mardi 11 novembre 2014

Cyclocross de Parilly

Il y a un an jour pour jour, à l'occasion de la journée férié du 11 novembre, j'avais effectué mon premier cyclocross sur le parcours de Parilly. Je me suis donc présenté cet après-midi avec plus de repères que l'année passée mais le même objectif : découvrir et m'amuser.

Contrairement à samedi, les inscriptions ont été rapides ce qui m'a permis de disposer de 45 minutes pour reconnaitre le circuit et m'échauffer avant le départ. J'ai effectué deux tours de circuit : l'un pour repérer le tracé (qui a été changé par rapport à l'année dernière), l'autre pour me chauffer musculairement et cardiaquement tout en regardant comment se passaient les virages quand ils sont pris rapidement. L'inconvénient des repérages "lents" c'est que certaines trajectoires qu'on repère sont impossibles à prendre à plus grande vitesse ...


Après ces deux tours effectués en compagnie d'Olivier (un junior/espoir que j'encadre habituellement le mercredi après-midi), j'ai terminé mon échauffement sur la route goudronnée. J'ai retrouvé Guillaume un peu avant le départ : il est venu en spectateur pour m'encourager ... grand bien lui en a pris, car mes supporters le long du parcours étaient nettement moins nombreux que samedi à Décines. Les épreuves se suivent sans se ressembler.


Quand le départ a été donné, j'ai eu du mal à enclencher mes cales et ai terminé la partie asphaltée en dernière position. Les premiers hectomètres en sous-bois étant assez larges, j'ai pu remonter quelques coureurs les uns après les autres. Pour une fois, il n'y a pas eu de gros goulet d'étranglement et il m'a semblé que ce départ était plus fluide que d'habitude. Au bout de 3 minutes, alors qu'une chute venait de se produire dans un dévers, j'ai vu un coureur jouer au bowling : quand les coureurs bloqués passent sur le côté sans rien dire, lui a foncé dans le tas pour passer. Heureusement, il n'y a pas eu de blessé mais sa manoeuvre était idiote.


Les premiers tours, j'ai été à la bagarre avec quelques coureurs d'un niveau équivalent au mien. Je prenais le dessus dans les parties physiques mais je perdais systématiquement mon avance dans les parties techniques. J'ai notamment perdu beaucoup de temps sur les 2 dévers, celui descendant que je réussissais à passer sur le vélo et celui montant que je prenais à pied. J'ai du être le seul à ne pas réussir à le passer en vélo : la pente me ramenait systématiquement vers le bas alors que le parcours montait doucement vers le haut du talus.


Petit à petit, à force d'insister sur les parties physiques, je me suis mis hors de portée de ceux avec qui je bataillais en début d'épreuve et j'ai rattrapé d'autres concurrents avec qui le manège a recommencé. Au bout de 30 minutes, j'ai été avalé et recraché par les 3 hommes de tête. Je me suis glissé dans leur sillage, à quelques mètres de distance, pendant près d'une moitié de tour : en les imitant, posant mes roues au même endroit qu'eux, ça semble déjà plus facile ... jusqu'à ce que je perde le contact visuel, leur aisance étant largement supérieure à la mienne. Quand on les voit faire, tout semble si facile, si fluide, ça laisse rêveur.


A deux tours de l'arrivée, alors que les concurrents plus rapides me doublaient de temps en temps et que je fondais sur un groupe plus lent que moi, j'ai fait une petite erreur. Ma roue avant a butté sur une racine dans une montée raide, me faisant perdre de la vitesse et basculer mon poids vers l'avant. Ma roue arrière a patiné et je me suis affalé dans l'herbe. Le temps de me relever et de repartir, je me suis fait doubler par les 3 coureurs que je venais de doubler et que j'ai ensuite re-dépassé. Dommage, c'était une erreur bête de concentration alors que j'étais encore totalement lucide et loin d'être dans le rouge.


Un peu après avoir entendu tinter la cloche m'annonçant le dernier tour, en tournant autour d'un arbre, ma roue avant a dérapé et je me suis de nouveau affalé sur le sol. 2 petites chutes en 10 minutes, une de chaque côté (la gravité semble aimer la symétrie), alors que je ne suis pourtant pas du genre à trop pencher dans les virages. Mon premier réflexe, après m'être relevé, à été de vérifier la pression de ma roue avant : en butant sur la racine (causant la première chute), j'aurais pu crever ce qui aurait expliqué le dérobement de cette roue avant. Pourtant, ce n'était pas le cas.


J'ai bouclé mon dernier tour prudemment : l'écart avec mes poursuivants était grand et, à cause de mes deux erreurs, ceux devant étaient loin. Impossible de gagner une place. J'ai donc assuré ma place, profitant de ce dernier tour pour m'amuser jusqu'au bout.


Je termine ce cyclocross à 1 tour des meilleurs, alors que l'an dernier j'en avais pris 3. J'ai ainsi pu mesurer toute l'étendue de ma progression dans cette discipline, en ayant toujours le même regard d'enfant désireux d'apprendre et de s'amuser avec un nouveau jouet.

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2 commentaires:

  1. Re,
    Jolie texte, belles photos (merci à ta chérie) :-))
    RDV sur le prochain cross. J'essaierai de rester sur le vélo ;-)
    A++ Florent
    Damien

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  2. Belle progression en un an, d'autant plus que cette année, le circuit de Parilly était particulièrement glissant et donc la technique jouait un rôle encore plus important.

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