mardi 30 avril 2013

Modifications d'étapes au TGD

Les organisateurs du Tour des Grands Ducs ont modifié le parcours de 2 étapes en raison de travaux sur la chaussée.

Voici le nouveau parcours et le nouveau profil de la 2ème étape :


Voici le nouveau parcours et le nouveau profil de la 3ème étape :

Ces changements simplifient les 2 étapes, qui se voient raccourcies et avec une difficulté amoindrie. La bosse de la 3ème étape, que je craignais de ne pas passer avec la tête de course en raison du pourcentage, se fera désormais en descente ce qui me laisse plus d'espoir de rester dans le peloton, la face que l'on montera étant plus à ma portée.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.

lundi 29 avril 2013

Les gains de l'équipement spécifique chrono

Dimanche, pendant que je pédalais sur mon vélo de chrono, je me suis interrogé sur les gains réels apportés par un casque profilé. Je me suis demandé dans quelles proportions et quelles conditions le gain apporté par cet équipement se sentait : vent de travers, le casque profilé est-il un avantage ou un handicap ? a partir de quelle vitesse ce gain est-il non négligeable ?

Via Twitter, Jean m'a apporté une partie de la réponse : le site cyclingtips a fait un article (basé sur une étude de velonews) qui retrace les gains apportés par divers équipements sur un contre-la-montre de 40km fait à 50km/h. L'article fait ensuite la corrélation avec le prix de ces équipements afin de déterminer le rapport gain/prix de chaque équipement.

(consultez l'étude complète ici)

Je suis assez surpris par certains chiffres : une combinaison (134s) serait plus efficace qu'un guidon de triathlète (122s) ? L'utilisation de sur-chaussures (30s) serait deux fois plus intéressantes que l'utilisation d'un cadre profilé (17s) ? Une roue avant à bâtons (42s) serait bien plus avantageux qu'une roue pleine à l'arrière (29s) ?

L'étude est intéressante mais elle se base sur une vitesse de 50km/h, et avec un vent linéaire. Ce qui ne m'arrive pas souvent. Je suis à la recherche de courbes qui montreraient les gains en fonction de la vitesse. Le gain du casque profilé est-il linéaire (identique à 30km/h qu'à 60km/h), proportionnel (double à 60km/h qu'à 30km/h) ou exponentiel (il quadruple à 60km/h par rapport à 30km/h) ? Si vous avez des articles ou des livres qui traitent de ce sujet, n'hésitez pas à m'en faire part dans les commentaires, merci.

dimanche 28 avril 2013

Le retour du vélo de chrono

Ce dimanche, après 2 journées fortement pluvieuses pendant lesquelles je me suis reposé, j'ai profité d'une éclaircie pour aller rouler. Les routes étaient humides, mais il ne pleuvait pas. Ressentant des douleurs aux genoux depuis ma longue séance de fractionné de mercredi, je ne souhaitais pas trop les solliciter mais plutôt tourner les jambes tout en douceur.


J'ai profité de cette séance de récupération pour ressortir le vélo de contre-la-montre : samedi prochain je vais faire un chrono de 7 kilomètres, je me dois donc de vérifier que mon matériel est en état de marche. N'ayant pas disputé la saison des chronos à l'automne 2012, j'avais prêté mon matériel à un ami qui l'avait réglé à ses côtes. J'ai remis les miennes et vérifié qu'elles respectaient la réglementation en vigueur, puis je suis parti rouler.


J'ai effectué 70 kilomètres pendant lesquels je me suis concentré sur ma position. J'ai maintenu un niveau d'effort musculaire et cardiaque assez bas, en revanche j'ai été très exigeant sur ma position. J'ai effectué différents tests, un peu plus en avant ou un peu plus en arrière, afin de déterminer quelle position était la plus facile à tenir. J'ai du mal à rester longtemps en position, je sens que mes épaules n'aiment pas se retrouver avec cet angle si différent de la position sur un vélo normal. J'ai également essayé de travailler la position de ma tête : j'ai tendance à baisser la tête, ce qui n'est pas bon du tout avec un casque de chrono car la pointe du casque se met à la verticale et devient un handicap au lieu d'être un (maigre) avantage.


La séance s'est bien passée. Le plus dur a été la gestion du froid : avec 6° et de l'humidité, je suis rentré chez moi avec les mains et les pieds gelés. Le travail technique effectué a été de qualité. Le repos musculaire et cardiaque ne sera pas du tout pénalisant pour les objectifs à venir.

Consultez le parcours de ma sortie.

samedi 27 avril 2013

Test 4 de l'épilation

[cet article fait suite à ma première séance d'épilation, dont vous pouvez lire ici le récit]

En août 2012, après 7 années de rasage des jambes chaque week-end, j'avais décidé de tester l'épilation. J'y avais passé un très mauvais moment. Ayant subi 4 mois d'arrêt forcé sur la fin de l'année 2012, je n'avais pas eu l'occasion de renouveler l'expérience.

En 2013, je suis déjà retourné m'allonger 3 fois sur la table. Lorsque je me suis présenté pour prendre rendez-vous, l'esthéticienne m'a dit "je pensais que je ne vous reverrai jamais tellement vous aviez souffert. Vos poils étaient beaucoup trop durs". Elle semblait contente de me revoir, tandis que j'appréhendais en craignant une nouvelle torture.

Après la première séance je n'avais pas pu porter de pantalon pendant 48h. Le simple frottement du tissus sur mes jambes était douloureux. La nuit, impossible de dormir sous des draps tant leur simple contact sur ma peau me dérangeait. Heureusement que c'était l'été et que je travaillais depuis chez moi : j'avais pu déambuler en boxer pendant 2 jours sans que ça ne pose de problème. J'avais passé un sale moment pendant la séance, et les deux jours suivants.

La deuxième séance a été nettement moins douloureuse que la première. Quelques heures après je pouvais porter un pantalon de manière tout à fait normale. Heureusement, car c'était en plein hiver. Les troisièmes et quatrièmes séances se sont parfaitement déroulées : à part sur quelques zones sensibles (talon d’Achille, derrière le genoux, ...) je ne sens quasiment plus rien. Je passe une heure allongé, à discuter de manière normale pendant que les bandelettes de cires défilent. Je vois à l'oeil nu que mon poil s'affine de séance en séance.

Lors de mon dernier tête à tête, j'ai essayé d'imaginer le nombre d'heures qu'il fallait aux abeilles pour créer la cire nécessaire à l'épilation de mes 2 jambes. J'ai calculé que j'avais environ 0,65m2 de peau à épiler, soit environ un litre de cire ... il faut approximativement 2 années aux abeilles d'une ruche pour produire la cire nécessaire à une seule épilation complète de mes deux jambes ! Je vous rassure, aucune abeille n'a été maltraitée ni exploitée pendant la séance : la cire utilisée n'était pas de la cire d'abeille.

Après avoir manié le rasoir pendant des années, je ne regrette pas d'être passé à l'épilation. Mes jambes sont impeccables pendant 6 semaines, alors qu'avant au bout d'une semaine je ressemblais de nouveau à un grizzli. Le résultat est bien plus propre et dure plus longtemps. Je regrette d'avoir attendu 7 années avant de me lancer !


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

vendredi 26 avril 2013

Aux piétons que l'on croise

Je sais que vous attendez avec impatience des informations sur le "Tour de fête", mais il va falloir patienter encore un peu. Ce n'est pas pour ce soir, il me manque encore quelques infos.

Ces deux derniers soirs, en rentrant de l'entraînement, j'ai vu des choses qui m'ont donné envie de vous parler des piétons que l'on croise pendant les entraînements. Hier soir, juste après avoir quitté Julien, je suis tombé nez à nez avec une charmante demoiselle dame qui pleurait en marchant sur le trottoir. Une situation banale me direz-vous. Oui, mais elle marchait en boitillant, la faute à un lourd pack de bière tenu dans sa main droite. Toujours banal me répondrez-vous. La dévisageant de la tête aux pieds, comme le fait toute personne mal élevée dans cette situation, j'ai remarqué qu'elle était pieds-nus. Qu'est-ce qui a bien pu se passer pour qu'elle se promène pieds-nus en pleurant et avec un pack de bière ? Vous ne le saurez jamais, car je ne le sais pas.

La veille, mercredi, pendant que je raccompagnais Julien chez lui, nous sommes tombés sur une femme qui hurlait. 800m plus loin, nous entendions encore ses cris qui résonnaient dans les ruelles étroites de Collonges ! A ses pieds, sur le trottoir, se tenait un corps que j'ai d'abord pris pour un enfant ... c'était un chien. J'ai pour coutume de dire que le vélo est l'école de la vie, et dans la vie on croise parfois la mort. Sur mes deux roues, je l'ai déjà vu frapper plusieurs fois, y compris des êtres humains. A l'école de la vie, tout n'est pas rose.

A vélo, on croise aussi une majorité de piétons heureux. Je garde en tête des centaines d'images d'enfants qui me sourient, parfois me font un geste de la main. Je repense régulièrement à ce petit garçon qui était porté sur le dos par son père dans le col de la Colombière : au plus dur de la pente, à proximité du col, il se retournait le plus qu'il pouvait pour me regarder et me faisait de grands signes de la main. Il a du avoir un sacré torticolis le soir. Un petit signe de la main en passant à son niveau a illuminé encore plus son visage. J'avais beau en avoir plein les jambes, son sourire m'a redonné un peu de vigueur. Je ne saurai dire combien de fois cette scène s'est produite, en montagne on croise de nombreux randonneurs avec enfants.

Des enfants, j'en croise régulièrement. De tous âges : des bébés portés à ceux roulant sur de petits vélos, ce sont ceux que je préfère. Ils sourient, dans leur regard on a l'impression qu'ils voient passer un champion. Ils courent parfois pour nous voir de plus près. Un petit geste suffit à leur rendre le bonheur qu'ils nous donnent.

Dès qu'on tombe sur des adolescents, le regard change. Quand je regarde leurs yeux, je n'y vois rien de particulier. Ils ne vibrent pas à notre passage, ils nous regardent passer comme des vaches voient passer un train. Parfois, ils nous disent un mot ou deux, qui ressemblent au beuglement de certaines vaches quand la locomotive passe. Certains, en nous voyant passer et disposant en général d'un VTT mal réglé, veulent se mesurer et tentent de faire la course ... ça m'amuse toujours. Ce n'est jamais dans un mauvais esprit. Dans la catégorie des adolescents, il y a aussi ceux qu'on retrouve en couple assis sur un muret au milieu de nulle part. Souvent, face à un beau paysage. On sent que certains sont la pour échapper aux yeux de leur famille et de leurs amis. Avec l'habitude, on repère à l'attitude les couples déjà formés, ceux en train de se former et ceux en train de se séparer. J'en ai vu des centaines de couples, assis sur des bancs, des murets ou dans l'herbe. J'en ai même vu sans habits, le long de routes désertes, complètement surpris de me voir débouler encore plus essoufflé qu'eux.

Ensuite il y a les adultes. Ma préférence va aux travailleurs de la route : le personnel des chantiers est souvent compréhensif et nous simplifie la vie. Combien de fois je me suis aventuré sur des routes barrées car en travaux, traversant le chantier sous le regard bienveillant des ouvriers qui nous indiquent la meilleure voie de passage et du conducteur de camion qui attend que l'on soit passé avant de manoeuvrer. Je me souviens qu'en Espagne, les ouvriers s'arrêtaient complètement de travailler et nous applaudissaient. La première année où j'y suis allé en stage, ça m'a surpris. Idem pour les policiers et gendarmes, lorsqu'ils bloquent la route pour réaliser des contrôles, et qui veillent à ne pas nous gêner en donnant des indications aux automobilistes.

Les autres adultes qui sont à pieds sur la route sont souvent moins attentionnés à notre égard. Il y a ceux qui font leur footing et qui sont dans leur bulle avec de la musique. Au vu du comportement de certains, je me demande comment ils font pour être encore en vie tant on a l'impression qu'ils sont seuls au monde au milieu du goudron. Il y a ceux qui rentrent chez eux avec de gros sacs de course et qui s'explosent le dos en portant leurs sacs comme s'ils contenaient toute la misère du monde. Eux traversent au passage piéton quel que soit le véhicule qui arrive. Vélo ou camion, aucune différence.

J'adore les gens qui attendent aux arrêts de bus : avec eux, je rigole toujours. Il y a ceux qui arrivent en courant, sac sur le dos, à l'arrêt de bus et regardent au loin si le bus n'est pas encore passé ... et ceux qui attendent patiemment assis sur le banc. J'aime jouer avec les premiers en leur disant "ah, vous l'avez loupé, il nous a doublé il y a 5 minutes" (avant de leur dire la vérité), et avec les derniers en leur demandant où je les dépose, ou en leur disant que mon véhicule est complet et qu'il faudra attendre le suivant ... j'ai fait rire des paquets de personnes. Si vous êtes arrêté au feu rouge, demandez "ça va ? ta journée s'est bien passée ?" à un(e) inconnu(e) ... vous verrez qu'il y a toujours matière à rire !

Enfin, il y a les personnes âgées. Eux incarnent la tranquillité. Lors de la première carrière de Julien, avant ses 2 années et demi d'arrêt, nous allions nous entraîner tous les soirs. Et en rentrant, sur un banc le long des quais, il y avait toujours un groupe de personnes âgées assise face au rond point. Qu'il pleuve, qu'il vente ou qu'il neige, ces personnes étaient assise là et nous regardaient passer. L'autre jour, en roulant avec Maxime, on est passé devant un couple de personnes âgées assises sur un banc, ce qui m'a fait chanter à tue tête "les ptit's vieux qui se bécotent sur les bancs publics, bancs publics ...". Eux aussi sourient quand ils nous voient passer. Je ne sais toujours pas s'ils sourient car on leur rappelle leur jeunesse, leurs rêves éventuels ... ou bien si c'est un sourire moqueur du genre "pédale, pédale, tu verra dans 50ans comme ton dos et tout ton corps te le fera payer". J'aurai la réponse dans quelques décennies, quand je serai à mon tour assis sur un banc à côté de ma compagne et que je regarderai passer les cyclistes.


Je voulais dédier un article à tous ces gens que l'on croise sur le bord des routes. Tous ces gens qui nous regardent passer avec plus ou moins de ferveur, plus ou moins de compassion. Certains nous les croisons au quotidien (quand j'allais bosser à vélo, à heure fixe, je croisais toujours les mêmes personnes), d'autres nous ne les croisons que quelques secondes. Un dicton dit que c'est à travers le regard des autres qu'on apprend à s'aimer. Je pense que cette phrase est adaptée au cyclisme : c'est à travers le sourire des gens que j'ai appris à aimer ce sport !

jeudi 25 avril 2013

Aux portes du Beaujolais

Ce matin, j'ai porté mon vélo chez mon mécano afin qu'il installe le pédalier SRM. Après démontage de mon pédalier actuel, et montage du nouveau boitier de pédalier, un problème s'est posé : le boitier nécessite un tout nouvel outil que mon mécano n'avait pas. Les problèmes de compatibilité au sein même d'une marque, que je connais bien dans le domaine de l'informatique (mon coeur de métier) sont donc également valables dans le cyclisme. Je dois patienter dix jours supplémentaires avant de pouvoir utiliser mon SRM.

L'après-midi, j'ai fait une séance de kiné assez traditionnelle : étirements, 30 minutes de rameur, puis de la presse. Comme le temps était parfait, j'ai fait le trajet à vélo : 4km d'échauffement pour m'y rendre, 4km pour rentrer. Je suis habitué au "vélotaf" (le fait d'aller travailler à vélo) puisque je l'ai pratiqué pendant 6 ans quand je travaillais en agence, j'avais donc dans mon sac à dos tout ce qu'il me fallait pour que tout se passe bien. Et tout s'est bien passé.

A peine rentré du kiné, je suis parti m'entraîner avec Julien. Ca a été un calvaire dès le départ : mes jambes ne tournaient pas, je sentais mes jambes comme étant vidées de toute force. Les sensations sont revenues donc j'ai pris ma part de relais sans broncher jusqu'aux portes du Beaujolais. On a grimpé à Lachassagne : j'ai voulu faire la montée juste en dessous de mon seuil, mais aux 2/3 de la montée les douleurs aux genoux sont apparues ... du coup j'ai levé le pied afin de ne pas prendre de risques. Les objectifs à venir sont bien trop importants pour que je sacrifie mes genoux sur une simple montée à l'entraînement.

En haut, on est resté sur la route des crêtes afin de rejoindre Charnay. Cette route des crêtes est à la limite du Beaujolais : nous étions dedans, mais la sortie était toute proche. On a plongé sur Lozanne à près de 70km/h (heureusement que le goudron est mauvais, sans quoi la vitesse serait bien plus importante), puis on est rentré en tournant les jambes. On a pu profiter quelques kilomètres de l'aspiration d'un bus, ce qui m'a rappelé les chasses dans les voitures pour revenir sur le peloton lors de certaines courses. Je suis rentré directement chez moi, sans rallonger : quand ça ne veut pas, il ne faut pas insister.

Je ne suis pas satisfait de ma sortie : le temps était parfait, identique à celui d'hier (grand ciel bleu, 26°, pas de vent), et incitait fortement à faire du vélo. J'hésitais entre faire une sortie de récupération active afin de récupérer du fractionné d'hier, ou faire du fractionné en 30"/30". Au final je n'ai fait ni l'un ni l'autre : je n'ai ni récupéré, ni cherché à progresser, ni pris de grand plaisir ... et ça, ce n'est pas ma conception du vélo. Alors forcément, je suis déçu.


Consultez notre sortie.

mercredi 24 avril 2013

Fractionné en Dombes

La météo en cette fin d'après-midi était idéale : pas de vent, un ciel bleu très pur (avec tout ce qu'il a plus ces derniers mois, le ciel est parfaitement nettoyé), et une température de 25°. Cette température permet de rouler en tenue courte sans avoir froid dans les zones d'ombres, et sans avoir les désagrément liés à la sueur et à l'hydratation si on décide d'accélérer fortement.


A 15 jours du Tour des Grands Ducs, et à 10 jours de mon retour à la compétition, j'ai effectué une sortie de fractionné. Faire de longues sorties en endurance c'est bien, mais il me faut aussi travailler les spécificités liées aux courses : le rythme et la tolérance à l'acide lactique. Pour travailler le fractionné long (au delà de 2 minutes), j'ai un parcours classique qui est parfait en terme de terrain, de circulation et de longueur. Je suis allé récupérer Julien chez lui, on s'est échauffé pendant une heure, et j'ai attaqué ma séance.


L'exercice est assez simple : je fais 2'30" à fond, puis je bénéficie de 2'30" de récupération. J'effectue ceci 6 fois de suite. Le départ de chaque séquence se fait au sprint, afin de simuler une attaque qui serait suivie par un effort soutenu pour tenter de m'échapper. Une fois ces 30 minutes (6 X 2 X 2'30") de travail effectuées, je dispose de vingt minutes de récupération avant de remettre le couvert sur 6 nouvelles séquences.


Plus les efforts s'enchainent, plus ça devient dur. La fin de la deuxième série a été terrible, j'avais les mollets qui me brulaient quand j'étais assis, et les cuisses qui me brulaient quand je me mettais en danseuse. Julien, qui restait systématiquement derrière afin de ne pas me perturber ni me "faciliter" la tâche en créant une aspiration, m'encourageait de la voix sur la fin de chaque séquence quand il sentait que j'étais dans le dur et que je faiblissais. Vous pouvez me croire, je me suis fait violence. Avec l'habitude de ce genre de travail, on apprend à aller au bout de soi-même, au bout de l'effort. Fait intelligemment, c'est comme ça qu'on progresse.


Le retour au calme m'a permis de récupérer progressivement. J'ai passé un sale moment au début, mais petit à petit j'ai retrouvé un coup de pédale normal. Je me suis même surpris dans la montée en raccompagnant Julien : j'avais de bonnes sensations en montée, j'étais capable de faire de petites accélérations ... alors que sur le plat je me sentais scotché au goudron. J'ai raccompagné Julien chez lui et je suis rentré chez moi : j'ai fait 105km avec du travail spécifique.


Consultez les détails de notre entraînement.

mardi 23 avril 2013

Tour de France, Tour de fête

Il était une fois,
En dix neuf cent trois,
Un petit groupe d'hommes,
Pédalant à vive allure,
Dans l'espoir d'un podium,
Sur une course très dure.

Le Tour de France était né,
Tant de gamins en auront rêvé.
Des milliers de kilomètres accomplis,
Des centaines de cols franchis,
Cent dix ans plus tard,
Il en a vécu des histoires !

Il a été malmené,
Il a été truqué,
Malgré tout ce qu'il a vécu,
Il n'a jamais été abattu,
Faisant vibrer petits et grands,
Riches fortunes et manants.

Cent éditions plus tard,
Par le fruit du hasard,
Je serai au départ,
Le coeur rempli d'espoir.
De la Corse aux Champs Elysées,
Je m'en vais pédaler.

Roulant la veille des pros,
Précédant les héros,
Avec une vingtaine de jeunes,
Pour montrer que le vélo est fun.
Sur les routes nous nous promènerons,
Sans la moindre pression.

Le groupe sera encadré,
Par David Moncoutié,
Par quelques mécanos,
Chargés de l'entretien des vélos,
Par médecins et kinés,
Et même des ambulanciers !

L'opération est montée par Eric Fottorino,
Qui bénéficie du soutient d'ASO.
Elle est appelée "Tour de fête",
Le groupe ne comprendra pas de vedette,
Juste quelques jeunes passionnés,
Motivés et bien entraînés.

Si vous habitez le long du parcours,
N'hésitez pas à nous accompagner,
Pendant quelques kilomètres un jour,
Nous pourrons bavarder.
Tous les relais seront bienvenus,
Pour soulager nos corps fourbus.

Je ne connais pas encore mes équipiers,
Mais je sais qu'on va bien s'amuser,
Nous sommes issues de chaque région,
Du Massif Central à La Réunion.
Nous allons vivre une belle aventure,
Comptez sur moi pour vous en faire l'écriture !


(pour en savoir plus, consultez ces 2 articles de France 3 et Ouest-France)

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

lundi 22 avril 2013

Décrassage

Après une nuit réparatrice de sommeil, je me sentais plutôt bien. Je ressentais une légère fatigue liée aux 200km effectués hier, quelques courbatures également, mais rien de bien méchant. La séance de kiné du matin a été allégée afin de ne pas ajouter de fatigue supplémentaire et de favoriser ma récupération. Elle n'a duré qu'1h15, avec des étirements, du stepper elliptique puis de la presse.

En fin d'après-midi, après le boulot, je suis allé rouler avec Julien. Nous voulions tous les deux faire une séance d'une heure de récupération active afin de nous décontracter les jambes. Pour ma part, tout s'est bien passé : j'ai maintenu une cadence au dessus des 100tr/min, avec un coup de pédale tout en souplesse, et un rythme cardiaque très bas (autour des 130bpm). C'était parfait pour récupérer, et ainsi préparer mes prochaines longues sorties.

Sur le retour, alors qu'on discutait paisiblement, on s'est fait tirer dessus au pistolet à bille. Une voiture venant en sens inverse nous a envoyé une volée d'une trentaine de billes en plastique. A 90km/h, ils ont eu du mal à viser donc seules quelques billes nous ont atteintes. "La stupidité à ses raisons que la raison ignore". On a ignoré la provocation, on a poursuivi notre route en toute quiétude. Ca m'a rappelé que lors de notre sortie de jeudi soir, un pigeon a mal calculé son envol et m'a heurté le casque. C'est assez peu courant de se faire heurter par un animal, mais c'est un phénomène qui ne me dérange pas car c'est aussi ça la communion avec la nature. Il y a parfois quelques imperfections, mais c'est ça qui fait sa beauté.

Cette sortie de décrassage s'est très bien passée. Je suis très satisfait de voir que je récupère bien et que les longues sorties ne me laissent pas trop de traces. C'est positif vis à vis de mes objectifs en endurance qui approchent un peu plus chaque jour. Tout se passe comme prévu, ce qui me met en confiance. Le travail, quand il est fait sérieusement, paie toujours.

Consultez les détails de notre parcours.

dimanche 21 avril 2013

200km, ou quand le corps devient une machine industrielle

Aujourd'hui, dans ma logique de progression en prévision de Bordeaux-Paris, je souhaitais faire une sortie d'au moins 6h et d'au moins 180km. Finalement, la sortie aura duré 7h20 et j'aurai parcouru 200km. Si je devais définir le moment le plus difficile de la journée, je répondrai sans hésiter avec ces quelques mots : "c'est la montée des escaliers de mon habitation" !

J'ai retrouvé Julien comme convenu. Ensemble nous nous sommes échauffés en traversant intégralement Lyon afin de rejoindre Benjamin et Maxime. Les rues étant désertes, nous n'avons pas été gênés par la circulation et nous sommes arrivés au point de rendez-vous très en avance. Nos deux compagnons sont arrivés à l'heure convenue, c'est donc à 4 que nous nous sommes attaqués à une reconnaissance du grand parcours des 1000 bosses.

Les premiers kilomètres se sont bien passés. Mon corps ne répondait pas trop mal. Dans les deux premières bosses, j'étais dans la roue de Benjamin, et j'ai été frappé par la différence de style : on a un gabarit très similaire, par contre il a un coup de pédale magnifique à regarder. C'est fluide, c'est léger, ça tourne rond comme une horloge suisse ... mon coup de pédale est un peu plus lourd et un peu plus heurté. Le mécanisme de mon horloge semble encrassée. A l'oeil nu, on sent la différence entre un coureur ayant un très bon niveau élite, et moi.

Dans la première vrai bosse (les deux premières du parcours étant relativement courtes et roulantes), qu'on a abordé sans prendre le véritable itinéraire de la course (on a loupé un embranchement, mais ça revient au même au final), j'ai fait une erreur. J'ai voulu suivre le rythme de mes compagnons dans la partie la plus dure, et rester au contact ... je me suis mis un long moment dans le rouge, ce que j'ai payé ensuite. Le vélo est un sport où chaque erreur se paie à un moment ou à un autre. Cette montée à confirmé mon ressenti de la première reconnaissance (faite le 1er avril) : ce n'est pas du tout un tracé fait pour moi. C'est très irrégulier, il y a énormément de changements de rythme. C'est tout ce que je déteste en course.

La descente s'est globalement bien passée. La route étant mouillée, nous n'avons pas pris de risques et chacun a assuré ses trajectoires. Ca ne sert à rien de se tirer la bourre à l'entraînement dans ce genre de cas. J'ai juste eu du mal à doser certains freinages : mes freins s'étant pas mal usés ces derniers jours, ils étaient un peu loin des jantes du coup je freinais parfois de manière un peu brusque. J'ai profité de la montée suivante pour resserrer mes freins en roulant, et ainsi améliorer ma sécurité. La mécanique de toute machine se règle.

La deuxième vraie montée s'est bien passée : j'ai lâché prise du groupe un peu tôt, puisque j'étais occupé à resserrer mes freins, et je n'ai pas pu faire l'effort pour revenir dans les roues. J'ai encore bien limité la casse, restant quelques centaines de mètres derrière. La montée m'a semblé plus facile que lors de la première reconnaissance. Pourtant le vent était sensiblement identique. Je pense que j'ai mieux dosé mes efforts d'une part, et qu'en 3 semaines j'ai légèrement progressé d'autre part. Nous avons ensuite enchainé plusieurs montées, sur Duerne puis Aveizé, qui étaient plus courtes que les deux longues bosses précédentes. Je suis resté au contact du groupe, ne lâchant que quelques mètres sur la fin des bosses.

Quelques gouttes de pluie sont venues tremper le sol, ce qui a sali nos vélos et nos tenues. La longue descente a donc été fraiche et humide. On a court-circuité une des bosses du parcours de la course, afin de rejoindre directement l'ascension du col de la croix de part. Un col qui me laisse systématiquement un goût amer : la première fois que je l'ai gravi, j'ai vomi tripes et boyaux suite à une insolation. La deuxième fois j'étais complètement cuit et j'avais été obligé de mettre pied à terre plusieurs fois. La troisième fois j'avais juste souffert mais de manière normale car c'était lors des 1000 bosses 2007. Enfin, la quatrième et dernière fois que je l'ai emprunté, en avril 2008, j'y ai subi la fringale la plus douloureuse de ma vie, qui m'avait dégoutée du vélo au point que j'avais songé à arrêter définitivement ce sport parfois si ingrat.

5ans plus tard, et sans le moindre regret sur le fait d'avoir poursuivi la pratique de ma passion, j'ai donc ré-emprunté la route menant au col. J'ai bêtement lâché prise du groupe avant même le pied du col : je me ravitaillais, le rythme a brusquement accéléré à la faveur d'un petit coup de cul, j'ai bouché le trou et j'ai directement craqué. Je crois que psychologiquement, je craignais vraiment de revivre un calvaire donc je n'ai pas voulu me mettre dans le rouge avant le pied. Je les ai laissé filé, terminant proprement mon ravitaillement. Il ont du m'attendre deux bonnes minutes en haut. J'ai fait une montée propre et correcte. On a fait des photos au col mais elles ne rendent rien, l'éclairage étant vraiment mauvais à cause du ciel gris.



On est descendu, on est remonté au col de Malval, puis on est définitivement descendu des Monts du Lyonnais afin de raccompagner Maxime. Julien, Benjamin et moi-même avons poursuivi notre route sur les quais de Saône. Le vent étant de face, et sachant que j'allais rallonger plus qu'eux, je me suis planqué dans leurs roues afin de bénéficier d'un abri et conserver mes forces pour la partie où je serai seul. Ils ont maintenu un tempo régulier jusqu'à Neuville, où nos routes se sont séparées. J'avais déjà 150km au compteur et 2400m de dénivelé.

Une fois seul, j'ai réussi à maintenir un tempo intéressant. Au moment de franchir le panneau de Morancé, un mec m'a doublé sur la panneau puis s'est relevé. J'ai été complètement surpris, je pensais être seul. En me retournant j'ai vu que j'avais plusieurs cyclistes sur le porte-bagage. J'ai interrogé celui qui m'a devancé au panneau et lui ai demandé combien de kilomètres il avait. "25, on vient de partir". J'ai souri en regardant mon compteur qui m'en affichait 167, ce que je me suis bien gardé de lui dire. Nos routes se sont séparées, mon porte bagage s'est vidé. J'ai passé le cap des 180km et ai voulu me lancer le défi d'atteindre les 200km.

Je me suis rendu compte qu'à ce stade, je roulais de manière purement mécanique. Je n'étais même plus trop conscient de pédaler. Les jambes tournaient sans que je ne demande rien, ma main allait chercher mon bidon à intervalles réguliers sans que je m'en rende compte. Je ressemblais à une machine industrielle auto-programmée. Je me sentais comme un de ces robots de chaine d'assemblage de voiture, qui font en permanence le même geste de manière répétitive avec une régularité parfaite. La seule différence entre un robot et moi, c'était que je fatiguais alors qu'eux répètent inlassablement le même geste sans faiblir. Les derniers kilomètres m'ont semblé très longs, surtout le dernier pour lequel j'avais l'impression que mon compteur était bloqué à 199. Le chiffre 200 a fini par apparaitre, j'étais soulagé et content.

J'ai fini fatigué mais pas épuisé. J'aurai physiquement pu rouler encore des kilomètres à ce rythme s'il l'avait fallu. Par contre, nerveusement, je commençais à en avoir marre : j'ai fait les 2 dernières heures seul, et le plus dur était de rester concentré afin de maintenir l'allure et de ne pas me laisser "endormir". Avec 200,2km, il s'agit de la 4ème sortie la plus longue (à ce jour) de ma vie. Mais au vu de ce qui m'attends fin mai sur Bordeaux-Paris, puis cet été, elle va vite perdre sa place du Top10 !


Je tiens sincèrement à remercier Maxime, Benjamin et Julien pour leur présence à mes côtés pendant une bonne partie de cette sortie. J'ai énormément apprécié leur attitude compréhensive sur mon niveau inférieur au leur, et leur bienveillance à mon égard. Ca aide beaucoup, surtout psychologiquement, de pouvoir rouler en groupe sur ce genre de long effort.

Consultez les détails de notre entraînement.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

samedi 20 avril 2013

Tour des Grands Ducs 2013 : parcours des étapes

Pour tous ceux qui préparent le Tour des Grands Ducs 2013, en tant que coureur ou accompagnateur (ou spectateur), voici les parcours des différentes étapes :
  1. Le chrono dans les roues de Dijon
  2. L'étape de plaine du samedi matin [info au 30/04 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]
  3. L'étape vallonnée du samedi après-midi [info au 30/04 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]
  4. L'étape en montagnes russes du dimanche [info au 06/05 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]
Au vu du tracé du contre-la-montre inaugural, ça confirme que le vélo spécifique ne donnera pas d'avantage particulier : le tracé est court, avec une bosse et des virages marqués. Ce n'est pas un tracé avantageant les purs rouleurs mais plutôt les coureurs explosifs.

Les autres étapes sont assez typiques du TGD : des routes assez larges, peu de grosses relances, des circuits en longues boucles, de belles bosses, un niveau de difficulté qui va crescendo au fil des étapes ...

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.

vendredi 19 avril 2013

Test d'effort

Hier, j'ai passé un test d'effort au Centre Médico-Sportif de Lyon-Gerland, plus couramment abrégé en CMSLG. J'ai choisi ce centre d'une part car il était facile d'accès (aussi bien en voiture qu'en transport en commun), et d'autre part parce qu'il est utilisé par la majorité des sportifs de la région lyonnaise. Ce centre, qui est utilisé par l'équipe pro de la Cofidis, a reçu fin 2012 l’agrément FFC qui doit probablement labelliser les centres les plus sérieux.

Le premier défi a été de trouver la salle : à l'entrée du bâtiment, une fois la porte d'entrée franchie, une flèche indique d'aller tout droit ... c'est un piège, il ne faut pas suivre la flèche mais prendre l'escalier et monter au premier étage, ou aucun panneau n'indique que c'est à cet étage que ça se passe. Puis il faut marcher à travers un couloir, en passant devant plusieurs cabinets de médecins spécialisés, jusqu'à finir dans une sorte de sas avec 5 portes. "Douche", "Toilettes", "Femmes", "Hommes" et une porte sans rien dessus. Ouvrez la porte sans écriteau, vous tombez sur un nouveau couloir passez devant deux bureaux et vous êtes arrivés à destination. C'est un parcours d'orientation rien que pour trouver la salle de test.

Après un retour en arrière par la porte "Hommes" pour me changer, et avant de passer par la porte "Douche", j'ai effectué le test d'effort. Il a commencé par une prise de mesure diverses : poids, toise, plis cutanés (pour mesure du taux de graisse), souplesse, vue ... il s'est poursuivi par l'installation sur l'ergocycle et le branchement des capteurs. Une ceinture cardiaque (reliée au SRM), 10 électrodes (4 dans le dos, 6 sur le torse) reliées à l'ordinateur, et un masque respiratoire également relié à l'ordinateur.


Le protocole est assez simple : je pédale sur un ergocycle à une cadence que j'ai choisie à l'avance. 100 tr/min dans mon cas. Toutes les 1min30, un bip retentit afin d'ordonner le passage à un palier supérieur. Le médecin en charge des tests augmente alors la résistance de l'ergocycle afin de me faire augmenter la puissance. Le seul chiffre sur lequel je dois me concentrer est ma cadence : je dois rester en permanence entre 95 et 105, le reste est géré par le médecin je ne touche à rien. J'ai remarqué au début que les paliers étaient de 10w, puis il me semble qu'ils sont passés à 20w à partir de 200w.

Le début était facile, j'étais à une allure de touriste. Les minutes se sont écoulées, l'effort est devenu de plus en plus dur d'autant plus que la fatigue à commencé à s'accumuler. Si en début d'exercice je regardais un peu à droite à gauche (dans la limite de la courte liberté offerte par le tube du masque), en fin d'exercice je ne voyais plus rien du tout. J'entendais juste le bruit des bips de changement de palier et quelques infos que me donnait le médecin. Je me souviens qu'à un moment il m'a dit "plus que 30 secondes avant le prochain", que j'étais déjà dans le dur à la limite de la rupture, que je me suis dit "allez, va chercher le prochain, tiens bon" ... mais à moins de 10 secondes du bip je me suis écroulé. D'un coup, la cadence s'est écroulée à 55. Au bip, il m'a demandé si je souhaitais quand même passer au palier supérieur ... mon absence de réponse lui a fait comprendre que ce n'était pas la peine d'augmenter la résistance de l'appareil.

Une douche et une visite chez un autre médecin (qui fait partie du staff de l'équipe Cofidis) plus tard, je repartais chez moi. Le test m'a couté 180€, payés intégralement de ma poche. J'ai reçu les résultats complets ce soir, dans un document de 8 pages donnant énormément d'infos impossibles à comprendre pour le commun des mortels, et 2 pages de résumé que vous trouverez ci-dessous. Le document est très propre, j'ai été agréablement surpris.



J'ai désormais des données fiables qui vont me permettre de travailler mes capacités afin d'utiliser pleinement mes capacités physiques. Je ne veux pas m'en servir pour me comparer ni avec des pros (qui, par définition, s'ils sont pros c'est qu'ils ont des valeurs bien supérieures aux miennes) ni avec mes amis : le but n'est pas de savoir "qui a la plus grosse", mais de connaitre mon propre potentiel et mes axes d'amélioration.

Si vous souhaitez également passer un test au CMSLG, voici leur site web.

Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

jeudi 18 avril 2013

Une journée de sport

La journée qui se termine aura été sportive : j'ai enchainé plusieurs rendez-vous personnels en début de matinée, le test d'effort en fin de matinée, d'autres rendez-vous personnels le midi et début d'après-midi, une séance de kiné en milieu d'après-midi puis un entraînement en fin d'après-midi. Un marathon de rendez-vous ... pour au final une journée particulièrement rythmée.

Le test d'effort le matin s'est bien passé. Je vous ferai un compte-rendu plus détaillé dans quelques jours, lorsque je recevrai les données définitives. L'analyse rapide des courbes indiquait un coeur en parfaite santé, de bonnes capacités respiratoires et une souplesse intéressante. L'analyse des seuils et autres paramètres plus techniques (vo2max, pma, ...) va prendre quelques jours, je rédigerai donc mon article lorsque j'aurai toutes les données en ma possession.

La séance de kiné, 36ème de la série en cours depuis décembre, s'est moins bien passée. Après les traditionnels étirement, j'ai fait 20 minutes de rameur puis de la presse. Dans les deux cas, les douleurs étaient présentes. Ce ne sont pas des douleurs liées à la chondropathie (le problème dont je souffrais à l'origine), mais aux ligaments. Pour aider à la résorption de ces douleurs, mon kiné m'a de nouveau posé des tapes.

Une heure après la fin de la séance de kiné, j'enfilais le second cuissard de la journée afin d'aller rouler au soleil avec Julien. Un bon vent du nord balayait le plateau de la Dombes, j'ai réussi à construire un parcours sur lequel il nous était majoritairement favorable. On s'est pris de beaux relais pendant un peu moins de deux heures, j'ai été agréablement surpris par mon niveau. Je sens que ces derniers jours j'ai passé un palier physique, que j'encaisse beaucoup mieux les efforts intensifs ... mais je pense que c'est encore insuffisant pour espérer faire des placettes sur les courses, même sur de simples courses Pass'cyclisme. J'ai encore du boulot à faire avant de me remettre à un niveau compétitif, je vais poursuivre le travail entamé ces dernières semaines.


Consultez les détails de notre sortie.

mercredi 17 avril 2013

Reconnaissance du Tour : les vidéos

Il y a quelques semaines j'avais effectué une reconnaissance partielle des étapes du Tour de France 2013. Les 2 vidéos sont désormais en ligne.


source : http://www.velo101.com/videos/


source : http://www.velo101.com/videos/

Vous pouvez m'apercevoir à partir de 3'50" sur la première vidéo, et sur les 2 premières minutes de la seconde.

mardi 16 avril 2013

Récupération (encore)

Ce soir j'ai de nouveau effectué une courte sortie de récupération avec Julien. J'ai une forte activité professionnelle ces derniers jours qui m'empêche de rouler autant que je le souhaiterai (c'est à dire toute la journée quand il fait beau), et la proximité du test d'effort (qui aura lieu jeudi matin) ne m'incite de toute manière pas particulièrement à rouler.

On s'est retrouvé un peu après 19h, et on a roulé une bonne heure jusqu'à la tombée de la nuit. La sortie a été calme du début à la fin : aucune accélération, aucun relais, aucun sprint ... juste l'envie de pédaler ensemble et de profiter d'un peu de calme pour discuter et se changer les idées. J'ai été impressionné par mon rythme cardiaque, que j'ai trouvé particulièrement bas même pour un effort aussi faible. Seule ombre au tableau : j'ai de nouveau ressenti une gêne au niveau des genoux, qui est restée tout au long de la sortie. Je vais devoir surveiller ça de très près pour éviter tout problème qui m'empêcherait de réaliser mes projets sportifs à venir.

Le rythme cardiaque bas pourrait signifier 3 choses : soit que mon cardio ne marche plus, soit que je suis dans un état de fatigue avancé, soit que j'ai progressé. Ne me sentant pas si fatigué que ça, et sachant que le cardio suivait quand même les changements de rythme (ce qui indique en général qu'il fonctionne), j'en déduis que l'entraînement commence à porter ses fruits.


Consultez les détails de notre sortie.

lundi 15 avril 2013

Un peu de récup'

En début de soirée j'ai effectué une sortie de récupération. Il me restait encore quelques courbatures et toxines de ma longue sortie de la veille, je souhaitais donc me purger l'organisme.

Devant chez moi, un attroupement de cyclistes s'est formé : Rémy, Julien, Guillaume, Bruno et moi-même avons conversé quelques minutes avant de nous mettre en mouvement. Bruno, qui rentrait du travail à vélo, est rentré chez lui directement. A voir la lueur dans ses yeux pendant qu'on discutait, nul doute qu'il viendra prochainement gonfler les rangs de notre petit groupe du soir.

On a raccompagné Guillaume jusque chez lui : il avait déjà 100km dans les jambes et souhaitait rentrer. En faisant le trajet à 4, on a pu discuter 2 par 2, ce qui était bien plus pratique que quand on ne s'est retrouvés plus qu'à 3. Une fois Guillaume laissé devant son quartier général, nous avons poursuivi notre route paisiblement, en profitant de la douceur de la température et de l'absence de circulation. On en a même profité pour faire un peu de cyclocross sur une route en travaux : ça permet de vérifier la résistance des pneu et notre propre agilité.


Rémy et Julien ont voulu se tester sur quelques longues lignes droites. Je suis resté sagement dans les roues : à 50km/h sur du plat, ce n'est plus ce que j'appelle de la récupération ... je les ai laissé faire, en me contentant de suivre. Ca n'aura duré que quelques kilomètres, ce n'était pas bien méchant. Lorsque le soleil a commencé à se coucher à l'horizon, nous avons bifurqué afin de l'imiter. J'en ai profité pour faire quelques photos : c'est nettement plus pratique à faire par 20° avec des gants courts que par 5° avec de gros gants.


On est rentré calmement en discutant. Je n'avais pas de très bonnes sensations, je me sens un peu fatigué et courbaturé. Mon test d'effort ayant lieu ce jeudi, je vais me contenter de sorties de récupération active d'ici là.


Consultez les détails de notre sortie.

dimanche 14 avril 2013

9 cols grimpés, 6 bidons descendus [reportage photo]


Cet après-midi j'ai effectué un petit raid dans le massif du Beaujolais. Je voulais profiter du soleil et de températures agréables pour aller à la chasse aux cols : c'est un peu comme la chasse aux oeufs de Pâques, sauf qu'on peut le faire (presque) toute l'année, que ça ne se mange pas, que ça se fait sur deux roues au lieu de deux pieds et que c'est bien plus gratifiant.


J'ai remonté les quais de Saône en profitant de l'appui du vent : je me suis échauffé 10 kilomètres avant de passer à la vitesse supérieure. Vu ce qui m'attendait par la suite, autant profiter de l'aide du vent pour gagner quelques kilomètres/heure sans forcer. Après 20km de plaine en apéritif, j'ai attaqué les choses sérieuses : la montée de Lachassagne en entrée, avant d'enchainer les ascensions de 9 cols en guise de plat principal, puis d'aller chercher un dessert dans les monts du Lyonnais en grimpant à Eveux (et ses pentes à plus de 10%).


La première bosse du jour, menant à la ville de Lachassagne, m'a mis dans le bain rapidement : je me suis retrouvé cloué sur place par le vent de face dès la première ligne droite. Le soleil m'a fait suer à grosses gouttes. J'ai grimpé au train, un peu en dessous de mon seuil, afin de travailler mes capacités sans pour autant me fatiguer. La deuxième ascension m'a mené au col du Bansillon, se terminant par une rampe de 400m à 13%. Après être resté planté à cause du vent, cette fois je me suis retrouvé planté à cause de la pente. Le 39x23 est un peu gros pour ce genre de pentes. J'ai légèrement zigzagué sur la route pour arriver plus facilement en haut.


J'ai poursuivi sur une route en balcon menant au Saule d'Oingt, point de départ de la phase finale du col du Chêne. Un col que je déteste, le goudron ne rend rien. Mais c'était le meilleur point de passage pour effectuer mon enchaînement, alors j'ai pédalé sans rechigner. Pour la première fois de la sortie, je me suis retrouvé à l'ombre. J'ai apprécié la fraicheur des bois. Une fois en haut, une petite descente puis une remontée mènent au col du Joncin, puis j'ai filé en direction du col de la croix-papin avant de plonger dans la descente sur Chamelet. La descente est technique, étroite et sinueuse. Mais c'est un régal pour ceux qui, comme moi, aiment les belles courbes et les beaux paysages. Enfin, pour admirer le paysage, il vaut mieux le faire à la montée car dans cette descente la moindre seconde d’inattention se paie directement.



A Chamelet, en bas de la descente, je n'ai pas pris le temps de me reposer : j'ai directement attaqué la montée du col de la croix de Thel, mon col préféré du Beaujolais. Ce col n'est pas le plus dur de la région, il n'est pas le plus long, il n'est pas le plus beau, il ne convient pas le mieux à mes caractéristiques physiques ... mais j'éprouve une attirance certaine pour ses flancs. J'adore ses 3 faces, chacune étant différente et unique. Sa recette ? Vous prenez un grand saladier, vous mélangez sa pente, sa longueur, sa difficulté et la qualité des paysages, vous secouez énergiquement, et vous obtenez ce qu'il faut pour me rendre heureux. Et me faire mal aux jambes aussi, car mon corps aime moins le grimper que mon esprit.



Dans la descente du col de la croix de Thel, j'ai bifurqué afin de rejoindre le col de la croix de Chal. Il s'agit d'une route en cul de sac que personne ne prend. Je pense que le dernier cycliste à être passé à cet endroit, c'était moi en 2005. D'une part il faut savoir qu'il y a un col à cet endroit, d'autre part il faut trouver la route, et enfin il faut escalader des pentes proches des 20% sur un goudron en mauvais état. Pour complexifier la chose, il faut slalomer entre les poules et éviter 2 gros chiens qui doivent habituellement croquer des mollets de vache laitière et pour qui un jarret de cycliste doit constituer un met de choix. En haut, le paysage est sympathique, on comprend mieux pourquoi on a fait l'effort de grimper jusque la.


Je me suis arrêté devant la maison la plus proche du col, une petite demeure perdue au milieu de nulle part devant laquelle un groupe de trentenaires jouait à la pétanque. Je leur ai demandé de l'eau, car la chaleur m'avait fait vider intégralement mes 2 bidons. J'ai pu continuer ma sortie avec de l'eau de source du Beaujolais. J'ai effectué une descente propre sur Valsonne, où j'ai pris le temps d'admirer l'église, avant de me lancer dans la montée du col des Cassettes. Je me sentais bien, j'ai accéléré progressivement l'allure au fil de la montée jusqu'à ce que plafonne.



Au col des cassettes, j'ai pris une petite route en mauvais état, sur la crête, afin de rejoindre le col de la croix-paquet en passant par le col de la croix du plat. Mes 8èmes et 9èmes cols officiels du jour. Au passage, je me suis encore fait courser par un chien qui accompagnait un groupe de promeneurs. Ca m'a forcé à faire du fractionné en bosse. J'ai du perdre un peu de lucidité, puisque j'ai voulu continuer sur la route des crêtes à la recherche d'un col qui visiblement n'existait que dans mon imagination. J'ai fini au beau milieu d'un champ et ai rebroussé chemin. Remarquez, je n'ai pas tout perdu puisque la vue depuis le champ était également très belle.



Je suis descendu dans la vallée par une belle descente dans laquelle j'ai failli chuter. Une grosse rafale de vent m'a déséquilibré pendant que je tentais d'ouvrir l'emballage d'une barre de céréales. J'ai alors décidé d'attendre le fond de la vallée pour me ravitailler. Les 10km de vallée, avec un gros vent de face, m'ont semblé interminables. C'était un calvaire, d'autant plus que je commençais à avoir des kilomètres et du dénivelé dans les jambes.



Après ces 10 kilomètres de vallée, j'ai bifurqué sur Sarcey : j'ai préféré grimper avec le vent de côté plutôt que poursuivre en fond de vallée avec le vent de face. Surtout qu'en haut, sur la route des crêtes, je savais que certes j'aurai de nouveau un vent défavorable mais qu'au moins je serai accompagné par un superbe paysage. Quitte à devoir subir des inconvénients, autant aller chercher une compensation visuelle.


Je suis descendu sur l'Arbresles, où j'ai traversé 2 rivières avant d'effectuer la montée d'Eveux. Une cochonnerie de 8% de pente moyenne sur 2km. Déjà en temps normal elle fait mal aux jambes, mais après 95km et avec un fort vent de face, ça a été un cauchemar. J'ai fini par en venir à bout, au moment où la chaleur est venue à bout de mes 2 bidons d'eau de source. J'ai donc adapté mon parcours dans le but de passer chez mes grands parents, qui habitent à proximité, pour me ravitailler. Le crochet aura été un peu plus court que prévu : en cours de route j'ai croisé une vieille dame qui arrosait son jardin, je lui ai demandé de me remplir mes bidons.


Le retour, sur de longues routes en faux plat descendant et avec un vent globalement favorable, a été expéditif. Vent favorable, je me sentais presque aussi frais qu'au départ alors que peu de temps avant je galérais face au vent. J'ai relâché mon effort progressivement sur les vingt dernières minutes, afin de faire un retour au calme.

Je suis content de ma sortie : seul face au vent ce n'était pas évident. Surtout, j'ai remarqué un changement par rapport aux années précédentes : habituellement, quand je fais ce genre de longue sortie en bosse, je termine avec des douleurs au dos, dans la nuque et les bras. Le travail de renforcement musculaire global effectué ces derniers mois me permet d'enchaîner les longues sorties sans ressentir aucune douleur à ces endroits, ce qui aide fortement à maintenir un niveau d'effort constant au cours de la sortie. Surtout, les seules limites rencontrées sont cardiaques et musculaires, je ne suis pas bridé par des douleurs parasitaires annexes.

Consultez les détails de mon parcours.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

samedi 13 avril 2013

Sortie en court

Cet après-midi, grâce à un soleil généreux et une température digne du printemps (une vingtaine de degrés), j'ai pu sortir un cuissard court pour la première fois de l'année ! Sur les quais de Saône, j'ai retrouvé Julien en compagnie de quelques gars de l'AC-Lyon-Vaise. On a commencé par une belle prise de relais à trois, en profitant de l'aide du vent.

J'ai profité de quelques franchissements de coups de culs pour travailler mon explosivité en faisant des démarrages courts (environ 10 secondes) mais incisifs à la fin de phases rythmées. Je sentais l'acide lactique monter dans les jambes et mon coeur taper très fort. Une fois mon effort terminé, je me relâchais pour récupérer et attendais mes compagnons de route en roulottant.

Je me sentais super bien, j'ai tiré de gros relais. En fin de sortie mes accélérations n'avaient plus rien d'incisives, et le coeur ne montait plus aussi bien qu'en début de sortie. Rouler pendant 1h30 m'aura suffi, d'autant plus que je me prévois une longue sortie pour demain.


Consultez notre parcours.

vendredi 12 avril 2013

Un peu de rythme

Cet après-midi, entre un rendez-vous et une réunion, je suis allé m'entraîner avec Julien et Rémy. Je voulais faire un peu de rythme afin de préparer le Tour des Grands Ducs.

On s'est échauffés, on a fait trois phases de huit à dix minutes à vive allure entrecoupées par une phase de récupération, avant de rentrer calmement. Les deux premières phases ne se sont pas très bien passées pour moi : j'avais du mal à trouver le bon braquet selon le terrain, soit je tournais un peu trop les jambes et explosais cardiaquement, soit je tirais un peu gros et mes cuisses s'asphyxiaient petit à petit. La dernière phase a été mieux : j'ai enfin joué avec justesse du dérailleur, et ai pu prendre mes relais jusqu'au bout sans exploser avant la fin de la séquence.

La météo était loin d'être optimale : on a pris le vent de face sur la majorité de la sortie, car il a tourné en cours de route. Il a également fallu composer avec les nuages, car les averses de pluie n'étaient pas loin. Je ne suis pas pleinement satisfait de ma sortie : le travail qualitatif aurait pu être mieux fait si j'avais plus écouté mes sensations au lieu d'écouter mon cerveau. Les mauvais choix de braquets étaient plus lié à mon cerveau qui m'indiquait qu'habituellement je passe sur tel braquet, et n'a pas écouté le retour des jambes et du coeur qui proposaient une adaptation. La dernière phase, et écoutant plus mes sensations et en laissant plus de place à mon instinct, a ainsi été plus efficace.


Consultez notre parcours.

jeudi 11 avril 2013

Profil des étapes du Tour des Grands Ducs 2013

Les organisateurs du Tour des Grands Ducs ont communiqué les profils des différentes étapes de l'édition 2013.

Etape 1 : 3km de contre-la-montre individuel

Etape 2 : étape en ligne de 52km
[info au 30/04 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]

Etape 3 : étape en ligne de 78km
[info au 30/04 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]

Etape 4 : étape en ligne de 116km
[info au 06/05 : cette étape a été modifiée, consultez cet article pour en savoir plus]

Si mon niveau en bosse n'augmente pas très nettement d'ici le mois de mai, je pense que je sauterai dès le 25ème kilomètre de la 3ème étape, et dès le 20ème de la 4ème.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour des Grands Ducs.

mercredi 10 avril 2013

160km de tours et détours en Dombes

Cet après-midi, j'ai profité de températures plus chaudes que ces derniers jours : j'ai pu rouler sans la veste thermique. Les températures exigeaient tout de même le port d'une tenue longue, d'autant plus que quelques gouttes de pluie ont émaillées la sortie. Le proverbe "en avril, ne te découvre pas d'un fil" s'applique également aux cyclistes cette année.

Je suis parti rouler avec Rémy, avec qui j'ai traversé le plateau de la Dombes pendant 40 minutes afin de rejoindre mon équipier Sébastien. Une fois cet échauffement effectué, j'ai entamé le travail de force : pendant 3h j'ai profité de chaque occasion (bosse ou faux-plat avec vent défavorable) pour me placer en tête et faire du travail de musculation par séries de 5 minutes, avant de me replacer dans les roues pour récupérer avant la séquence de travail suivante.

En cours de route, pendant que j'affinais ma musculature sur le gros plateau, nous avons récupéré un autre de mes équipiers, Manu, avant de repasser chez Sébastien pour récupérer ses enfants (deux juniors, une cadette). A partir de ma 4ème heure et demi de sortie, j'ai remplacé le travail musculaire par du travail cardiaque : je profitais de chaque coup de cul pour placer des attaques de 10 secondes à fond, avant de relâcher mon effort et récupérer. J'ai raccompagné tout le monde, puis je suis rentré chez moi en rallongeant jusqu'à la nuit ce qui m'a permis de faire 160km au total. On a tourné dans tous les sens à travers la Dombes. Mon parcours ressemble un peu à celui du Tour des Flandres : des boucles qui se coupent et se croisent, se prennent tantôt dans un sens et tantôt dans l'autre ...

Je suis très satisfait de ma sortie : même après 5h d'efforts, j'étais capable d'accélérer de manière nette et franche. Je ne faiblissais pas au fur et à mesure, au contraire j'étais capable d'en remettre une couche sur le sommet. La sortie a durée près de 6h, avec 1500m de dénivelé ce qui est plus faible que dimanche. Cependant, je me suis senti bien mieux en fin de sortie que dimanche. Je commence à encaisser de mieux en mieux les longues sorties.

Consultez les détails de mon entraînement.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

mardi 9 avril 2013

Capteur de puissance et test d'effort

Ce matin j'ai reçu le capteur de puissance qui va désormais m'aider dans ma progression. Il s'agit d'un capteur de marque SRM : à l'origine j'avais porté mon choix sur un capteur produit par Power2max, qui me semblait présenter le meilleur rapport qualité / prix, mais j'ai finalement eu l'opportunité d'acquérir un SRM (le meilleur capteur du marché) à un prix intéressant.


Avant de monter cet équipement sur mon vélo, je vais passer un test d'effort afin de déterminer de manière précise mes capacités actuelles et mes possibilités de progression. Le test d'effort est prévu pour la fin de matinée du jeudi 18 avril.

Avoir un capteur outil performant est bien, mais bien l'utiliser est mieux. Le test d'effort me servira de référence afin de calibrer mes différentes valeurs de références (seuil aérobie, seuil anaérobie, PMA, VO2max...), que je pourrai ensuite améliorer avec l'aide du capteur de puissance lors des entraînements.

lundi 8 avril 2013

Ridin' in the rain

Ce soir j'ai effectué une sortie de relaxation musculaire en compagnie de Julien. Le but de ce genre de sortie est de rouler un petit moment sans forcer, pour permettre aux muscles de se chauffer légèrement afin qu'ils se détendent, sans pour autant accumuler de fatigue. J'ai découvert l'année dernière les bienfaits de ces sorties de récupération active : un entraînement de qualité passe par une récupération de qualité !

On est parti sous un ciel menaçant, qui n'a pas attendu longtemps avant de nous déverser des seau d'eau sur le casque : j'ai fait 2km au sec avant de prendre une douche froide. Les 10 premières minutes sous cette pluie battante ont été difficiles, les habits se sont rapidement transformés en éponge ce qui est désagréable. Puis, petit à petit, je m'y suis habitué d'autant plus que mon corps s'est retrouvé engourdi par le froid. Une fois ce mauvais cap passé, une fois complètement trempé, ça a été nettement mieux.

Nous avons roulé une heure, juste ce qu'il fallait pour se détendre sans se fatiguer et surtout sans risquer de tomber malade à cause du froid et de la pluie. Finalement, la pluie n'a pas été si désagréable que ça, j'ai quand même pris du plaisir à rouler et ne regrette pas du tout cette courte escapade. La pluie fait aussi partie du quotidien du cycliste, il faut l'accepter et faire avec.


Consultez notre parcours.
(nb : j'ai roulé sans cardio, car c'est purement inutile dans ce genre de cas)

dimanche 7 avril 2013

6h de selle

Ce matin je me suis de nouveau levé avant le soleil, et suis parti rouler peu après le lever du jour. Par contre, je n'ai pas eu le plaisir d'observer le lever du soleil en roulant car de gros nuages l'ont caché toute la matinée. Je souhaitais faire une longue sortie de 6h afin de travailler mon endurance en vue de Bordeaux-Paris et de mon difficile projet de l'été (qui se concrétise de plus en plus, je vous en reparlerai dès que les derniers détails auront été réglés).

J'ai rejoint tranquillement la Tour-de-Salvagny, où j'avais rendez-vous avec Maxime et quelques coureurs du TAC afin de discuter en roulant de leur récente expérience en endurance (ils viennent de faire environ 600km en 24h). Après quelques minutes d'attente le temps qu'ils fassent leur photo de club, les membres du TAC sont partis rouler par petites grappes de coureurs. Nous n'avons pas vu partir ceux avec qui nous souhaitions discuter, donc nous avons passé les premiers kilomètres à passer de groupe en groupe pour les chercher : tantôt à fond (ou presque) pour revenir sur celui de devant, tantôt au ralenti pour attendre celui de derrière. Mais nous ne les avons pas retrouvés.

On s'est ensuite incrustés dans un groupe, mais son niveau était un peu trop faible pour nous donc nous avons filé devant avec un seul de leurs membres. Le groupe qui nous précédait était malheureusement trop loin devant, nous n'avons jamais réussi à le rattraper donc on a passé une bonne heure à 3. Chacun prenait des relais de temps à autre, la progression a été régulière.

Pendant deux longs tronçons de montée, on a pu observer deux belles églises : celle de Bibost qui est un véritable joyaux (j'ai rarement vu d'église aussi splendide, j'ai été subjugué) puis celle de Montrottier dont je n'ai vu que la partie haute qui dépassait des maisons, ce qui suffisait pourtant à attirer mon regard. Il est à noter que ce village, pourtant perdu au beau milieu des monts du matin, était particulièrement animé et décoré.

On a poursuivi notre parcours en montagnes russes en passant par le col des brosses, puis celui de malval et enfin celui de la luère (qui est dans la continuité du col de malval). On est redescendu rapidement sur Tassin car Maxime devait rentrer : j'avais déjà 4h dans les jambes, dont 3 passées en sa compagnie. Sa présence m'a permis d'aller rouler sur des routes que j'emprunte rarement, tout en rompant la monotonie d'une sortie de 6h seul.

J'ai poursuivi seul ma sortie : j'ai de nouveau grimpé à la Tour-de-Salvagny, je suis descendu sur Lozanne puis j'ai rejoint Anse. Si le vent de face était jusqu'à présent modéré, principalement parce que nous étions souvent sur des routes à l'abri, je me suis retrouvé sur de longues lignes droites particulièrement exposées au vent défavorable. Ca a été difficile, je commençais à avoir mal aux jambes. A Anse, quand j'ai tourné et récupéré l'aide du vent, ça allait nettement mieux. En passant devant chez moi, j'ai constaté qu'il me manquait encore une dizaine de minutes pour atteindre les 6h et les 150km donc j'ai effectué une petite boucle.

Je tenais vraiment à dépasser ces 2 valeurs car psychologiquement c'était important : physiquement, ce n'était pas 4km et 8 minutes supplémentaires qui allaient changer la face du monde, mais pour mon mental c'était important. Ca a été d'autant plus important que malgré la fatigue, j'ai poursuivi ma route en passant devant chez moi. J'ai fini les derniers kilomètres avec le vent de face, et au bord de la fringale : si mon alimentation les 5 premières heures a été impeccable, j'ai sauté le dernier ravitaillement. Je me suis bêtement dit qu'il me restait un peu moins d'une heure, que j'allais prendre un bon repas en rentrant, et que je pouvais me dispenser de cette dernière barre énergétique. C'était stupide au vu de la dépense calorique effectuée depuis près de 5h, et j'ai commencé à le payer dans les derniers kilomètres.

Consultez notre parcours.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

samedi 6 avril 2013

Dans le vent

En début d'après-midi j'ai effectué une courte sortie en compagnie de Julien. Il courra demain sur la cyclosportive "La bisou" et souhaitait faire un déblocage, tandis que je compte faire une sortie de 6h demain donc une sortie courte aujourd'hui me convenait bien aussi. La météo n'était pas agréable : frais (au point que j'ai roulé avec la veste thermique), gris et venteux. Cet hiver qui n'en termine pas est démotivant, c'est tellement plus agréable de rouler avec du soleil et une tenue ne rivalisant pas avec celle des cosmonautes ...

En partant rouler nous avons croisé Joël qui partait également s'entraîner, et qui s'est joint à nous. On a descendu les quais de Saône jusqu'à Lyon en profitant de l'aide du vent, avant de grimper dans les Monts d'Or face au vent. J'ai profité de cette section ascendante avec vent défavorable pour travailler en force. A la fin, j'avais les cuisses et les mollets qui me brulaient, ce n'était pas évident. J'ai pris plusieurs minutes pour récupérer dans la descente.

En bas, on a pris le vent de travers un bon moment. C'était un terrain et un vent idéal pour créer des bordures : légèrement vallonné, une route qui tourne régulièrement mais toujours avec le vent de côté ... sur une course, ça aurait pu faire très mal ! J'ai lancé deux sprints pour Julien afin qu'il se débloque. Le retour s'est fait avec le vent de dos, j'ai raccompagné mon ami jusque chez lui avant de rentrer chez moi. Demain, la sortie sera bien plus longue et plus escarpée.


Consultez notre parcours.

vendredi 5 avril 2013

Calendrier des courses 2013

Après 2009, 2010, 2011 et 2012, voici mon calendrier des courses et évènements pour 2013.

  • 05 mai : Grand Prix de Saint-Vulbas (01), course Ufolep en 2 étapes
    1. 05/05 AM : contre-la-montre individuel de 7km
    2. 05/05 PM : étape en ligne de 74km
  • du 10 au 12 mai : le Tour des Grands Ducs, course FSGT de 4 étapes
    1. 10/05 : contre-la-montre individuel de 3km
    2. 11/05 AM : étape en ligne de 60km
    3. 11/05 PM : étape en ligne de 60km
    4. 12/05 : étape en ligne de 80km
  • 25 et 26 mai : Bordeaux-Paris, reconnaissance de future cyclosportive
  • du 28 juin au 21 juillet : le Tour de Fête, réalisant le parcours du Tour de France la veille des pros
    1. 28/06 : Porto-Vecchio / Bastia, 221km
    2. 29/06 : Bastia / Ajaccio, 163km
    3. 30/06 : Ajaccio / Calvi, 154km
    4. 01/07 : Nice / Nice, 25km
    5. 02/07 : Cagnes-sur-Mer / Marseille, 237km
    6. 03/07 : Aix-en-Provence / Montpellier, 187km
    7. 04/07 : Montpellier / Albi, 216km
    8. 05/07 : Castres / Ax 3 Domaines, 199km
    9. 06/07 : Saint-Girons / Bagnères-de-Bigorre, 173km
    10. 07/07 : Journée de repos, transfert vers St Nazaire
    11. 08/07 : Saint-Gildas-des-Bois / Saint-Malo, 196km
    12. 09/07 : Avranches / Mont-Saint-Michel, 33km
    13. 10/07 : Fougères / Tours, 228km
    14. 11/07 : Tours / Saint-Amand-Montrond, 187km
    15. 12/07 : Saint-Pourçain-sur-Sioule / Lyon, 195km
    16. 13/07 : Givors / Mont Ventoux, 246km
    17. 14/07 : Journée de repos
    18. 15/07 : Vaison-la-Romaine / Gap, 171km
    19. 16/07 : Embrun / Chorges, 32km
    20. 17/07 : Gap / Alpe-d'Huez, 173km
    21. 18/07 : Bourg-d'Oisans / Le Grand-Bornand, 208km
    22. 19/07 : Annecy / Annecy - Semnoz, 129km
    23. 20/07 : Journée de repos, transfert vers Versailles
    24. 21/07 : Versailles / Paris Champs-Élysées, 80km
  • 04 août : London Surrey 100, Londres (UK)
  • 25 août : Grand Prix d'Echalas (69), FSGT
  • 31 août : Chrono Pierre Ridard, Manissieux (69), Ufolep
  • 08 septembre : Contre-la-montre individuel de Corbas (69), FSGT
  • 15 septembre : Prix du parc de Parilly (69), FSGT
  • 21 septembre : La Boucle Chatenaysienne (01), Ufolep
  • 05 octobre : Tour du lac de Paladru (38)
  • 12 octobre : Gentleman Caladois (69)
  • 13 octobre : Gentleman de St Georges d'Espéranche (38)
  • 11 novembre : Cyclocross de Parilly (69), FSGT
  • 23 novembre : Cyclocross de Genas (69), FSGT
  • 7 décembre : Ronde de la Bachasse, Sainte foy lès Lyon (69), FSGT
  • 14 décembre : Cyclocross de Miribel (01), FSGT