jeudi 25 avril 2013

Aux portes du Beaujolais

Ce matin, j'ai porté mon vélo chez mon mécano afin qu'il installe le pédalier SRM. Après démontage de mon pédalier actuel, et montage du nouveau boitier de pédalier, un problème s'est posé : le boitier nécessite un tout nouvel outil que mon mécano n'avait pas. Les problèmes de compatibilité au sein même d'une marque, que je connais bien dans le domaine de l'informatique (mon coeur de métier) sont donc également valables dans le cyclisme. Je dois patienter dix jours supplémentaires avant de pouvoir utiliser mon SRM.

L'après-midi, j'ai fait une séance de kiné assez traditionnelle : étirements, 30 minutes de rameur, puis de la presse. Comme le temps était parfait, j'ai fait le trajet à vélo : 4km d'échauffement pour m'y rendre, 4km pour rentrer. Je suis habitué au "vélotaf" (le fait d'aller travailler à vélo) puisque je l'ai pratiqué pendant 6 ans quand je travaillais en agence, j'avais donc dans mon sac à dos tout ce qu'il me fallait pour que tout se passe bien. Et tout s'est bien passé.

A peine rentré du kiné, je suis parti m'entraîner avec Julien. Ca a été un calvaire dès le départ : mes jambes ne tournaient pas, je sentais mes jambes comme étant vidées de toute force. Les sensations sont revenues donc j'ai pris ma part de relais sans broncher jusqu'aux portes du Beaujolais. On a grimpé à Lachassagne : j'ai voulu faire la montée juste en dessous de mon seuil, mais aux 2/3 de la montée les douleurs aux genoux sont apparues ... du coup j'ai levé le pied afin de ne pas prendre de risques. Les objectifs à venir sont bien trop importants pour que je sacrifie mes genoux sur une simple montée à l'entraînement.

En haut, on est resté sur la route des crêtes afin de rejoindre Charnay. Cette route des crêtes est à la limite du Beaujolais : nous étions dedans, mais la sortie était toute proche. On a plongé sur Lozanne à près de 70km/h (heureusement que le goudron est mauvais, sans quoi la vitesse serait bien plus importante), puis on est rentré en tournant les jambes. On a pu profiter quelques kilomètres de l'aspiration d'un bus, ce qui m'a rappelé les chasses dans les voitures pour revenir sur le peloton lors de certaines courses. Je suis rentré directement chez moi, sans rallonger : quand ça ne veut pas, il ne faut pas insister.

Je ne suis pas satisfait de ma sortie : le temps était parfait, identique à celui d'hier (grand ciel bleu, 26°, pas de vent), et incitait fortement à faire du vélo. J'hésitais entre faire une sortie de récupération active afin de récupérer du fractionné d'hier, ou faire du fractionné en 30"/30". Au final je n'ai fait ni l'un ni l'autre : je n'ai ni récupéré, ni cherché à progresser, ni pris de grand plaisir ... et ça, ce n'est pas ma conception du vélo. Alors forcément, je suis déçu.


Consultez notre sortie.

3 commentaires:

  1. IL faut regarder la charge de tes 7 derniers jours. Tu as certainement fait un bon pic...et faire du lactique 72 h après une sortie de 200 km ça finit de t'achever....

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  2. Attention aux genoux. Tu les sollicite pas mal.
    Il faut 2 ans de tranquillité pour se remettre... J'en ai fait l'expérience.

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  3. @alban : merci, ça me rassure, ça viendrait donc de l'enchaînement entre la sortie de 200km et la sortie de fractionné.

    @anonyme : j'ai appris de mon erreur de l'année passée et je vais veiller à ne pas la reproduire.

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