vendredi 31 décembre 2010

Bilan sportif de l'année 2010

En ce dernier jour de l'année 2010, l'heure est au bilan sportif de la saison.

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arbres automne

Bilan du compteur kilométrique :
- 106 sorties
- 6706 km
- 238h et 35min passées sur la selle

Notes : 
- depuis que j'ai débuté le cyclisme, soit depuis la fin de l'année 2004, je n'ai jamais fait aussi peu de kilomètres
- ma plus faible année kilométrique, en 2008, j'avais parcouru 7652 km ... malgré 2 mois d'arrêt à cause d'une chute !
- ma plus faible année en nombre de sorties, en 2005, j'avais fait 109 entraînements
- chaque année je faisais au moins 1000km un même mois, sauf cette année (j'avais eu 5 mois à plus de 1000km en 2009 !)

course st trivier de courtes 2010

Bilan des courses :
- 11 courses (27 courses en 2009)
- 1 top 10
- 4 top 20

Notes :
- mes résultats sont équivalents à ceux de 2009 (1 top 10, 4 top 20), sur moins de courses
- j'espérais mieux, je serai probablement rentré dans le top 20 plusieurs autres fois si j'avais couru autant que l'année dernière

florent ligney au col de crie

Bilan des cols :
- 34 cols différents (consultez la liste)
- 8 franchis pour la première fois

Notes :
- mon total de cols différents franchis est désormais de 155
- j'ai franchi autant de cols que l'année dernière

vignes en automne

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Conclusion :
Cette année 2010 est à oublier : pas beaucoup de motivation, pas d'objectifs, peu d'entraînements, un niveau physique qui a fait le yoyo tout le long de la saison, ... 2010 est presque mort, vivement 2011 !

mercredi 29 décembre 2010

Sortie de ski

N'ayant pas pu me rendre à Paris samedi à cause des importantes chûtes de neige, je suis allé skier dimanche avec des amis.



La neige était excellente : fraiche (car tombée la veille) et légère (car n'ayant pas eu le temps de se réchauffer, la température étant de -10°C au maximum de la journée). Les pistes étaient peu fréquentées, ce qui est toujours agréable : on peut skier sans se faire couper la trajectoire par 8 personnes, on peut aller vite sans renverser d'autres skieurs, et on peut s'arrêter en plein milieu de la piste sans être un danger public.



Si la température était très fraiche (entre -18 et -10°C), le soleil lui était radieux !



Ski + amis + neige excellente + soleil = bonheur !

mardi 28 décembre 2010

Le col de Granon

Le col de Granon, culminant à 2413m d'altitude est un des cols les plus haut de France. Contrairement à l'immense majorité des cols présentés jusqu'à présent, ce col ci n'est pas associé au Tour de France pour la bonne raison qu'il n'a été escaladé qu'une seule fois par la grande boucle !

Le succès de ce col ne tient pas les courses légendaires qui l'ont escaladé : il vient de la rudesse de ses pentes. En effet, pour arriver jusqu'au sommet, il faut couvrir 11.5km à 9.2% de moyenne ! Une pente moyenne rare (en France) pour une telle distance !

florent ligney dans la montée du col du granon

Le col de Granon étant un cul de sac, il n'est accessible par une seule face : par Briançon, la montée dure 16.7km avec une pente moyenne à 7.2%. Les 11 derniers kilomètres, comme indiqué plus haut, ont une pente moyenne supérieure à 9%.

Il est à noter qu'une piste militaire (route non goudronnée) est praticable en VTT afin de grimper le col par l'autre versant. Cette piste dure 15.3km avec une pente moyenne de 6.6% depuis Vals les prés.

J'ai grimpé ce col en 2009 en compagnie de mon ami Pascal Stotz. Il faisait très beau ce jour là, ce qui nous avait permis de profiter au maximum du paysage dégagé : la vue y était splendide, la nature très sauvage (la route est déserte, on n'y croise personne) ...

lundi 27 décembre 2010

Vidéo documentaire Paris-Roubaix

Grâce à Stan, j'ai découvert un documentaire à propos de Paris-Roubaix (datant de 2002 ou 2003). Je vous diffuse ledit reportage :

Partie 1 :


Partie 2 :


Le reportage n'est pas d'un intérêt extraordinaire mais livre tout de même quelques informations intéressantes. N'étant pas centré sur la course sportive (les coureurs et son déroulement une année en particulier) en elle-même, mais plutôt sur l'épreuve (le tracé, son Histoire, les spectateurs, l'encadrement ...), il propose un regard neuf qu'on ne voit pas souvent à la télévision.

Concernant la stratégie, Marc Madiot confirme ce que je pensais : il vaut mieux lever un peu le pied et laisser filer sur les secteurs pavés sans se mettre dans le rouge, puis profiter du bitume pour remonter les places perdues grâce à un meilleur état de fraicheur ! Guy m'avait soutenu l'inverse ... chacun sa stratégie après tout, et rendez-vous à l'arrivée, pour déterminer s'il vaut mieux lever le pied sur les 32km de pavés et embrayer sur les 130 d'asphalte (ma stratégie et celle de Madiot), ou l'inverse (la stratégie de Guy). La réponse dans une centaine de jours ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

samedi 25 décembre 2010

Bonnes fêtes de fin d'année

De manière très classique en cette période, je vous souhaite à tous de bonnes fêtes de fin d'année.

Attention toutefois aux excès, pour ceux ayant des objectifs tôt dans la saison.

jeudi 23 décembre 2010

Gainage musculaire

Voilà quelques semaines que je me répète que je dois effectuer un important travail de gainage si je veux être performant au cours de la saison à venir. Le gainage est très important, notamment pour les personnes qui, comme moi, ont un haut du corps frêle et très peu musclé. Les gens qui m'ont déjà vu en chair et en os vous affirmeront que mes bras se résument à un ensemble d'os enrobés de peau ... idem pour mon dos dont la musculature est quasi-inexistante !

Les muscles des bras, des épaules et du dos sont important en cyclisme : c'est eux qui assurent la stabilité quand on pédale. Quand ils sont insuffisants, comme dans mon cas, on se retrouve à pédaler en effectuant un balancement des épaules de plus en plus important au fil des kilomètres (et de la fatigue qui s'accumule), or cette énergie consommée pour faire le balancier est de l'énergie non-efficace pour le pédalage, donc de l'énergie "perdue" inutilement.

La lecture ces dernières semaines du blog de Fysiki, et un article sur le blog d'Antoine, ont fini par me convaincre de commencer le travail de gainage dès à présent. Ainsi, depuis mardi soir, j'effectue des séries de squat, de pompes et d'abdos. Je vais tâcher de suivre un plan d'entraînement progressif, basé sur le tableau d'un article de musculation fourni par Fysiki :
- les 2 premières semaines je fais les échelles 1-2-1 pour m'habituer aux exercices (et car je suis incapable de faire plus)
- les 2 semaines suivantes je ferai les échelles 1-2-3-2-1
- ... et ainsi de suite, je tacherai de grimper d'une échelle tous les 15 jours !

Je suis convaincu que ce travail portera ses fruits, et qu'il me permettra de gagner en efficacité de pédalage comme en endurance, donc de me faire encore plus plaisir aussi bien à l'entraînement qu'en course !

mardi 21 décembre 2010

Le col de Peyresourde

Le col de Peyresourde, culminant à 1569m au coeur des Pyrénées, est un grand classique du Tour de France. En effet, le Tour l'a emprunté à 61 reprises depuis son premier passage en 1910.

Historiquement, il s'agit du premier col pyrénéen franchi par le Tour de France. La toute première étape pyrénéenne, le 19 juillet 1910, avait en effet enchainé les cols de Peyresourde, d'Aspin, du Tourmalet puis d'Aubisque. Malgré cela, la majorité des cyclistes ont en tête le triptyque "apsin-aubisque-tourmalet" mais n'y associent pas le col de Peyressourde.

vue du col de peyresourde

Le col de Peyresourde est accessible par 2 faces :
- la montée par Bagnères de Luchon dure 15.3km à 6.1% de moyenne (939m de dénivelé)
- la montée par Armenteule dure 8.3km à 7.6% de moyenne (629m de dénivelé)


Je n'ai jamais gravi ce col.

lundi 20 décembre 2010

Inscriptions pour Paris-Roubaix Challenge 2011

Ca y est, mon rêve se rapproche petit à petit : depuis ce midi je suis inscrit sur le Paris-Roubaix Challenge 2011, premier du nom.

Bon, maintenant que j'ai un dossard réservé à mon nom, il va falloir songer à la préparation du matériel et à celle du bonhomme, mais ça c'est une autre histoire !

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

dimanche 19 décembre 2010

Dernier entraînement de l'année 2010

Aujourd'hui j'ai effectué mon dernier entraînement de l'année 2010. En effet, il ne reste qu'un seul week-end  mais je serai à Paris afin de fêter Noël en famille donc je ne pourrai pas rouler.

L'entrainement du jour a été marqué par un fort vent du sud. J'ai remonté les quais de Saône rapidement, poussé par le vent, mais suis resté sur le petit plateau afin de faire de la vélocité. J'ai ainsi fait 15km avec une cadence aux alentours de 115 tr/min.

Après Anse, je me suis retrouvé avec un vent de 3/4 défavorable. L'objectif n'étant pas de faire de la résistance, j'ai changé de vitesse, passant du 13/14 au 18/19, toujours en restant sur le petit plateau. Je n'ai pas vraiment cherché à lutter contre le vent, j'ai juste cherché à en minimiser l'impact en me protégeant au maximum chaque fois que j'en avais l'occasion (habitations, haies, ...).

Afin de couper les effets du vent, je me suis engagé sur les petites routes abritées des Monts d'or. A l'abri dans les bosquets, j'étais beaucoup mieux ! J'ai grimpé à mon rythme, sans forcer. Le paysage, lors des passages à découvert, était sympa à regarder : j'ai découvert plein de belles maisons qui sont habituellement cachées par les feuilles de la végétation.

Je suis rentré sans encombres, en m'offrant un petit sprint lancé avec vent favorable : habituellement à cet endroit je sprinte en 52x13 (voir 52x12 quand je suis à 101%), aujourd'hui j'ai sprinté en 52x15 en peinant un peu sur la fin ... mais la saison à venir sera longue, j'ai encore tout le temps devant moi, et il n'est pas encore question de s'affoler pour de tels signes !

profil de la sortie

Voici le tracé de mon parcours du jour.

samedi 18 décembre 2010

A vélo sur les routes blanches (2)

La neige ayant refait son apparition ces derniers jours, je suis de nouveau tombé nez à nez avec des routes blanches. Aujourd'hui j'ai parcouru exactement 7km sur des routes non dégagées, soit un peu plus de 10% de la sortie !

route enneigée

A l'origine, je comptais aller rouler avec les gars de l'AC Lyon Vaise : je me suis rendu au lieu de rendez-vous, à l'heure qu'ils m'avaient indiqué, mais il n'y avait personne. Ne me souvenant plus si l'horaire était 13h (ce qui me semblait tôt) ou 13h30, j'ai roulotté 30 minutes et suis repassé au point de RDV à 13h30 mais il n'y avait toujours personne ! Ayant croisé quelques minutes plus tôt un groupe de 3 cyclistes, je me suis alors lancé dans une chasse effrénée afin de les rattraper, mais ma chasse a été vaine : après 7km de poursuite, à bloc, je ne les voyais toujours pas au loin devant moi.

J'ai donc coupé mon effort et traversé la Saône afin de monter au siège du club discuter avec les dirigeants. Mon entraineur m'a indiqué que l'entrainement sérieux ne reprendrai que mi-janvier, et qu'en attendant je devais me contenter de faire du maintien de forme : des sorties de 2h maximum, un peu de footing, et un peu de home-trainer. Sa consigne est de ne pas trop en faire maintenant sous peine d'exploser avant le mois d'août.

Je suis ensuite reparti rouler et ai emprunté des routes enneigées, comme la dernière fois. Dès les premiers mètres j'ai repéré que mon vélo se comportait de manière étrange, ma roue arrière chassait beaucoup. J'ai alors constaté qu'elle était percée mais qu'elle gardait une forme classique à cause du froid et de la neige qui rigidifiaient sa structure (alors qu'il aurait du être à plat normalement). Comme c'était une crevaison lente, je me suis contenté de regonfler afin de traverser le secteur et pouvoir changer ma chambre à air à un endroit non-enneigé.



A la sortie de ce premier secteur enneigé, la pression étant toujours bonne, je n'ai pas fait le changement de chambre à air : j'ai rejoint le second secteur comme si de rien était. A la moitié de ce secteur, bien plus glissant que le premier, je me suis retrouvé les 4 fers en l'air : j'ai en effet glissé sur une plaque de verglas dans un virage en dévers avec un vent venant de travers. Le vent m'a poussé vers le haut du virage (que j'avais pris complètement en bas), ce qui m'a forcé à prendre un tout petit peu d'angle ... chose qui ne pardonne pas sur du verglas ! Badaboum, je me suis retrouvé allongé dans la neige. Ne roulant pas trop vite (ma roue s'étant à nouveau dégonflée, le vélo était devenu incontrôlable), je n'ai eu aucun dégât : mes habits sont intacts, ils étaient juste blanchis par la neige. La seule casse qu'il y a eu, c'est ma cale gauche : je l'ai arrachée en me dégageant le pied pendant la chute.

J'ai terminé le secteur puis j'ai changé ma chambre à air. Je me suis gelé les doigts car pour une telle réparation on ne peut pas garder ses gants. J'ai poursuivi ma sortie sur des routes dégagées, sans encombres hormis le fait que les voitures qui me doublaient n'avaient pas dégagé leur toit, ce qui fait que la neige volait et que je me suis pris des projections tout le long ... c'est un peu pénible, mais bon, on fait avec. L'autre point gênant, c'est que ma cale gauche étant cassée, je ne pouvais faire que pousser sur la pédale et ne pouvais plus tirer. Ca a été assez déstabilisant, car ça m'a forcé à adopter un geste de pédalage asymétrique ... en revanche, ce qui est positif, c'est que je me suis rendu compte à quel point je tire sur la pédale lors de la phase de remontée (preuve d'une bonne qualité du geste, et d'une meilleure efficacité).

Malgré ma petite chute, j'ai apprécié ma sortie : ça m'a diverti et changé les idées. C'était parfait !

Voici le lien pour consulter le parcours.

vendredi 17 décembre 2010

Sport et politique

Mercredi, en parcourant l'actualité sportive, je suis tombé sur un article du journal l'équipe (pardon pour mes lectures) intitulé "Blatter se met les gays à dos" (pardon pour parler de football). Pour ceux qui ne vont pas lire l'article complet (sisi, j'en vois certains au dernier rang qui ne l'ont pas lu !) : des associations reprochent à la FIFA d'organiser la coupe du monde dans un pays homophobe. C'est la lecture de cet article de presse qui m'a donné l'idée pour mon sujet du jour.


Je note que depuis une quinzaine d'années, il y a systématiquement des groupes qui manifestent contre les pays organisant les évènements sportifs majeurs :
- les JO de Pékin en 2008 ont mis en lumière le bafouement des droits de l'homme en Chine et l'annexion sauvage du Tibet
- les JO de Sotchi 2014 sont contestés pour la guerre en Tchétchénie
- les JO (2016) et la coupe du monde de foot (2014) du Brésil pointent du doigt la déforestation et la mauvaise gestion de la forêt amazonienne
- la coupe du monde de foot 2002 en Asie a montré l'isolement et la dictature de la Corée du Nord
- la coupe du monde de foot 2022 montre le non-droit à l'homosexualité dans les pays Islamiques

On reproche systématiquement aux instances sportives, notamment au CIO (gérant les JO) et à la FIFA (gérant la coupe du monde de football) de choisir des pays dont la déontologie n'est pas parfaite. Mais quel est le rôle de ces instances ? Est-ce de diffuser la pratique du sport au plus grand nombre, ou est-ce de régler l'ensemble des problèmes politiques du monde ? Le rôle de la FIFA est de rendre le football populaire dans le plus de pays possible, certes pour en tirer des bénéfices (là n'est pas le débat), mais avant tout pour faire en sorte que tous les peuples du monde puissent assister au spectacle. Pourquoi le CIO devrait-il refuser à la Chine d'organiser une compétition majeure, alors que son peuple représente 1/6ème de la population ?

Quand on remonte l'histoire, on se rend compte que le sport a toujours été instrumentalisé par la politique :
- dans les années 30, l'Allemagne Nazie et l'Italie fasciste dominaient le sport afin de montrer leur grandeur et le bienfait du modèle de leur société
- pendant toute la guerre froide, les USA et l'URSS s'opposaient violement, tout comme la RFA et la RDA, afin que l'idéologie qu'ils représentaient respectivement puisse prendre un ascendant psychologique sur l'autre
- les JO antiques ont été créés pour faire une trêve dans les guerres entre les villes, mais c'était des militaires qui s'y affrontaient pour montrer la force physique de la cité qu'ils représentaient

Selon moi, le sport doit s'occuper du sport, et la politique doit s'occuper de la politique. Demander aux instances sportives de ne pas tenir de compétition dans certains pays, certes pour des motifs intéressants, n'est pas normal : c'est aux politiciens de s'occuper de ces questions de société, pas au sport ! Finalement, ce que montre le plus ces évènements sportifs, c'est l'incapacité des politiciens de faire bouger les choses dans leur domaine ... si les politiciens effectuaient leur travail politique, le sport pourrait s'occuper de débattre sur le bien fondé sportif de l'emplacement de la compétition, au lieu d'être attaqué sur le bien fondé déontologique de l'emplacement retenu.


PS : je passe sous silence le fait que certains choix aient été faits via le versement de pots de vins. Ca avait fait scandale lors de l'attribution des JO de 2002 à Salt Lake City, et je doute que le choix du Qatar représente une réelle volonté de popularisation du football au moyen orient. Le but de mon article n'était pas de parler du système corrompu d'attribution mais de dire que le sport doit s'en tenir au sport, et que c'est à la politique de s'occuper de la politique.

mardi 14 décembre 2010

Le port de Balès

Le Port de Balès a été un des cols "star" de l'année 2010, notamment grâce au passage du Tour de France sur ses pentes. Le saut de chaine dont a été victime (enfin, quand à ce niveau de compétition on fait l'erreur de croiser sa chaine, je ne pense pas qu'on soit vraiment victime) Andy Schleck a mis un grand coup de projecteur sur ce col méconnu du grand public.

Il est d'ailleurs amusant de noter que l'histoire de ce col est étroitement liée à celle du Tour de France (l'inverse n'étant pas réciproque) : avant 2007, la route du col était une piste carrossable en terre, empruntée seulement par les bergers et les promeneurs. La route n'a été goudronnée qu'en 2007 afin que le Tour puisse y passer.

port de bales

Le Port de Balès est accessible par 2 faces :
- par Bagnères de Luchon, la montée dure 19.7km pour 1125m de dénivelé (5.7% de moyenne)
- par Mauléon Barousse, la montée dure 18.9km pour un dénivelé de 1185m (6.3% de moyenne)


Je n'ai jamais grimpé ce col.

lundi 13 décembre 2010

Bike and run

Hier se tenait dans mon village un salon de la gastronomie. Y ayant mangé le midi avec des amis, jusqu'à 16h, je n'ai disposé que de 45min pour aller rouler avant la nuit. J'ai donc fait le choix, une fois le vélo rentré, de chausser mes baskets et d'enchainer par une séance de course à pieds.

La séance de vélo s'est bien passé, j'ai cherché à rouler en souplesse en travaillant bien le geste au niveau de la cheville et en réaxant mes talons parallèlement au cadre (j'ai tendance à rentrer les talons vers l'intérieur). J'ai conclu ma séance de vélocité par un sprint tout en force, vent de dos : étant frais, bien échauffé et aidé par le vent, mon sprint s'est déroulé à merveille. Le coeur a dépassé les 180bpm avant de redescendre rapidement une fois l'effort coupé, preuve d'une récupération pas trop mauvaise.

Pendant la courte phase de retour au calme, j'ai eu le droit à un coup de rétroviseur de camionnette dans le dos, avant que ce même rétroviseur ne m'accroche le bras. J'étais coincé par le trottoir et n'avais aucun moyen de m'échapper du piège tendu par un papy ne maitrisant pas la largeur de sa camionnette. Je peux vous assurer qu'il m'a entendu gueuler, et que vu ce qu'il m'a fait mes propos ont été vraiment corrects ... il a eu de la chance, j'étais de bonne humeur sans quoi il se serait pris une volée d'insultes pour un tel acte !

De retour chez moi, j'ai changé de tenue : la tenue cycliste a laissé place à la tenue de footing. Le temps de boire quelques gorgées d'eau fraiche, et me voilà parti pour un peu moins d'une demi-heure de course à pieds. J'ai effectué mon traditionnel circuit sur les quais de Saône, qui était également emprunté par d'autres joggeurs et par des personnes promenant leur(s) chien(s). Je me suis amusé à sauter par dessus des laisses tendues ... pourtant le saut d'obstacles n'était pas prévu sur le programme d'origine !

Sur la fin, je commençais à avoir mal au dos. Je crois que des séances de gainage vont être obligatoires si je veux pouvoir tenir des courses de plus de 2h sans avoir de douleurs musculaires au dos. Il va être temps pour moi de remettre doucement la machine en route, et le gainage va être idéal pour entamer la phase de réveil musculaire.

Vous pouvez consulter le parcours de la partie vélo.

dimanche 12 décembre 2010

Sortie du 11 décembre

Hier, je suis allé me dégourdir les jambes comme chaque samedi (ou presque). Comme chaque samedi (ou presque) je me suis retrouvé seul sur les routes.

J'ai remonté les quais sa Saône tranquillement dans un premier temps (histoire de m'échauffer) puis j'ai un peu accéléré l'allure ... notamment après avoir rattrapé un gars sur une zone de faux plat montant : j'ai mis un grand coup d'accélérateur pendant 3km juste après l'avoir doublé. Mon coup d'accélérateur n'a servi à rien car le gars n'a même pas cherché à s'accrocher dans ma roue, et que ce n'est pas mon genre (bien au contraire) de mettre les autres dans le vent 20m derrière moi par sadisme (enfin, je considère comme tel ceux qui doublent, accélèrent brutalement pour te décrocher, puis restent à la même allure que toi 20m devant). Enfin, quand je dis que ce geste n'a servi à rien, c'est faux : ça m'a fait travailler musculairement et cardiaquement.

J'ai traversé la Saône puis ai "jardiné" sur les contreforts du plateau de la Dombes : j'ai repris plusieurs montées qu'on prenait lors des sorties club du samedi aprèm à la grande époque. Ces routes, que j'emprunte peu, m'ont fait remonter les souvenirs d'un paquet de batailles qu'on s'est livré sur ces pentes ... Ah, nostalgie, quand tu nous tiens ...

J'ai ensuite filé sur Ambérieux en Dombes via des routes de traverse. J'y ai été très tranquille. Après Ambérieux j'ai commencé la phase de retour. Pendant que je me ravitaillais, j'ai été rattrapé par 8 coureurs du club de l'AC Lyon-Vaise. Je me suis calé quelques kilomètres dans leurs roues, le temps de finir de me ravitailler et de les observer, puis suis allé prendre ma part de relais. Le groupe était sympa, les relais tournaient pas trop mal (ils n'étaient pas parfait, notamment car certains commençaient à fatiguer ... et que je passais mon temps à relancer l'allure de plus en plus fort).

Sur la fin, on s'est disputé 2 sprints. Ayant fait une bonne part de boulot depuis mon arrivée dans le groupe je me suis permis d'y participer, avec succès. Je réussis à me détacher légèrement lors du premier mais coupe mon effort un peu trop tôt et me fais déborder par un gars que je n'avais pas vu dans ma roue. Sur le second, le sprint est légèrement tumultueux : je me fais enfermer 2 fois mais réussis à me faufiler dans un trou de souris pour aller remporter le sprint.

On est ensuite rentré tranquillement en discutant. Je suis satisfait de ma sortie : le fait de rouler en groupe m'a fait du bien, c'est toujours plus sympa que de rouler seul. J'ai pris RDV pour retourner rouler avec eux les samedis à venir.

Comme toujours, vous pouvez consulter mon parcours.

mardi 7 décembre 2010

Le col du Télégraphe

Le col du Télégraphe, du haut de ses 1566m, est principalement connu pour être situé dans la montée du col du Galibier. En effet, quand on grimpe au col du Galibier en venant de la vallée de la Maurienne, le col du Télégraphe est un point de passage obligatoire, un peu avant l'entrée dans le village de Valloire.

florent ligney au col du télégraphe

Le col du télégraphe est accessible par 2 faces :
- par Saint Michel de Maurienne, au Nord, la montée dure 11.8km pour 856m de dénivelé (7.3% de pente moyenne)
- par Valloire, au Sud, la grimpée dure 4.8km pour 165m de dénivelé (3.4% de pente moyenne)

Sportivement parlant, la grimpée depuis St Michel de Maurienne mérite le détour à elle seule : pratiquement 12km à plus de 7% de moyenne ! C'est donc un morceau de choix ouvert toute l'année : en effet, malgré son altitude, le col est ouvert l'hiver car c'est la seule route d'accès à la station de ski de Valloire.


J'ai franchi le col du télégraphe par son côté le plus facile, Valloire, au cours du BRA en 2005.

dimanche 5 décembre 2010

Shooting photo chez AeroTech

Il y a 15 jours, j'ai passé mon samedi après-midi chez AeroTech afin de leur donner un coup de main lors du shooting de la gamme 2011 de leurs produits.


J'ai tout d'abord visité leur nouveau magasin, situé à St romain de popey :
Cadres carbone contre la montre aerotech

cadres carbone route aero-tech


J'ai ensuite pu visiter l'atelier, servant de lieu de stockage :
stockage de cadres velo carbone aero tech

stockage de jantes velo carbone aerotech


Enfin, nous nous sommes aménagé un studio photo : j'ai alors pris en photo les roues 2011 sous tous les angles ! On doit avoir une centaine de photos, rien que pour les roues !
florent ligney joue les photographes


Le résultat sera visible dans quelques semaines sur le site, une fois que toutes les photos seront prêtes :
roue carbone aerotech 2011

samedi 4 décembre 2010

A vélo sur les routes blanches

paysage enneigé

Aujourd'hui la température était fraiche (+2°C à mon départ, -3°C à mon retour) mais il y avait un grand soleil et un ciel bleu magnifique. Suite aux chutes de neige cette semaine, les paysages étaient enneigés, tout comme les routes du réseau secondaire de circulation. Un ciel bleu et des paysages recouverts de neige, c'était un régal pur les yeux. Je me suis d'ailleurs surpris plusieurs fois à me demander si je tournais bien à la bonne intersection tant le paysage était modifié par rapport à ce que je vois d'habitude à cet endroit.

florent ligney

Au moment de partir rouler, j'ai eu un problème de casque : par ce temps froid, je met un bandeau polaire sous mon casque afin d'éviter que mes oreilles ne souffrent du froid. Or, ce bandeau, outre le fait qu'il augmente mon tour de tête, me relève les cheveux ce qui leur donne un volume bien plus important. Il m'a fallu régler mon casque en conséquence : le tour de tête se règle via une molette crantée, tout s'est bien passé, en revanche quand j'ai voulu régler la sangle jugulaire (afin de ne pas mourir étouffé) cette dernière m'est restée dans les mains. Je suis donc parti rouler sans casque, je tâcherai de la régler pour ma prochaine sortie.

route enneigée

J'ai emprunté la montée de la ruelle : vu la rudesse de la pente (supérieure à 15% par endroits) j'ai crains les plaques de verglas. Dans une telle pente, en danseuse, le moindre petit morceau de verglas m'enverrait directement au tapis ! J'ai fait plusieurs glissades dans les rues de Sathonay : les routes n'étaient pas du tout dégagées et le sol était recouvert de verglas morcelé en petit bout par le passage des voitures. J'ai manqué 3 fois de me retrouver au sol mais ai eu beaucoup de chance et n'ai finalement pas eu le moindre problème.

J'ai ensuite filé aux Echets, puis ai pris la route de St andré de corcy. Un tronçon de 5km était barré à la circulation : la route n'y était pas dégagée. Je m'y suis tout de même aventuré en roulant dans les traces de voiture. C'est vraiment fun, je m'y suis amusé comme un fou. J'en ai profité pour effectuer des photos et vidéos :


Après avoir roulé sur ces "strade bianche", très différentes de celles empruntées par le Giro ces dernières années, j'ai retrouvé des routes sèches et bien dégagées. J'ai roulé tranquillement, en profitant du paysage et en tachant de me réchauffer. Dans la descente sur Neuville, à plus de 60km/h, le froid se faisait vraiment sentir !

coucher de soleil

Je me suis régalé, cet épisode sur les routes blanches était une expérience incroyable.

Voici le lien pour consulter mon parcours du jour : http://www.openrunner.com/index.php?id=777707

mercredi 1 décembre 2010

A vélo dans la neige

Les lyonnais l'ont remarqué : d'importantes chutes de neige ces dernières heures ont rendues les routes impraticables hier soir et ce matin. Quand je parle d'importantes chutes de neige, je parle de 35cm de poudreuse ... valeur dérisoire dans une station de ski, mais l'agglomération lyonnaise n'en est pas une !

neige

Comme certains d'entre-vous le savent, je vais travailler en vélo quel que soit le temps. Quand on a pas de voiture, le vélo est le plus efficace pour se déplacer. Alors j'ai effectué mes déplacements sur mon fidèle et vaillant destrier, pas rassuré sur les premiers mètres, puis complètement à l'aise au point de m'amuser à prendre les virages tout en dérapage ... comme il y avait très peu de voitures sur les routes, j'avais toute la place pour moi, j'étais tranquille, presque seul au monde au milieu de cette immensité blanche.

neige

Je me suis vraiment éclaté à rouler dans cette neige, c'était vraiment fun ! J'adore ce genre d'actions décalées. Tout le monde me traite de fou (tu va faire du vélo sous la neige ? mais t'es dingue ?), moi je me vois plutôt comme un grand gamin, capable de se dire que de toute façon il neige et que je ne peux pas changer les choses, alors autant en rigoler et s'amuser dans la poudreuse comme le ferait n'importe quel enfant ... et comme devrai le faire n'importe quel adulte !

neige

mardi 30 novembre 2010

Le cormet de Roselend

Le cormet de Roselend n'est pas le col le plus connu du grand public, probablement car le Tour ne l'a franchi qu'à 10 reprises et qu'il n'a pas servi de rampe de lancement pour de grandes offensives. En revanche, ce col est très bien connu de l'ensemble des cyclo-grimpeurs et des amoureux de sport automobile car il fait partie de la Route des Grandes Alpes.

Le col, culminant à 1968m d'altitude, est situé à la limite entre le massif du Beaufortain et le massif du Mont Blanc. Il domine le barrage de Roselend.

barrage de roselend

Le cormet de Roselend est accessible par 2 faces :
- par Beaufort la montée est longue de 20.3km pour 1227m de dénivelé
- par Bourg St Maurice la montée dure 19.3km pour 1154m de dénivelé

Il est à noter qu'au cours de la montée par Beaufort, on franchi le col de Méraillet (1605m) qui est ensuite suivi par 2km de faux plat sur une route en balcon longeant le barrage. Ce col de Méraillet est également le point de jonction avec la route venant du col du Pré (1703m), qui constitue une variante fortement pentue.

Je n'ai jamais grimpé ce col, mais il est possible que je le franchisse au cours de l'été 2011 si je participe à la course "la route haute" fin août.

lundi 29 novembre 2010

Saison 2011 : un double objectif

Samedi, j'ai passé une partie de l'après-midi en compagnie de mon entraîneur afin de discuter de mon programme pour l'année 2011. Comme vous le savez, je souhaite participer au Tour des Flandres et à Paris-Roubaix (j'avais déjà évoqué cet objectif sur ce blog), puis à une course par étapes reliant Genève à Nice via (grosso-modo) la Route des Grandes Alpes. Je reviendrai sur cet objectif dans un billet en fin de semaine.

Par rapport à mes souhaits d'origine, ma participation aux 260km du Tour des Flandres a été supprimée : je ne peux pas à la fois me préparer pour une épreuve de 8h de selle et sur d'autres épreuves de 3 à 4h. De plus, arriver sur des pavés, chose qui m'est inconnue, avec plus de 200km dans les jambes, ce serait prendre trop de risques qui compromettraient ensuite ma saison. Mon printemps sera donc uniquement axé sur la préparation d'une épreuve : le Paris-Roubaix Challenge.

Mes 2 grands objectifs pour la saison 2011 seront donc :
- le Paris-Roubaix Challenge (PRC) début avril
- la Haute-Route (HR) fin août
Les autres courses auxquelles je participerai me serviront à la préparation de ces 2 objectifs.

Afin de mieux m'y préparer, je prendrai deux licences : une Pass'Cyclisme FFC et une UFOLEP 1. La licence Ufolep me permettra à la fois d'aller disputer des courses moins loin (avec un niveau sportif équivalent) et à la fois de doubler (voir tripler) les courses le week-end. Doubler les courses (une le samedi, une le dimanche) risque d'être essentiel dans la préparation pour la course à étape : je pourrai travailler ma capacité de récupération d'un jour sur l'autre. Le calendrier Ufolep étant plus fourni, celà permettra également de mieux me préparer : il ne devrait pas y avoir de week-ends sans courses, ce qui me permettra de conserver le rythme.


PS : quand je dis que ces courses sont mes objectifs, je ne parle pas d'un objectif de victoire mais d'un objectif d'y faire le meilleur classement possible dans le respect des règles et des autres coureurs.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

samedi 27 novembre 2010

Un peu de neige

Après une nuit et une matinée légèrement neigeuse, le soleil a pointé le bout de son nez. les outils de salage de la région étant efficace et la couche de neige étant vraiment fine, je suis allé rouler. L'objectif de la sortie était principalement d'aller voir mon entraineur et ma directrice sportive pour discuter de mon plan d'entrainement et mes objectifs de 2011.

les monts d'or enneigés

Après 1h30 d'échange de points de vue, je suis parti faire quelques kilomètres dans la Dombes. Poussé par un vent sympathique, j'ai tourné les jambes vite, très vite : j'ai fait une bonne partie de la sortie en hypervélocité.

champ enneigé

Il est à noter que je me suis pris une averse de neige sur le casque, ce qui n'a pas forcément été agréable, mais celle-ci n'a duré que quelques minutes donc n'a pas eu de conséquences.

Je me suis senti bien, je n'ai pas eu froid (je m'étais équipé en conséquence). Bref, pour le moment tout va bien.

Parcours de la sortie : http://www.openrunner.com/index.php?id=773520

vendredi 26 novembre 2010

Photos de mon séjour à Chamonix

remy et moi à la plaine st jean

Lors de la première sortie de notre séjour chamoniard cet été, nous (Rémy et moi, souvenez vous, je n'étais pas seul) avions rencontré un photographe qui nous avait mitraillé avec son appareil tout le long de la montée de Vaudagne. Sisi, souvenez-vous, je l'avais noté dans mon récit de la sortie !

remy et moi dans la montée de vaudagne

Ce photographe à mis en ligne hier les photos qu'il a prises : le moins que l'on puisse dire c'est qu'il fait des clichés magnifiques ! Je vous propose de consulter ses différents albums notamment :
- celui de la montée du Plateau d'Assy (où j'apparais)
- celui dans les Aravis
- celui du barrage d'Emosson

jeudi 25 novembre 2010

Vélos à assistance électrique : attention danger !

La semaine dernière, j'ai relayé sur mon compte twitter un article parlant d'un vélo à assistance électrique capable d'aller à 77km/h.

En dehors de Fabian Cancellara, le commun des cyclistes a du mal à comprendre à quoi peut servir un vélo capable de monter à une telle vitesse. Si je faisais du vélo juste aller vite sans me fatiguer, j'aurais acheté une moto depuis belle lurette : ça va plus vite, c'est moins fatiguant, et au moins on peut utiliser un équipement adapté à la vitesse. Autant je suis favorable aux vélos à assistance électrique, autant je pense que sans une réglementation adaptée on va avoir droit à de beaux accidents.

velo electrique


Le vélo électrique est une bonne invention : beaucoup de personnes sont intéressées pour aller travailler (et de manière plus générale, se déplacer) en vélo. Le succès des vélos urbain en location en est la plus belle preuve. Les principaux inconvénients de ce mode de déplacement sont :
- un code de la route et une infrastructure inadaptée au déplacement des deux roues
- un manque de tolérance et de vigilance de la part des autres usagers de la route
- la fatigue (et/ou la sueur) engendrée par un déplacement long

Si l'assistance électrique du vélo ne permet pas de résoudre les problèmes de comportement humain et d'infrastructure, elle permet en revanche de jouer sur le dernier point : elle permet des déplacements plus longs et/ou plus rapides sans engendrer de fatigue supplémentaire. Elle pourrait donc permettre à certaines personnes qui ne se sentent pas capable de faire un déplacement en vélo de X km, d'oser le faire. C'est donc, à mon avis, une bonne invention qu'il faudra développer dans les années à venir (et dont il faudra diminuer les coûts afin d'être accessible au plus grand nombre, mais c'est un autre débat).


Si cette invention est bonne, il reste à la canaliser et à la règlementer : quand je vois un vélo capable de dépasser les 70km/h, et que je sais qu'il va être utilisé par une personne qui n'est pas habituée à piloter un vélo, je me dis que les gamelles vont arriver très vite. Entre la non-maitrise de cette vitesse sur deux roues, la difficulté d'anticipation de ce qui va se passer (la ville, c'est rempli de dangers chaque mètre), un équipement vestimentaire inadapté (à moins de faire du vélo avec un casque intégral et une combinaison de motard) ... je vous laisse imaginer le carnage !

D'autre part, la règlementation des vélos de course doit être dupliquée et adaptée à ces nouveaux vélos. Autrefois les constructeurs cherchaient à alléger au maximum le matériel et ont pour cela utilisé des matériaux de plus en plus fin ... le matériel devenant de moins en moins résistant, des normes sont apparues. La plus célèbre d'entre-elles est la limite minimum de poids du vélo qui a été fixée à 6.8kg, limite qui est désormais décriée car devenue obsolète, mais qui était nécessaire lors de sa création. Il va falloir créer des points de contrôles similaires pour ces vélos électrique afin de garantir leur fiabilité et leur sécurité : que se passera-t-il si le moteur s'emballe et refuse de s'arrêter au stop ? Que se passera-t-il si un constructeur décide de mettre un ampérage trop important, et que les jours de pluie le courant remonte dans le guidon car le moteur est mal isolé ? ...


NB : ma remarque sur Fabian Cancellara est une blague. Merci de ne pas vous lancer dans un débat enflammé sur as-t-il triché ou non, ce n'est pas le sujet de l'article.

mercredi 24 novembre 2010

[footing] Après la pluie, avant la neige

Ce soir j'ai effectué un footing sur un sol humide (à cause de plusieurs averses au cours de la journée), et par une température fraiche.

J'ai effectué le même parcours que le 7 novembre : sans le chercher, j'ai gagné 30 secondes par rapport à mon temps de référence. En effet, j'ai effectué le parcours en 25'15" cette fois, au lieu de 25'45".

Au niveau des sensations, j'ai couru tranquillement, me concentrant une nouvelle fois sur la technique notamment la souplesse au niveau de la cheville et la remontée des genoux lors de la phase de suspension. Me sentant plutôt bien, et très aérien, j'ai accéléré le rythme sur 300m : mon accélération a été visible mais pas aussi nette que je ne l'aurai voulu. Je pensais pouvoir exploser d'un coup et filer à la vitesse de l'éclair, mais en réalité mon accélération a plutôt ressemblé à celle d'une vieille voiture diesel au moteur encrassé.

mardi 23 novembre 2010

Le col de la Colombière

Le col de la Colombière, culminant dans les Alpes à 1613m d'altitude, est un grand classique du Tour de France. Au cours des étapes, il est souvent précédé (ou suivi) par le col des Aravis ou le col de la Croix Fry.

Ce col faisant partie de la "Route des Grandes Alpes", il est très parcouru l'été par les 2 roues, avec ou sans moteur, avec ou sans sacoches ... Je pense que même les jours de pluie il y a du monde au sommet ! Le col est également le point de départ de nombreuses randonnées pédestres dans le (superbe) massif des Aravis, ce qui explique pourquoi il est tant fréquenté par les touristes/sportifs en tous genres. Malgré le monde et la circulation, je trouve la route beaucoup moins stressante que celle de beaucoup d'autres cols qui sont empruntés, eux, pour des trajets plus "professionnels".

col de la colombière

Le col de la Colombière est accessible par 2 faces :
- par Scionzier, la montée est longue de 16.3km pour 1108m de dénivelé
- par Le Grand Bornand, la montée dure 11.7km pour 690m de dénivelé

Il est à noter qu'une variante, depuis Cluses, passe par le col de Romme puis redescend sur Le Reposoir avant de reprendre la route venant de Scionzier. Cette variante a été empruntée par le Tour 2009 et avait donné lieu à un duel entre les frêres Schleck et Alberto Contador.

Je l'ai grimpé des 2 côtés, 2 fois par Scionzier et une fois par Le Grand Bornand. Les 2 côtés sont égaux du point de vue de la beauté du paysage, mais sur le plan sportif la face par Scionzier m'a parue plus difficile.

dimanche 21 novembre 2010

Cyclisme + DDE = bowling

Cet après-midi, le soleil ayant daigné pointer le bout de son nez, je suis allé m'entraîner. Ok, j'avoue, même s'il n'avait pas fait son apparition, je serai allé m'entraîner : on ne mérite pas le titre de forçat de la route en restant allongé sur son canapé à regarder des DVD. Cette sortie d'entretien physique avait également pour but de tester ma nouvelle chaine, remplacée hier en moins d'une minute par mon sympathique mécanicien (d'ailleurs Rémy, tu devrais postuler chez Ferrari !).

chaine de vélo

Ayant déjà remonté les quais de Saône lors de la sortie d'hier, j'ai décidé de prendre une route parallèle pour rejoindre Anse. Passer tout le temps au même endroit peut lasser, le changement n'a jamais fait de mal ! J'ai donc emprunté les routes tranquilles, serpentant au milieu des champs. Je roulais paisiblement quand j'ai subitement remarqué une petite route inconnue sur la gauche. Une route que je ne connais pas, dans ce coin, c'est rare : aussitôt vue, aussitôt empruntée ... le goudron n'y est pas terrible et après des tours et détours on retombe sur les quais à un endroit mal placé (pas de visibilité pour s'insérer dans la circulation automobile). Je suis venu, j'ai vu, je ne reviendrai pas.

J'ai pris les quais jusqu'à Anse, roulant au train en vélocité. Il est à noter que j'ai croisé Sébastien Puech : ce n'est pas souvent qu'on croise une tête connue parmi tous ces cyclistes du dimanche (sic). Après Anse j'ai entamé une phase de décrassage pour rejoindre Trévoux via St Bernard : je me suis offert quelques accélérations, plus ou moins longues, pour m'entretenir le coeur ... 177bpm en pointe, c'est suffisant pour la saison.

cone de travaux

Sur le retour, après Trévoux, j'ai eu un incident qui m'a valu d'insulter copieusement la DDE. Entre Reyrieux et Massieux ils ont creusé une tranchée pour enterrer des câbles, tranchée qu'ils ont recouvert d'un goudron bosselé absolument horrible quand on roule dessus car se comportant comme de la tôle ondulée. Bref, je roulais en pestant contre ce mauvais goudron (je ne faisais que pester : les travaux n'étant pas terminé, je suppose qu'ils feront un bon enrobé à la fin) quand soudain je me retrouve nez à nez avec un trou béant dans la chaussée. Un trou qui devait faire en gros 70cm de large (avec à droite un champ labouré et à gauche des automobiles), 60cm de long (de quoi bien planter sa roue avant) et une profondeur que je n'ai pas vraiment eu le temps d'estimer, mais suffisamment profond pour se faire bien mal ! Bref, j'effectue un bond pour sauter par dessus le trou, me réceptionne un peu hasardement de l'autre côté à cause de ce fichu goudron en tôle ondulée, avant de me faire secouer par des cônes de signalisation que je renverse et qui se coincent sous mon pédalier. Laisser un trou béant sans signalisation avant c'est déjà aberrant, mais alors placer des cônes de signalisation juste après le danger c'est un peu comme se dire "s'il ne tombe pas dans le trou, au moins les cônes le feront chuter !" ... bravo ! Et encore, dans mon cas ça s'est bien passé : j'ai vu le trou de loin, j'allais suffisamment vite et je suis suffisamment agile pour sauter un trou de 60cm de long, mais qu'en est-il du cycliste "normal" ? Soit il finit dans le champ, soit il finit sous le capot d'une voiture, soit il tombe dans le piège.

Je suis rentré chez moi sans soucis, en tournant les jambes. Bilan de la sortie : la nouvelle chaine va bien, mes jambes vont bien, en revanche mon rythme cardiaque est assez élevé. De plus, cette sortie m'aura permis, grâce à la DDE, de faire un bowling géant (un cycliste qui reverse des quilles, original, non ?) ... quand je disais que le changement ne fait jamais de mal, l'innovation de la DDE, elle, peut en faire !

Voici le parcours emprunté : http://www.openrunner.com/index.php?id=769216

samedi 20 novembre 2010

Entrainement du 20 novembre

Ce matin je suis allé m'entrainer sous un temps de saison : frais (8°), gris, légèrement venteux. Il en fallait plus pour me décourager, je suis donc parti m'entraîner en fin de matinée.

Après une dizaine de kilomètres d'échauffement, je bénéficie de l'aspiration d'une voiture électrique pendant un long kilomètre avant que nos routes ne se séparent. J'ai ensuite repris une allure normale : à cette époque de l'année il n'est pas question de faire du spécifique mais juste du foncier (entrecoupé de quelques décrassages afin de ne pas se diéséliser).

J'ai rejoint Anse sans embuches, en tournant bien les jambes (110tr/min), poussé par un vent favorable. Une fois sur la route de Lozanne, j'ai légèrement haussé le ton, toujours sur le petit plateau, afin de conserver une vitesse constante malgré un vent légèrement défavorable et un terrain plus vallonné. Je me suis offert quelques sprints pancartes qui m'ont décrassé le coeur : 182, 183 puis 177bpm sur les 3 courts sprints en côte que j'ai effectué.

Sur la phase de retour après Lozanne, j'ai fait la course avec les voitures, sautant de l'aspiration d'une pour retomber dans celle d'une autre. Après quelques kilomètres de ce petit jeu, je me suis remis à un rythme normal : non pas que j'étais fatigué ou lassé, mais simplement parce que les routes empruntées étaient moins chargées en automobiles.

Tout au long de la sortie j'ai été surpris par le nombre de cyclistes sur les routes. J'ai vu de tout : du jeune se rendant à l'entrainement de foot sur un VTT avec un sac de sport en bandoulière, au groupe d'une dizaine de cyclosportifs se tirant la bourre. J'ai croisé des personnes tout le long de ma sortie, sauf quand je suis rentré par les toutes petites routes afin d'éviter le vent de face. J'ai d'ailleurs eu le droit à une réflexion qui m'a fait sourire : j'ai doublé un groupe de 3 routiers, et l'un deux a crié aux autres en rigolant "alors les gars, qui veut prendre le TGV ?" ...

Je suis content de ma sortie, j'ai bien tourné les jambes et ai eu de bonnes sensations.

Voici la carte du parcours : http://www.openrunner.com/index.php?id=768252

jeudi 18 novembre 2010

Un bain de boue

Voici une vidéo des derniers kilomètres du cyclocross de dimanche dernier :


Je trouve impressionnant le niveau de maitrise de ces gars : sur un terrain aussi boueux et glissant, le commun des cyclistes se retrouverait le nez dans la boue en permanence, aussi bien lors des phases "sur le vélo" que des phases de course à pieds !

Je vous invite à (re-)lire mon article de l'an dernier à propos des bains de boue que prennent les cyclocrossmen.

mardi 16 novembre 2010

Le col d'Aspin

Le col d'Aspin est, dans l'histoire du Tour de France, le 2ème grand col franchi dans les Pyrénées (après le col de Peyressourde). En effet, il s'agissait du 2ème col de la 9ème étape du Tour 1910, la toute première étape de haute montagne de l'histoire du Tour, reliant Perpignan à Luchon via les cols de Peyressourde, Aspin, Tourmalet et Aubisque.

Le col est situé à 1489m d'altitude, soit une altitude bien moindre que l'Aubique et le Tourmalet, les 2 géants auquel il est très souvent associé. Il me semble que c'est, sportivement parlant, le plus facile des 3 mais lorsqu'il est enchainé avec d'autres cols il peut tout de même s'avérer redoutable.



Le col d'Aspin est accessible par 2 faces :
- par Arreau, à l'Est, la montée est longue de 12km pour 779m de dénivelé (soit 6.5% de moyenne)
- par Sainte Marie de Campan, à l'Ouest, la montée dure 12.8km pour 642m de dénivelé (soit une pente moyenne de 5%)

La ville de Sainte Marie de Campan permet de faire la jonction avec le Tourmalet. Cette ville est célèbre dans le cyclisme car c'est ici qu'Eugène Christophe y a réparé sa fourche dans une forge en 1913.

Tout comme son voisin le Tourmalet, et contrairement à l'Aubisque, je n'ai jamais grimpé ce col.

dimanche 14 novembre 2010

Visite des monts du lyonnais

Hier après-midi le temps était super pour rouler : 16 à 18° en plaine, un grand soleil, vent modéré du sud. J'ai pu aller rouler en tenue courte, avec des manchettes tout de même.

J'avais prévu depuis début Septembre d'aller grimper au col de la croix de part et au col des brosses, mais je n'en ai jamais eu la possibilité, tantôt à cause des mauvaises conditions météo, tantôt d'un emploi du temps qui ne me permettait pas de rouler assez longtemps pour faire un tel périple. A cause du changement d'heure, la nuit tombant plus tôt, j'ai été obligé de raccourcir ma sortie initialement prévu en enlevant la boucle via le col des brosses. Dommage, mais ce n'est que partie remise pour 2011 !

borne kilométrique du lyonnais

Avant de rejoindre les routes des monts du lyonnais, aux bornes kilométriques portant l'emblème de la région, j'ai traversé les monts d'or : mon coeur est monté rapidement dans les tours, m'obligeant à lever le pied par moments sous peine de me mettre dans le rouge dès le début de la sortie, ce qui n'est jamais bon. Dans la descente du casino de Charbonnières, au passage sur une sorte de ralentisseur, mon bidon s'est fait la malle : j'ai réussi (involontairement, je l'avoue) à le coincer sous mon genou, entre la cuisse et le mollet ... s'en est suivi un numéro de funambule pour le récupérer : si je dépliais la jambe le bidon tombait et je ne pouvais pas immédiatement lâcher une main car j'arrivais sur un rond-point à pleine vitesse (les mains sont plutôt utiles pour tourner dans les ronds point). J'ai su garder mon sang froid et ma lucidité pour récupérer le bidon une fois le rond-point franchi, et poursuivre ma route comme si de rien était.

vue sur les monts du matin

Je suis ensuite passé saluer mes grands parents dont la maison se situe le long de mon itinéraire. Pour une fois que je passe devant chez eux et qu'ils sont présent, autant en profiter pour leur dire bonjour ! Je ne me suis pas trop attardé pour ne pas rentrer de nuit, mais suffisamment pour refroidir mes muscles (juste avant d'attaquer un col, c'est pas une bonne idée). J'ai tenté de prendre en chasse un coureur du CycloTeam69 situé une centaine de mètres devant moi, mais sans succès : je n'ai jamais pu le rejoindre, il était trop fort pour moi.

vue sur l'agglomération lyonnaise

Peu après le pied du col de la Luère, je double un cycliste fort mal équipé : un jean, un pull en laine, des baskets, une grosse sacoche sur le côté gauche uniquement. Je lui ai souhaité bon courage, car il en aura besoin : déjà avec une tenue adaptée ce col n'est pas marrant, alors avec une tenue inadaptée et un vélo déséquilibré (une sacoche que d'un côté !) ...

Je fais la montée à un gros tempo, je grimpe en permanence entre 165 et 170bpm. La montée m'a semblé plus courte et un peu moins pénible que dans mes souvenirs, est-ce que j'aurai progressé depuis ? C'est fort probable.

vue sur l'agglomération lyonnaise

Arrivé sur la route des crêtes, je cale un peu. Je lève le pied et en profite pour me ravitailler tout en profitant de la vue : j'ai d'un côté la ville de Lyon avec en toile de fond le Mont Blanc (et de manière générale les alpes aux sommets enneigés), de l'autre côté les verdoyants et vallonnés Monts du Matin.

Après avoir franchi le col de la croix de part, j'ai entamé la descente sur Courzieu : la première partie est large et roulante, c'est un régal. En revanche, une fois sur la partie étroite et sinueuse je suis complètement passé au travers : je n'étais jamais sur la bonne trajectoire, je sortais toujours trop large, je ne freinais jamais au bon moment ... bref, je n'étais pas à l'aise du tout ! Je me suis crispé, virage après virage, ce qui n'a rien arrangé. J'ai néanmoins fait une descente prudente : la route était étroite, gravillonneuse, humide et avec des feuilles mortes, ... soit le cocktail parfait pour déchirer son cuissard sur le bitume.

vue sur les monts du matin

Après quelques kilomètres plein tube dans la vallée de la Brévène, je me suis attaqué à la montée de Chevinay, que je n'avais jamais empruntée. J'ai eu l'impression que cette montée était interminable alors qu'elle n'est pas si longue que ça. J'étais bien dans le rythme au début, mais petit à petit je suis rentré dans un faux train. Je soupçonne également la pente d'être de plus en plus rude au fil des kilomètres, hypothèse confirmée par le profil de la sortie, ce qui expliquerait ma baisse de régime au fil des kilomètres.

coucher de soleil

J'ai ensuite rejoint Lentilly puis la Tour de Salvagny : poussé par un vent 3/4 favorable j'ai retrouvé mes jambes et j'ai avalé les coups de cul plein tube, m'amusant à faire la course avec les voitures. J'ai même rattrapé une voiture de gendarmerie, qui a semblé plutôt agacée de voir revenir un vélo dans ses rétroviseurs et a accéléré comme une brute sans raison ...

J'ai rejoint les Monts d'Or au soleil couchant, et ai même terminé ma sortie de nuit. Au cours de la descente sur St Cyr j'ai eu un accident insolite : j'ai été percuté par un OVNI ! Un gros truc est venu me percuter le sternum avant de rebondir et de finir sa course dans le fossé. J'ai d'abord cru que j'avais été percuté par une balle de tennis, mais après quelques secondes de pause (pour reprendre mon souffle, le choc m'avait coupé la respiration) j'ai découvert dans le fossé une chauve-souris !

la nuit tombe


J'ai repris la route pour les derniers kilomètres, appuyant très fort sur les pédales à la fois à cause de l'énervement et de la petite frayeur causé par ce fait insolite, et à la fois pour passer le moins de temps possible à rouler dans l'obscurité. J'ai fini la sortie en boulet de canon, c'était assez surprenant.

Je suis amplement satisfait de ma sortie. Mis à part dans 2/3 passages, je me suis senti plutôt bien. J'ai l'impression que cette sortie aura été conforme à l'ensemble de mes sorties de l'année 2010 : globalement je me sens bien mais j'ai des gros coups de mou qui arrivent sans crier gare et que je n'arrive pas à gérer autrement qu'en levant le pied et en attendant quelques minutes que ça passe.

profil de la sortie du jour

Voici le lien pour consulter le parcours.

jeudi 11 novembre 2010

50km automnaux

Aujourd'hui j'ai effectué un entrainement sous un climat typiquement automnal : une température inférieure à 10°C, un vent froid et constant, un crachin quasi continu, des feuilles mortes amassées sur les routes rendant certains passages glissant, ...

Au vu des conditions météorologiques, j'ai préféré aller rouler sur le plateau de la Dombes que dans le Beaujolais. J'ai donc interverti mes paires de roues. Les ksyrium SL qui accompagnaient chacune de mes sorties depuis le mois de septembre ont laissé place à mes fidèles Cosmic SL, bien plus efficaces vent de dos comme vent de face sur le plat ! Le seul hic avec ces roues concerne le vent de travers, mais je me suis arrangé pour prendre des routes où il ne souffle jamais de côté.

biches

Au cours de la sortie j'ai eu la chance de rencontrer de près un troupeau de biches peu farouches, car placées dans une réserve de chasse. Peu après cet imposant troupeau, j'ai pu observer un chevreuil solitaire traverser 800m de champs labourés pour passer d'un bosquet à un autre : j'ai été impressionné par la taille (hauteur et distance) des bonds de cet annimal ! C'était vraiment beau de le voir courir ainsi, il a complètement traversé mon champ de vue, son périple ayant durée presque 2 minutes !

biches

Du point de vue sportif, je n'ai pas chômé : vent dans le dos j'ai mis les watts en souplesse (105 à 110tr/min) pour maintenir une vitesse élevée (entre 40 et 45km/h), et vent de face je me suis employé (plus en force cette fois) pour que la moyenne ne chute pas trop et pour éviter de rester trop longtemps sous ce gros crachin. J'ai eu de bonnes sensations tout le long, sensations qui ont été confirmées par le nombre surprenant (notamment au vu du temps) de cyclistes que j'ai doublé plein tube.

Je suis satisfait de ma sortie, je croise juste les doigts pour que le léger mal de gorge qui se développe depuis mon retour passe pendant la nuit et que je ne tombe pas malade.

Comme d'habitude, voici le détail du parcours.

mardi 9 novembre 2010

Le col de la Ramaz

Il est le seigneur de l'année 2010, je vais donc lui offrir le privilège de lancer ma série de présentations de cols, dans la continuité des articles de présentation écrits en 2008.

Le col de la Ramaz, culminant à 1559m, était (très) loin d'être le col le plus connu et le plus réputé des Alpes. Mais la magie et la puissance médiatique du Tour de France sont passées par là en 2010, une petite défaillance d'Armstrong au cours de sa montée a amplifié le phénomène, et voilà que ce col méconnu est sorti de l'ombre.



Il ne faut pas s'y tromper : si le col est sorti de l'ombre sous l'effet des projecteurs offert par le Tour de France, c'est lui qui a su se montrer à son avantage ! En effet, quand des projecteurs éclairent une zone vide, on ne voit rien. Le col de la Ramaz a su mettre en évidence l'exigence de ses pentes et la beauté de ses paysages lorsque les caméras du monde entier l'ont filmé ... ce n'est pas un col factice monté de toutes pièces et mis en avant par défaut, mais bien un véritable col exigeant !

Le col est accessible par 2 faces :
- Mieussy, à l'Ouest, offre 14km de grimpée à 6.9% avec un maximum à 10.2%
- Taninges, à l'Est, offre 16km de pente à 6.1% de moyenne avec un maximum à 10.6%

Il est à noter que le col est encerclé par des stations de ski : Sommand quand on vient de Mieussy, les Praz de Lys quand on vient de Taninges. Il s'agit de stations de ski "familiales" : des constructions basses, en bois, ne gâchant pas le paysage. Qui dit pistes de ski dit paysage dégagé laissant libre cours à la vue sur les montagnes environnantes (le ski en plein milieu de forêts denses n'est pas courant). Ce n'est pas moi qui me plaindrai d'avoir de jolis paysages à regarder en pédalant !

J'ai personnellement grimpé ce col en 2007, via Taninges. J'en ai gardé un très bon souvenir, notamment car il faisait très beau ce jour là et que depuis le col j'apercevais le Mont Blanc. (NDLR : j'en ai également gardé un bon souvenir car j'avais de bonnes jambes ce jour là). Je comptais grimper par Mieussy cette année mais un changement de programme m'a empêché d'effectuer le parcours initialement prévu ... ce n'est que partie remise !

dimanche 7 novembre 2010

[footing] Un temps référence

N'ayant pas pu enfourcher ma monture de la journée (pluie le matin, activités sociales le début d'après-midi, pluie en fin d'après-midi) j'ai effectué un footing sur les quais de Saône histoire de m'oxygéner les muscles.

J'avais repéré sur les cartes un parcours de 5km500, tout plat et parfaitement sécurisé, dont je souhaite me servir à intervalles réguliers pour pouvoir quantifier mon évolution. Ce soir je l'ai effectué pour la première fois, et y ai donc signé mon premier chrono qui me servira par la suite de référence : 25'45".

Etant donné que ce footing avait pour but de faire du maintien physique, je n'ai pas forcé et ai maintenu un niveau d'effort constant. Je me suis essentiellement appliqué sur la technique : bien développer le geste au niveau de la cheville, chercher à rester en suspension le plus longtemps possible, avoir une foulée ample et fluide ...

En fin de sortie, dans les 500 dernier mètres, une voiture a fortement ralenti et m'a suivi sur une centaine de mètres, avant de se garer devant moi. Un gars d'une quarantaine d'années en descend et me stoppe. Je pensais qu'il voulait me demander de lui indiquer le chemin vers sa destination, mais que neni : il me tends une carte de visite et commence à me dire que je devrais me joindre à son club de course à pieds. On a discuté quelques minutes, puis chacun est rentré chez lui.

J'ai eu de bonnes sensations au niveau de la foulée, au niveau musculaire et au niveau cardiaque. Il faut avouer que la distance (5km500) comme le temps (25min) sont relativement courts, que je ne me suis pas livré plus que ça, mais c'est tout de même bon pour la confiance.

samedi 6 novembre 2010

Un Beaujolais haut en couleurs

Aujourd'hui je suis allé me balader dans le Beaujolais malgré un ciel gris. Si le ciel n'était pas très gentil (j'aurais préféré un grand soleil), l'absence de vent était la bienvenue, tout comme la douceur de la température. Je tache de profiter au maximum du Beaujolais avant le froid : pendant l'hiver c'est compliqué de s'y entraîner car dans les descentes on se gèle et on tombe malade ... sans compter que freiner dans une descente avec des moufles et des patins de freins gelés n'est pas pratique et dangereux.

En début de sortie je suis passé voir ma directrice sportive, souhaitant également discuter avec mon entraineur mais il n'était pas la : je n'ai donc pas encore pu lui exposer mes envies pour l'année 2011. Heureusement, grâce à monsieur Niel (le fondateur de Free) je ne paie pas le téléphone donc je pourrai débattre avec lui pendant des heures de mon programme d'entraînement lorsque je l'appellerai. Je redescends sur les quais de Saône, remonte un peu l'embouchure de l'Azergues avant de m'enfoncer dans le Beaujolais. Pendant toute cette phase d'approche je n'avais pas de bonnes sensations, me faisant craindre le pire.

beaujolais vers st jean les vignes

J'attaque les premières pentes du Beaujolais comme un sauvage : sur la plaque, tout en force. Je passe ainsi le premier mur d'une centaine de mètres à 12% avant de m'assagir et d'utiliser des braquets plus raisonnables. Je grimpe ainsi à Charnay en passant par St Jean les Vignes et la route des carrières. Les couleurs sont superbes, j'ai régulièrement sorti mon téléphone pour faire des photos. ces paysages valent vraiment le coup d'oeil, c'était magnifique malgré une luminosité par terrible, alors je n'ose imaginer ce que j'aurai vu s'il avait fait beau ...

beaujolais vers Frontenas

Je descends plein tube sur Alix puis prends une petite route rejoignant Frontenas. J'aime ce coin car on trouve des routes minuscules sur lesquelles il n'y a pas un chat, et que le goudron y est pourtant bon (c'est sur que ce n'est pas le rare passage des voitures qui l'use) ... on y est tranquille, loin des gaz d'échappement et des bruits de moteur. A Frontenas je file sur Moiré et emprunte à la descente une nouvelle route minuscule que j'avais découverte au printemps dernier. Les pentes à la montée m'avaient véritablement impressionnées, elle m'ont tout autant impressionnées à la descente !

beaujolais vers Moiré

Dans le bois d'Oingt je loupe sans m'en rendre compte un embranchement : j'étais sur une route que j'avais repérée rapidement sur les cartes avant de partir, mais que je ne connaissais pas du tout. J'ai loupé un embranchement et ne me suis donc pas retrouvé là où je le souhaitais. Peu importe, je suis en lieu connu et j'ai fini par retomber sur mon itinéraire après un détour de 5km. J'ai enchainé sur la grimpée de Saint Vérand, un des plus beaux villages du Beaujolais. j'ai trouvé la montée roulante, plus roulante encore que dans mes souvenirs. Me sentant bien, j'ai mis le turbo dans la montée : je me suis moi-même surpris par mon bon niveau de forme sur cette ascension (et de manière générale, sur l'ensemble de mes ascensions dans le beaujolais ce jour). La descente était dans le même style que la montée : roulante ... impossible de s'y reposer, la pente n'y étant pas assez forte, il fallait pédaler en permanence !

beaujolais près de st vérand

De retour dans la vallée de l'Azergues, il m'a fallu la descendre pendant 20km pour rentrer chez moi. Je comptais initialement grimper sur la route des crêtes à Bully, mais vu l'heure je n'en ai pas eu le temps sous peine de rentrer à la nuit noire. J'ai donc opté pour la prudence et suis resté dans la vallée. Me sentant toujours aussi bien, j'ai mis le turbo, le compteur affichant en permanence une vitesse en 40 et 45km/h ! Lors de chaque traversée de village, je tâchais de prendre l'aspiration des voitures afin récupérer légèrement sans que ma vitesse ne baisse.

J'ai lâche mes dernières forces au cours d'un sprint à 7km de la maison, sprint laborieux il faut l'avouer car je commençais à peiner, puis ai fait un retour au calme sur ces 7 derniers kilomètres. Je suis vraiment content de ma sortie : hormis les 15km d'approche j'ai eu de très bonnes sensations et ai vu des paysages splendides. A refaire dès que possible !

profil de la sortie

Voici le lien vers le parcours effectué ce jour.