samedi 30 avril 2011

Déblocage du 30 avril

A la veille du Grand Prix de Saint-genis-laval, je suis allé effectuer ma traditionnelle sortie de déblocage. J'ai ainsi fait une sortie d'une quarantaine de kilomètres, en incluant 3 sprints mettant le coeur à 180bpm pendant une trentaine de secondes.

J'ai roulé sur des routes ensoleillées et sans le moindre petit souffle de vent. C'est assez rare pour le souligner ! Il y a toujours au moins un petit peu de vent, surtout dans cette région qui y est très exposée en raison de la présence immédiate du Rhône et de la Saône ... et ce vent se ressent d'autant plus qu'on est dans une zone remplie d'étangs et de grands champs, qui n'offrent que trop peu d'abris.

Consultez mon parcours.

vendredi 29 avril 2011

Sommaire Haute-Route

Comme pour l'ensemble des évènements originaux, cette page groupera l'ensemble de mes articles traitant de la Haute-Route. Je vous mettrai à dispositions les différentes informations utiles et les entraînements spécifiques que le réalise dans le cadre de cette épreuve.


Liste des articles sur la Haute Route 2013 :

Liste des articles sur la Haute Route 2012 :

Liste des articles sur la Haute Route 2011 :

jeudi 28 avril 2011

Fractionné 15/30

Au programme de l'entraînement de ce soir : une séance de fractionné en 15"/30", 3 séries de 3 répétitions entrecoupées par 3 minutes de récupération. Il faisait assez frais du coup je me suis entrainé en tenue longue afin de ne pas attraper un coup de froid ... avec le programme de courses qui m'attends, ça serait vraiment dommage !

photo lors de l'entrainement

J'ai fait mes séries au taquet, je criais pour m'auto-encourager. Heureusement j'étais sur des routes désertes, sinon les automobilistes m'auraient pris pour un fou ... là, à part quelques veaux et des oiseaux, mes cris d'encouragements n'auront dérangés personne.

photo lors de l'entrainement

Je suis content de ma séance, surtout que je l'ai plutôt bien encaissée : 3x15" sur le 52x14 c'est à la fois suffisamment long pour qu'on ressente des picotements dans les jambes, mais pas assez long pour qu'on ait mal aux jambes et que ça laisse des traces.

Consultez mon parcours.

mercredi 27 avril 2011

Les cols du Giro 2011

Comme chaque année, je vous propose de découvrir les profils des cols à franchir par les coureurs du Giro en 2011.

11 cols de 1ère catégorie :
- Etna (refuge citelli), 1631m, 9ème étape
- Etna (refuge sapienza), 1892m, 9ème étape
- Kasereck, 1908m, 13ème étape
- Monte Crostis, 1982m, 14ème étape
- Monte Zoncolan, 1730m, 14ème étape
- Piancavallo, 1290m, 15ème étape
- Passo Giau, 2236m, 15ème étape
- Passo Fedaia, 2057m, 15ème étape
- Gardeccia / Val di Fassa, 1948m, 15ème étape
- Nevegal, 1047m, 16ème étape (CLM)
- Mottarone, 1341m, 19ème étape
- Colle delle Finestre, 2178m, 20ème étape

9 cols de 2ème catégorie :
- Serra della Strada, 705m, 7ème étape
- Montevergine di Mercogliano, 1260m, 7ème étape
- Passo di Monte Croce Carnico, 1336m, 13ème étape
- Iselbergpass, 1209m, 13ème étape
- Passo della Mauria, 1298m, 14ème étape
- Forcella Cibiana, 1530m, 15ème étape
- Passo del Tonale, 1883m, 17ème étape
- Passo di Ganda, 1060m, 18ème étape
- Sestrière, 2035m, 20ème étape

9 cols de 3ème catégorie :
- Passo del Bocco, 957m, 3ème étape
- Passo del Bracco, 613m, 4ème étape
- Saragiolo, 930m, 5ème étape
- Croce de Fighine, 732m, 5ème étape
- Gailbergsattel, 981m, 13ème étape
- Passo di Croce Comelico, 1636m, 14ème étape
- Passi di Sant'antonio, 1476m, 14ème étape
- Aprica, 1173m, 17ème étape
- Macugnaga, 1360m, 19ème étape

9 cols de 4ème catégorie :
- Tabiano Costello, 315m, 2ème étape
- Madonna delle Grazie, 183m, 3ème étape
- Castellaccio, 288m, 4ème étape
- Soriano nel Cimino, 450m, 6ème étape
- Vasto, 123m, 10ème étape
- Monte, 486m, 11ème étape
- Monte Vidon Combatte, 393m, 11ème étape
- Rapagnano, 326m, 11ème étape
- Morrovalle, 249m, 11ème étape

mardi 26 avril 2011

Fractionné dans le vent

Ce soir j'ai effectué mon premier entraînement fractionné de mon nouveau cycle de travail. En raison d'un fort vent du nord, je me suis planqué dans les petites rues des villages des monts d'or pour m'échauffer : on y est bien plus à l'abri que sur les quais de Saône. Je me suis ainsi planqué jusqu'à Chasselay, où j'ai entamé mon cycle de travail le nez dans le vent. J'y reviendrai.

Dans la bosse entre Albigny et Curis, 3 gosses de 10 à 12 ans m'ont encouragé en tapant des mains et en criant. C'était franchement super : ils étaient vraiment à fond et leurs encouragements portaient très loin. J'ai entendu à plusieurs reprises des "Allez poupou", ce qui m'a beaucoup fait rigoler : comment des gosses de cet âge peuvent connaître Raymond Poulidor, que même moi je n'ai jamais vu sur un vélo en dehors des images d'archives et autres rétrospectives (parfois en noir et blanc, c'est pour dire !) ...
J'en ai déduit qu'ils criaient cette expression sans savoir son origine, par simple mimétisme, comme un gosse d'un an qui apprend à dire "papa" et "maman" simplement en répétant bêtement les paroles de ses parents. Enfin bon, peu importe pour quelles raisons ils exprimaient leur joie de me voir, je trouve toujours ça sympa la réaction spontanée de certaines personnes, souvent des enfants, qui d'un coup décident de t'encourager sans que tu ne comprenne pourquoi. C'est ça la magie du cyclisme, il faut le vivre pour le comprendre.

Après ce petit interlude extra-sportif, revenons-en à mes coups de pédale. Après Chasselay, j'ai pris une grande ligne droite en léger faux plat descendant menant à Quincieux, sur laquelle j'ai effectué mes séries de 20"/30". Je me suis arraché sur mes 2 séries de 5 répétitions, vent de face. Sur la dernière répétition des séries, j'avais les grosses cuisses ... mais c'est pour la bonne cause !
A noter : je me suis fait couper la route par le passage d'un train à un passage à niveau. J'ai fait demi-tour (histoire de ne pas couper ma série) et ai ainsi bénéficié du vent de dos lors de la 3ème répétition de la 1ère série.


Je suis ensuite rentré peinard en profitant du fort vent favorable. J'ai tenté un sprint au traditionnel panneau de St germain, mais j'ai eu du mal à décoller : j'avais les jambes lourdes ! Je suis rentré en m'interrogeant pour savoir si j'avais bien lu et compris le programme que je devais faire : j'ai trouvé ça trop "facile", pas assez long ni exigeant, par rapport à ce que mon entraineur me demande de faire habituellement sur ce type de séance. Après relecture de mes notes, je pense que je devais faire non pas 2 mais 5 séries ... ça m'apprendra à prendre des notes sur papier, à l'heure où l'informatique gère toute nos vies.

Consultez mon parcours.

lundi 25 avril 2011

Prix de Francheleins : une bête erreur de placement

Cet après-midi j'ai pris le départ du Prix de Francheleins, en 1ère catégorie Ufolep. La météo était semblable à celle d'hier : beau et relativement chaud pour la saison. En revanche, contrairement à hier, le vent s'est levé et a forci tout au long de l'après-midi. Et tout comme pour le vent qui s'est levé par rapport à la course de St andré de corcy, le parcours a suivi le même chemin : il était bien plus vallonné !

Sur les 40 coureurs au départ, j'étais cette fois le seul représentant de mon club. Pour la course d'équipe, c'était loupé ... d'un autre côté ça m'arrangeait bien, car au moins je n'avais pas à faire le boulot et pouvais rester sagement dans les roues les premiers tours sans que personne ne me dise rien.

Le scénario de la course a été assez classique : des tentatives d'échappées qui ne durent jamais plus de 2 ou 3 kilomètres sur les premiers tours, un peloton qui est toujours en chasse derrière les fuyards et ne laisse aucun coup partir ... la grosse différence par rapport à d'habitude, c'est qu'il y avait énormément de ralentissements (tous dans la partie avec le vent de face, jusqu'au pied de la bosse) alors qu’habituellement le rythme est très régulier, pratiquement sans a-coups. Par moments, mon compteur m'affichait une vitesse tout juste supérieure à 25km/h : du jamais vu !

A la fin du 2ème tour, un duo est sorti et a réussi à prendre un peu d'avance. La bataille derrière a été très forte, beaucoup de contres ont tenté de se former sans qu'aucun ne réussisse à sortir. Un groupe de 5 a fini par s'en aller à la pédale, après une longue bataille, dans le 4ème tour. Jusqu'à présent, je suis resté très sage dans le peloton, ne faisant jamais d'effort superflu. J'étais toujours bien placé et ne mettais jamais le coup de pédale en trop. C'était impeccable.

Lorsque le groupe de 5 est sorti, entre la fin du 4ème et le début du 5ème tour, j'ai tenté de sortir en compagnie de 8 coureurs. Je me suis fait la peau pour rester dans le sillage des attaquants, mais on a fini par être rejoint. Ca roulait fort, très fort à ce moment là : poussé par un vent favorable on a escaladé les 2 petits coups de cul à plus de 60km/h ... j'étais à l'arrière du peloton, dans le dur ! Ca a continué à visser à plus de 60km/h vent de travers : j'étais en dernière position et le gars devant moi a laissé un trou, trou que je n'ai jamais réussi à combler.

Quand on a viré pour prendre le vent de face, je me suis arraché pour revenir, en sachant que le peloton allait lever le pied comme toujours. C'est ce qu'il a fait, mais malgré 2 kilomètres de chasse vent de face, pendant lesquels je voyais que le peloton avait levé le pied, je ne reprenais rien malgré toute ma bonne volonté. Quand l'allure est repartie de plus belle, je l'ai vu filer définitivement sans moi ... comme quelqu'un sur le quai d'une gare qui assiste au départ d'un train contenant son amour perdu. Il se sent impuissant, et sait pertinemment que le départ de ce train n'est que la finalité de mauvais actes précédents. Il sait (s'il est intelligent) que c'était avant qu'il fallait agir, et que créer une panne de courant ne ferait que retarder l'échéance inéluctable.

J'ai levé le pied pour récupérer en attendant le retour du peloton de 2ème catégorie au sein duquel j'ai terminé la course sans encombres (hormis une nouvelle petite frayeur, au même endroit, quand ils ont vissé dans le dernier tour, mais cette fois je suis revenu dans le paquet rapidement).

Je suis déçu, car mon erreur de placement est vraiment idiote et que jusqu'à présent j'avais couru sans faire d'efforts inutiles. Je pensais donc être frais ... mais visiblement ce n'était pas le cas. Un coureur bien en jambes aurait comblé le trou sans encombres et n'aurait pas eu à chasser pendant 4 bornes sans succès avant de se relever.

Consultez le parcours de la course.

PS : merci à Bertrand et à sa copine pour leurs encouragements et photos tout le long de la course. C'était sympa d'être venu me supporter.

dimanche 24 avril 2011

GP de Saint andré de corcy : une course à contre-temps

En ce dimanche de Pâques s'est tenu le 11ème Grand Prix de Saint-andré de corcy. La météo prévue le jeudi n'était pas très encourageante, des averses et des températures assez fraiches étant attendues, mais en réalité nous avons bénéficié d'un soleil très généreux et de températures relativement chaudes pour la saison. Il ne fallait pas oublier ses bidons, car il a fait soif tout le long de l'épreuve.

Nous sommes 31 coureurs à nous élancer sur la course en 1ère catégorie (Ufolep). C'est peu, très peu comparé aux week-ends précédents. C'est trop peu à mon goût car je sais qu'avec aussi peu de coureurs on n'est jamais à l'abri dans les roues quand on veut récupérer, et qu'une fois que 8 gars sont partis devant on n'est pas assez nombreux derrière pour revenir. La quantité n'étant pas toujours gage de qualité, sur les 31 personnes au départ il y avait tout de même de sacré clients : la vitesse a été très rapide et la bataille relativement intense, preuve qu'il n'y avait pas que des charlots au départ !

Les premiers kilomètres se font plutôt bien : Félix étant parti dès le départ en compagnie d'un coureur caladois, je me contente de suivre dans les roues. Je ne vais pas ramener le peloton sur mon propre équipier ! Ils se font reprendre au bout de 3 ou 4 kilomètres, je remonte alors dans les 6 premières positions et me prépare à participer à une série de contres ... qui n'interviendra pas. J'attaque moi-même au pied de la 2ème micro-bosse du parcours et creuse immédiatement un trou d'une cinquantaine de mètres. Dans la bosse, le coureur caladois démarre à son tour, me rattrape et me laisse sur place au sommet : je suis obligé de me faire la peau pour revenir dans sa roue. On tourne quelques relais, un contre de 3 coureurs nous rattrape dont Sébastien, puis le peloton nous absorbe un peu avant la fin de ce premier tour.

Dans le 2ème tour, je reste un moment derrière et tente de récupérer de mes efforts. Je sens que mon coeur tape très très fort dans ma poitrine et que je suis essoufflé, à la limite du point de côté. Il me faudra 6km pour récupérer, avant que je ne remonte à l'avant ... me glisser dans une nouvelle attaque ! A la fin de ce 2ème tour, nous sortons à 6 (dont à nouveau mon coéquipier Sébastien) : je suis 10m derrière le groupe, dans le vent, et peine à rentrer ... a peine rentré, je n'aurai même pas le temps d'assurer un relai avant que le peloton ne nous reprenne.

Dans le 3ème tour, Sébastien et Félix participent à la course de mouvement, tandis que je reste derrière et tente de récupérer de mes efforts. A la fin du tour, un groupe de 7 se détache, je prends le contre à 5 coureurs, contre au sein duquel je suis très actif, et nous rentrons sur les 7 de tête. Dès notre retour, je passe en tête et prends des relais très appuyés en hurlant aux autres de faire l'effort. Il n'y a aucune entente, beaucoup de coureurs refusent de passer au relais ou les prennent en diletante. J'enrage intérieurement et encourage de la voix mes compagnons, car je sais qu'a 12 il y a un super coup à jouer. Après 5 ou 6km de fugue, un groupe de 4 (dont encore Sébastien) nous rejoint, peu avant que le reste du paquet ne revienne à son tour.

Un peu plus loin, un groupe de 15 (environ) sort. Nous ne les reverrons pas. Au début du 5ème tour, ils disposent d'une quinzaine de secondes d'avance, avance qui augmentera tout le long jusqu'à l'arrivée. Un gars sort, Sébastien me hurle de sauter dans sa roue pour l'accompagner mais je suis (beaucoup) trop juste pour y aller. Ma tentative pour le rejoindre se transforme en un gros relai appuyé en tête de peloton. C'est con car le gars est rentré seul, sans demander son reste. Nous étions 3 coureurs de mon équipe et nous nous sommes fait piéger tous les 3, alors que nous avions été très actifs jusqu'à présent. Dommage car désormais il nous faudra assurer la poursuite seuls, les autres équipes ayant des coureurs devant.

Dans la poursuite, je prendrai de nombreux relais au grand dam de Sébastien qui me conseillait de m'économiser afin de ne pas louper le groupe de contre. J'ai une nouvelle fois (involontairement) attaqué pour revenir sur un gars sorti seul en contre, mais me suis fait reprendre par le reste du groupe dès mon retour sur lui. Je sentais que je commençais à être cuit, et quitte à devoir craquer autant le faire avec les honneurs, alors j'ai assuré mes relais autant que j'ai pu, en me disant que c'était toujours ça de moins à faire pour mes équipiers.

J'ai fini par exploser complètement dans le dernier tiers de ce cinquième tour. Après avoir chassé un petit moment pour revenir, espérant une accalmie du groupe. Elle n'est pas arrivée. J'ai alors complètement levé le pied et ai effectué de la récupération active en vue de la course de demain.

Mon bilan personnel est assez mitigé : certes j'ai fait plusieurs attaques, certes j'ai pris mes responsabilités quand j'étais piégé, mais j'ai eu de nombreux hauts et bas pendant la course. D'autre part, attaquer c'est bien, mais encore faut-il le faire au bon moment et avec les bonnes personnes. Là où je suis déçu, c'est que j'étais souvent à contre-temps : j'étais dans les mauvaises échappées, celles qui ne prenaient que très peu de temps, et n'ai été qu'une seule fois dans une échappée plus importante qui a pris un peu de champ.

Consultez le parcours.

samedi 23 avril 2011

Sortie post-révision

Ce midi, je me suis rendu au magasin AeroTech afin d'effectuer une révision de mon vélo (notamment suite à ma participation au Paris-Roubaix Challenge) et faire changer quelques pièces d'usure (chaine, patins de freins, ...).

En fin d'après-midi, j'ai donc effectué une petite sortie pour vérifier les différents réglages : quand on change une chaine et qu'on règle les dérailleurs sur un pied, il peut arriver que les réglages ne soient pas parfaits. Il était donc important pour moi de rouler un peu avec, histoire de ne pas découvrir de soucis demain en pleine course. Heureusement, tout était parfait : les vitesses passaient sans accroc et la chaine ne sautait pas. Tout est en ordre, roulez jeunesse !

Le vent soufflait abondamment en provenance du Sud. J'ai remonté les quais de Saône très rapidement, poussé par le vent, sans pour autant me fatiguer cardiaquement. J'en ai profité pour faire un peu d'hypervélocité, aux alentours de 130 tr/min. Après ces quelques kilomètres d'échauffement, je me suis attaqué à la montée du boulodrome de Neuville, que j'ai grimpé à un bon rythme, toujours poussé par le vent. Sur le haut, j'ai mis plusieurs accélérations afin de me débloquer les jambes et le coeur.

La descente sur Massieux, vent de côté, n'a pas été de tout repos. Je prenais des rafales de vent de travers, tout en roulant à plus de 50km/h. A cette vitesse, l'écart fait à chaque fois que le vent s'engouffre brusquement dans les roues est assez important, et j'ai du rester très vigilant pour tenir ma ligne. Une fois en bas, j'ai pris le vent de face tout le long pour rentrer chez moi. J'ai levé le pied histoire de ne pas trop laisser d'énergie aujourd'hui, en vue des courses de demain et de lundi.

Consultez mon parcours.

vendredi 22 avril 2011

La Haute-Route, une équipe au service des coureurs ?

Depuis mon inscription à la Haute-Route il y a 10 jours, je reçois régulièrement des newsletters d'informations utiles de la part des organisateurs. Ils envoient aux concurrents des informations sur les étapes et le déroulement de la course. Le format me semble bien : ni trop court ni trop long, c'est impeccable.

logo Haute-Route

Dans la newsletter reçue mercredi, j'ai eu l’agréable surprise de trouver le texte suivant :
Chaque soir, l’organisation préparera un repas digne des plus grands champions. Plat favori des sportifs, les pâtes seront à l’honneur ! 7 pasta parties vous attendent, la première à Genève le samedi 20 août, la dernière à Auron le vendredi 26 août.
Quelles sont vos recettes de pâtes préférées ? Au fromage, à la viande, aux légumes, en gratin ? Des pennes, tagliatelles, cannellonis, macaronis, spaghettis ? Envoyez-nous votre Top 3 à [email] et nous réaliserons ces recettes !

Un organisateur qui demande aux concurrents ce qu'ils veulent manger, vous avez déjà vu ça vous ? Personnellement, je trouve ça très attentionné de leur part !

Les faits diront si l'organisateur tient toutes ses promesses (contrairement à ce qu'à fait ASO au Paris-Roubaix Challenge, certaines promesses ayant été oubliées sur le bord des pavés). Pour avoir beaucoup communiqué avec eux par mail en janvier et février, dans le but d'éclaircir un certain nombre de zones d'ombres qui n'étaient pas expliquées sur leur site à l'époque, je trouve qu'ils apprennent vite et son très à l'écoute des remarques ou suggestions. Ils ont en effet refait entièrement leur site, en y ajoutant tous éléments qui manquaient sur l'ancien et pour lesquels je les avais contactés (je ne suis pas le seul à l'avoir fait je pense).

Je pense que l'équipe d'organisation est au service des coureurs. C'est très agréable, en ces temps où tout se fait à la chaine et où le côté humain est mis de côté en faveur du côté rentabilité et sportif. J'espère de tout coeur ne pas être déçu en Août. Affaire à suivre ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

jeudi 21 avril 2011

Récupération du programme d'entrainement

Ce soir je suis monté récupérer la suite de mon programme d'entraînement : je me sens plutôt bien, je sens que j'ai le rythme pour tenir toute la course dans le peloton, que j'ai l'endurance me permettant de me glisser dans les attaques, mais qu'en revanche je n'ai aucune explosivité et suis donc incapable de m'échapper en attaquant sèchement. Ce sera mon unique axe de travail pour les 15 jours à venir : des sorties courtes mais explosives.

En roulant ce soir, je n'ai eu droit à aucun barbecue. En revanche j'ai eu le droit à 2 camions faisant cuire des pizza au feu de bois ... l'odeur y est également agréable. Les IVNI (insectes volants non identifiés, pour ceux qui n'auraient pas lu mon article de lundi) étaient bien au rendez-vous, eux, et n'ont pas dérogé à la tradition voulant qu'ils tentent de se suicider en finissant dans mon estomac.

Il parait que les hirondelles mangent chaque jour leur propre poids en moucherons ... sachant que je fais 60kg, et que le poids des moucherons est minime, il me faudrait en avaler une quantité gargantuesque si j'avais la même alimentation que les hirondelles. Par pur bonheur, je n'en suis pas une et je peux fermer la bouche pour leur laisser leur repas intact : ce n'est pas bien de jouer avec la nourriture des autres !

Sinon, pour le côté sportif de la sortie, j'ai fait une séance de récupération en me permettant tout de même une accélération progressive sur 4minutes dans un long faux plat montant. Sur ces 4 minutes, j'ai une FC moyenne de 160, avec un pic à 173 au sommet de la montée. Sur la fin, je sentais l'acide lactique monter dans les cuisses et les mollets, preuve d'un mauvais échauffement.

Consultez mon parcours.

mardi 19 avril 2011

Prix de la Ruaz : 16ème au sprint massif

Avec quelques jours de retard, voici mon résumé de la course UFOLEP 1ère catégorie se tenant ce samedi à La Ruaz (petit hameau dépendant de Druillat).

Ce samedi, nous étions 69 concurrents à nous élancer sur la course en 1ère catégorie. Le parcours, à effectuer à 8 reprises, n'était pas très sélectif car très roulant malgré la présence d'un gros faux plat montant sur 1km jusqu'à l'arrivée. Le vent soufflait modérément, mais la majeure partie de la course se déroulait dans des zones relativement protégées, ce qui n'a pas permis à une course de bordures de se déclencher. Pour ma part, je n'avais pas roulé depuis exactement une semaine car j'étais très fatigué physiquement suite à mon séjour en Picardie, notamment en raison du trop faible nombre d'heures consacrées au sommeil lorsque j'étais la-bas. J'avais donc consacré toute ma semaine au repos.

J'ai effectué les 2 premiers tours dans les 20 premières positions du peloton : ça me permettait d'encaisser les attaques en rétrogradant légèrement lorsque le ton montait, avant de reprendre ma place lorsque le tempo se calmait légèrement. J'avais les jambes dures comme du béton, mais je me suis accroché et ai bataillé pour rester à l'avant car je savais que plus à l'arrière j'aurai à subir chaque accélération et chaque relance.

Lors de la montée à la fin du 2ème tour, j'ai coincé et me suis retrouvé dans le dernier tiers du peloton. J'avais les jambes tétanisées par l'effort, et me sentais à la limite de l'asphyxie. Le rythme élevé du début de course m'a fait vraiment mal, et j'ai mis plus d'un tour à récupérer dans les dernières positions du peloton. Au début du 4ème tour, une légère baisse de rythme m'a permis de remonter au milieu du peloton, où j'ai retrouvé Damien, et où j'ai pu mieux m'abriter et moins subir.

Au milieu du 4ème tour (ou du 5ème, ma mémoire me joue un vilain tour), un coureur de l'ECMV placé 4 positions devant moi loupe son virage et va se coucher dans le fossé. J'ai été très surpris car d'habitude lors des chutes on entends un crissement de frein ou de pneu, un cri ... il y a toujours un bruit lors d'une chute ! Là il n'y a pas eu le moindre son ! C'était la première fois que je voyais une chute se dérouler dans un silence de cathédrale ! N'ayant pas été gêné, ça ne m'a pas perturbé ... jusqu'à ce que, au milieu du 5ème tour, la course soit stoppée à l'endroit de la chute par l'ambulance des pompiers qui bloquait la route.

Les rumeurs les plus folles ont commencé à circuler au sein des coureurs, certains affirmant que la course allait être arrêtée, d'autres affirmant que le coureur était très mal en point. Après quelques minutes d'arrêt et des nouvelles rassurantes sur l'état de santé du coureur blessé, la course est repartie de plus belle. Certains coureurs, placés dans les premières positions, ont flingué dès la reprise, obligeant les coureurs placés derrière à un très gros effort pour rentrer. Je n'ai pas trouvé ça faireplay du tout : attaquer sur ce genre de situation de course, je ne trouve pas ça très réglo ... mais après, chacun à sa propre notion de l'éthique et visiblement tout le monde n'a pas la mienne. Enfin bref ...

Je suis resté dans le milieu du peloton jusqu'au 2 derniers tours : un très bon coureur s'étant échappé seul, ne me sentant pas au mieux et n'aimant pas particulièrement le faux plat final, j'ai proposé à Seb de participer à la poursuite afin qu'il puisse jouer la victoire. J'étais tout à fait prêt à me sacrifier pour mon équipier, mais il ne se sentait pas au mieux non plus et m'a recommandé de ne rien faire pour le moment. Dans le dernier tour, voyant que le coureur en tête avait toujours une dizaine de secondes d'avance et ayant retrouvé des jambes, j'ai de nouveau proposé à Sébastien mes services, qu'il a de nouveau refusé en me disant de me concentrer sur mon sprint. Il a argué que je m'étais fait la peau pour rester dans le groupe en début de course et que j'avais donc mérité de disputer le sprint du peloton, pour la 2ème place.

A 3km de l'arrivée, à la faveur d'un coup de vis des équipes menant la chasse, je suis remonté me placer aux alentours de la 8ème position afin d'éviter d'avoir à frotter. J'étais juste devant le noyau compact du peloton, je prenais donc un peu plus de vent mais au moins j'échappais à la nervosité et à la bataille pour conserver sa place. Parfaitement placé, je me suis complètement loupé dans le dernier virage à 1km de la ligne : je suis sorti beaucoup trop large et ai perdu une dizaine de places ... je me suis retrouvé enfermé au coeur du peloton et n'ai réussi à me dégager que dans les 400 derniers mètres. Je suis allé chercher la 16ème place, à 8 secondes du vainqueur du jour, en résistant aux crampes dans les derniers hectomètres.

Je suis assez content de ma course : on a effectué les 77km à près de 41km/h de moyenne. Même en étant planqué dans les roues, ce n'est pas si facile que ça, et j'en suis donc largement satisfait. En revanche, je suis déçu de ne pas avoir été plus entreprenant à l'avant : j'aime les courses de mouvement, j'aime attaquer ... et là je n'ai rien fait. Mais chaque chose en son temps, j'ai encore beaucoup de courses à mon calendrier et ai donc de multiples possibilités pour passer à l'offensive.

Consultez le parcours de la course.

PS 1 : bon rétablissement au coureur accidenté, j'espère qu'il remontera vite sur son vélo
PS 2 : bravo aux 2 équipes qui ont pris leur responsabilités dans le final (l'ECMV et le T2D) pour mener la chasse derrière le fuyard. J'ai vu des équipes ayant 4 représentants en fin de course rester tous planqués dans les roues ... ils auraient pu mettre un des leurs à la planche !

lundi 18 avril 2011

Comme une odeur d'été

Ce soir, j'ai effectué une courte sortie afin de me dégourdir les jambes après le boulot.

J'ai beaucoup apprécié la ballade, car j'ai pu respirer tout le long une odeur que j'aime bien, une odeur typique de l'été : l'odeur des barbecue ! J'ai à de nombreuses reprises pu humer la douce odeur (très grasse et pas recommandée pour les sportifs de haut niveau, dont je ne fais pas vraiment partie) des merguez grillant délicatement au dessus de braises de charbon de bois ... parfois, l'odeur prenait une légère variante, celle d'une côte de boeuf ou bien encore de brochettes de viande. En revanche, je n'ai pas eu le droit à celle (que j'aime nettement moins) du poisson ... et je ne m'en plaindrai pas.

Bref, c'est le printemps : les jours rallongent, les oiseaux chantent, les filles montrent leurs jambes, les barbecues sortent leurs braises, les insectes volent dans toutes les directions (et ont une fâcheuse tendance à vouloir rentrer dans la bouche des cyclistes) ... et j'aime tout ça ! (enfin presque tout : contrairement aux hirondelles, je n'aime pas trop manger des IVNI, insectes volant non-identifiés).

Consultez mon parcours.

dimanche 17 avril 2011

Sortie avec Bertrand

Cet après-midi, j'ai roulé en compagnie de Bertrand par un super temps : grand soleil, température ni trop chaude ni trop froide, vent léger mais pas trop fort (quoi que, sur un vélo, le vent semble toujours trop fort et toujours défavorable) ... bref, tout semblait réuni pour passer une super après-midi !

Il me semble que je n'avais plus roulé en compagnie de Bertrand depuis presque 2 ans. Notre dernière sortie commune sur 2 roues doit remonter au 26 juillet 2009 lors d'une excursion sur les traces de l'étape du Tour de France courue la veille et grimpant au Mont-Ventoux. Si nos routes cyclistes s'étaient séparées ces 20 derniers mois, nos vies extra-sportives s'étaient tout de même croisées à diverses reprises. En tout cas, je suis content d'avoir roulé à nouveau en sa compagnie, et je sens que ce n'est qu'un début pour un paquet de nouvelles sorties communes.

Côté sportif, pour ma part, cette sortie n'a pas été brillante : j'ai eu les grosses cuisses tout le long. La course de la veille (77km à 41km/h de moyenne, sur un parcours pas si plat que ça) m'a laissé pas mal de traces dans l'organisme, d'autant plus que j'avais fini avec des débuts de crampes ... et qu'à peine rentré chez moi, j'ai juste eu le temps de décharger mes affaires avant de devoir aller faire un baby-sitting. Je n'ai pu me coucher que vers 2h du matin ... au niveau de la récupération, ce n'est pas ce qui se fait de mieux ! Heureusement que Bertrand était plus en jambes que moi : il a ainsi pu m'abriter dès que le vent soufflait de travers ou de face.

Le bilan de la sortie est bon mentalement grâce au beau temps et à la présence de cet ami de longue date. Il est en revanche moins bon physiquement, sans être pour autant mauvais.

Consultez notre parcours.

samedi 16 avril 2011

Photos du séjour dans le nord de la France

J'ai mis en ligne 150 photos prises au cours de mon séjour dans le nord de la France il y a 10 jours.

Vous y trouverez dans l'ordre :
- une photo au départ de la 1ère sortie (le mercredi 6 avril)
- une série de photos prises lors de la sortie en bord de mer (le jeudi 7 avril)
- une série de photos prises lors de notre ballade en barque dans les hortillonnages (le vendredi 8 au matin)
- une série de photos prises dans le village exposant du PRC (le vendredi 8 après-midi)
- quelques photos prises pendant le Paris-Roubaix Challenge puis une visite de Lille (le samedi 9 avril)
- des photos du départ et de l'arrivée de la course pro (le dimanche 10 avril)

Bon diaporama.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

mercredi 13 avril 2011

Inscription à la Haute-Route

logo haute-route geneve-nice
Mon Paris-Roubaix s'étant bien passé, n'ayant pas eu de blessure ni de casse qui aurait perturbé ma préparation, je me suis inscrit hier-soir à la Haute-Route reliant Genève à Nice cet été.

Je suis à priori le 121ème inscrit. Ils annoncent qu'ils limitent la course à 500 partants, ce qui sera à mon gout largement suffisant dans les premiers kilomètres des étapes : une fois dans pentes du premier col de la journée, le peloton devrait se casser en petits morceaux et ce sera (presque) du chacun pour soi.

Voici une vidéo de présentation du parcours (vidéo pas terrible, mais je n'ai pas trouvé mieux) :




Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.

mardi 12 avril 2011

Paris-Roubaix Challenge : photos & vidéos

Pour tous ceux qui sont à la recherche de photos et de vidéos de l'épreuve Challenge de paris-Roubaix, voici une liste de liens que j'ai trouvé.

Photos :
- Velo101
- Maindru (photos payantes)

Vidéos :
- http://www.youtube.com/watch?v=Qzm1tVeAsQA (je passe aux alentours de 3'37)
- http://www.youtube.com/watch?v=6tIpQ7C0L0c (je passe à 18'08)

Si vous avez trouvé des albums, n'hésitez pas à indiquer l'adresse dans les commentaires, ça peut servir à d'autres ! Merci.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

dimanche 10 avril 2011

Paris-Roubaix Challenge : à l’épreuve des pavés

Ce matin, à 5h, après seulement 3h30 de sommeil (je ne peux pas à la fois rédiger mes articles de blog et dormir), j’ai pris mon petit déjeuner en compagnie de Stan et de Guy. C’était assez silencieux mais relativement décontracté, personne ne semblant trop stressé par l’enjeu (certes réduit désormais à cause de l’annulation de la compétition et sa transformation en randonnée). On a pris la route pour rejoindre Saint Quentin, toujours dans le silence en dehors du son de la radio. Pour ma part, j’ai fermé les yeux et ai tenté de me reposer afin de compenser le manque de sommeil.

la ligne de départ du paris-roubaix challenge

J’ai pris le départ dans le 2ème sas, mais ne suis pas parti avec mon groupe : j’ai attendu en roulotant le 3ème sas dans lequel se trouvait Nicolas. Ils m’ont repris au bout de 6 ou 7km : je me suis glissé dans les roues à sa hauteur et ai discuté quelques kilomètres avec lui. La vitesse étant relativement paisible (35km/h) dans ce groupe, le 4ème sas nous a rejoint au bout de 25km environ. Guy est alors remonté à ma hauteur pour me signaler sa présence. Ayant des fourmis dans les jambes, je me suis placé en tête de groupe et ai pris un relais de 3km très appuyé. Quand je me suis relevé j’ai eu le droit à une remarque déplacée d’un gars me demandant si je tournais qu’à l’eau plate (c’est sur que rouler à 45km/h, quel exploit incroyable !) ... puis à une remarque amicale d’un récent lecteur de ce blog (Florian) me conseillant de rester plus au chaud dans le peloton et de me préserver.

Dans les 10km précédant le premier secteur pavé, la vitesse s’est progressivement élevée : je suis resté aux avants postes jusqu’à 2km, où j’ai levé le pied et ai laissé filer le PGV (peloton à grande vitesse) en m’arrêtant pour éliminer un surplus d’eau stockée dans mon corps. Quand j’ai emprunté le secteur, une bonne minute derrière le peloton, je suis passé sur un petit champ de bataille : des mecs ayant crevé et s’étant rangé dans le fossé, des bidons au sol en plein milieu des pavés, certains mecs arrêtés en fin de secteur portant les stigmates de chutes... Florian n’a pas eu de chance et a cassé sa pâte de dérailleur : l’assistance Mavic n’a rien pu faire pour lui et il a été contraint à l’abandon. Pas de chance, c’est rageant ce genre d'évènements ! Au ravitaillement placé à la fin du secteur pavé, j’ai attendu Stan pendant une vingtaine de minutes, en compagnie de Guy.

On est reparti loin, très loin des groupes. On s’est retrouvé seuls dans la pampa, sans jamais aucun groupe au sein desquels s’abriter (en collaborant à la marche en avant du groupe, il va de soi). On a donc roulé à 3 la majorité des 100km restants. On a franchi sans encombres les secteurs pavés suivants, au cours desquels on a découvert un certain nombre d’objets perdus : beaucoup de bidons, quelques papiers, une pompe, une paire de lunettes, ...

Dans le secteur pavé reliant Warlaing à Brillon, on a croisé un groupe de connards inconscients : un club de VTTistes n’a pas trouvé de meilleure idée que de faire le secteur pavé à fond à contresens en roulant sur le haut du pavé. Et ces gros abrutis venaient au contact : si tu ne t’écartais pas du haut du pavé ils te poussaient du coude ... j’ai ainsi été touché plusieurs fois. Le niveau d’imbécilité de l’être humain m’étonnera toujours, et je me demande s’il a une limite dans ce domaine.

Les secteurs se sont ensuite enchainés très vite. Je me suis arrêté au poste de secours d’Orchies afin de me faire désinfecter et protéger les ampoules survenues sur mes doigts. J'ai refait la même opération au poste de secours de Templeuve, pour d’autres ampoules survenues entre temps. J’ai pu constater la magie du remplissage de quotas et du gonflage des statistiques : l’un des 2 postes a classé en « blessures graves » mes « profondes et multiples entailles au niveau des mains » (j’avoue que mes ampoules saignaient, mais de la à les qualifier de blessures graves) ... je leur ai fait remarquer que c’était juste des ampoules, et que leur classification en "grave" ne me semblait pas approprié à la situation. Ils m’ont fait remarquer que moi j’étais là pour pédaler et eux pour soigner. Chacun son rôle.

On a fini les secteurs pavés sans encombres. Sur les 2 derniers j’avais du mal à tenir mon guidon tellement ça sautait et tellement j’avais mal aux mains. Aucune position ne solutionnait le problème : mains au centre du cintre, sur les poignées de freins ou dans le creux du cintre, ça revenait au même. Dans le dernier secteur pavé, celui menant au carrefour de l’arbre, mes yeux ont commencé à s’humidifier : je me suis rendu compte que je touchais au but, que j’arrivais au bout du petit enfer du Nord. J’avais Stan quelques mètres derrière moi, et on s’émulait mutuellement en se disant « ça y est, on y est, on va le faire ! ». Il a fallu s'accrocher et rester vigilant jusqu'au bout, car jusqu'au dernier mètre c'était difficile et piégeur.

mon arrivée au carrefour de l'arbre, à la fin du paris-roubaix challenge

J’ai été soulagé en franchissant la ligne d’arrivée : je n’ai eu aucun souci et tout s’est bien déroulé. Pour moi comme pour mes 2 compagnons de route. J’ai surtout compris ce que ressentaient les professionnels quand ils effectuent cette course. Je n’imaginais pas ça aussi traumatisant articulairement parlant. Ce n’est pas si dur que ça physiquement, disons que ce n’est pas beaucoup plus fatiguant au niveau des jambes que de rouler sur du macadam, mais c’est en revanche traumatisant pour le corps et ça demande une vigilance bien plus importante. La moindre nanoseconde d’inattention peut mener à la chute.

Guy, Stan et moi au carrefour de l'arbre

Je suis très content de ma performance sportive : j’ai eu de super jambes tout le long. Croyez moi que j’étais costaud quand il fallait rouler sur le plat, malgré un bon vent défavorable, et que j’avais encore beaucoup d’énergie à revendre à l’arrivée. En revanche, côté organisation, je suis très déçu par le package proposé par ASO. Ce sera l’objet de mon article de mardi.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

vendredi 8 avril 2011

Repos et préparation en vue du PRC

détente sur les hortillonages

A la veille de la petite soeur de l'Enfer du Nord, nous avons bénéficié d'une journée de détente. Au programme de la matinée : une visite en barque des hortillonnages (un marais domestiqué) d'Amiens. Au programme de l'après-midi : la récupération des dossards et un contrôle technique de nos montures chez Mavic.

sur les canaux étroits

Ce matin, nous avons donc fait 54km en barque sur les anciens marais de la région. On a parcouru un dédale de canaux jouxtant la ville d'Amiens, à l'endroit où se rencontrent la Somme et L'avre (son affluent). On a eu beaucoup de chance : on avait une température douce et agréable, nous étions seuls (en pleine semaine et en dehors des vacances, c'est désert), le printemps a vu naitre plein de jeunes animaux sauvages (mais pas trop) et notre guide était extraordinaire.

maison en briques rouges, typique de la région

Notre guide était LE spécialiste de la région : il connaissait sur le bout des doigts l'histoire des hortillonnages, les gens qui y habitent, la faune et la flore, l'entretien de tout ces canaux ... il a été remarquable. Son habilité à manier la grande barque dans ces petits chenaux m'a épatée, tout comme ses connaissances qu'il ne mettait pas en avant mais qu'il présentait quand même volontiers. Je crois que c'est le genre de guide dont tout le monde rêve : qui dit pile ce qu'il faut au moment où il le faut. Il n'en dit pas trop tout en en disant suffisamment. Chapeau !

la cathédrale d'amiens

Comme je le disais, nous avons vu beaucoup d'animaux couver leurs nids et/ou leurs petits fraichement nés. Pour moi qui suis un amoureux de la nature sauvage, j'ai vraiment apprécié le spectacle : on était à quelques décimètres d'animaux non apprivoisés ... on a vu des poissons sauter hors de l'eau, des rats musqués, une quantité énorme de canards de différentes sortes, des signes, des hérons, et plein d'autres animaux dont j'ai oublié le nom (car ils ne sont pas courants).

bébé canards nés il y a 2j

L'après-midi, on s'est rendu au village départ du Paris-Roubaix Challenge afin de récupérer notre kit (dossards entre autres) pour demain. J'en ai profité pour retrouver Nicolas B (un lecteur de mon blog participant lui aussi à l'épreuve), tandis que Guy retrouvait l'équipe de télévision qui le suit dans sa préparation. L'organisateur, ASO, avait insisté sur le fait qu'ils contrôleraient le matériel obligatoire des participants (casque, bidons, chambres à air ...) mais en réalité ils n'ont rien vérifié du tout et se basaient sur la confiance accordée aux participants. Je ne trouve pas ça très sérieux de leur part, peu importe à la limite, inutile de polémiquer pour des broutilles.

mon dossard pour le Paris-Roubaix Challenge

Une fois le dossard et les "cadeaux" (en réalité un tas de prospectus inutiles qui ont fini dans la poubelle de recyclage, merci pour la nature) retirés, on s'est rendu sur le stand Mavic pour faire régler nos vélos. Le mien a pris un coup pendant le voyage en TGV, du coup mes dérailleurs (avant et arrière) étaient déréglés. Ils m'ont remis tout ça d'aplomb avec le sourire, un grand merci à eux.

sur une moto d'assistance Mavic

Guy est passé au stand pour faire plaisir à la télévision, son vélo n'ayant pas de soucis à régler ... ça m'a permis de constater à quel point une simple caméra et un micro au bout d'une perche peuvent attirer les badauds et ouvrir toutes les portes. Il a grillé la file d'attente (sans que personne ne bronche), il avait 2 à 3 techniciens juste pour s'occuper de son vélo (au lieu de 1 technicien par vélo), et plus les secondes défilaient plus le public était nombreux et proche. Le public était au début composé au début de 3/4 cyclistes qui étaient dans la file d'attente à quelques mètres des caméras ... à la fin il y avait une quinzaine de personnes qui étaient à 20cm de son vélo, c'est limite s'ils ne posaient pas leur main sur son épaule ! Pour moi qui observais la scène de l'extérieur, c'était assez marrant à voir.

a côté du vélo de fabian cancellara

Enfin, avant de partir, on a pu admirer les stands de quelques fabricants de vélo qui y exposaient leurs meilleurs machines. J'ai pu faire des photos à côté des vélos de CLM de Fabian Cancellara et de Thomas Vaiktus, du cadre route de Sorensën, ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Paris-Roubaix Challenge.

jeudi 7 avril 2011

Sortie en bord de Manche

bord de mer

L'entrainement du jour avait pour but de s’adonner à une de mes pratiques favorite : l'entraînement en bord de mer. Quand j'en ai l'occasion, j'adore rouler sur les routes le long de la plage. Ces routes offrent souvent une vue dégagée qui permet d'admirer aussi bien les mouettes qui volent dans le ciel (mais ça, quand on en a vu une, on les a toutes vues), que les filles qui bronzent en maillot de bain sur la plage (et ça, quand on en a vu une, on a quand même envie d'en voir d'autres). Ces routes permettent également de respirer un air marin vivifiant, rempli d'iode et de bonnes odeurs ... et de se prendre des grains de sables dans les yeux, grâce au gentil vent qui y souffle toujours abondamment. Bref, j'adore ces routes.

campagne picarde

On s'est rendu en voiture à Abbeville, lieu de départ de la sortie cycliste. Un secteur de petits pavés de ville sur les 2 premiers kilomètres nous a rappelé, au cas-ou nous l'aurions oublié, que dans 48h nous serons sur les traces de l'enfer du Nord. On est alors parti tourner en rond sur des petites routes de campagne. Ces routes étaient paisibles car dénuées de circulation, mais n'étaient pas de tout repos : c'était une succession de creux et bosses, reliées entre-eux par des routes complètement exposées au vent car passant au milieu d'immenses champs. Au cours de la traversée d'un village, Stan manque de tomber en touchant à 3 reprises ma roue arrière dans un virage. Ca a été chaud !

photo en bord de mer, à Ault

On est arrivé au bord de la mer à Ault, village célèbre (localement) pour ses falaises de craie. Après quelques photos en bord de mer, un mur de 400m à 19% nous y attends. J'ai pu y passer mon petit plateau (30 dents) pour la première fois depuis près d'un an. Je doute qu'il me serve sur Paris-Roubaix, mais au moins je sais qu'il passe sans soucis. On a ensuite fait un loooong bout de cyclocross sur une piste caillouteuse le long de la digue. Je tiens à remercier GoogleMaps pour cette découverte : j'avais vu qu'une route longeait la mer, mais ce merveilleux outil ne m'avait pas précisé que la digue empêchait de voir la mer, ni que ce n'était pas goudronné. Je pense qu'au vu de la longueur de ce secteur caillouteux (plus de 5km), il aurait été classé 4 étoiles sur Paris-Roubaix. Sur la fin, j'en avais sacrément marre et attendais avec impatience de revenir sur le goudron.

partie cyclocross le long de la digue

On a ensuite pris une vrai route goudronnée le long de la plage. C'était très agréable, d'autant plus que le vent était favorable. On a filé plein pot en direction de la pointe sud de la baie de Somme, marquée par le phare de Hourdel. On a ensuite pris la piste cyclable jusqu'à Abbeville. Celle-ci est plutôt bien aménagée quand il n'y a personne. On s'y est régalé., toujours poussé par un vent favorable.

Le phare de Hourdel

C'était une bonne sortie, j'ai apprécié. J'aurai préféré que la zone de cyclocross soit goudronnée et qu'on ait vue sur la mer, mais bon ... Je me sens bien, mes valeurs cardiaques me le confirment, mon coeur étant la plupart du temps entre 115 et 120bpm.

Consultez le parcours relevé par le GPS de Guy.

mercredi 6 avril 2011

Sortie en banlieue amiénoise

Me voici de retour en Picardie pour la dernière ligne droite avant un week-end infernal, chaotique et légendaire : le week-end consacré à la double épreuve du Paris-Roubaix. L'épreuve Challenge pour moi (et un bon milliers d'anonymes comme moi) le samedi, puis l'épreuve élite pour les meilleurs coureurs du monde le dimanche.

sortie à salouel

A peine descendu après 620km en TGV, a peine sorti après 47km de voiture (nécessaires pour rejoindre le "camp de base" du séjour), me voici sur le vélo en compagnie de Guy et de Stan. Au programme : un décrassage dans la banlieue d'Amiens, et une découverte des pavés du centre-ville afin de rentrer en douceur dans le copieux menu qui nous attend ce week-end. Ces pavés étaient un teaser, une simple bande annonce avant les réjouissances à venir incessamment sous peu.

On a donc fait une première boucle de 40km qui s'est (à peu près) bien passée. On passera sous silence le nombre d'attaques qui ont fusées de part et d'autre, aussi bien dans les "bosses" (en réalité de simples faux plat montant) que sur le plat. On passera aussi sous silence le fait que certains participants du groupe roulent sans respecter les autres usagers de la route (à 1m20 du bord de la route, empêchant ainsi les voitures de doubler, alors qu'on roule en file indienne). On passera encore sous silence le manque d'indications sur la route à suivre, le responsable du parcours n'indiquant presque jamais la route à suivre ... mais tout ceci sera passé sous silence. Comme l'a appris à ses dépends l'équipe de France de football cet été en Afrique du Sud : les épisodes de la vie d'un groupe doivent rester au sein de ce groupe.

Après cette première boucle, on est rentré dans la ville d'Amiens en empruntant des pistes cyclables assez bordéliques. Je n'aimerai franchement pas être cycliste et habitant du centre-ville. Il faut rouler sur des trottoirs cyclables, éviter des poteaux, il y a plein d'intersections de partout, remonter des rues à contresens (d'ailleurs les contre-sens cyclables, c'est super dangereux je trouve quand c'est mal préparé) ...

On alors fait un peu plus d'un kilomètre sur les pavés du centre-ville afin de faire découvrir à Stan ce que c'est que rouler sur des pavés. Bon, les pavés de ville sont en bien meilleur état que ceux qu'on prendra samedi, mais ça reste des pavés et pour une découverte ce n'est pas plus mal. On est ensuite rentré par de nouvelles "pistes cyclables", sans encombre.

Consultez le parcours relevé par le GPS de Stan.

dimanche 3 avril 2011

GP de Vienne : une course intéressante

Cet après-midi se tenait le traditionnel Grand Prix de la municipalité de Vienne sous un soleil voilé et un vent soufflant abondamment en provenance du Sud. Environ 160 coureurs composaient le peloton de 2 & 3ème catégorie, tandis que "seulement" 110 compétiteurs composaient celui de la course Pass'Cyclisme.

Après avoir été salué par 2 lecteurs de ce blog sur la place centrale de la ville (Rodolphe qui est passé en coup de vent, et un coureur du CR4C dont j'ai oublié le nom avec qui j'ai pu discuter une dizaine de minutes), les 2 pelotons se sont élancés groupé pour rejoindre les hauteurs de la ville. Imaginez le bazar provoqué par un cortège de 270 cyclistes traversant une ville ... heureusement, aucun incident n'est à déplorer (malgré les nombreux coups d'épaules, de coudes, et de toute autre partie corporelle ou matérielle pouvant rentrer en contact avec les coureurs autour de soi).

Le départ réel a été donné après un long moment d'attente pendant lequel certains coureurs ont réussi à débiter un nombre de conneries absolument phénoménal. Bon, bien sur, les pelotons sportifs ne sont pas des lieux où tout le monde philosophe mais là le niveau de bêtise de certains dépassait l'entendement. Bref, ce n'est pas le sujet. Les 2 pelotons ont cette fois été séparés, la course Pass' partant environ 5 minutes après celles des 2 & 3ème catégorie.

J'ai pris le départ aux alentours de la 20ème position, et ai progressivement rétrogradé, place après place, kilomètre après kilomètre. L'allure dans les 10 premiers kilomètres n'était pas très soutenue à cause d'un vent de face qui réfrénait les ardeurs des attaquants, et n'incitait personne à mener le train du peloton. Il y a bien eu des attaques, mais rien de bien sérieux : elles se faisaient reprendre assez rapidement. Pour ma part je suis resté dans les roues, dans le dernier tiers du peloton, en veillant à ne jamais être dans le vent ... et à veiller afin qu'il n'y ait pas de cassures devant moi.

Au bout de 10km, on a basculé dans un faux plat descendant : il y a eu une chute quelques places juste devant moi, en plein centre de la route. J'ai été obligé de m'arrêter car le vélo du coureur au sol me bloquait la route. Quelques mètres plus loin, une voiture et une ambulance étaient occupés à soigner des coureurs de la course 2&3 qui étaient tombés au même endroit. On s'est retrouvé à une vingtaine de coureurs à chasser, 200m derrière le peloton principal. Pendant les 4 ou 5 kilomètres de chasse, j'ai retrouvé Eric Luscher (que j'avais rencontré à la nocturne de Corbas l'an dernier) avec qui j'ai discuté un moment par la suite.

La deuxième montée du circuit est effectuée vent dans le dos : certains coureurs se sont vu pousser des ailes ... la vitesse a oscillé tout le long entre 35 et 40km/h ! Etant donné que suite à la cassure, on est rentré sur le peloton au pied de la montée, j'étais tout derrière et j'ai commencé ma remontée vers l'avant, sentant que la course allait se décanter. Je suis remonté sans m'affoler, sans paniquer, au train. Le peloton s'est étiré progressivement, au fil des kilomètres de montée. J'ai remonté le 4ème groupe, puis le 3ème, puis j'ai rejoint le 2ème groupe juste après le sommet au prix d'un bel effort. Le groupe de tête me semblait à portée de fusil, 250 mètres devant. Dès mon arrivée dans le groupe, faux-plat descendant, je suis allé prendre quelques relais afin à la fois d'empêcher le retour du groupe derrière, et de rentrer sur celui de devant.

Après 2km à participer à la chasse, j'ai compris que c'était peine perdue car nous n'étions que 4 à nous relayer, et que certains relayaient mais sans chercher à revenir ... ils devaient avoir des équipiers devant et ne tenaient pas à ce que notre groupe leur revienne dessus. Me sentant isolé dans mon envie de revenir à l'avant, et constatant que le groupe derrière nous avait tout de même rejoint, j'ai stoppé ma collaboration en tête et suis retourné me mettre à l'abri dans les roues. J'ai fait les 15 kilomètres suivant dans les roues, en discutant avec Eric. Ca roulait à un rythme pas si élevé que ça, et toutes les tentatives d'attaques étaient annihilées par les équipes ayant des coureurs dans le groupe de tête.

Dans ce deuxième et dernier tour, au pied de la 2ème bosse du circuit, je me suis replacé dans les premières positions et ai participé à la course de mouvements en suivant les différentes échappées. Je me sentais bien, et ai choisi pour tactique d'attaquer à 500m du sommet, en espérant pouvoir sortir avec un petit groupe de 5 ou 6 où chaque équipe aurait un coureur, afin que derrière ils nous laissent partir. J'ai placé mon attaque comme prévu, une attaque un peu lourde et pas très incisive. On ne s'est retrouvé qu'à 2, j'étais avec un coureur du VC Caladois qui avais fait un gros effort auparavant dans la montée, et avec une avance très réduite sur nos anciens compagnons.

On a été repris très rapidement. J'ai fait 2 autres attaques, toujours aussi peu incisives, et me suis glissé dans la roue de 3 autres attaques ... sans jamais avoir plus de succès. J'ai fini par me replacer dans les roues en haut de la descente pour récupérer en vue du sprint final. C'était une grosse erreur, j'aurais mieux fait de rester devant, car le dernier kilomètre comportait plusieurs gros virages et une arrivée étroite en côte (à 14%). Je remonte quelques coureurs dans les derniers mètres, sans chercher à faire le sprint, et prends la 35ème place.

Je suis content de ma course : j'ai couru intelligemment en ne faisant jamais d'efforts superflus. J'étais toujours bien placé par rapport au vent, je sentais bien à chaque fois qu'il aillait y avoir des cassures et remontait me replacer, ... J'ai participé à la course en participant aux échappées. Je suis donc content. Je suis juste déçu du fait de ne pas avoir été en mesure d'intégrer la bonne échappée, mais le fait que j'ai eu de bonnes sensations me laisse penser que ça va bientôt sourire et qu'une prochaine fois je serai en mesure de le faire. Je me suis malgré tout bien amusé, et c'est bien là l'essentiel.

profil de la course

Consultez le parcours de la course.

samedi 2 avril 2011

Sortie dans le vent

Aujourd'hui le temps était plus proche d'une météo de mois de juin que de celle d'un début avril : il faisait 27°, le ciel était bleu pur, et un fort vent du sud balayait tout sur son passage.

Je suis allé au rendez-vous du club, où j'ai retrouvé 7 compagnons de route. Comme nous courions tous le lendemain, il a été convenu de faire une petite sortie pas trop longue et pas trop nerveuse. Au bout de quelques kilomètres, nous avons perdu 2 unités : Manu et sa fille (qui débute le vélo) ont préféré faire une sortie à leur propre rythme. Nous nous sommes donc retrouvé à 6.

Puis le groupe s'est cassé : 2 coureurs sont partis en éclaireurs devant, en roulant à 38km/h malgré un vent défavorable (heureusement qu'on avait dit "sortie tranquille"), tandis que je suis resté dans le second groupe où chacun à pris ses relais pour faire progresser le groupe à une vitesse plus raisonnable au vu des conditions. Ils ont fini par nous attendre.

Je suis rentré chez moi en tournant les jambes et en luttant contre le vent de travers qui s'engouffrait dans les cosmic. Heureusement il était constant donc je réussissais à tenir ma ligne sans danger.

J'ai du mal à savoir où j'en suis physiquement : la saison est lancée et je n'ai pas encore de vrai repères. J'enchaine les petits pépins et les sorties pas terribles. Mes courses sont moyennes : j'alterne les bonnes et les mauvaises sensations. Une sortie comme aujourd'hui, tantôt à me friser les moustaches vent favorable, tantôt à lutter comme un boeuf contre le vent, ne m'aide pas vraiment à faire le point ...

Consultez notre parcours du jour.

vendredi 1 avril 2011

Photos de la course de St Vulbas

Ce week-end j'ai trouvé une série de photos prises sur la course de Saint Vulbas le 20 mars. Si vous voulez consulter l'album complet, il se trouve ici.

course ufolep de st vulbas

course ufolep de st vulbas

course ufolep de st vulbas

course ufolep de st vulbas

course ufolep de st vulbas

Un grand merci à la fois au photographe qui a réalisé les clichés, et au club de Décines pour leur diffusion.

Pour lire mon récit de la course Ufolep 1, c'est ici.