samedi 30 août 2014

CLM de Saint-cyr

Ce samedi après-midi, j'ai découvert le contre-la-montre de Saint-Cyr, un petit village situé entre Tournus et Chalon-sur-saône. Pour m'y rendre, j'ai pris l'A6 au milieu des vacanciers remontant vers le nord. Pour éviter de me retrouver au coeur du trafic, et pour pouvoir m'échauffer sur le circuit avant le départ des premiers concurrents, j'ai demandé un départ dans les premiers, à 14h24 (les premiers partant à 14h, les automobilistes effectuant leur pause déjeuner).


Arrivé sur place 1h avant le départ, j'ai récupéré mon dossard, je me suis changé et je suis parti m'échauffer en faisant un tour de reconnaissance. Comme d'habitude, j'ai repéré les virages et les trous dans le goudron, ainsi que l'orientation du vent. J'ai également pu repérer que la partie du 9ème au 15ème kilomètre était interminablement longue, sur un très léger faux-plat montant avec le vent de trois-quart défavorable.


J'ai mal calculé mon timing lors de l'échauffement, je pensais avoir plus de temps avant le départ mais les minutes ont défilé très rapidement. J'ai fourni un gros effort dans les derniers kilomètres afin d'arriver à l'heure. J'ai à peine eu le temps d’arroser quelques plants de maïs et d'enlever mon chasuble avant de me placer sur la ligne de départ.


Une fois le top donné, je suis resté presque planté sur place. J'étais resté sur le gros braquet utilisé pour rejoindre rapidement le départ, quand il a fallu que je m'élance j'ai rapidement compris que je venais d'effectuer une erreur bête. En me rasseyant sur la selle et en mettant mes bras sur les prolongateurs, j'ai mis un braquet plus adapté et je me suis reconcentré sur mon effort.

J'ai commencé fort comme je l'ai décidé lors de l'échauffement, sur une portion sans vent. Avec l'adrénaline liée à la crainte de louper le départ, je suis peut-être même parti un petit peu trop fort. Au bout de 3 kilomètres, la traversée d'un village proposait un goudron dégradé, il fallait slalomer pour éviter les plaques d'égout, les tranchées mal rebouchées et un affaissement du goudron. A la sortie du village, j'avais prévu de passer un virage à droite avec des graviers sur les prolongateurs ... à l'échauffement c'était passé sans soucis, mais en course avec quelques km/h de plus je me suis fait une petite frayeur en passant à une poignée de cheveux de l'herbe.

Après la relance, j'ai pris mon bidon pour la première fois. Une section de 3,5km avec le vent dans le dos s'est présentée sous mes roues. Les premiers spectateurs depuis le départ étaient placés sur cette section : la dizaine de chevaux ont eu 3 heures de divertissement. D'habitude, ce sont eux qui tournent en rond dans les cirques ou dans les clubs d'équitation. Cette fois, ce sont les cyclistes qui tournaient en rond et eux étaient en tribune. J'ai profité de cette section non pas pour regarder les chevaux mais pour légèrement récupérer avant la section que je redoutais. Sur le virage à droite à la fin, j'ai pris une deuxième fois mon bidon car j'étais assoiffé.

Un peu après la relance, j'ai été dépassé par le concurrent parti une minute après moi. Au passage, il m'a même encouragé, merci Philippe. En une moitié de parcours, il venait de me prendre une minute, confirmant ce dont je me doutais : je n'étais pas dans l'allure. Sur cette longue section exposée au vent défavorable, je me suis lentement écroulé malgré la présence de ce coureur en point de mire, point de mire de plus en plus petit au fil des hectomètres parcourus.

J'ai retrouvé un second souffle à 3 kilomètres de l'arrivée, quand j'ai de nouveau tourné sur la droite sur une route en faux-plat descendant. D'un coup, j'ai eu l'impression que tout se débloquait. J'ai pu finir en boulet de canon, comme je l'avais prévu à l'échauffement. Les derniers kilomètres ont défilé bien plus rapidement que les kilomètres précédents. Le repérage fait à l'échauffement m'a permis de bien négocier la série de virages du dernier kilomètre, ça m'a vraiment aidé car sans connaitre le parcours j'aurai perdu du temps. Du moins, encore plus de temps que tout ce que j'avais perdu depuis le début.



J'en termine avec un temps de 28'59", soit seulement 4 minutes de moins qu'à l'échauffement. Je l'ai senti sur le vélo à mi-parcours que je n'étais pas dans un grand jour, j'ai quand même bataillé jusqu'au bout car, par principe, je ne baisse jamais les bras tant que la ligne d'arrivée n'est pas franchie. Je ne suis pas certain que ma contre-performance soit uniquement liée à l'échauffement tardif, je me demande si je n'ai pas commis une erreur dans la planification de ma semaine d'entraînement. Il faudra que j'y réfléchisse pour m'améliorer sur les 2 points.


En tout cas, c'était un très beau parcours, très roulant, sans danger et sans circulation. J'y reviendrai avec plaisir l'année prochaine, d'autant plus que le prix de participation est le plus bas que j'ai connu (3,5€ seulement !) sans que ça ne s'en ressente sur la qualité de l'organisation.

Vous pouvez consulter le classement et regarder les photos prises par ma compagne.

Consultez mes données.

jeudi 28 août 2014

Sortie chrono avec Julien et Rémy

Cet après-midi, j'ai effectué une sortie sur le vélo de chrono en compagnie de Julien et de Rémy. L'objectif principal était de reprendre des automatismes avec Rémy en vue des gentleman à venir, une bonne coordination et une bonne connaissance de l'autre permettent d'améliorer les performances sur ce genre d'épreuves. Ceci ne s'improvise pas au dernier moment, c'est pourquoi on a effectué cette sortie. Les vidéos tournées montrent que je suis encore un peu loin de mon partenaire, je pourrai m'en rapprocher d'au moins 30 centimètres pour gagner en efficacité.



Rémy m'a rejoint chez moi, on a attendu Julien avant de partir à sa rencontre. Il a fini le travail plus tard que prévu, on est donc passé le prendre chez lui. On est descendu en direction de la Saône, qu'on a pas longé pour une fois (au grand damn de Julien, le spécialiste incontesté de la rive droite des quais de Saône) mais qu'on a uniquement traversé.


On a effectué une heure de vélo sérieuse, avec du rythme, avant 40 minutes de détente : Julien m'a demandé où se situait le point d'eau le plus proche, je l'y ai conduit, et de la est parti l'idée de faire un spot de pub farfelu pour mon site eau-cyclisme.com



S'en est suivi un gâchis d'eau : on m'a versé au moins 6 bidons d'eau sur le casque, j'étais trempé de la tête aux pieds. Vu la température, autour des 30° sous un fort soleil, ce n'était pas bien gênant. Julien a également mouillé le maillot à plusieurs reprises, pour rigoler et se rafraichir.



On est rentré calmement à la maison. Mine de rien, j'ai senti tout le long les efforts effectués la veille : je n'ai pas eu de bonnes sensations quand le rythme s'accélérait.


Consultez notre parcours.

mercredi 27 août 2014

Fractionné en Dombes

En fin d'après-midi, j'ai effectué en compagnie de Julien une sortie de fractionné long (3 minutes / 3 minutes) sur le plateau de la Dombes. Les interminables lignes droites, planes, sans circulation et sans carrefours permettent d'effectuer du travail de qualité sans être gêné.

On a commencé par s'échauffer en remontant les quais de Saône puis en effectuant la montée du boulodrome de Neuville. En haut, au lieu de filer directement sur Saint André de Corcy comme on le fait habituellement, j'ai choisi de prendre une variante certes plus longue mais nettement mieux goudronnée, sans circulation et avec un meilleur paysage. Une variante qu'on devrait utiliser plus souvent. Bon, je vous avoue que cette fois-ci on a eu pendant plusieurs minutes une odeur nauséabonde, insupportable, comme si un troupeau entier de vaches ayant la colique était venu tapisser le fossé des deux côtés de la route.


Une fois notre sens olfactif remis de ses émotions, j'ai attaqué le travail qualitatif prévu sur l'ordonnance : 3 minutes à PMA (autour de 240w pour moi en ce moment) suivies par 3 minutes de récupération (le contre-exercice) et ainsi de suite 3 fois de suite, cette ordonnance étant à renouveler 2 fois au cours de la sortie. La présence de Julien, qui aime rouler à une vitesse régulière et passait donc devant sur les phases de repos, m'a forcé à effectuer un contre-exercice à un niveau pas trop bas (autour de 160w, sans le vouloir).


Sur la dernière séquence de 3 minutes, j'ai fortement haussé le niveau. La section étant descendante puis montante, j'ai simulé une arrivée de course en haut de la bosse et ai (presque) tout donné. Il est amusant de constater l'incohérence de la fréquence cardiaque par rapport à la puissance développée : sur la séquence n°8 avec un dénivelé de +8m pour un effort de 3'03 à 262w, ma fréquence cardiaque est de 153 tandis qu'elle est de 156 sur la séquence n°10 proposant un dénivelé de -3m pour 3'03" (temps identique) à 252w (soit 10w de moins). Le capteur de puissance est un outil bien plus fiable pour s'entraîner que la fréquence cardiaque, bien que certains capteurs de puissance disponibles sur le marché affichent des valeurs farfelues.

Avant de rentrer, on est passé chercher Florentin chez lui. Mes compagnons m'ont raccompagné jusque chez moi avant de poursuivre : une sortie de 2h30 avec du travail qualitatif me suffisait.

Consultez notre parcours.

mardi 26 août 2014

Suivi de progression sur les chronos

Ce mardi, j'ai pris une journée de repos vis à vis de l'entraînement : après un bloc de travail de 5 jours consécutifs, la journée étant pluvieuse, j'ai profité d'un peu de temps libre pour mettre en place un outil de suivi de ma progression sur les contre-la-montre.

Pour cela, j'ai créé un tableur listant :
  • mon temps sur un chrono, que je saisis manuellement
  • le temps d'une sélection d'autres coureurs, que je saisis manuellement
  • l'écart relatif entre mon temps et celui des autres coureurs se calcule automatiquement
  • la variation de l'écart avec chaque coureur s'affiche automatiquement en vert ou en rouge afin de me montrer l'évolution au fil des chronos

Voici ce que ça donne pour les 3 chronos effectués en 2013 :
On constate clairement que j'ai très mal géré le chrono du lac de Paladru.

Le tableau est d'ores et déjà rempli pour le premier chrono effectué cette année :


Avec ce tableau, réalisé en une dizaine de minutes et que je n'aurai plus qu'à compléter après chacun des chronos à venir, je pourrai mesurer ma progression ou ma récession vis à vis des autres coureurs. J'ai volontairement pris une palette assez large de coureurs afin de compenser les absences de certains et pour lisser leurs bonnes et contre-performances (cf celle de Pedro Duarte à Paladru, le seul coureur pour lequel l'écart s'est réduit alors qu'il s'est creusé vis à vis de tous les autres, ou inversement la meilleure performance de Joel Divay à Corbas, le seul à avoir creusé l'écart quand il s'est réduit avec les autres).

lundi 25 août 2014

Endurance de force au col du verdun

Lundi matin, j'ai effectué un entraînement en endurance de force dans la montée du Verdun, en compagnie de Guillaume et de Julien. J'ai retrouvé mes 2 compagnons de route sur les quais de Saône par une température fraiche, 11°, qui nous accompagnera tout au long de la sortie. J'ai eu raison de sortir un cuissard long : je n'ai eu ni froid ni chaud, je pense que c'était le bon équipement à utiliser par cette température.

On s'est échauffé pendant une heure avant de monter sur le circuit de la course de côte. Une petite pluie a fait son apparition au bout de 40 minutes, humidifiant légèrement le sol et laissant des traces sur les verres de nos lunettes, mais sans nous gêner.

L'exercice du jour a consisté à grimper 3 fois la côte sur le gros plateau, en force mais en maintenant une certaine cadence et une certaine souplesse. La descente, elle, est faite sur le petit plateau en tournant les jambes afin que les muscles gardent leur élasticité. Guillaume et Julien n'effectuant pas l'exercice, il était amusant de constater que nos changements de plateau se croisaient : en bas de la montée je passais sur le gros plateau tandis qu'ils passaient sur le petit, en haut ils passaient le gros plateau tandis que je passais sur le petit. Une sorte de chassé-croisé estival des dérailleurs, mais sans les bouchons associés habituellement à cette expression.

Une fois la séance de travail terminée, on est descendu sur les quais de Saône par la descente de Poleymieux. Il s'agissait de ma première longue descente (8 kilomètres) sur mon nouveau vélo, légèrement plus court que le précédent (c'est un cadre 53,5 au lieu d'un 55), j'ai donc pris le temps d'étudier son comportement dans les courbes et dans les virages serrés. Je vous avoue que j'étais moins à l'aise que d'habitude dans cette descente que je connais très bien et qui ne me pose aucun soucis habituellement. Je pense que ce n'est qu'une question de temps, qu'il faut que je m'adapte et que je prenne confiance avec ce nouveau vélo.

Le retour s'est fait tranquillement via le plateau de la Dombes, permettant de changer des habituels quais de Saône.

Consultez notre parcours.

dimanche 24 août 2014

Un dimanche dans les monts du lyonnais

Ce dimanche matin, j'ai effectué une petite sortie dans les monts du lyonnais en compagnie de Guillaume, Julien et Patrick. Habituellement, nous débutons nos sorties en direction du nord ou de l'est, rarement en direction du sud (puisqu'on irait au centre de Lyon) ou de l'ouest (car ça implique de traverser les monts d'or à froid). C'est pourtant cette dernière direction qu'on a suivie ce matin, l'idée me trottant dans la tête depuis la veille.


On s'est donc échauffé en s'attaquant directement aux monts d'or et à ses routes en creux et bosses. J'ai été assez surpris de voir que les jambes répondaient bien directement, que je ne ressentais pas les efforts du chrono de la veille.

Une fois dans les Monts du Lyonnais, on a poursuivi notre route sur des creux et bosses : tant que ça se passe bien, autant continuer. Si la circulation était faible jusqu'à présent, on est tout de même tombé sur une grappe d'automobilistes pressés. Etait-ce l'heure d'aller à la messe ? Il était trop tôt pour tenter d'échapper au diner avec sa belle-mère en ayant un accident avec des cyclistes, cette hypothèse a donc été rapidement écartée.




On a profité du paysage avant de remonter en direction des monts d'or. Sur une route en parfait état car venant d'être entièrement refaite, sans aucune circulation, on en a profité pour faite une longue séance photo (et vidéo).

On a re-gravi les monts d'or avant de filer sur les quais de Saône. Au moment de mettre le gros plateau, j'ai découvert l'un des inconvénients des dérailleurs électriques : je n'avais plus de batterie et n'ai pas pu passer le gros plateau. Je suis rentré sur le petit plateau sans que ça ne pose de soucis particulier.

Consultez notre parcours.

CLM de Treffort

Cette année, j'ai participé à la rentrée des classes des élèves de la région ayant choisi l'option Contre-la-montre. Si la rentrée scolaire n'aura lieu que dans 10 jours, la rentrée sportive avait bien lieu ce samedi du côté de Treffort, dans l'Ain, où j'ai retrouvé beaucoup des élèves que je cotoie habituellement dans cette discipline. Pour cette rentrée sportive, les prolongateurs remplacent les cartables et le chronomètre remplace les notes de manière bien plus impartiale qu'un professeur : point de chouchou ni d'antécédents avec le grand frère ou la grande soeur, les meilleurs sont devant et les moins bons sont derrière.


Arrivé sur place 1h30 avant mon départ, et 45 minutes avant le départ du premier coureur, j'ai eu le temps de faire un tour de circuit en voiture puis sur le vélo. Faire un tour sur le vélo permet de mieux se rendre compte des imperfections de la route et de mieux sentir l'impact du vent. Cette reconnaissance m'a également permis de choisir le braquet utilisé sur les différentes portions : j'ai d'abord passé la bosse sur le petit plateau, puis j'ai tenté de la franchir sur le grand plateau. Cette deuxième expérience s'étant bien passée, c'est ce choix que j'ai ensuite retenu lors de l'épreuve.




Le contre-la-montre se composait de 2 tours d'un circuit de 9 kilomètres. Le départ était en haut d'une bosse, on s'engageait ensuite sur un long faux-plat montant (2,5km à 1,5%) avant un faux-plat descendant (1,6km à -1,6%) puis une portion un peu plus vallonnée composée de courtes remontées et courtes descentes. Enfin, on bouclait la boucle via une courte bosse (500m à 3%) en haut de laquelle était donné le départ. L'arrivée était légèrement décalée sur le côté.



Après le départ des premiers concurrents, j'ai quitté le circuit pour terminer mon échauffement en dehors de celui-ci. 5 minutes avant mon départ, j'ai rejoint la zone d'attente. Quant ça a été mon tour, je me suis mis contre la barrière, prêt à tout donner dès que le TOP me serait donné.


J'ai effectué un départ rapide pour directement me mettre dans l'allure, puis j'ai pris un rythme de croisière. Le parcours étant exigeant, je craignais de partir trop vite le premier tour et de m'écrouler dans le second. J'avais en tête un effort de 30 minutes, je me suis donc calé à l'allure maximale pendant laquelle je pouvais tenir ce temps.


Dans ce premier tour, comme dans le second, j'ai eu à éviter des coureurs en train de s'échauffer : le pire ce sont ceux qui s'échauffent par grappe de 4 ou 5 et qui roulent côte à côte en discutant. Je trouve que c'est un manque de respect total pour les autres coureurs. Je vous avoue que, concentré dans mon effort, je ne m'en suis absolument pas préoccupé, tout comme je ne me suis pas préoccupé du coureur parti une minute devant moi ni du coureur parti une minute derrière.

(cette photo est issue du site du viriat team)

J'ai réalisé un premier tour en 14'37", en ayant l'impression d'être presque à fond mais en sachant qu'il me restait encore de l'énergie pour le deuxième tour. J'étais donc parfaitement dans mes prévisions, à la fois au niveau du chrono et au niveau de ma gestion de l'effort.


(cette photo est issue du site du viriat team)

Le deuxième tour a été bouclé en 14'10" : j'ai pu accélérer légèrement afin de me livrer totalement. J'ai fini particulièrement content de moi : je n'aurai pas pu faire 2 kilomètres de plus à cette allure et je n'ai pas pioché non plus dans le dernier kilomètre. J'ai eu l'impression d'utiliser l'énergie dont je disposais à bon escient.



Je termine à la 70ème place sur 130 participants, soit juste en dessous de la moitié. C'est ma place habituelle sur les contre-la-montre, j'avoue que je pensais être légèrement mieux que ça après l'arrivée. Je termine à 4 minutes du premier, un coureur élite FFC, et à 3 minutes du premier coureur Ufolep (donc théoriquement plus proche de mon niveau). Ayant gardé la position aéro du début à la fin, je n'ai pas perdu de temps à ce niveau là. En revanche, sur chacun des 6 virages, j'ai perdu une poignée de secondes en me relevant beaucoup trop tôt et en ralentissant un peu trop. Enfin, la meilleure façon de gagner du temps va être de progresser physiquement.

Vous pouvez consulter le classement et regarder les photos prises par ma compagne.

Consultez mon activité sur Strava.

vendredi 22 août 2014

Sortie sur le vélo de chrono

Cet après-midi, j'ai descendu le vélo de chrono du grenier afin de le tester avant le contre-la-montre de demain. Ne m'en étant pas servi au printemps, puisque je n'ai pris part à aucune course à étapes, il était rangé depuis près de 10 mois à cet emplacement.


La première mission a été de le ré-équiper : j'avais démonté le support du compteur afin de le fixer sur le vélo de cyclocross l'hiver dernier, et j'avais retiré les pédales afin de les fixer sur mon nouveau vélo arrivé il y a peu. Ayant soigneusement nettoyé le vélo avant de le ranger, j'avais également pris le temps d'huiler la chaine afin qu'elle se conserve en bon état. C'était en fait une mauvaise idée, la poussière est venue se déposer sur la chaine pour lui retirer toute sa flexibilité. J'aurais peut-être du me contenter de la dégraisser et laisser une chaine sèche.


Je vous avoue que sortir un vélo la veille de l'échéance n'est pas la meilleure des idées que j'ai eu. Remarquez, c'est moins pire que de le sortir le jour même. La sortie s'est bien passée, à 27 ans ma croissance est terminée et les réglages de l'année dernière sont toujours impeccables pour cette année. En remontant sur mon vélo, j'ai eu l'impression qu'il était parfaitement taillé pour moi, chaque partie de mon corps tombant pile au bon endroit sur le vélo.


Patrick et Julien sont venus chez moi. J'ai tracé un parcours original dans la Dombes, composé de longues lignes droites me permettant de me mettre souvent en position aéro (les mains sur les prolongateurs). La position aéro est compliquée à tenir quand on est mal positionné sur son vélo : les bras, les épaules, la nuque et le dos génèrent des douleurs qui forcent à changer de position. A l'entraînement aujourd'hui, je n'ai eu aucune douleur ... on verra demain si j'en ai, tenir la position en continu sur les 18 kilomètres sera plus compliqué que sur le parcours du jour.


Je suis rentré chez moi content de ma sortie. Les jambes tournent bien, je ressens encore un peu de fatigue mais une bonne nuit de sommeil devrait me permettre de récupérer avant cette première épreuve. Pour moi, il s'agira plus de renouer avec cet exercice et de voir où j'en suis physiquement. Mon objectif principal devrait plutôt se situer début octobre, à l'occasion du Tour du lac de Paladru, une épreuve que j'affectionne particulièrement bien que n'y ayant jamais brillé.

Consultez notre parcours.

jeudi 21 août 2014

Fractionné court dans la Dombes

De retour sur mes terres lyonnaises, j'ai repris le chemin de l'entraînement. Bien fatigué par 3 journées en aucun cas reposantes et autant de nuits où le sommeil s'est fait rare, c'est déjà fatigué que j'ai rejoint Patrick et Julien sur les quais de Saône.


Après un échauffement sur les quais de Saône, on a effectué la montée du boulodrome dans laquelle Patrick s'est échappé. De retour d'un long séjour dans les alpes lui ayant permis de découvrir les grands cols (Izoard, Alpe d'Huez, Ventoux), il se sent pousser des ailes dans chaque bosse. Ayant un contre-la-montre samedi, je l'ai laissé filer devant et ai poursuivi à mon rythme. Une fois sur le plateau, Julien a voulu se dégourdir les jambes et a mené un train particulièrement rapide pendant quelques kilomètres. J'ai laissé faire, sagement placé dans les roues, en me disant que vu sa forme, sa semaine de bateau en mer avait plutôt dû être une semaine de pédalo.

Mon menu du jour prévoyait du fractionné en 30"/30". 2 séries de 6, qui ont été réduites à 2 séries de 5 car j'étais trop fatigué et que je me suis totalement loupé sur la première série : parti bien trop fort, j'ai rapidement explosé. Pourtant, je suis habitué à ce type d'exercice et je n'aurai pas du commettre cette erreur de novice. La deuxième série a été mieux construite, plus lissée, mais avec la fatigue le résultat n'est pas à la hauteur de mes espérances.


En fin de sortie, j'ai proposé à mes compagnons de simuler une échappée à 3, avec une prise de relais de plus en plus rapide sur une portion plate avec vent dans le dos. Les relais ont bien tourné, les kilomètres ont défilé de manière certes rapide, mais également ludique, ce genre de petit jeu permettant de rompre la monotonie d'une sortie.

Le retour s'est fait via les quais de Saône, sur une route qui commence à se charger d'automobilistes. Avant de partir en Belgique il y a 10 jours, les routes étaient désertes ... aujourd'hui, je retrouve des routes loin d'être saturées mais nettement plus chargées qu'avant mon départ. Dans 15 jours, avec la rentrée scolaire, ce sera la pire période : tout le monde sera rentré, énervé de se retrouver coincé dans les bouchons, et sera plus préoccupé par le goûter de son rejeton assis à l'arrière de la voiture que par les autres usagers de la route.

Consultez notre parcours.

mercredi 20 août 2014

Gants GripGrab : WorldCup VS Roadster

Depuis la fin du mois de mars, j'utilise 2 paires de gants courts de la marque GripGrab. Il s'agit des deux paires orientées compétition (sur route) de la marque, d'autres modèles existent pour un usage plus confortable (la couche de gel y est plus importante).

Pendant le mois d'avril, sur les classiques printanières, j'ai utilisé les gants WorldCup car ils disposent de 4mm de gel absorbant les vibrations. Sur les pavés flamands, la couche absorbante a parfaitement joué son rôle, ce qui m'a permis de bien réussir ma campagne. Sur les pavés de Paris-Roubaix, ils n'ont pas pu faire de miracle : il m'aurait fallu 4cm de gel sous les gants et sur la selle, les 4mm n'ont rien pu faire face à la brutalité des pavés français.



De retour en région lyonnaise, fin avril, j'ai commencé l'utilisation des gants Roadster dont la couche de gel n'est que de 2mm. Je vous avoue que je ne sens absolument pas de différence entre les deux épaisseurs et qu'en utilisation normale les 2mm me suffisent largement. C'est eux que j'ai utilisé lors de Bordeaux-Paris et je n'ai pas eu de soucis particulier.


Si les deux gants sont orientés compétition, ma préférence va sans aucune contestation aux Roadster. Les gants WorldCup offrent le même confort, mais ils souffrent d'un problème (selon moi) de conception, qui les rend compliqué à retirer. Les Roadster ont un scratch au niveau du poignet, tandis que les WorldCup ont un élastique au niveau du poignet. Habituellement, les gants ayant un élastique ont de petites lanières entre les doigts qui permettent de les retirer facilement, or ce n'est pas le cas sur les WorldCup. Je continue cependant de les utiliser sur les sorties courtes et j'évite de les prendre sur les sorties fatigantes où je sais qu'en rentrant chez moi je vais m'énerver en tentant de les enlever. J'espère que la prochaine version des gants Worldcup corrigera ce soucis car ce gant est très confortable et que je préfère les élastiques.


Au niveau de l'aération, les deux paires de gants sont identiques. Quand on regarde bien la photo ci-dessus, on remarque que les 2 gants ont une face extérieure semblable (en dehors du haut où se trouve le scratch ou l'élastique). Les deux faces intérieures sont également très proches, le WorldCup bénéficie simplement d'une hauteur de gel plus importante et d'un renfort sur la partie à la jonction entre les doigts et la paume.

Les deux paires de gants bénéficient d'un aimant placé au niveau du poignet qui permet de conserver ses gants par paire lors des transports. J'avoue que c'est pratique, aussi bien pour le rangement à la maison que pour le transport dans le sac pour rejoindre le départ des courses. En complément, ces aimants permettent de jouer avec sa machine à laver : lors du lavage, il arrive que l'un des gants reste aimanté en haut du tambour de la machine ... en étendant le linge, si on se rend compte qu'il en manque un, il faut aller le chercher plaqué contre le tambour.


Si vous souhaitez en savoir plus sur ces deux paires de gants, vous pouvez consulter le site de GripGrab pour les gants WorldCup et les gants Roadster.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

dimanche 17 août 2014

Endurance de force sur les traces des soldats de Napoléon

Pour l'entraînement du jour, j'ai voulu intégrer un parcours historique dans mon itinéraire : celui emprunté par l'armée Napoléonienne lors de la campagne de Belgique en 1815. 199 années plus tard, j'ai voulu voir à quoi ressemblait l'itinéraire emprunté par les soldats les jours précédant la bataille de Waterloo (en date du 18 juin). L'itinéraire complet de l'empereur, long de 94 kilomètres, a été balisé à la fin du mois de février 2014 et ouvert au public en mars.


La première étape de mon parcours a été de rejoindre Charleroi, où Napoléon avait établi son Quartier Général la soirée du 15 juin, soit 3 jours avant sa dernière grande bataille. La ville étant dense, je ne m'y suis pas aventuré et je suis resté en périphérie. J'ai alors pris la N5, balisée par des panneaux "Route Napoléon", en direction du nord. Poussé par le vent de dos, j'ai filé à toute allure sur le lieu dit "Les quatre bras", où la bataille du même nom eut lieu le 16 juin. Cette bataille ne fit "que" 8000 morts et est nettement moins connue que celle de Waterloo. Une seule stèle est placée le long de la route, celle à la mémoire de Frédéric-Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel (prince allemand), plus haut dignitaire à y laisser sa vie.

(il m'a fallu plusieurs minutes pour comprendre la signification de ce panneau)

(le dernier Quartier Général de Napoléon)

J'ai poursuivi ma route, comme l'ont fait les soldats à l'époque, sur cette route menant à Bruxelles. Sur 16 kilomètres jusqu'au champ de la bataille de Waterloo, il n'y a rien d'autre que des champs et quelques arbres. En arrivant à la ferme de "La belle alliance", où Napoléon passa sa dernière nuit avant la grande bataille, une grosse averse me tomba sur le casque. Le vent, qui m'était plutôt favorable depuis Charleroi, se mit à souffler violemment de travers. La pluie me fouettait fortement et le vent me projetait dans le fossé, m'empêchant quasiment d'avancer, me laissant penser que 200 ans (ou presque) plus tard, le terrain n'était toujours pas prêt à laisser un jeune français le conquérir. La route est longue, légèrement vallonnée, mais à l'époque elle était loin d'être aussi large et d'être goudronnée, les soldats transportaient leur matériel et devaient avoir peur. Mes petits problèmes de vent et de pluie étaient bien faibles par rapport aux leurs.


J'ai ensuite traversé le champ de bataille jusqu'à l'emplacement de la percée opérée par les meilleurs soldats français. J'ai tourné après la ferme de Mont Saint Jean, l'endroit où les attaques françaises ont été repoussées par les soldats anglais et néerlandais. La pluie a stoppé lorsque j'ai longé les lignes ennemies pour battre en retraite vers mon propre quartier général. Je n'ai pas atteint Waterloo : il faut savoir que la bataille porte ce nom mais qu'elle n'a pas eu lieu à Waterloo. Le Quartier Général du vainqueur de la bataille, Wellington, s'y trouvant, c'est de cet endroit que l'annonce de la victoire a été diffusée au monde entier. Le monde (en dehors de la France pendant plusieurs décennies) a retenu ce nom plutôt que celui du champ de bataille.


Ma retraite a été fortement ralentie par un fort vent de face. J'y ai effectué mes deux premiers blocs d'endurance de force : sur le gros plateau à 55 tr/min, le vent de face à 50km/h remplaçant largement l'ascension d'une côte. De retour près de mon camp de base, j'ai effectué deux boucles d'un circuit comportant une longue bosse, toujours afin de travailler en endurance de force. Le tourisme historique c'est bien, mais je pédale également dans le but de progresser.


La pluie a fait son retour alors que j'étais sur ce circuit final. J'ai effectué mes deux tours sous de grosses gouttes, le fort vent me séchant presque aussi rapidement que la pluie me mouillait. Quand la pluie s'est durcie et que je n'y voyais presque plus rien, je suis rentré.

Cette sortie, mêlant histoire et entraînement spécifique, m'a bien plu. Je regrette que la météo n'ait pas été plus sympa, j'aurai pu mieux profiter des nombreux monuments et du paysage.

Consultez mon parcours.

vendredi 15 août 2014

Fractionné en Brabant Wallon

Hier matin, un entraînement en fractionné était au programme. Ayant pris une averse de grêle à la fin de l'échauffement, suivi par de la pluie, j'ai reporté ma séance de 24 heures. N'ayant pas pris d'équipement pour rouler sous la pluie, ça aurait été contre-productif d'attraper une pneumonie à faire de violents efforts dans l'humidité.



Ce matin, j'ai donc repris le programme de la séance prévue la veille. Je suis retourné m'échauffer sur un ancien circuit de Formule 1, n'ayant plus servi depuis 40 ans et en cours de transformation en zone d'activités commerciales. Le goudron y est dans un état impeccable car tout neuf, très large car accueillant autrefois un circuit, et désert en ce jour férié. J'y ai vu un lapin, plusieurs oiseaux (dont deux piverts) et ... un seul humain. Le principal avantage d'un ancien circuit de formule 1, c'est que les virages les plus serrés peuvent tout de même être pris à plus de 40 km/h sans le moindre soucis. Si on avait enlevé les freins de mon destrier pendant la nuit, je ne m'en serais pas rendu compte. Le circuit propose un cadre très intéressant pour du travail spécifique, il faudra que je réfléchisse à la meilleure façon d'exploiter cette opportunité.



Une fois mon échauffement terminé, j'ai rejoint le tracé que j'avais repéré pour effectuer ma séance de fractionné. Au menu, 6 ascensions d'une côte de 50 secondes (ça devait être une minute, mais je n'ai pas trouvé de montée "calme" répondant à cette caractéristique) suivie par 3 minutes de récupération. La côte étant abordée en départ arrêté (ou presque), l'effort a été maximal du début à la fin de chaque ascension.



Après vingt minutes de récupération, j'ai remis le couvert sur une deuxième série de 6. Le parcours choisi, bien que résidentiel, était plutôt désert. Les Belges sont-ils tous au bord de la méditerranée, ou coincés dans les bouchons sur l'autoroute du soleil ? J'ai pu effectuer mon exercice sans me faire gêner par qui que ce soit. J'avais même sélectionné mon parcours de manière à n'avoir que des priorités et aucun arrêt (stop ou feu rouge).


Une fois mon exercice terminé, j'ai poursuivi par une vingtaine de minutes de retour au calme. J'en ai profité pour franchir un petit secteur pavé : une sortie en Belgique sans pavés, ce n'est pas une sortie en Belgique. Chaque région a ses spécificités, c'est bon d'en tenir compte quand on trace un parcours. Ce serait comme visiter ce pays et ne pas y manger de frites, de crevettes ou de boulettes : autant rester chez soi !

Consultez mon parcours.