samedi 2 mars 2013

Un parcours musclé

Ce samedi, j'ai roulé en compagnie de Guillaume et de Julien sur un parcours comprenant quelques unes de plus belles routes de la région qu'on peut prendre au cours d'un circuit de 3h30. Surtout, le parcours était tracé sans temps mort : les montées et les descentes s'enchaînaient avec un minimum de replat au milieu.

Nous avons attaqué d'entrée par une montée : sans échauffement pour moi (mes 2 compères ayant roulé avant de me rejoindre) ça a été un peu difficile. J'ai quand même pris des relais dès le début, histoire de me jeter dans le bain. Je voulais me tester sur un parcours relevé, en effectuant un boulot "normal", afin de voir au bout de combien de temps j'allais exploser. Le but était de me tester dans des conditions normales d'entraînement.

Les montées et descentes se sont enchainées. Le parcours était volontairement composé de portions courtes, les montées faisant entre 1 et 4km pour que je sois certain de limiter la casse à chaque fois et que je puisse me livrer sans en garder sous les pédales pour la suite de la montée. J'étais certain de passer convenablement des bosses d'une telle longueur, donc je pouvais jouer le jeu à fond sans me poser de questions. Ce que j'ai fait, et ça s'est bien passé.

Deux choses se sont mal passées : premièrement j'ai ressenti des crampes bizarres au bout d'à peine une heure. Elles m'ont assaillies d'un coup dans les deux cuisses, sans crier gare, puis sont passées en 2/3 minutes. L'autre chose est une erreur de parcours que j'ai faite : j'ai suivi mes yeux qui voyaient une bosse semblable à celle à prendre, au lieu de suivre mon instinct qui me disait de bifurquer. On a suivi mes yeux, ce qui nous a fait faire du tourisme et rajouter du dénivelé, avant de retomber sur le parcours prévu.

Un peu après la mi-parcours, nous avons de nouveau eu le droit à une voiture qui a tourné à gauche dans un rond point alors qu'elle avait le clignotant à droite. Je me demande sérieusement ce qui ne tourne pas rond dans la tête de ces gens qui mettent le clignotant du côté opposé à la direction qu'ils prennent. Je sens que la prochaine voiture que je vois faire ça, elle va m'entendre crier : en cas de choc, c'est toujours la santé du cycliste qui est plus abimée que celle de l'automobiliste aux indications farfelues.

Hormis un passage dans la montée de Charnay, montée que je ne réussis jamais à passer correctement (même frais comme un gardon), j'ai été au niveau tout le long. J'ai assuré mes relais jusqu'au bout. Péniblement certes, mais sans ralentir la progression du groupe, nous étions relativement fluides et le niveau était assez homogène.

J'ai raccompagné Guillaume, puis Julien. J'ai ensuite complété une petite boucle seul afin de franchir la barre des 100km, avec plus de 1700m de dénivelé. Je suis content. Le parcours était sympa, il aurait pu être génial si la météo avait été plus favorable.


Consultez notre parcours.

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