dimanche 29 novembre 2009

Sortie avec Notos (déchaîné)

Aujourd'hui je suis allé rouler en compagnie de 3 coureurs caladois et de Notos. Ne prenez pas peur, Notos n'est pas le prénom d'un de mes amis : c'est la divinité grecque associée au vent du Sud ! Notos nous a d'abord été sympathique, nous poussant avec une bienveillance incroyable : dans le faux plat descendant entre Chasselay et Quincieux on roulait à 35km/h sans mettre le moindre coup de pédale ! En revanche, sur le retour, il a été plutôt mesquin : dans la montée vers Limonest nous étions par moments scotchés à la route à 17 ou 18km/h.

Consultez le parcours. 

La sortie a été particulière : on a roulé calmement jusqu'au pied de la montée des gorges d'enfer, dans laquelle Sylvain a voulu se tester. Il a mis le feu aux poudres, provoquant mon élimination par l'arrière, puis celle de nos 2 autres compagnons de route. Bien qu'étant le plus léger des 4, je suis arrivé le dernier en haut ... comme quoi le poids ne fait pas tout ! Le cardio a plafonné à 179bpm dans la montée, que j'ai effectuée à une FC moyenne de 172. Le groupe s'est ensuite chamaillé à plusieurs autres endroits : un sprint à la pancarte de Quincieux, une attaque dans la montée entre Limonest et St Didier, une autre dans les derniers virages de la descente menant sur Vaise ...

En dehors de ces courtes explications, on a tenté de mettre en place des relais. Je ne me sentais pas très bien et ai fait moins de boulot que mes autres compagnons, mais ai tout de même fait ce que j'ai pu. De plus, lorsque le vent soufflait de côté et venait appuyer sur les cosmic, j'en bavais un peu pour tenir le vélo. Heureusement le vent était relativement constant donc n'était pas dangereux et ne nous a pas fait provoquer d'écarts.

Au final, je suis rentré bien fatigué chez moi. J'étais content d'en terminer.

samedi 28 novembre 2009

Quais de Saone avec Julien et Sébastien

En début d'après-midi, je suis allé faire une sortie de foncier avec Julien et Sébastien. Le temps était gris, légèrement venteux, et frais.


Je trouve qu'on a fait une bonne sortie : on a roulé au train en discutant jusqu'à Anse, le rythme s'est un peu élevé pour monter sur le plateau de la Dombes, s'est vraiment élevé dans la bosse de Reyrieux sous l'impulsion que Julien qui m'a forcé à faire grimper le cardio jusqu'à 184 pour franchir en tête la bosse, puis nous avons repris une allure normale pour rentrer.

A Couzon, j'ai quitté mes 2 compagnons du jour dans le but de grimper jusqu'à Sathonay récupérer les papiers nécessaires pour ma demande de licence 2010. J'en ai profité pour discuter avec mon entraineur de la suite du programme à effectuer : il m'a conseillé de lever un peu le pied, et de ne pas faire plus de 50 à 60km par sortie. Il m'a en revanche indiqué que je pouvais, si je le souhaitais, effectuer une 2ème séance de course à pied par semaine, afin de faire travailler le coeur ... mais à condition que les 2 séances ne durent pas plus de 30 à 40 minutes chacune !

Consultez le parcours. 

vendredi 27 novembre 2009

LiveStrong

Les lecteurs les plus acharnés ont probablement remarqué cet été un petit détail qui en général attire l'oeil des cyclistes : le logo LiveStrong visible sur certains de mes vêtements (et donc sur certaines photos).

florent ligney livestrong

Pour ceux qui ne connaissent pas LiveStrong, il s'agit d'une fondation crée par Lance Armstrong en 1997 suite à sa guérison du cancer. Concernant Lance Armstrong, on peut l'aimer ou le détester (selon certains et je ne partage pas leur avis, il représenterait le dopage et le cyclisme sans saveur de "la dernière montée pour se départager", il aurait un caractère hautain et distant, d'autres lui reprochent d'être américain, ...) mais je ne connais personne qui conteste le fait que la fondation qu'il a créé est devenue un succès mondial énorme !

Personnellement, et je pense que c'est également le cas de 99% des gens qui n'ont pas été touchés de manière proche par le cancer, je suis incapable de donner le nom de l'organisme officiel français de lutte contre le cancer. Je suis à peu près certain qu'il existe, mais suis incapable d'en donner le sigle où le nom exact ! Il est plus facile de trouver des personnes qui connaissent LiveStrong ... c'est frappant quand on regarde les reportages télévisés : les malades parlent souvent du cas Armstrong, ils ont tous entendus parler de lui quel que soit leur pays, et ils gardent tous espoir en se disant que "si lui à survécu, pourquoi pas moi ?".

Les chiffres de la fondation LiveStrong sont impressionnants : elle reverse (j'ai bien dit reverse, et non pas récolte) plus d'argent en faveur de la lutte contre le cancer que l'ensemble des organismes officiels des 15 pays de l'Europe (je suis resté à l'Europe des 15, excusez-moi). Pour des raisons personnelles, j'ai choisi au début de l'été de participer modestement à la lutte contre le cancer, et d'acheter quelques habits en vente sur la boutique : j'ai ainsi acheté 2 t-shirts (un blanc et un noir), un short et une casquette. Mon acte ne sauvera pas des milliers de vies, mais je le considère comme un petit coup de marteau destiné à faire vaciller le mur, pour le moment infranchissable, protégeant cette maladie ...

Voici le lien pour consulter le site de la fondation.

jeudi 26 novembre 2009

Thalassothérapie : pélothérapie

L'article du jour est consacré à une des techniques utilisées en thalassothérapie : la pélothérapie. La pélothérapie est plus souvent connue sous son nom populaire : "bains de boue". Contrairement aux apparences que pourraient donner la lecture de cette introduction, je vais bien parler de cyclisme !

Voici ce que dit un site traitant de la thalassothérapie, à propos des bains de boue : "L'immersion dans un bain de boue permet de profiter des vertus multiples des éléments que contient la boue, tout un tas de principes actifs qui feront le bonheur de la santé de votre corps. Un soin très prisé en cure de thalassothérapie". Tous les sites de ce secteur d'activité vantent les mérites de bains de boue lorsque l'on a des problèmes articulaires ou cutanés (dans un sens, le contraire m'aurait étonné : on a rarement vu un vélociste dire "non, n'achetez surtout pas de vélo, prenez plutôt une voiture").

Les plus malins d'entre vous, lorsque j'ai parlé de boue et de cyclisme, ont trouvé où je voulais en venir ... c'est à dire au cyclocross ! Avec un peu d'humour, on peut se dire que les cyclocrossmen soignent leurs articulations chaque dimanche ... pour environ 7€ la séance de 1h30 (échauffement + course). Je doute qu'un seul centre spécialisé soit en mesure de proposer des tarifs aussi agressifs !

boue en cyclocross

mercredi 25 novembre 2009

Footing

Le mercredi soir, c'est footing ! Sauf s'il pleut, je compte effectuer une séance de footing chaque mercredi soir pour le moment. Je passerai sûrement à 2 sorties par semaine plus tard dans l'hiver, probablement en février.

Ce soir j'ai été accompagné par Bertrand et Julien. Le rythme était moins élevé que la dernière fois, ce qui fait que je suis rentré chez moi fatigué mais pas cramé. Je pense également que petit à petit mon corps est en train de s'habituer à cet effort, ce qui participe également à ce meilleur état de fraicheur en fin de sortie.

mardi 24 novembre 2009

Ca bouge sur le front du dopage

Il ne fait pas bon se faire prendre pour dopage en ce moment dans le milieu du cyclisme : les 2 dernières suspensions prononcées en la matière sont très lourdes :

Samedi 21/11, le champion d'Autriche 2007 et 2008, Christian Pfannberger, a été suspendu à vie de toute compétition cycliste.
Lundi 23/11, Gianni Da Ros (un jeune italien de 23ans, sans victoire chez les professionnels) a été suspendu pour 20ans ...

Quand on regarde par rapport à l'affaire Puerto, où la majorité des cyclistes ont pris de petites suspensions (la majorité ont effectué leur retour début 2009 dans les pelotons), on note un changement d'attitude dans la part des dirigeants. J'espère que de telles mesures vont permettre de nettoyer encore un peu plus ce sport, et de poursuivre le combat incessant mené par les différents acteurs depuis environ 10ans. J'espère également pour ces tricheurs qu'ils n'auront pas abandonnés trop tôt leurs études, et qu'ils trouveront des portes pour se reconvertir dans un autre domaine.

dimanche 22 novembre 2009

Un peu de rythme

Non, je ne veux pas parler de musique mais bien de cyclisme.

Après une nuit et une matinée pluvieuse, le soleil a dissipé les nuages. La température étant toujours clémente, je suis parti rouler en tenue longue mais pas en tenue polaire ... c'est agréable de rouler dans de telles conditions pour un mois de novembre. Un petit vent soufflait du sud, mais il n'était vraiment pas gênant.

Etant donné que je suis parti "tard", je n'ai pas eu beaucoup de temps pour rouler avant que le soleil ne décline et que la visibilité de ne baisse. J'ai pu faire seulement 50km, mais ai profité d'un soleil rasant et d'une lumière chaude éclairant superbement les paysages traversés ... jusqu'à un coucher de soleil aux teintes rosées. La circulation automobile était faible, ce qui fait que je pouvais aisément lever les yeux du bitume pour admirer la nature.

Consultez le parcours. 


Pour en venir au côté sportif de la sortie, j'ai volontairement choisi d'effectuer des passages rythmés afin de ne pas perdre de mordant. J'ai effectué l'ensemble de la sortie en tournant les jambes et en me relaxant, avec une fréquence cardiaque assez basse aux alentours de 130, en dehors de 4 passages de 3km pendant lesquels j'ai effectué un effort soutenu conclu par un sprint.

A la fin de ma 2ème phase rythmée, j'ai doublé un gars qui s'est glissé dans ma roue. Je l'ai "remorqué" sans broncher : je roule pour moi, et si des cyclistes veulent me prendre des relais tant mieux. S'ils ne le veulent pas ou ne le peuvent pas, je ne leur en veux pas : lors d'un entrainement chacun roule comme il le souhaite et ça ne me gêne pas de faire seul le travail lorsque je suis bien. En revanche, j'ai été surpris de le voir accélérer subitement et tenter de me lâcher alors qu'il venait de passer une dizaine de kilomètres dans ma roue sans prendre le moindre relais. Je n'ai pas trouvé ça correct de sa part, et ai pris un malin plaisir à rétablir les choses : il a commis l'erreur d'attaquer environ 1km avant le pied d'une bosse. Je me suis glissé dans sa roue sur 600m, restant bien en place sur chacune des accélérations qu'il plaçait pour me décrocher. Sentant qu'il commençait à relâcher son effort, je suis repassé devant au train, prenant bien soin de faire en sorte qu'il s'accroche dans ma roue, puis ai augmenté l'allure jusqu'au pied de la bosse ... dans laquelle j'ai imposé un tempo infernal qui l'a laissé sur place. Enervé par son comportement idiot, j'ai alors prolongé un moment mon effort afin de faire ma dernière phase de rythme.

samedi 21 novembre 2009

Sortie venteuse avec Julien

Aujourd'hui je suis allé rouler avec Julien : ça faisait plusieurs mois qu'il ne roulait plus en raison de problèmes de santé. Ca m'a fait plaisir de le revoir sur un vélo ... avec encore de bons réflexes et un coup de pédale que j'ai trouvé très efficace pour un "revenant".

Julien Legendre et Florent LIGNEY

Un vent assez fort et continu soufflait en provenance du sud. Par bonheur, j'ai réussi à trouver un parcours sur lequel il ne nous gênait pas : d'abord la remontée des quais de Saône avec le vent favorable, la remontée de l'Azergues avec un vent latéral, la montée en direction des Monts d'Or en étant parfaitement abritée du vent, la descente des Monts d'Or avec vent de 3/4 face, puis de nouveau un peu de quais de Saône avec le vent favorable. En dehors de quelques courts passages entre Chasselay et Lozanne, le vent ne nous a jamais freinés !

J'ai eu de très bonnes sensations tout le long de la sortie. Lors de la remontée des quais de Saône, en début comme en fin de sortie, je tournais les jambes aux alentours de 115tr/min, en roulant aux alentours de 35km/h, pour un rythme cardiaque entre 120 et 135 ! Il n'y a que dans la phase de montée pour rejoindre Dommartin que j'ai légèrement faibli car Julien y a imposé un gros rythme ...

Consultez le parcours. 

jeudi 19 novembre 2009

Retour d'expérience sur les ksyrium SL

Mardi j'ai donné mon avis après un peu plus de 2 ans d'utilisation du cadre Time Edge Racer. Ce soir, je vais effectuer la même chose après 7 mois d'utilisation des roues Mavic Ksyrium SL. J'ai effectué ma première sortie avec mi-mai, et les ai depuis étrennées sur divers parcours très différents : des longues lignes droites planes du plateau de la Dombes lors de séances de fractionné, au sommet du Mont Ventoux, en passant par des courses FFC en Bresse et des cyclosportives sous la pluie dans les Monts du Lyonnais.

mavic ksyrium

J'avoue avoir été agréablement surpris par leur comportement : je pensais que des jantes basses seraient handicapantes sur le plat. Heureusement, bien qu'elles ne présentent pas le même rendement que des jantes intermédiaires (type cosmic, zipp 404, ...) je trouve leur comportement très bon. Je m'attendais à pire !

Leur comportement en montagne et en bosse me plait également beaucoup : la rigidité permet un bon rendement lorsqu'on monte au train assis sur la selle et permet de réagir instantanément lors d'accélérations. En revanche, quand on souhaite faire de la danseuse "pour se détendre" dans la montée d'un col, je les trouve un poil trop rigide, ce qui fait qu'elles nous aspirent de l'énergie (en nous la rendant au niveau de la vitesse) qu'on ne souhaitait pas forcément mettre ...

Je conseillerai donc la paire de Ksyrium SL aux cyclosportifs et compétiteurs cherchant un très bon rendement en montagne avec peu de perte de rendement en plaine ou vallée. Je ne la recommanderai pas (sans toutefois la déconseiller) au cyclotouriste du dimanche n'effectuant que de la plaine ou de la montagne en mode pépère "pour profiter du paysage uniquement".


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

mercredi 18 novembre 2009

Footing

Ce soir, je suis allé effectuer un footing tranquille avec Julien. On n'a pas forcé, le but étant simplement de rester en forme et de continuer la pratique d'une activité physique régulière.


Grâce à l'ambiance populaire, on a pu déterminer le moment exact de la fin du match de football se soldant par la victoire de l'Algérie : des cris bizarres se sont d'un coup fait entendre, avant qu'un concert de klaxon ne vienne rythmer nos foulées.

mardi 17 novembre 2009

Bilan après 2 saisons complètes avec mon EdgeRacer

Edge Racer
J'ai régulièrement des demandes afin de savoir ce que je pense de mon cadre Edge Racer. Ayant acheté ce cadre à la fin du mois de juillet 2007, j'ai accompli 2 saisons complètes de courses (2008 et 2009), sur route uniquement. J'ai accompli 318 sorties sur son dos pour un total de 20769km, sur tous types de terrains (plaines, vallons et montagne) et dans tous types de conditions (de la neige à la fournaise), ce qui me permet d'avoir un jugement fiable.

Time annonçait dans son descriptif "ce vélo carbone associe maniabilité, confort et rendement pour le plaisir des cyclosportifs". Etant passé d'un Specialized alu qui avait tendance à se déformer lorsque j'appuyais sur les pédales, ce qui amortissait mes accélérations et mes passages en danseuse, j'ai tout de suite senti la différence quand je suis passé au carbone : le cadre est rigide et restitue chaque mouvement ... les appuis énergiques lors des attaques, comme les trous dans le goudron ! Globalement, les cadres en carbone sont plus rigides que les cadres en alu donc restituent mieux la puissance qu'on transmet via les pédales.

Au sein des gammes de chacune des marques, on sent des différences de nervosité des cadres liées à la géométrie. Je pense que le cadre Edge Racer se situe au milieu : ni trop rigide car n'étant pas conçu pour les purs coursiers, il restitue bien la puissance sans pour autant sautiller au moindre petit gravillon sur la chaussée ... ni trop mou, car étant prévu pour un usage sportif et non pas pour un usage "ballade confortable".

Si je suis très content du rendement du cadre, je trouve que Time a négligé quelques détails dans sa finition :
1 - tout d'abord la potence surdimensionnée en forme de losange n'est pas pratique car on ne peut pas y fixer l'écran du compteur
2 - le serrage de la vis de tige de selle, si on respecte les consignes de serrage, n'est pas assez fort donc la selle descend petit à petit
3 - la tige de fourche a tendance à se desserrer progressivement et à prendre du jeu au niveau de la direction
J'avais constaté ces 3 problèmes, et en parcourant des articles sur le net ces derniers jours, j'ai constaté que je n'étais pas le seul à avoir remarqué ces problèmes. Ca me rassure : ça ne vient pas d'un défaut d'entretien de ma part.

Personnellement, je conseillerai ce cadre aux personnes qui en auraient un usage similaire au mien : se faire plaisir à la fois sur des courses et en montagne. J'en suis vraiment content et ne regrette pas mon achat.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

lundi 16 novembre 2009

Des images valent mieux que des mots

J'ai découvert une vidéo grâce à un blog qui vient de se créer sur le thème du cyclisme. Cette vidéo nous présente les meilleurs (ou pires, selon le point de vue) moments du quotidien d'un cycliste parisien.



Je trouve que cette vidéo est vraiment très bien réalisée. Bien sur, elle ne montre le pires moments vécus pendant l'année de prise de vue quotidienne, et je pense que les trajets effectués comportaient tout de même des zones moins dangereuses que ce qui était présent sur ces images.

Merci au blog de cadravelo pour m'avoir fait découvrir ce court métrage.

dimanche 15 novembre 2009

De l'eau dans le Beaujolais

Pour faire du vin, il faut de l'eau et du soleil ... les grappes de raisin ayant été ramassées, il est temps maintenant pour dame météo de remplir le sol d'eau afin de refaire les niveaux en vue de la prochaine cuvée ! Je suis donc parti rouler sous une météo pas terrible : une sorte de gros crachin mouillait les vêtements et le sol. La température étant clémente et le crachin ne se transformant pas en véritable pluie, je suis rentré humide mais pas trempé ni gelé.


J'ai remonté le val de Saône puis la vallée de l'Azergues au train. J'ai été surpris du faible trafic rencontré : les routes étaient quasi désertées par les automobilistes, motards ... comme par les cyclistes ! J'en ai dénombré 4 en 110km ! Sur la fin de la remontée de l'Azergues je commençais à en avoir marre : ça faisait 43km que je roulais sur du faux plat montant, à 33km/h c'est long.

N'aimant pas faire les choses à moitié, je suis subitement passé d'un faux plat montant à un col pentu : le col de la Croix de Thel propose une pente moyenne de 8.2% sur une distance de 3.7km. Le goudron est très granuleux et ma roue arrière perd l'adhérence sur le goudron lorsque je suis en danseuse. J'effectue une descente prudente, choisissant avec le plus grand soin mes trajectoires afin de choisir les zones de goudron proposant le plus d'adhérence, et anticipant énormément les freinages dans les virages. Le goudron détrempé dans la descente de la vallée de la Valsonne m'envoie beaucoup d'eau sur les jambes : mes chaussures et mon cuissard se transforment en éponge, ce qui est loin d'être agréable.

Dans la montée de Sarcey, la pluie s'arrête définitivement, permettant ensuite à ma tenue de sécher au fil des kilomètres. Je prends la route des crêtes et profite d'un paysage sympathique : je domine des nappes de brumes qui encombrent les vallées. Je descends sur l'Arbresles dans le but de me frotter à la montée d'Evreux. J'avais découvert par hasard cette route, à la descente, il y a environ 1 mois : la pente à la descente m'avait impressionnée. La pente y est effectivement très rude, j'estime qu'elle est en permanence entre 10 et 15% (selon les passages) mais vu qu'il n'y a qu'1.7km à effectuer elle n'est pas si dure que ce que je pensais ... enfin bon, dans les derniers hectomètres on est bien content d'en finir tout de même !

Je suis rentré par Lentilly, la Tour de Salvigny, Dardilly, Limonest puis la rocade des Monts d'or. C'est une fin de parcours exigeante, proposant une suite de bosses sans répit. Je suis rentré humide et entamé physiquement, mais content : je ne pensais pas effectuer une si bonne moyenne, sur un parcours que je pensais un peu plus exigeant.

Consultez le parcours. 

samedi 14 novembre 2009

Un temps peu favorable

La météo du jour n'était pas très bonne : des rafales de vent à 90km/h ce matin, des averses de pluie cet après-midi couplées à des rafales plus modérées que le matin ... bref, un temps à ne pas mettre un cycliste dehors !

Si j'avais été en pleine période de préparation, j'aurais enfourché ma monture et aurais trouvé un parcours abrité sur une trentaine de kilomètres ... mais je suis en période de coupure et ai beaucoup de choses à préparer en vue de mon futur déménagement. J'ai donc préféré rester à l'abri et m'occuper de trouver le mobilier dont je vais avoir besoin dans 2 mois : plus tôt j'aurai tout préparé, plus tôt je pourrai me libérer l'esprit et aller m'entrainer sans arrière-pensées.

Demain, je compte profiter d'une météo plus clémente afin d'aller grimper des cols dans le Beaujolais.

mercredi 11 novembre 2009

Un peu de Beaujolais

La sortie du jour a été initiée par Sylvain Villacampa, qui n'a malheureusement pas pu se joindre à nous. J'ai donc roulé avec Mathieu Cousina, encore un caladois : décidément je n'ai que ça dans ma liste de connaissances ! Heureusement, comme tous les caladois (sauf un que j'avais croisé cet été dans les Alpes), il ne mord pas ... et à de la conversation sur des sujets autres que le vélo. Sur une sortie de 3h, c'est important de bien s'entendre, et je dois avouer que là on n'a eu aucun problème.

Du point de vue de la météo, on a eu droit au panel classique d'une journée automnale sans pluie : froid et brumeux au départ, nuageux ensuite, puis le soleil s'est imposé et nous a réchauffé. La veste thermique et les gants polaires, obligatoires en début de sortie, sont devenus un peu trop chaud une fois baigné de soleil sur les coteaux du beaujolais.

On a remonté les quais de Saône au train, mon cardio m'affichant des valeurs plutôt haute : j'étais en permanence entre 160 et 170 pour en effort pourtant modéré. Dans la montée de Lachassagne, je me suis volontairement fait monter le coeur : ma FC moyenne sur les 3km de montée est de 169, avec un pic à 183 en haut. Curieusement, après ce petit sur-régime, je suis revenu à des valeurs cardiaques tout à fait normales ...

On a prolongé notre sortie dans le Beaujolais jusqu'à Oingt avant de descendre la vallée de l'Azergues jusqu'à Lozanne. On est ensuite rentré par les Monts d'Or : Dommartin, Dardilly, Limonest, St Didier (où ma route et celle de mon compagnon se sont séparées), St Cyr.

Je suis content de mon entraînement : mis à part toute la remontée de quais de Saône, j'ai eu de bonnes sensations même en fin de sortie.

Consultez le parcours ici.

lundi 9 novembre 2009

Course à pied

Hier, en début de soirée, je suis allé faire une séance de course à pied en compagnie de Bertrand et de Julien. Ayant effectué un entrainement en vélo dans l'après-midi, je pensais qu'on ferait juste 4km à plat, tranquillement. En réalité, on a fait 10km ... les 2 premiers kilomètres on discutait, puis au fil des foulées la conversation est devenue de plus en plus hachée pour s'éteindre complètement au 4ème kilomètre !




J'ai commencé assez rapidement à avoir mal aux jambes : je n'ai effectué que 4 ou 5 séances de course à pied depuis que j'ai quitté le lycée, soit 5 ans maintenant. Et à chaque fois, c'était sur des distances aux alentours de 4km ! Sur les quais de Saône, mes 2 compagnons ont accéléré une première fois l'allure ce qui m'a décroché légèrement. J'ai eu l'idée de changer complètement de foulée : jusqu'alors j'effectuais des petites foulées répétitives, que j'ai changées pour de longues foulées très amples avec un long temps de suspension en l'air. L'effet a été immédiat : je leur suis revenu dessus sans trop de peine, et mes muscles me faisaient moins souffrir, probablement car je ne sollicitais pas tout à fait les mêmes fibres.

Leur seconde accélération, dans les 500 derniers mètres avant la seconde traversée de la Saône, m'a été fatale : je les ai vus prendre le large mètre après mètre sans rien pouvoir faire. Ils m'ont attendu sur le pont afin de finir la sortie groupé. Après avoir récupéré un petit peu, je me suis fait achever dans la montée d'une trentaine de marches d'escalier. Cette fois j'étais cuit, les jambes ne montaient plus ...

Aujourd'hui, malgré une séance d'étirements hier soir, j'ai les jambes qui me tiraillent de toutes part ! Ca faisait longtemps que mes muscles n'avaient pas réagis ainsi ... probablement car je ne leur en avais jamais demandé autant (en course à pied) !

dimanche 8 novembre 2009

Un peu de Dombes

La sortie du jour a eu pour décor les quais de Saône et le plateau de la Dombes. Aujourd'hui j'ai effectué un échauffement plus long qu'hier ... mais pas très long pour autant, car au bout de 5km je me suis retrouvé avec le vent complètement de face ! Pourtant, malgré un vent défavorable, mon rythme cardiaque était dans des valeurs classiques.

A Neuville, j'ai effectué la montée du boulodrome : le rythme cardiaque est remonté légèrement mais tout en restant dans des valeurs normales ... et contrairement à hier, je ne me suis jamais senti mal, même quand je dépassais les 170bpm. J'ai ensuite retrouvé des routes à peu près planes : j'ai alterné passages de récupération en vélocité aux alentours de 105tr/min sur le petit plateau, et passages soutenus plus en force aux alentours de 80tr/min sur le gros plateau. J'ai ainsi effectué un fractionné long mais sans le faire à fond.

Lors du retour via les quais, j'ai profité de l'aide du vent pour effectuer du rythme : cette fois j'alliais gros plateau et vélocité. Je me suis limité aux alentours de 40km/h, afin de ne pas trop en faire et de rester dans une logique de "phase de récupération".

Consultez le parcours ici.

samedi 7 novembre 2009

Sortie à s'en faire péter le coeur

Je suis allé rouler ce matin, car cet après-midi j'étais un des organisateurs d'une réception surprise en l'honneur de l'anniversaire de mes parents. Disposant de peu de temps pour rouler avant que les conviés n'arrivent, j'ai choisi d'effectuer la boucle de Lozanne : je connais par coeur le parcours et dispose de nombreux temps de références me permettant de savoir en permanence où j'en suis. De plus, le parcours propose de nombreux raccourcis me permettant de rentrer plus vite, en cas de ralentissement tel qu'une crevaison.


Je suis parti avec un vent favorable : je me suis mis en prise dès le début et n'ai donc effectué qu'un très court échauffement. Ma fréquence tout le long de la remontée des quais (jusqu'à Anse) était haute, plus haute que d'habitude pour un effort similaire : 161bpm en moyenne pour une vitesse aux alentours de 35km/h et une cadence à 105tr/min. J'ai pu constater que dès que le cardio dépassait les 170, je me sentais moins bien ...

Dans la phase entre Anse et Lozanne, présentant un parcours légèrement vallonné, j'ai choisi de passer la plaque. Je me suis mis à piocher face à un vent 3/4 défavorable. Le rythme cardiaque est resté plutôt élevé : 162bpm de moyenne, malgré le fait que ma fréquence de pédalage était tombée aux alentours de 80. La phase de retour jusqu'aux quais de Saône fut en revanche plus agréable : cette fois le vent était favorable ce qui m'a permis de souffler ... à 158bpm !

La dernière partie de la sortie fut la plus pénible : la descente des quais de Saône, pendant 15km avec un fort vent de face, m'a une nouvelle fois fait monter le coeur ... et descendre la vitesse ! J'ai du déployer beaucoup d'énergie pour maintenir une allure aux alentours de 31km/h.

Au final je suis content de ma sortie car ça m'a fait un entraînement rythmé, mais je suis surpris par mes valeurs cardiaques
: j'avais déjà noté le week-end dernier que celles-ci étaient étranges, et la sortie du jour me l'a confirmé. Je pense que ce phénomène est tout à fait normal : ma forme est moins bonne que cet été, il est donc normal que mon pouls en soit affecté. En revanche, je trouve anormal que mon coeur soit "bloqué" un peu au dessous de 180.

Consultez le parcours de cette sortie. 

mardi 3 novembre 2009

Une passion ?

A la fin de l'été, au cours d'une fête en l'honneur des 50ans de mariage de mes grands parents, j'ai eu le droit à un lot de questions "traditionnelles", comme tous les cyclistes passionnés doivent en subir lors de leurs propres réunions de famille. J'ai commencé le vélo il y a 5ans, et depuis j'ai le droit aux mêmes questions chaque noël (et autres occasions spéciales) :


1 - Est-ce que le vélo te plait toujours ? Si j'ai parcouru 10 000km cette année, alors que je pourrais faire des centaines d'autres choses ... c'est probablement que ça ne me plait pas !
2 - Ce n'est pas trop difficile d'en faire l'hiver dans le froid ? Si c'est parfois difficile, mais quand on aime on se couvre bien et on ne se pose trop de questions ...
(A noter : lorsque la fête se tient en période estivale, la question devient relative à la chaleur)
3 - Qu'est-ce qui te plait dans le vélo ? C'est la question piège, à laquelle chaque être humain à sa propre vision des choses. En toute honnêteté, il y a tellement de facteurs qui me font aimer ce sport que ça mériterai un article complet à ce sujet : la liberté de déplacement "sans bruit et sans pollution", la possibilité de voir beaucoup de paysages différents en une même sortie, ...
4 - Pourquoi faire des courses et non pas seulement de la ballade ? Voici une autre question piège qui divise les cyclistes. Tout d'abord, je fais un peu des deux ... et j'aime faire les deux. Les courses me procurent des doses d'adrénaline, me motivent à m'entraîner dur : j'ai plus de mal à m'entraîner dur "simplement" pour grimper des cols, ... que pour tenter de ne pas être trop ridicule en course ! Finalement, les courses me procurent la motivation nécessaire pour obtenir un bon niveau, que j'exploite ensuite lors des "ballades".
5 - Pourquoi y-a-t'il plus de cyclistes dans les cols de montagne qu'ailleurs ? Je me trompe peut-être, mais je pense que ce phénomène est triple : d'abord une voiture double plus de cyclistes car la différence de vitesse est plus élevée, d'autre part en montagne il n'y a qu'une seule route empruntable contrairement à la plaine qui propose beaucoup de petites routes parallèles, moins fréquentées, sur lesquelles les cyclistes préfèrent aller rouler. Enfin, l'aspect légendaire d'un col est également à prendre en compte : pourquoi y-a-t'il plus de monde au Louvre que dans un petit musée de province ? Non pas car c'est à Paris, mais car ce qui y est proposé est plus riche.


Ces questions, je pense que tous les cyclistes ont eu à y répondre un jour. La liste pourrait-être encore allongée je pense, notamment si on ajoute la fameuse "et toi, est-ce que tu te dope ?", ou de manière générale toutes les questions liées au dopage. Pour ma part, j'ai la chance d'y échapper : ma famille, mes collègues et mes amis connaissent ma rigueur et mon sérieux, et que je ne tomberai pas dans de tels travers.

Pourquoi avoir parlé en début d'article de la fête en l'honneur des 50ans de mes grands parents ? Tout simplement car des propos tenus par un ami de la famille (qui dispose donc d'informations qui lui ont été rapportées) m'ont profondément choqués : il a affirmé que si j'avais choisi de faire du vélo et non pas un autre sport, c'était "juste pour emmerder ma mère, en choisissant le sport qui lui ferai le plus peur". Je voudrais passer un message à ma famille, et notamment à ceux qui colportent de fausses rumeurs : vous croyez vraiment que si je fais 10 000km par an, sous la pluie, sous la neige, dans le froid (jusqu'à -10°C certains dimanches matin en hiver), l'été dans la fournaise, les soirs en semaine après le boulot en rentrant à la tombée de la nuit, ... c'est juste pour embêter ma mère ?

dimanche 1 novembre 2009

Travail de la force dans les Monts d'Or

La sortie du jour était destinée au travail de la force. Le meilleur moyen pour ça est de choisir un faux plat montant, vent de face ... ce que j'ai donc fait sur les pentes du Mont Verdun.

J'ai commencé par un long échauffement en tournant les jambes aux alentours de 110tr/min, afin d'évacuer les traces de la sortie d'hier (bien que je sois rentré très frais), en profitant d'un vent favorable. J'ai ensuite rejoint le pied de la montée, en passant par des petites routes abritées dans le but d'éviter au maximum le vent de travers, que je déteste.

Ma phase de travail alors commencée : j'ai effectué en continu 3 minutes sur le 52x17 puis 2 minutes sur le 39x17. J'ai volontairement choisi d'effectuer des séquences en récupération incomplète, afin de compenser le fait que j'ai mis un braquet "relativement petit" : j'aurais du mettre plus gros sur ce faux plat montant, mais j'ai préféré mettre plus petit pour ne pas rester scotché au goudron lors des rafales de vent.

Une fois arrivé en haut de la montagne, après 15km de travail, je suis redescendu sur les quais de Saône afin d'effectuer quelques kilomètres à plat en tournant de nouveau les jambes au delà de 100tr/min.

Consultez le parcours.