lundi 2 janvier 2012

1ère sortie, 1er col et 1ère crevaison de l'année 2012

En ce premier jour de l'année 2012, je suis allé faire ma première sortie à bicyclette. Habituellement, le 1er janvier, j'effectue toujours le même parcours à peu de chose près, et ce depuis le 1er janvier 2005 ... habituellement ça caille et je reste sagement sur les quais de Saône et le plateau de la Dombes.

Mais à nouvelle année, nouvelles ambitions, nouvelle météo et ... nouvelles envies. Etant donné qu'il y avait un beau soleil et que la température était très clémente pour la saison (12° !), j'ai voulu aller grimper mes 4 premiers cols de l'année. Malheureusement une crevaison mal négociée dans le 1er col m'a beaucoup retardé, et j'ai été contraint de raccourcir ma sortie en évitant les 3 autres cols que j'avais prévus.

J'ai remonté les quais de Saône vent dans le dos jusqu'à St germain, j'ai filé sur Lozane avec un vent de 3/4 défavorable, puis j'ai remonté l'Azergues à un bon train grâce à l'aide du vent. Les routes était calmes et paisibles en ce tout début d'après-midi : les fêtards étaient encore en train de dormir, les autres étaient en train de manger un bon repas en famille ... c'était paisible, calme, j'étais serein et j'avais du beau temps. Que demander de plus ?

J'ai quitté la vallée de l'Azergues et me suis engagé dans la vallée du Saonan. Il est à noter que j'ai toujours cru que cette vallée était celle de la Valsonne, comme semblent l'indiquer le nom de villages ... mais non ! Comme quoi, malgré 7 années à sillonner les routes de cette région, j'en apprends encore un peu à chaque fois !

Dans la vallée du Saonan, ma sortie qui se déroulait alors à merveille a commencée à s'envenimer : le goudron rendait nettement moins bien, le soleil s'est caché sous des nuages, les routes boisées étaient humides et plus fraiches, et la pente s'est légèrement élevée. Les bas côtés étaient jonchés de détritus allant du paquet de frites McDo aux bouteilles en plastique, en passant par un nombre incroyable de paquets de cigarettes, un lot de seringues sous emballage (sisi, je vous jure !), des préservatifs, des morceaux de plastiques divers et variés ...



Juste avant de bifurquer afin de grimper sur Dième et le col de la Croix de Thel, j'ai senti que ma roue arrière était dégonflée. J'avais pourtant mis 8 bars juste avant de partir. Je me suis arrêté au moment de la bifurcation pour regonfler ma roue, et suis reparti. 4km plus loin, j'étais de nouveau à plat et je perdais 13 minutes dans un changement de chambre à air assez laborieux. J'avais les mains dégueulasses, j'avais mes gants trempés car je les avais posé au sol sans faire attention que de l'eau coulait à cet endroit ...

Je suis reparti, et ai constaté que j'allais manquer rapidement d'eau : j'avais déjà bu 600mL du bidon de 800mL que j'avais pris pour la sortie. En passant dans le village de Dième, j'ai perdu du temps à chercher de l'eau potable, que j'ai fini par trouver ... dans une salle des fêtes où jouaient des enfants, et où des adultes sont immédiatement venus me voir en pensant que j'allais kidnapper leurs enfants ! Non mais sérieusement, ils voulaient que j'en fasse quoi de leurs gosses sur mon vélo ? Je n'ai pas de siège enfant ! Il devait leur rester une bonne dose d’éthanol dans les veines ...

col de la croix de thel

J'ai fini par atteindre le col de la Croix de Thel : j'étais à la fois dans la brume du côté que j'ai grimpé, et à la fois au dessus des nuages du côté de la descente. Mon premier col de l'année 2012 était enfin franchi après ces quelques péripéties. La descente du col afin de retourner dans la vallée de l'Azergues a été prudente : la route était trempée et il y avait énormément de ruisseaux qui traversaient la route sur le goudron. J'ai fait une descente rapide et propre, sans prendre de risques.

Une fois dans la vallée, vu le retard accumulé et étant donné que le soleil était en train de passer de l'autre coté de la montagne, j'ai choisi de ne pas grimper les autres cols prévus et de rentrer directement. Je me suis ainsi tapé 30km de vallée, vent de face. Mes forces ont progressivement déclinées, et à un moment je me suis retrouvé à la peine. Pour couper le vent de face qui m'attendait sur les quais de Saône, je suis rentré par les petites routes des Monts d'Or : ça monte et ça descend tout le temps, mais au moins je lutte contre la gravité et non contre un fantôme !

Je suis rentré rincé, mais content. Ce premier col de l'année va en appeler beaucoup d'autres, et c'était important pour moi de commencer l'année par une belle sortie avec un peu de dénivellé. Certes 900m ce n'est pas grand chose, mais c'est une base qui me servira dans 8 mois sur la Haute-Route.

Consultez ma sortie sur Strava.

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