mercredi 24 décembre 2014

4 Verdun, l'année touche à sa fin

L'année touche à sa fin, contrairement à ma motivation et à mon amour pour le cyclisme qui sont encore loin du déclin. Les fêtes de fin d'année peuvent êtres vues de 2 manières : soit comme la conclusion d'une année qui se termine, soit comme les réserves de l'année qui va débuter. C'est par exemple le cas du mardi gras, qui précède le carême, qui précède à son tour le chocolat de Pâques. Bon, pour ma part, du chocolat j'en mange toute l'année.

Puisque de gros repas sont prévus dans les jours à venir, j'ai profité d'un petit moment en début d'après-midi pour éliminer des calories. J'ai fait de la place aux nouvelles calories qui devraient venir se loger dans mon corps. Rien de mieux pour cela que deux heures de vélo.


Puisque cette sortie devrait être la dernière de l'année 2014, je l'ai faite sans objectif sportif particulier. J'ai grimpé 4 fois le Mont Verdun, par 4 routes différentes, sans regarder mon compteur. Mes yeux se sont levés pour regarder le paysage, mes oreilles ont tenté d'écouter le chant des oiseaux (mais avec le bonnet sur les oreilles, je n'ai pas entendu grand chose), mon niveau d'effort est resté bas. Chose amusante, c'est à ce niveau d'effort-ci qu'on brule les graisses : sur des efforts très intenses, notre organisme brule de l'énergie facile à extraire ... ce qui n'est pas le cas de la graisse. En revanche, c'est le cas du chocolat, vous pourrez donc effectuer une séance de fractionné en fin d'après-midi du 25, elle vous permettra d'éliminer rapidement toutes les sucreries que aurez mangé le midi.

J'ai enchaîné les 4 montées au train, à mon rythme, en profitant du soleil de décembre (qui ne me réchauffait pas pleinement) et du paysage. J'ai de nouveau dépassé les 1000 mètres de dénivelé sans le chercher. En redescendant chez moi, je me suis rappelé d'une de mes phrases fétiches : "sur le plat on s'entraîne, on montée on progresse". J'ai donc quand même progressé grâce à cette sortie, du moins en théorie.


Comme on progresse également grâce à la récupération, je vais désormais prendre quelques jours de repos. La reprise (au niveau compétition) se fera le dimanche 4 janvier, sur le cyclocross de Brignais. D'ici-la, je vais tâcher de prendre du temps pour récupérer mes heures de sommeil en retard, histoire de débuter l'année 2015 en pleine forme.

Consultez mon parcours.

mardi 23 décembre 2014

1000m de dénivelé pour finir l'année

En ce mardi 23 décembre, le beau ciel bleu m'a incité à sortir mon fidèle destrier pour une sortie vallonnée aux portes du Beaujolais et des Monts d'Or. Alors que les vacances ont déjà commencé pour certains (mais pas encore pour moi), les routes étaient globalement calmes bien que par moment il y avait pas mal de circulation.


Le thème du jour, comme souvent le mardi, a été l'endurance de force : j'ai grimpé les 3 montées que j'avais ciblées sur le gros plateau, y compris sur des passages à plus de 10%. Pour la longévité de mes articulations (chevilles et genoux notamment) je ne ferai pas ça sur chaque sortie toute l'année. C'est d'autant plus vrai qu'au niveau de la dépense énergétique, cette technique de pédalage n'est pas la plus efficace, elle est donc à éviter en compétition.


J'ai commencé par 40 minutes d'échauffement pour rejoindre le pied de la montée de Lachassagne (3km à 5,8%). Cette première ascension m'a servi d'étalon pour mes exercices : je visais une séquence de 10 minutes à 250w, j'ai réalisé les 10 minutes à 271w. Avec une fréquence cardiaque légèrement sous mon seuil (165bpm sur l'ascension) et avec une cadence moyenne de 66tr/min, ce premier exercice a été parfaitement réalisé.

Le faux-plat descendant menant à Alix m'a permis de récupérer tranquillement avant d'attaquer la montée de Charnay. L'exercice réalisé dans cette deuxième montée a été légèrement moins bien réalisé, car la pente fluctue sans cesse : il est compliqué de maintenir un effort régulier sur une ascension composée de passages raides et de longs replats. Je m'en tire avec un effort de 8'30" à 257w de moyenne, mais avec un effort moins lisse que d'habitude. Cette montée n'est pas pratique pour ce type d'exercice, je l'éviterai à l'avenir lors des séances d'endurance de force.

J'ai rejoint la vallée de l'Azergues puis Lozanne, quittant ainsi le Beaujolais, pour rejoindre les Monts d'Or. Après une nouvelle phase de récupération, j'ai attaqué ma troisième phase d'exercice du jour. La montée étant bien régulière, j'ai de nouveau pu produire un effort constant et stable comme je les aime. Une fois l'effort terminé, comme une voiture arrivait derrière moi et que la visibilité n'était pas très bonne, je me suis déporté sur la piste cyclable en sautant le muret qui sépare cette piste (en mauvais état) de la route. Ces petits murets de 10cm de haut sont vraiment dangereux quand on a une utilisation sportive de la piste. Le cyclocross m'a appris à sauter ce genre de petits obstacles, ça n'a donc pas été un soucis ...


Sur le retour, en approchant de la maison, le compteur m'a indiqué que j'étais à 900 mètres de dénivelé cumulé positif. Comme il ne me restait plus que de la descente (ou presque), j'ai fait un détour afin d'aller chercher les 1000 mètres de dénivelé une dernière fois cette année. L'objectif a été atteint pile en arrivant au col entre le Mont Cindre et le Mont Thou, j'ai ensuite basculé dans la descente pour rentrer chez moi.

Dans la descente, j'ai croisé sur la route un paysan derrière une brouette avec moteur. Je me suis demandé, en cas d'accident, comment était considéré cet ensemble : vu qu'il y a un moteur sur la brouette, est-elle considérée comme un véhicule à moteur ? Ou comme celui qui la conduit marche sur ses deux pieds, il reste un piéton avec bagages ? Le mieux reste d'être prudent et d'éviter les accidents, je n'aurai certes pas la réponse à ma question mais j'aurai encore toute ma peau sur mon corps et mon matériel restera intact.

Consultez mon parcours.

lundi 22 décembre 2014

Inscription aux 24 heures du Mans 2015

C'était un secret plutôt bien gardé : en 2015, mon défi sera une première participation aux 24 heures vélo du Mans. Je me suis inscrit à l'épreuve, que j'effectuerai en solitaire.


A l'origine, en cherchant des objectifs pour l'année 2015, j'étais tombé par hasard sur les 24 heures de l'Insa. Si la distance géographique aurait facilité mon déplacement (et celui de mes supporters, qui seraient surement venus m'encourager), la date ne m'arrangeait pas. En regardant une vidéo du circuit, long de 2 kilomètres, j'ai renoncé définitivement : le circuit est urbain, il y a des ralentisseurs, des plaques d'égout, ... bref, plein de petits éléments qui sont pénibles à franchir quand on tourne en rond depuis 20 heures, qu'on a le corps fracassé par l'effort. Chaque micro-choc lié au passage des roues sur une grille ou sur un ralentisseur devient de plus en plus violent au fil des heures.

J'avais laissé tomber l'idée des 24 heures de l'Insa, quand quelques jours plus tard je suis tombé sur une vidéo des 24 heures du mans. La date fin août me convenait mieux et le circuit automobile possède un goudron lisse nettement moins traumatisant pour mes articulations (et mes nerfs) en fin d'épreuve. Je me suis renseigné, j'ai commencé à réfléchir à l'organisation, à mon programme d'entraînement, à la logistique et à l'organisation, ... le projet à mûri dans mon esprit, puis sur des feuilles de papier placées sur mon bureau.

En regardant les notes prises sur les différents projets qui m'intéressaient, je me suis rendu compte que j'étais bien plus avancé et emballé par le projet des 24 heures du mans que par les autres. Le choix est devenu une évidence, je me suis donc engagé. En solitaire, bien entendu.

L'épreuve aura lieu les 22 et 23 août 2015, sur le circuit Bugatti du Mans. Ces dates impliquent de faire une croix sur le fait d'être compétitif dès les premiers chronos, qui ont lieu fin aôut, mais ça ne devrait pas être incompatible avec le fait d'être pleinement compétitif sur les contre-la-montre en octobre. D'ici la, beaucoup de kilomètres auront défilé sous mes roues.

dimanche 21 décembre 2014

Cyclocross de Châtillon sur Chalaronne

Ce dimanche, c'est (presque) incognito que j'ai participé au cyclocross de Châtillon sur Chalaronne. Comme il n'y avait pas de cyclocross FSGT cette semaine, j'en ai profité pour m'aligner sur un cyclocross FFC. Si je suis tenu de porter la tenue jaune de l'ASBM, mon club historique, il a fallu que je porte la tenue blanche du Lyon Sprint puisque c'est au sein de ce club que je possède une licence FFC. Pourtant, entre cette fédération inhabituelle et ma tenue inhabituelle, plusieurs participants m'ont démasqué.



J'ai effectué un premier tour de reconnaissance du circuit, afin de le découvrir calmement. Je suis ensuite retourné aux différents passages techniques pour y trouver les bonnes trajectoires et les bons gestes. J'ai cherché à comprendre comment les passer le mieux possible, mais la présence de boue complexifiait la tâche. A 30 minutes du départ, mon vélo étant déjà couvert d'une boue collante, je suis passé aux stands pour nettoyer mon vélo. J'ai terminé mon échauffement sur route, à la fois pour ne pas re-salir mon vélo et pour pouvoir faire monter le coeur sur des séries d'accélérations.



J'ai pris un départ en 3ème ligne, au milieu de 35 concurrents. Quand le départ a été donné, j'ai pour une fois pris un départ correct, conservant ma place sans trop de soucis jusqu'à la fin de la partie asphaltée. En arrivant sur le circuit en terre, je me suis fait déborder de tous les côtés et me suis rapidement retrouvé dernier puis distancé. J'ai commis de grossières erreurs techniques qui m'ont déconcentré, m'ont fait perdre le fil de mes trajectoires ... je me suis mis à faire n'importe quoi. J'ai fait un peu du sauve-qui peu sans savoir pourquoi.

mercredi 17 décembre 2014

Renforcement musculaire avec le LSE

Ce mercredi midi, le groupe restreint des éducateurs s'est réuni afin d'analyser le premier trimestre qui vient de s'écouler, puis discuter de la suite de la saison : niveau et organisation des groupes, objectifs sur les premières courses de l'année puis à plus long terme, ...
Comme il pleuvait, pour éviter de rester 5 heures dans un cuissard mouillé, je me suis rendu au siège du club en voiture. Lors de la traversée du parc de la tête d'Or, j'ai de nouveau croisé plus d'écureuils que de joggeurs. Je me suis arrêté au niveau de l'un de ces rongeurs qui était au bout d'une branche à la hauteur de la vitre de ma voiture. Après quelques secondes d'observation les yeux dans les yeux, il a bondi sur ma voiture, est descendu sur le capot en deux bonds avant de sauter sur la branche de l'autre côté de la route. J'adore cet animal !


Les enfants sont arrivés les uns après les autres. 32 élèves ont répondu présents lors de l'appel malgré une pluie continue. 32 enfants mais beaucoup moins de vélos, une partie de l'effectif a eu l'idée de venir sur 2 pieds plutôt que sur 2 roues, se doutant qu'avec une telle pluie froide il n'y aurait pas de sortie sur la route. Ils ont eu raison, puisque aucun groupe n'a roulé, pas même le groupe de cross qui sort habituellement par tous les temps.

3 ateliers ont été créés. Le groupe de cross, dans lequel j'étais, a commencé par une séance de gainage sous la direction de Christophe S. Ses TOP toutes les 45 secondes annonçaient le début de la douleur ... ou sa fin. J'avoue qu'après 30 minutes de gainage, j'avais tout aussi mal lors des phases de repos que lors des phases actives. Le dernier atelier était une séance de renforcement musculaire et d'étirements sous la direction de l'autre Christophe (E).

Entre ces deux phases, Sébastien a poursuivi le cours débuté la semaine dernière sur la technique en cyclocross. Son cours a de nouveau captivé l'attention du groupe. Son diaporama a été agrémenté de vidéos pour mieux montrer les gestes et les trajectoires.

Comme c'était le dernier mercredi avant les vacances, la journée s'est terminée par un goûter. Vu la pluie qui tombait sans s'arrêter, je crois que personne n'a regretté de ne pas avoir roulé. Ca fait moins de linge à laver et moins de temps à consacrer au nettoyage du vélo.

mardi 16 décembre 2014

Triptyque des Monts d'Or

Cet après-midi, j'ai profité d'un trou entre deux réunions pour aller m'entraîner dans les Monts d'Or. Je disposais d'un peu plus d'une heure, j'ai préféré l'utiliser pour effectuer ma séance d'endurance de force sur la route plutôt que de l'effectuer sur home-traîner le soir.

Le ciel était un peu gris mais la luminosité était bonne. Quelques trous dans les nuages ont permis aux rayons de soleil d'illuminer certaines zones : c'est toujours plaisant de voir que de l'autre côté de la vallée une grosse tâche est mise en valeur par la lumière alors que tout le reste est gris. Ca donne des effets visuels sympas qu'une photo aurait du mal à restituer.

Après un échauffement pour rejoindre Saint-Cyr au mont d'or, j'ai effectué mon premier bloc de travail spécifique dans la partie finale du Mont Cindre. 7 minutes à 260w, j'ai été surpris de voir que je tenais ce niveau d'effort sans trop peiner. Mon niveau n'a donc pas autant régressé que ce que je pensais. Le deuxième bloc de travail a été différent : j'ai utilisé la partie finale du Mont Thou pour faire 3 minutes à 300w. La aussi, sur un effort plus court mais plus soutenu, j'ai été surpris de ne pas être trop essoufflé et de retrouver ma respiration facilement.


Après avoir grimpé le deux premiers monts des Monts d'or, j'ai lancé l'assaut sur le 3ème. La distance étant trop réduite entre le Mont Thou et le Mont Verdun, je n'ai pas effectué de travail spécifique sur l'ascension de ce troisième mont. J'ai profité de la descente sinueuse sur Poleymieux (en passant par la base militaire) pour prendre de l'assurance. Le cyclocross et ses nombreux virages m'aide à retrouver mes repères dans les descentes techniques.

Une fois à Poleymieux, j'ai utilisé l'ascension de la Croix Vitaise pour effectuer mon troisième bloc de travail. Cette montée me fait toujours mal aux jambes, il y a un passage que je n'aime pas car je peine toujours à trouver le bon braquet. Finalement, en endurance de force, sur le gros plateau, je l'ai mieux passée que sur le petit plateau. Ce dernier bloc de travail spécifique a duré 10 minutes à 245w, une courte descente ayant fait chuter la puissance moyenne.

La descente sur Saint-Romain est sinueuse elle-aussi. J'ai pu tester la sortie du pied pour équilibrer le vélo dans un virage serré : ça fonctionne aussi bien sur route qu'en cyclocross ! Bon, en peloton, si tout le monde fait ça, bonjour les dégâts ... mais seul à l'entraînement, pour passer un virage humide, c'est un geste simple et utile. Le cyclocross m'apporte ce que j'étais venu chercher il y a un an quand j'ai débuté : de l'assurance et une meilleure maîtrise technique de mon vélo. C'est surtout vrai pour les situations exceptionnelles : saut d'un obstacle sur la route, rouler dans un fossé en terre en sortant trop large d'un virage (ou pour éviter une chute devant soi), enchaînement de courbes serrées pour éviter une voiture qui freine brusquement par exemple ... mes gestes dans ces situations sont devenus plus précis et plus sûrs.

Je suis rentré chez moi après 1h20 d'efforts. J'ai couvert seulement 28 kilomètres mais avec près de 800m de dénivelé. J'ai surtout été très tranquille : seulement 4 véhicules m'ont doublé et j'ai du en croiser à peu près le triple. J'ai également croisé un seul cycliste.

Consultez mon parcours.

dimanche 14 décembre 2014

Le cycliste qui faisait du foncier (et murmurait à l'oreille des chevaux)

Ce matin, j'ai effectué une sortie de foncier en compagnie de Julien. Pour un dimanche de mi-décembre, la météo était clémente : 10°, quelques timides rayons de soleil et quelques morceaux de ciel bleu (qui ont laissé place à des nuages gris clair au fil de la sortie). Seul le vent soufflait mais de manière nettement plus modérée qu'hier. Il ne nous a pas trop gênés.


La sortie a été effectuée à un niveau d'effort assez constant quel que soit le terrain : quand ça montait je levais un peu le pied pour ne pas rentrer sur des filières musculaires et cardiaques plutôt liées au seuil, quand le terrain était plutôt descendant je descendais les pignons pour retrouver un niveau d'effort plus élevé. Le travail au seuil n'était pas le but de la séance, j'ai donc évité de rester trop longtemps à ce niveau d'effort sans pour autant refuser d'entrer dans cette zone quelques minutes lors d'une relance appuyée ou d'une montée un peu plus pentue.

On a emprunté des routes désertes sur lesquelles on a aperçu plus de vélos que de voitures. Pour être au calme, on a vraiment été au calme. Pas de véhicule motorisé, pas de bruit de moteur, ... on a pu rouler à deux de front en discutant du début à la fin sans gêner personne. Quand on est seul sur la route, le partage avec les autres usagers est très facile et la cohabitation est excellente.


On a fait une pause près d'un haras pour saluer des chevaux. J'ai commencé à en caresser un (qui n'en avait visiblement pas très envie), deux autres se sont approchés. Eux ont été contents que je m'intéresse à leur museau. Comme je commençais à avoir mal aux jambes, je me suis dit qu'un changement de monture pour quelques kilomètres permettrait de soulager ma musculature ... j'ai pris appui sur un poteau qui n'était pas fixé au sol (il ne tenait debout que grâce aux barbelés) et ai failli finir les 4 sabots en l'air. Mon téléphone ayant décidé de faire grève (comme quoi, on peut venir de chine et refuser de travailler non-stop 7j/7 et 24h/24), les photos illustrant cet article ont été prises par Julien. Je n'ai pas encore investi dans un vélo électrique pour que Clémence (ma compagne) puisse nous suivre et nous photographier à l'entraînement.


En fin de sortie, alors que je commençais à avoir mal aux jambes, j'ai profité de 3 courtes bosses pour faire des efforts type "attaque en fin de course". 20 secondes d'effort maximal, en fin d'exercice quand on a mal aux jambes, ça prépare pour animer un final de course. C'est quand tout le monde a mal aux jambes que la décision se crée, entre ceux étant capables de produire un effort supplémentaire et ceux incapables de le faire. Un autre facteur à travailler, pour pouvoir être présent dans le final d'une course, c'est de développer ses capacités pour ne pas avoir mal aux jambes quand les autres souffrent ... c'est le but global de l'entraînement.

Consultez notre parcours.

samedi 13 décembre 2014

Cyclocross de Miribel 2

Ce samedi après-midi, le club de Vaux-en-Velin organisait à son tour un cyclocross dans le Parc de Miribel-Jonage. La zone qu'ils ont retenue pour leur organisation était différente de celle sur laquelle mon club a organisé un cyclocross il y a 3 semaines, ce qui a permis aux coureurs de ne pas vivre quelque-chose de répétitif. Vu la taille du parc, ça aurait été dommage.


Si les deux lignes de départ n'étaient distantes que d'une centaine de mètres, les deux tracés étaient totalement différents. Les 5 kilomètres de rubalise et les nombreux piquets plantés par mes équipiers avaient donné naissance à un tracé présentant des sections rapides et roulantes (agrémentées de difficultés techniques pour casser la vitesse). Le tracé du jour était en revanche sinueux, les portions roulantes étaient rares. Il en faut pour tous les goûts, c'est bien d'avoir des tracés variés qui diffèrent les uns des autres.


J'ai appliqué les conseils reçus mercredi sur l'échauffement avant un cyclocross. J'ai commencé par un premier tour pour repérer l'ensemble du circuit en compagnie de Sylvain (mon équipier). A l'issue de ce premier tour de reconnaissance, j'ai regagné mon véhicule pour adapter la pression de mes pneus en fonction du terrain. Le deuxième tour d'échauffement m'a permis de valider la pression choisie et de tester les trajectoires choisies. A l'issue de celui-ci, j'ai refait un passage sur la zone la plus technique pour tester différentes options en cas de bouchons dans le premier tour. J'ai ensuite quitté mes habits d'échauffement et ai rejoint le départ.

vendredi 12 décembre 2014

Home-Trainer, saison 2015, épisodes 1 & 2

Mardi et jeudi soir, j'ai effectué mes deux premières séances de Home-Trainer en préparation de 2015. Nous sommes mi-décembre, l'heure est venue pour moi de débuter mon cycle de préparation pour l'année à venir. Je n'ai pas de date exacte de reprise que j'applique chaque année : je reprends quand j'en ai envie et non quand un planning me l'impose. Si on commence sa préparation sans avoir une motivation au maximum, c'est l'échec (quasi) assuré.


La séance de mardi était axée sur l'endurance de force, un exercice facile à réaliser sur home-trainer grâce à l'utilisation d'une résistance constante. L'endurance de force n'est pas conseillée pour une séance de reprise après une coupure, mais dans mon cas je ne coupe pas et ma condition physique est déjà bonne. Entre les compétitions de cyclocross chaque samedi et les sorties d'encadrement chaque mercredi, j'ai gardé un certain volume et une certaine intensité dans mes sorties, qui me permettent de faire une séance de ce type.


Sur cette séance d'endurance de force, j'ai mixé deux exercices : le premier durait 2 minutes en ne faisant que tirer sur les pédales, le deuxième durait 5 minutes avec un geste de pédalage complet (poussée et tirée sur la pédale). Mon geste de pédalage n'est pas trop mauvais, la répartition entre la poussée et la tirée est plutôt bonne, mais il est toujours intéressant de travailler ce point afin de ne pas régresser.

La séance de jeudi a été tournée vers la vélocité. J'ai beaucoup perdu dans ce domaine il y a quelques années et je continue de perdre tout doucement au fil des ans. Cette perte de vélocité a notamment entraîné une perte d'explosivité, mes attaques étant devenues pataudes et mes résultats au sprint étant devenus ridicules. Le regain de vélocité devrait être la ligne directrice de mon hiver, je ne consacrerai pas toutes mes séances à cet aspect mais je tâcherai d'en intégrer de manière plus régulière qu'autrefois.


Cette fois, la séance a été scindée en 3 blocs de 5 minutes avec 15 secondes de sprint en hyper-vélocité chaque minute. Ces efforts de 15 secondes sont à la fois intéressants pour la vélocité en elle-même et pour les départs de cyclocross. La vélocité peut également se travailler sur des blocs de plusieurs minutes continues, mais ça m'aurait été moins utile vis à vis du cyclocross. Je ferai donc ce type d'exercice un peu plus tard dans ma préparation.


Ces séances ont été réalisées dans le garage de Julien. Nos emplois du temps respectifs ne nous permettent pas de rouler ensemble (en journée) en semaine ou le week-end, on a donc profité de ces séances pour se retrouver. Finalement, 45 minutes d'exercices ça passe vite quand on est à deux : entre les TOP que je donne à intervalles réguliers pendant les phases d'exercice et les bavardages pendant les phases de récupération, on ne voit pas les minutes défiler.

Consultez mes données de mardi et celles de jeudi.

mercredi 10 décembre 2014

Trempé et gelé, c'est aussi ça le vélo

Ce mercredi après-midi, la météo n'incitait pas à sortir une roue de vélo sur le goudron. Il y avait une pluie froide, 5° au thermomètre "fixe" (0° en température ressentie en roulant), mais ça n'a pas pour autant découragé 25 enfants qui sont venus participer à l'entraînement habituel du mercredi.

Les 6 absents, qui ont préféré rester au chaud chez eux, n'ont pas loupé grand chose. J'avoue que moi-même, si je n'avais pas été dans l'encadrement, je ne serais pas sorti de chez moi ... du moins pas sur un vélo. J'adore le vélo, mais pas au point d'en faire sous n'importe quel temps : la pluie ne me dérange pas sauf quand elle est froide. Je préfère ne pas rester trop longtemps dessous.

Parti (en retard) sous un petit crachin de chez moi, j'ai rejoint Olivier et Paulin à notre lieu de rendez-vous habituel. Le père de Paulin nous a également accompagné quelques centaines de mètres, il s'est arrêté pour remettre en place sa tenue ... on a levé le pied en l'attendant, mais il ne nous a pas rattrapés. En arrivant au club après seulement 30 minutes, j'avais déjà les jambes trempées. Par 5°, la tenue ne sèche pas et l'humidité aide le froid à pénétrer les couches de vêtements.


Pour éviter que les enfants ne tombent malades et pour éviter de les dégoûter du vélo, on a gardé tout le monde au chaud. Le groupe que j'encadre à commencé par une séance de gainage que j'ai effectué avec eux. J'ai l'habitude de faire certains exercices de gainage, mon corps s'y habitue et s'est renforcé, mais les exercices faits en leur compagnie étaient différents de ceux que j'effectue seul. J'ai donc pu renforcer des parties de mon corps que je délaisse.

Après le gainage, on a eu le droit à un cours sur l'échauffement en cyclocross. Sébastien (le co-entraîneur du club avec Mickaël Buffaz) a pris les choses en main : diffusion d'un powerpoint illustré, démonstration de certains gestes techniques. Il a su garder l'attention de tout le monde, notamment en utilisant des tours de tables sur des questions simples ("qui utilise des pneus ? qui utilise des boyaux ?"), le temps a défilé sans qu'on s'en rende compte. Je crois que les professeurs scolaires de ces enfants rêveraient d'avoir une telle attention de la part de l'ensemble de leurs élèves.

Alors que les autres groupes avaient un troisième atelier axé sur le renforcement musculaire, notre groupe est parti rouler dans le parc de la Feyssine. En cyclocross, sur des chemins, on ressent moins le froid et l'humidité. Le goudron nous renvoie de l'eau sur les jambes, ce qui n'est pas le cas des chemins en boue, on est donc moins trempé ... mais plus sales. J'avoue que j'aurais préféré rester au chaud et faire du renforcement musculaire, mon cuissard et mes gants étant encore humides, mais l'ensemble des enfants préférait rouler. Christophe, l'autre éducateur qui encadre le groupe, s'est mis en tête et a animé la sortie tandis que je me suis mis à l'arrière pour m'assurer qu'on n'en perde pas en chemin.

On a passé une heure dans le parc, utilisant tantôt les pelouses et tantôt les zones arborées. Christophe a animé des duels sur un parcours d'une minute, qu'on a effectué 3 ou 4 fois. Je me rends compte que les duels ou les relais sont assez intéressants à faire : ils apportent un côté physique et ludique tout en développant à la fois l'esprit d'équipe et l'esprit de compétition. Avec un seul exercice, on peut ainsi effectuer un entraînement sur plusieurs plans.

Une fois l'entraînement terminé, j'ai regagné mon domicile en compagnie d'Olivier. l'entraînement ayant fini pus tôt que d'habitude, je n'ai pas eu besoin d'utiliser mes petites lampes : il faisait encore jour. J'ai été content de retrouver la chaleur de mon domicile puis celle d'une bonne douche chaude.

Consultez notre parcours.

lundi 8 décembre 2014

Nouveau casque

A l'occasion de mon 28ème anniversaire, qui a lieu ce 8 décembre comme toutes les années depuis 27 ans, ma famille m'a offert un nouveau casque.


Le casque comporte évidemment du rouge, ma couleur favorite. La couleur principale est le noir, n'y voyez aucun lien avec le roman de Stendhal ... si j'ai suivi les traces de Napoléon à Waterloo cet été, ce n'est pas par admiration pour l'empereur (comme le héros du livre) mais par simple envie de découverte touristique et historique.

Puisqu'on parle de préférence visuelle, il s'agit d'un casque Giro. C'est la marque que je préfère à l'heure actuelle : parmi les différents crash-tests que j'ai personnellement mené, ce sont les casques de cette marque qui ont le mieux encaissé l'impact, donc m'ont le mieux protégé. Ca tombe bien, c'est justement le but des casques.

Je pense qu'il va me falloir, et vous falloir, quelques semaines avant de vous habituer à me chercher avec ce nouveau casque sur les galeries de photos faites par ma compagne.

samedi 6 décembre 2014

Cyclocross d'Oullins

Ce samedi après-midi se tenait le cyclocross de la Bachasse, à Oullins. Si la température était de 7°, le vent qui balayait le parc apportait une fraicheur dont on se serait bien passé, mais qui ne m'a pas empêché de courir en tenue courte sans pour autant ressentir les effets du froid.


Pour me rendre sur place, en voiture via le tunnel sous fourvière, j'ai été plongé dans l'ambiance d'un départ de cyclocross au cours du trajet. Un accident s'est produit sous le tunnel, une seule des deux voies de circulation est devenue utilisable, j'ai donc retrouvé le goulet d'étranglement caractéristique des premiers virages d'un cyclocross. Le petit bouchon, le coude à coude (ou rétroviseur à rétroviseur dans ce cas), l'accélération une fois le goulet passé comme pour s'arracher de la pression de ceux qui suivent. C'était identique.


Je suis arrivé sur place 2 heures avant le départ. Si je suis arrivé aussi tôt, ce n'était pas pour découvrir le circuit en avance ni pour réaliser un échauffement poussé. Je suis venu tôt afin de tester le logiciel que je viens de développer en collaboration avec la branche cyclisme de la FSGT du Rhône pour faciliter les inscriptions. Pour la première utilisation du logiciel, je tenais à être présent afin de valider le système avec de véritables données. Ca m'a permis de détecter quelques soucis que pourront rencontrer les clubs et qu'il faudra que je documente dans le guide utilisateur. Je dois améliorer certains détails, mais ce premier test a été concluant.

mercredi 3 décembre 2014

Encadrement de cyclocross

Cet après-midi, je me suis rendu comme d'habitude à l'entraînement du Lyon Sprint Evolution. Sur mon trajet, j'ai récupéré Olivier comme les semaines précédentes ainsi que Paulin, un minime qui habite à côté de notre lieu de rendez-vous. Un dicton dit que l'union fait la force, dans notre cas je ne dirais pas que notre regroupement nous rend plus fort mais sécurise notre trajet : les voitures sont plus attentives à 3 cyclistes groupés qu'à un cycliste isolé.

J'ai retrouvé le groupe de cyclocross que j'encadre depuis près d'un mois. Cette discipline n'est pratiquée que par un noyau de personnes car elle nécessite du matériel supplémentaire que les parents ne peuvent pas forcément payer à leurs enfants. Un vélo, ça coûte déjà cher ... plusieurs vélos, ça coûte encore plus cher. C'est d'autant plus vrai qu'à l'âge des minimes / cadets, la croissance naturelle nécessite de changer de vélo. L'achat n'est donc pas pérenne dans le temps.

Du noyau habituel, il y a cependant eu un retrait : l'unique féminine du groupe s'est blessée ce week-end. Elle est pourtant venue assister à l'entraînement avec le sourire, encourageant ses deux frères de la voix. Sachant qu'on était mercredi, qu'il faisait 3° et gris, qu'elle n'avait aucune obligation d'être la, qu'elle ne pouvait pas enfiler d'habit chaud à cause de son plâtre ... pour faire ça, il faut vraiment être passionnée. Pas de doutes, dans ce groupe, il y a des mordus de vélo !

On a commencé notre séance par un échauffement dans le Grand Parc de Miribel-Jonage. l'aller/retour par la piste cyclable est plus long et moins agréable que quand on se rend au parc de la Feyssine, mais ça nous a permis de changer de zone d'entraînement. Entre éducateurs, on discute afin d'éviter de rentrer dans des routines lassantes. Ca correspond bien à mon propre état d'esprit : le vélo c'est un jeu, un amusement, un outil pour aller explorer de nouveaux endroits ... faire tout le temps la même chose n'est pas marrant. Autant montrer le bon côté du cyclisme à nos jeunes disciples : le côté rébarbatif que peut avoir l'entraînement, ils le découvriront bien assez tôt.

Après 1h30 d'échauffement en dehors du circuit tracé par l'entraîneur autour du vélodrome, on est revenu utiliser ce circuit pour des exercices physiques et ludiques. Cette semaine, on a emprunté le circuit dans le sens inverse ... et j'avoue que je m'y suis fait totalement malmener. On connaissait le circuit par coeur dans son sens classique, on avait tous développé des automatismes sur les braquets à utiliser et trajectoires à emprunter. Si les meilleurs n'ont mis qu'un ou deux tours pour laisser éclater leur talent, il m'a fallu 7 ou 8 passages avant de réussir à tout passer sur le vélo. Et encore, c'était laborieux, mon style étant loin d'être gracieux.

La séance s'est terminée à 16h45, je n'ai pas trainé pour récupérer mes affaires, installer mes petites lampes et filer avant que la nuit ne tombe. 50 kilomètres de plus au compteur, par 3° mais sans souffrir du froid, ça a donc été une bonne séance.

Consultez notre parcours.

mardi 2 décembre 2014

Tenue aux couleurs de cols-cyclisme.com

Ces dernières semaines, j'ai élaboré avec Rémy une maquette pour une tenue personnalisée aux couleurs de mon site www.cols-cyclisme.com


Contrairement à la tenue personnalisée réalisée pour mon blog, je vais faire réaliser cette tenue par un fabriquant français. La qualité des tenues fabriquées en chine pour mon blog ne m'a pas satisfait : pour des sorties de courte durée ça passe, mais cette tenue-ci est destinée à de longues sorties en montagne. La qualité sera donc primordiale.

Le maillot et le cuissard seront des modèles été (manches courtes pour le maillot, cuissard se terminant aux deux-tiers de la cuisse). La fermeture du maillot sera un zip intégral permettant l'ouverture totale du maillot.

Le prix de vente de ces tenues dépendra du volume que je commanderai. Si cette tenue vous intéresse, afin que je puisse savoir quelle quantité et quelles tailles commander, merci de remplir le formulaire suivant : https://docs.google.com/forms/d/1XbegecreZGPWbauQh-7u042Z6Xzw3PGqraCDX26yj48/viewform
Il n'y aura aucun paiement et ça ne vous engagera pas. C'est uniquement un formulaire pour savoir ce qui vous intéresse (le cuissard, le maillot ou les deux) et la taille. En fonction de vos réponses, je saurai quelles quantités commander et donc quel prix me facturera le fabriquant.

J'espère que ces tenues vont vous plaire et que j'en croiserai de temps en temps lors de mes sorties en montagne. Avec plus de 10 000 visiteurs différents chaque mois, je suis sur que certains utilisateurs du site se sont aperçus en haut d'un col sans le savoir. Il est probable que j'en ai moi-même croisé, doublé ou ait été dépassé par certains d'entre-eux.

dimanche 30 novembre 2014

Sortie en Beaujolais

Ce dimanche après-midi, le brouillard recouvrait tout : qu'on soit en plaine ou dans les les monts, il n'y avait aucune visibilité à espérer. J'avais prévu de rouler dans le Beaujolais en compagnie de Rémy et de Mickael, nous avons maintenu notre sortie intacte : à défaut de rouler dans ce massif pour la beauté du paysage, nous y avons posé nos roues pour le relief que les routes nous proposent.

Nous avons sorti notre matériel hivernal pour la première fois de l'hiver : bonnet, gros gants, sur-chaussures épais, veste thermique ... il fallait bien tout ça pour rouler par 2° humides sans avoir froid. Je n'ai pas eu trop chaud dans les montées et n'ai pas eu froid dans les descentes, ce qui m'a permis de prendre du plaisir du début à la fin de la sortie. Qu'il est loin le temps où je débutais et sortais avec une tenue fine, rentrant chez moi gelé, souffrant même une fois rentré au chaud lors de la phase de dégel des mains et des pieds. Un bon équipement permet de passer l'hiver en conservant du plaisir.


On a emprunté un parcours composé de 4 cols. En haut de chacun, on sentait qu'on approchait du ciel bleu, sans pour autant passer au dessus de la brume. Curieusement, dans les descentes, je me sentais plus à l'aise sans visibilité que par beau-temps. C'est un phénomène que j'avais déjà remarqué : j'ai moins peur quand je ne vois rien qu'en pleine journée ... est-ce que le fait de voir les courbes de loin me donne une fausse impression de confiance quand la visibilité est bonne ? Est-ce que l'absence de visibilité éveille plus fortement mes sens et mes réflexes ?

samedi 29 novembre 2014

Cyclocross de Genas

Ce samedi après-midi, j'ai participé pour la 2ème fois au cyclocross de Genas. Cette épreuve est un peu particulière puisque c'est directement la branche cyclisme de la FSGT qui organise, et non un club comme c'est le cas habituellement.


Après 15 minutes d'attente pour récupérer mon dossard, suivi par la préparation du matériel, j'ai pu m'échauffer pendant 15 minutes en faisant une reconnaissance du circuit. Il a été légèrement retravaillé par rapport à l'année dernière, la reconnaissance m'a donc permis de noter ces changements ... ça a été utile, à deux ou trois endroits je m'étais préparé à tourner d'un côté selon le tracé précédent puis me rendais compte que le circuit de cette année tournait de l'autre côté. Un circuit de cyclocross comporte plus d'imprévus qu'un circuit sur route, puisqu'on peut passer (presque) n'importe-où dans un cas tandis que dans l'autre on est obligé de rester sur le bitume.


Le départ a été donné dans la même prairie que l'année dernière. Mon départ a été moins catastrophique (j'étais tombé au coup de pistolet, puis je n'avais pas réussi à me relever car mes deux pieds étaient clipés sur les pédales), mais très mauvais quand même. Je me suis retrouvé dans le traditionnel bouchon du premier kilomètre, bouchon qui se résorbe ensuite une fois que l'élastique des coureurs s'étire. C'est assez marrant ces départs, on sent notamment qu'il y a de la tension. Les roues se touchent, il y a des écarts et de petites chutes. On en entend certains soupirer, d'autres râler, et quelques-uns ont des mots pas très sympas pour les autres. On n'est que sur une simple course FSGT, mais dans la précipitation, certains semblent l'oublier.


mercredi 26 novembre 2014

Encadrement cyclocross

Qui dit nouveau mercredi après-midi dit nouvelle sortie d'encadrement de l'entraînement des jeunes du Lyon Sprint Evolution. La météo avait prévu d'abondantes pluies toute l'après-midi, l'entraîneur du club avait demandé à chacun des éducateurs de préparer une mini-formation sur des thèmes spécifiques (le repérage du parcours et le placement dans le peloton pour ma part) ... qui n'ont finalement pas servi. L'ensemble de l'après-midi s'est déroulée sous un temps sec, ce qui a permis à tous les groupes de rouler ... et franchement, je préfère ça.

J'ai rejoint Olivier comme la semaine dernière, afin de faire la route ensemble pour rejoindre le siège du club. Faire la route à deux, c'est plus sympa : on discute et on ne voit pas le trajet passer. A un feux-rouge, j'ai pu faire remarquer à la voiture de police venue se garer à côté de nous que son pneu était dégonflé. C'est marrant, je ne regarde jamais les vélos des personnes avec qui je roule (quand mes amis changent de vélo, je ne remarque rien), par contre je repère des dizaines de voitures avec un phare qui ne marche pas. Quand un feu-rouge ou un stop le permet, je le signale aux automobilistes : quand on conduit, on ne remarque pas forcément que l'un des trois feux de stop ne fonctionne pas. Si ce défaut m'arrivait, j'apprécierai qu'on me fasse la remarque, et jusqu'à présent tous les automobilistes l'ont bien pris (une fois l'effet de peur du "toc toc" sur la vitre passé).


En arrivant dans le Parc de la Tête d'Or, j'ai eu la bonne surprise de tomber nez à nez avec 5 écureuils, mon animal fétiche. Je me suis arrêté pour faire des photos, ils m'ont regardé faire mais ont repris leur activité. C'est rigolo comme animal, je ne saurai trop dire s'ils jouaient ou s'ils enterraient leurs provisions pour l'hiver, mais entre un qui faisait un mouvement de balancier la tête en bas sous une branche et un autre qui sautait à pieds joints sur des feuilles en tournant en rond autour d'un arbre, c'était assez curieux comme comportement.


dimanche 23 novembre 2014

Sortie venteuse dans les Monts d'Or

Cet après-midi, j'ai roulé sur les quais de Saône et dans les Monts d'Or en compagnie de Julien. Le ciel était globalement bleu, la température était de 20°, mais le vent soufflait abondamment.

J'ai retrouvé Julien à quelques hectomètres de chez moi, ensemble nous avons remonté les quais de Saône en nous laissant pousser par le vent. La circulation étant faible à 13h30, les automobilistes étant encore à table (ou en train de digérer), on a pu bénéficier de routes désertes. Pour rouler à deux de front sans gêner la circulation et sans se faire embêter par les automobilistes, c'était idéal. Pour discuter, c'est bien plus facile en étant côte à côte qu'en étant l'un derrière l'autre ... c'est le cas à vélo, mais aussi en voiture : tous les conducteurs (à fortiori les parents) savent que c'est moins pratique de converser avec un passager assis à l'arrière qu'avec un passager assis à la "place du mort".

Dans la traversée déserte de Chasselay, on s'est mis en file indienne lorsqu'un bus s'est rapproché de nous, comme on le faisait à chaque fois qu'un véhicule arrivait dans notre dos. Le chauffeur du bus nous a remerciés avec ses warning, ce qui tend à prouver qu'il existe encore des usagers polis de la route. En agglomération, on aurait plutôt tendance à penser qu'il n'y a que des excités ne connaissant que la pédale de l'accélérateur et le bouton du klaxon.


Après avoir bénéficié de l'aide du vent du sud en remontant vers le nord, on a changé de cap : on a viré plein sud ... mais on a pas eu le vent de face pour autant. On a emprunté la montée de Limonest par le château de Janzé et le Bois-Dieu, une montée boisée dans une combe. Le vent du sud ne réussit jamais à pénétrer dans ces bois, je l'emprunte donc à chaque fois que le vent souffle dans ce sens. Julien l'a également adoptée depuis que je lui ai montré cette astuce.


samedi 22 novembre 2014

Retours sur l'organisation du cyclocross de Miribel

J'ai activement participé à l'organisation de notre premier cyclocross : je me suis rendu avec mon équipier Sébastien sur un premier lieu, à Brindas, qui s'est révélé inadapté. La mairie souhaitait organiser l'évènement et mettait à notre disposition plusieurs installation ainsi qu'un parc ... mais la partie intéressante du parc nous était interdite car elle était classée en zone naturelle protégée.

Le deuxième emplacement choisi s'est révélé plus adapté : on a rencontré la direction du Grand Parc de Miribel-Jonage, qui a refusé qu'on organise sur les 2 zones repérées par Sébastien et nous a forcés à nous rabattre sur une zone qui les arrangeait. On a tout de même retenu l'emplacement car un repérage nous a permis de constater que la zone pouvait être exploitée via un long tracé.

A 10 jours de l'évènement j'ai pris en main la communication autour de l'épreuve. J'ai découvert qu'il y avait des contraintes à respecter pour faire une affiche. Cela semble tout bête sur le principe, mais une affiche est plus complexe qu'il n'y paraît. Si des visages sont identifiables, il faut l'accord des personnes concernées. Il faut mettre les logos des sponsors, le lieu, les tarifs, les horaires, les modalités d'inscription, le règlement, ... soit plein de petites infos à hiérarchiser de manière à ce que les plus importantes ressortent en premier et que l'ensemble reste lisible. Ce n'est pas sorcier en soi, mais quand on n'en a jamais fait, ce n'est pas si évident que ça. Si j'avais une nouvelle affiche à faire, j'irais beaucoup plus vite maintenant que je sais tout ça.


Ce samedi matin, j'ai été retenu et n'ai pas participé à la mise en place du circuit. J'ai rejoint mes équipiers, leurs femmes (qui ont joué un rôle majeur dans l'organisation, notre club étant petit) et leurs enfants vers 12h30, soit 45 minutes avant le départ de la première épreuve "jeunes". Les enfants ayant déjà récupéré leurs dossards et tout étant installé, je n'ai pas eu grand chose à faire les premières minutes. J'en ai profité pour saisir la grille des engagés ... en vue de gagner du temps quand on me transmettra les résultats. Ca a été utile.



vendredi 21 novembre 2014

Que la plaine est belle

Ce vendredi après-midi, j'ai profité d'un très bel ensoleillement et d'une température douce pour aller me balader sur mon destrier favori. 17° et un soleil généreux, un petit vent du sud, les conditions étaient réunies pour prendre du plaisir à pédaler sur les routes de la région.


Cela faisait 20 jours que je n'avais pas utilisé mon vélo de route, 20 jours que la zone "puissance" de mon compteur n'affichait rien. Il y a peu, un coureur ne jurant que par son capteur de puissance, me disait que c'était idiot de s'entraîner avec un cardio en 2014. En retrouvant mon capteur de puissance, une image m'est venue en tête : celles des aqueducs romains. Quand on y pense, les romains ont construit il y a 2000 ans des ouvrages d'une précision incroyable, qui tiennent encore debout aujourd'hui, avec des outils particulièrement rudimentaires ... en 2014, avec des outils incroyablement évolués, l'entreprise en charge de la rénovation du vélodrome de La Cipale tente vainement depuis 2 ans de créer une piste qui soit utilisable sans danger par les cyclistes ... sans succès pour le moment. Les outils modernes ne font pas tout.


mercredi 19 novembre 2014

Encadrement, cyclocross et crevaisons

Ce mercredi après-midi, comme chaque mercredi depuis le mois de septembre, j'ai encadré la sortie de groupe des cadets/juniors du Lyon Sprint Evolution. Si la séance de la semaine dernière s'était essentiellement déroulée en salle pour effectuer du renforcement musculaire avant 8 petits kilomètres de vélo dans le parc de la Feyssine, cette semaine la tendance a été inversée. 45 minutes de renforcement musculaire, puis une heure et demi de vélo.

Pour me rendre au rendez-vous, j'ai rejoint Olivier à côté de chez lui. Avec le vélo de cyclocross et un sac sur le dos, il m'a fallu 15 minutes pour faire un trajet que je fais en 10 minutes habituellement avec le vélo de route. Il n'y a pas photo, sur le goudron le rendement d'un vélo de cyclocross est nettement moins bon. Il faudrait inventer une structure de pneus capables, selon la pression de gonflage, de changer de section et de rentrer les picots : en dessous de 3 bars le pneu aurait une section de 32mm et les crampons seraient sortis, entre 3 et 6 bars les crampons rentreraient dans la carcasse et le pneu s'affinerait pour devenir lisse avec une section de 25mm au delà de 6 bars. Si j'étais américain, je poserais un brevet "de concept" sur cette idée.

Arrivé au vélodrome 30 minutes avant le début de la séance, j'ai récupéré les consignes de l'entraîneur sur le contenu de la séance. J'ai aussi eu tout mon temps pour enfiler des baskets et un pull, histoire de faire le gainage avec le groupe. On a fait 45 minutes de gainage, on a remis nos chaussures de vélo puis on est partis rouler.

J'ai mené le groupe sur la sortie de Lyon, jusqu'au chemin de hallage remontant les berges du Rhône. Le chemin étant large et roulant, il était parfait pour s'échauffer et faire des exercices de vélocité. Au bout de quelques kilomètres, j'ai laissé la tête du groupe à un autre éducateur et ai glissé vers l'arrière pour discuter avec les deux plus jeunes du groupe qui peinaient à suivre. En leur demandant de me décrire leurs sensations, j'ai compris qu'ils étaient déjà épuisés.



mardi 18 novembre 2014

Améliorations sur mes sites

Si ce week-end je n'ai pas roulé, la motivation n'étant pas au rendez-vous, j'ai en revanche eu envie d'apporter différentes améliorations à mes sites. La majorité de ces améliorations étant mineures, principalement pour optimiser la vitesse de chargement sur mobile, les utilisateurs réguliers de mes sites ne verront pas de grand changement. Cependant, quelques améliorations sont visibles.

cols-cyclisme.com : affichage des montées déjà faites

Sur le site consacré aux cols, une nouvelle fonctionnalité a fait son apparition : quand on est connecté à son compte membre et qu'on consulte la liste des cols répertoriés sur le site, ceux qu'on a gravi affichent une petite coche. Ceci permet de repérer plus facilement les cols qu'on a déjà gravis.

Des bulles d'aide ont également fait leur apparition afin d'expliciter les pictogrammes.

Il est à noter qu'en ce mois de novembre, le site fête son 10ème anniversaire.


eau-cyclisme.com : affichage de points d'eau proches

Il arrive que des points d'eau soient très proches les uns des autres. A proximité de chez moi, à Limonest, une borne se trouve le long de la route principale devant l'église, tandis que des toilettes se trouvent derrière l'église. Les cyclistes ne voulant que de l'eau préféreront rester sur l'avant de la place pour remplir leur bidon, tandis que certains préféreront longer l'église pour se rendre aux toilettes. Jusqu'à présent, quand deux points d'eau étaient proches (250m dans le cas de Limonest), l'un des deux prenait le dessus et masquait l'autre.

Désormais, lorsque 2 points d'eau sont à moins de 500m l'un de l'autre et que la vue est trop éloignée pour permettre une distinction entre les deux points d'eau, l'affichage différera légèrement afin de mieux montrer qu'il y a plusieurs points recensés à cet endroit.


J'ai encore quelques pistes d'amélioration à explorer pour mes sites. Des versions anglaises et néerlandaises sont en cours de déploiement. Ma compagne étant belge et ma campagne de classiques en Flandres m'ont montré que les néerlandophones sont friands de cols quand ils viennent rouler dans notre pays, ils cherchent des informations qui figurent rarement dans leur langue maternelle. Je vais tenter de les aider dans leurs démarches.

dimanche 16 novembre 2014

Réflexions pour 2015

Ce week-end, le temps frais et humide ne m'a pas donné envie de mettre le nez dehors. Pratiquant le vélo par passion et n'ayant pas d'objectif en vue pour le moment, quand je n'ai pas envie de rouler (ce qui est assez rare, tant j'aime le vélo !) c'est assez simple : je ne roule pas.

Si je n'étais pas physiquement sur mon vélo, ça ne m'a pas empêché de baigner dedans. J'en ai justement profité pour étudier les différents projets que j'ai pour l'année 2015 : j'avais simplement griffonné les envies qui me traversaient la tête sur un papier ... je suis passé à la phase supérieure, celle où je regarde les dates exactes, le budget que ça nécessiterait, l'organisation générale et les éventuels conflits avec des événements familiaux (mariages, concours, ...).


Je pense planifier ma saison avec deux pics de forme : l'un sur la fin mai / début juin, l'autre sur le mois de septembre. Il est fort probable que je retente un défi du Conquistad'Or (5000m de dénivelé en restant exclusivement dans les Monts d'or) ... soit en tant qu'objectif en soi, soit en tant que préparation pour les cinglés du ventoux (l'ascension du Ventoux par les 3 faces dans la même journée) ou les félés du grand colombier (la même chose sur le col du grand colombier).

J'ai également profité du week-end pour apporter un certain nombre d'améliorations à mes autres sites dans le domaine du cyclisme. J'avais des idées en tête sur lesquelles je n'avais jamais pris le temps de me pencher, c'est désormais chose faite.

mercredi 12 novembre 2014

Cyclocross du parc de Miribel, championnat du Rhône FSGT

Dans 10 jours, mon club organisera le championnat du Rhône FSGT de cyclocross. Le circuit retenu est situé dans le parc de Miribel-Jonage près de la plage du Fontanil. Il s'agira de notre première organisation d'un cyclocross, quelques mois après avoir tenu notre première organisation sur route lors du prix de Tramoyes. On espère que cette deuxième organisation plaira autant que la première.

Voici l'affiche :


Voici le plan du circuit :


Pour les coureurs et les spectateurs, 2 parkings sont disponibles :
  • celui sur lequel sera placé la tente de retrait des dossards : lien
  • un autre situé à 300 mètres du départ le long du circuit : lien

Pour plus d'informations, vous pouvez consulter la rubrique des organisations de mon club : http://www.asbm-cyclisme.com/organisations/

Selon mes informations, il ne devrait pas y avoir de championnat régional Rhône-Alpes de cyclocross.

mardi 11 novembre 2014

Cyclocross de Parilly

Il y a un an jour pour jour, à l'occasion de la journée férié du 11 novembre, j'avais effectué mon premier cyclocross sur le parcours de Parilly. Je me suis donc présenté cet après-midi avec plus de repères que l'année passée mais le même objectif : découvrir et m'amuser.

Contrairement à samedi, les inscriptions ont été rapides ce qui m'a permis de disposer de 45 minutes pour reconnaitre le circuit et m'échauffer avant le départ. J'ai effectué deux tours de circuit : l'un pour repérer le tracé (qui a été changé par rapport à l'année dernière), l'autre pour me chauffer musculairement et cardiaquement tout en regardant comment se passaient les virages quand ils sont pris rapidement. L'inconvénient des repérages "lents" c'est que certaines trajectoires qu'on repère sont impossibles à prendre à plus grande vitesse ...


Après ces deux tours effectués en compagnie d'Olivier (un junior/espoir que j'encadre habituellement le mercredi après-midi), j'ai terminé mon échauffement sur la route goudronnée. J'ai retrouvé Guillaume un peu avant le départ : il est venu en spectateur pour m'encourager ... grand bien lui en a pris, car mes supporters le long du parcours étaient nettement moins nombreux que samedi à Décines. Les épreuves se suivent sans se ressembler.


Quand le départ a été donné, j'ai eu du mal à enclencher mes cales et ai terminé la partie asphaltée en dernière position. Les premiers hectomètres en sous-bois étant assez larges, j'ai pu remonter quelques coureurs les uns après les autres. Pour une fois, il n'y a pas eu de gros goulet d'étranglement et il m'a semblé que ce départ était plus fluide que d'habitude. Au bout de 3 minutes, alors qu'une chute venait de se produire dans un dévers, j'ai vu un coureur jouer au bowling : quand les coureurs bloqués passent sur le côté sans rien dire, lui a foncé dans le tas pour passer. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé mais sa manoeuvre était idiote.


Les premiers tours, j'ai été à la bagarre avec quelques coureurs d'un niveau équivalent au mien. Je prenais le dessus dans les parties physiques mais je perdais systématiquement mon avance dans les parties techniques. J'ai notamment perdu beaucoup de temps sur les 2 dévers, celui descendant que je réussissais à passer sur le vélo et celui montant que je prenais à pied. J'ai du être le seul à ne pas réussir à le passer en vélo : la pente me ramenait systématiquement vers le bas alors que le parcours montait doucement vers le haut du talus.


Petit à petit, à force d'insister sur les parties physiques, je me suis mis hors de portée de ceux avec qui je bataillais en début d'épreuve et j'ai rattrapé d'autres concurrents avec qui le manège a recommencé. Au bout de 30 minutes, j'ai été avalé et recraché par les 3 hommes de tête. Je me suis glissé dans leur sillage, à quelques mètres de distance, pendant près d'une moitié de tour : en les imitant, posant mes roues au même endroit qu'eux, ça semble déjà plus facile ... jusqu'à ce que je perde le contact visuel, leur aisance étant largement supérieure à la mienne. Quand on les voit faire, tout semble si facile, si fluide, ça laisse rêveur.


A deux tours de l'arrivée, alors que les concurrents plus rapides me doublaient de temps en temps et que je fondais sur un groupe plus lent que moi, j'ai fait une petite erreur. Ma roue avant a butté sur une racine dans une montée raide, me faisant perdre de la vitesse et basculer mon poids vers l'avant. Ma roue arrière a patiné et je me suis affalé dans l'herbe. Le temps de me relever et de repartir, je me suis fait doubler par les 3 coureurs que je venais de doubler et que j'ai ensuite re-dépassé. Dommage, c'était une erreur bête de concentration alors que j'étais encore totalement lucide et loin d'être dans le rouge.


Un peu après avoir entendu tinter la cloche m'annonçant le dernier tour, en tournant autour d'un arbre, ma roue avant a dérapé et je me suis de nouveau affalé sur le sol. 2 petites chutes en 10 minutes, une de chaque côté (la gravité semble aimer la symétrie), alors que je ne suis pourtant pas du genre à trop pencher dans les virages. Mon premier réflexe, après m'être relevé, à été de vérifier la pression de ma roue avant : en butant sur la racine (causant la première chute), j'aurais pu crever ce qui aurait expliqué le dérobement de cette roue avant. Pourtant, ce n'était pas le cas.


J'ai bouclé mon dernier tour prudemment : l'écart avec mes poursuivants était grand et, à cause de mes deux erreurs, ceux devant étaient loin. Impossible de gagner une place. J'ai donc assuré ma place, profitant de ce dernier tour pour m'amuser jusqu'au bout.


Je termine ce cyclocross à 1 tour des meilleurs, alors que l'an dernier j'en avais pris 3. J'ai ainsi pu mesurer toute l'étendue de ma progression dans cette discipline, en ayant toujours le même regard d'enfant désireux d'apprendre et de s'amuser avec un nouveau jouet.

Vous pouvez consulter :

dimanche 9 novembre 2014

Caméra embarquée sur le cyclocross de Décines

Aujourd'hui, en passant faire un tour sur le site de Corbas, j'ai vu qu'ils avaient publié une vidéo (en 3 parties) filmée en caméra embarquée du cyclocross de Décines. Curieux, j'ai lancé la première vidéo afin de regarder le premier tour "vu de l'avant", alors que moi je l'ai vu du milieu.



La vidéo commence par 3'10" de blabla du speaker avant le départ, 10" de compte à rebours (notez au passage que les coureurs partent au signal 1 et non au signal 0), 35" dans la prairie (admirez sur votre gauche la file de cyclistes en face lors du croisement des coureurs) avant l'arrivée dans le premier bosquet. On en est à 4'05" de vidéo et jusque la, tout va bien.

L'entrée dans le bosquet, premier point de rétrécissement, offre au spectateur une scène plus étonnante : en moins de 10 secondes, après le premier virage, vous verrez tous les coureurs de tête s'arrêter et passer sous le ruban marquant la trace à suivre. Au premier visionnage, j'ai eu l'impression qu'ils avaient tous triché et avaient tous coupé le circuit ... pourtant, en comparant avec le passage au même endroit les tours suivants et avec mes souvenirs, ils semblent bien sur le bon parcours. Ce ruban avait-il été mis pour empêcher les coureurs de prendre le circuit quand l'heure du départ s'est approchée ? La scène est tout de même curieuse.

La suite de la vidéo est impressionnante : vu de la 8ème place, on sent bien la vitesse et la bagarre qui fait rage pour aborder les passages clé en première position. Comme je le disais dans mon article, à la fin du premier tour, on voit que le coureur qui filme est en 7ème position et qu'un fossé est déjà creusé avec les 6 hommes de tête. On voit aussi que 3 ou 4 coureurs talonnent le coureur qui filme, mais qu'ensuite les participants se suivent à quelques longueurs les uns des autres.


En tout cas, avant d'arriver à ce niveau-la en cyclocross, il va falloir que je m'exerce encore beaucoup. Cependant, je ne vais pas chercher à combler cet écart : je pense continuer à pratiquer cette discipline l'hiver car elle me permet de faire du travail spécifique (notamment au niveau de l'explosivité) qui s'apparente fortement à une séance de fractionné. Je veux également continuer à la pratiquer pour son aspect ludique, et car elle permet aux hivers de passer plus rapidement et moins douloureusement que les inutiles sorties de 4h le samedi puis le dimanche, à se geler dans le froid à 30km/h les fesses posées sur la selle.

samedi 8 novembre 2014

Cyclocross du Mamelon de Décines

Ce samedi après-midi se tenait la deuxième manche du challenge FSGT des cyclocross du Rhône. A l'occasion de cette deuxième manche, j'ai effectué mon retour en compétition dans les prairies et sous-bois : j'avais volontairement fait l'impasse sur la 1ère manche car elle se tenait la veille de la grimpée d'Yzeron, sur laquelle j'étais entièrement focalisé.



Arrivé une heure avant le départ, j'ai perdu 25 minutes dans la file d'attente pour récupérer les dossards. Ca n'avançait pas, c'était horriblement lent, malgré la présence de nombreux bénévoles à tous les postes. Au début, je discutais avec Julien (qui faisait ses débuts dans la discipline, mais a déjà fait des épreuves de VTT par le passé) et des coureurs que je connais, mais au bout d'un moment ça ne nous faisait plus vraiment rigoler d'attendre. Une fois le dossard récupéré, 30 minutes avant le départ, on s'est changé puis on est parti s'échauffer.



J'ai effectué un tour de reconnaissance en compagnie de Julien. Les reconnaissances sont utiles lors des courses sur route, importantes lors des contre-la-montre et indispensables lors des cyclocross. J'ai repéré les trajectoires idéales, les (nombreux) pièges et les zones nécessitant des changement de vitesse (que ce soit pour accélérer ou pour relancer après un freinage). Pris de court par l'approche du départ, on a juste eu le temps de terminer le tour de reconnaissance mais on a pas vraiment eu le temps de s'échauffer.



L'attente avant le départ a été assez longue, l'appel ayant été fait 10 minutes avant l'heure réelle du départ. Une fois le drapeau baissé, le départ été effectué à fond par tout le monde. Evidemment, ça a créé des bouchons lors des premiers rétrécissements : quand 90 cyclistes se présentent à un endroit où on ne peut passer que les uns derrière les autres, c'est compliqué. J'ai rapidement trouvé ma place en milieu de meute, place qui ne bougera quasiment pas jusqu'à l'arrivée. En cyclocross, au bout de 2 tours, les positions globales se figent en dehors de quelques ennuis mécaniques ou (très) mauvaises gestion d'effort. Ceux qui sont devant à jouer le top 10 au bout de 20 minutes sont ceux qui finissent effectivement dans le top 10 à l'arrivée. Ceux qui sont dans les derniers restent dans les derniers.



Le parcours mêlait différentes portions de manières assez homogènes : des lignes droites en prairie, des slaloms autours des arbres, des chemins en terre, une minuscule zone sablée, des planches, une descente vertigineuse, une montée tout aussi raide ... le parcours était particulièrement agréable. Au niveau technique, aux éléments ajoutés (comme les planches) se mêlaient des éléments naturels : racines en travers, terrain troué (comme si on roulait sur une succession de taupinières inversées), dévers, pommes de pins rondes (rendant la zone particulièrement glissante) ... je me suis parfois fait peur, mais je me suis souvent régalé.


Sur ce parcours exigeant physiquement, j'ai réussi à bien limiter la casse sur la première moitié de l'épreuve, avant de devoir lever le pied en raison d'un mal de dos. En cyclocross, je suis constamment en danseuse en train de relancer ... cet effort sollicite beaucoup plus mon dos que d'habitude. Il va falloir qu'il se réhabitue progressivement. Dans la deuxième moitié de l'épreuve, je me suis fait doubler par les 8 premiers : j'ai bien veillé à ne pas les gêner, quitte à ralentir légèrement ou accélérer pour favoriser leur passage. J'ai moi-aussi pris un tour à certains coureurs, ce que je ne pensais pas possible sur un circuit aussi long (9 minutes par tour pour les meilleurs). Doubler plus lent que soi est bon pour le moral, surtout quand tout le monde joue le jeu et s'écarte pour laisser passer ceux qui vont plus vite que lui.


L'épreuve est passée relativement vite, notamment grâce aux encouragements constants de mes supporters en différents points du circuit. Julien (qui a cassé son vélo) et sa copine m'encourageait vers le départ, Philippe (du VC Corbas) m'encourageait aux 1/3 et 2/3 du circuit, la famille de Sylvain (ses 3 enfants, sa femme et son frère) m'encourageaient en haut et en bas de la bosse, tandis que ma compagne faisait des photos en divers points du circuit (pour varier les points de vue). Merci à vous tous et toutes.


Le bilan de l'après-midi est positif : j'ai fait du sport sous le soleil et avec une température pas trop fraiche (11°). Je termine loin des premiers sur le plan sportif malgré une grosse débauche d'énergie et de sueur (177bpm de moyenne pendant l'épreuve !), mais je pense être dans les premiers au niveau du plaisir. Vous pouvez consulter :