dimanche 6 février 2011

Sortie escarpée en Beaujolais

Au lendemain d'une longue sortie dans la Dombes, j'ai tenu à profiter des bonnes conditions météo pour aller faire une nouvelle longue sortie, escarpée cette fois, dans le but de tester mes facultés de récupération. Je sais que quand je suis en forme, je suis capable d'enchainer les longues sorties jour après jour, alors que quand je suis hors de forme j'explose rapidement le 2ème jour.

profil de la sortie du jour

Je me suis échauffé tranquillement sur les quais de Saône et ai rejoint Morancé, le pied du Beaujolais, avec une facilité assez étonnante. Mon coeur était relativement bas, aux alentours de 135, alors que j'ai habituellement 5 à 10 pulsations supplémentaires pour le même effort. La montée de Charnay a confirmée cette impression de facilité : mon rythme cardiaque était plus bas que d'habitude, et je sentais que j'en avais encore sous la pédale. J'ai accéléré dans le dernier kilomètre pour rattraper 2 gars que j'ai aperçu au loin devant moi : je les ai laissé sur place sans avoir l'impression de forcer plus que ça !

vue vers le saule d'oingt

Je suis descendu sur Alix, avant de remonter sur Frontenas, Theizé et Oingt. Le paysage y était vraiment superbe, la vue était dégagée et permettait d'admirer les reliefs au loin. La température étant très clémente, j'ai pu enlever mes gants et profiter de la douce sensation de l'air glissant sur mes doigts ... ah, que cette sensation est vivifiante ! C'est nettement plus agréable que la sensation d'humidité ressentie dans de gros gants hivernaux. La aussi, dans les derniers kilomètres de montée, j'ai doublé 2 cyclistes, dont Henri Moser qui était un très bon coureur professionnel dans les années 50/60. Par respect pour son passé, j'ai tenté de le prendre dans ma roue afin de lui faciliter la fin de sa montée, mais il n'a pas tenu plus de 50m ... dommage.

vue dans la montée du col du chène

J'ai rejoint le Saule d'Oingt sans encombres, doublant de nouveau un duo de cyclistes (décidément, ils roulaient tous 2 par 2 aujourd'hui !). Je me suis alors attaqué au col du Chène. Le début de la montée est assez pentu et m'a fait mal aux pattes. J'ai fini par trouver mon rythme de croisière, et la suite s'est bien passée. Dans la descente, j'ai remis mes gants afin d'éviter d'attraper froid : la haut il faisait nettement moins chaud. La descente, en faux plat, permet de franchir les cols de Joncin et de la Croix papin. Une descente bien plus franche et très agréable car à la fois technique et roulante, m'a ensuite amenée dans Chamelet, où j'ai franchi mon premier secteur pavé de l'année : j'ai en effet pu rouler sur un secteur d'environ 300m en très bon pavé de ville. Une goutte d'eau par rapport aux 28km de pavés de campagne qui m'attendent le 9 avril.

profil du col de la croix de thel

A Chamelet j'ai traversé l'Azergues et me suis directement attaqué à la très rude montée du col de la Croix de Thel, sans profiter de plus de 100m de plat. Dans la montée, j'ai commencé à montrer quelques signes de fatigue mais rien d'inquiétant. Cette montée est tellement rude que même quand on est très bien on s'y sent mal. J'ai atteins le col en 22 minutes; mon record étant de 19 minutes j'en déduis que j'ai tout de même fourni une bonne prestation. J'ai rejoint Ternand par une route boisée dangereuse : on n'y voyait rien car la forêt était très dense, il y avait de gros trous dans le goudron, certains zones étaient glissantes, le goudron sautillait beaucoup ... sur la fin de la descente, j'en avait vraiment marre de vibrer sur ce mauvais goudron. Plus jamais je ne repasserai à cet endroit en descente ! Le seul point positif, c'est le paysage qui devait être magnifique une fois sorti des bois. J'ai pu admirer quelques secondes le Mont Blanc et toute la partie Nord des alpes, le panorama y étant le plus vaste que je n'ai jamais vu !

col de la croix de thel

De retour dans la vallée de l'Azergues, je suis rentré grand train jusqu'à Lozanne. J'ai réalisé un joli numéro, me sentant relativement frais. Que ce soit sur les zones en faux plat descendant (zones majoritaires) ou en faux plat montant, j'étais à l'aise et mon coup de pédale était aérien. Idem après Lozanne jusqu'au quais de Saône, hormis le passage entre Marcilly et Chasselay dans lequel je coince systématiquement. J'ai donc levé le pied dans cette zone, et suis reparti de plus belle après Chasselay.

quais de saone au coucher du soleil

Après avoir disputé mon traditionnel sprint sur les quais à l'entrée d'Albigny, j'ai effectué un retour au calme pour rentrer chez moi. Mon sprint m'a grandement satisfait : j'étais très fluide et ai eu de bonnes sensations, malgré 91km (au moment du sprint) difficiles dans la journée. Je suis très satisfait de ma sortie, au cours de laquelle j'ai pu enchainer les montées sans faiblir, éprouvant de bonnes sensations tout le long, et profitant pleinement du beau temps.

Voici mon parcours.

En bonus, voici une vidéo prise au cours de ma sortie :

3 commentaires:

  1. Salut Flo
    Pourvu que çà dure, alors Salut.
    Ne t'inquiètes pas ca va être dur le 9 avril 2011.
    Salut.

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  2. Bonjour,

    Tu peux envoyer ton lien vers tes parcours sur open runner (ou ton pseudo). Merci

    Fabien - un cycliste, moins rapide, de la region lyonnaise

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  3. @guy : j'espère que ça va durer.

    @fabien : mon pseudo sur openrunner est floligney. Tu trouvera un lien vers le parcours à la fin de l'article de chacune de mes sorties (dans le cas présent, il est juste au dessus de la vidéo).

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