mercredi 18 février 2015

Stage en Espagne, jour 3

Au troisième jour de stage, notre réveil a sonné en même temps que celui du soleil. Après notre série de flexion, pour déterminer notre indice de récupération, un petit tour sur le balcon avant le petit-déjeuner nous a permis d'observer le calme du moment, quand la ville est encore endormie. Mon indice de récupération étant de 4, il semblerait que j'ai bien récupéré.


Le programme du jour était composé de deux sorties. Une première le matin de 3 heures, puis une seconde l'après-midi de deux heures. On a effectué une boucle vers le nord le matin, en reprenant à l'envers la fin du parcours d'hier. Sous un grand ciel bleu, le paysage était agréable à regarder. On voyait même les Pyrénées enneigées au loin, probablement dans la région d'Andorre. C'était vraiment sympa.


La thématique de la sortie était le travail au seuil ainsi que le travail de contre-la-montre par équipe. On a réalisé des exercices de 3 contre 3. J'avoue ne pas servi à grand chose à mon trinome, qui s'est (presque) entièrement débrouillé sans moi vu que j'ai été largué très rapidement à chaque fois. J'ai ensuite travaillé la prise de relais avec moi-même, ce qui est moins efficace.



L'après-midi, nous avons roulé en bord de mer. La "costa brava" nous a révélé son double sens : celui d'origine ressemble à "côte sauvage", mais on pourrait également l'appeler ainsi pour "côte des braves cyclistes". Ca monte et ça descend en permanence, ce n'est pas la gentille côte plane dont j'aurai rêvé pour récupérer des efforts de la matinée.


L'ascension principale de l'après-midi, 7km à 6,2% en surplomb de la mer, m'a achevée. Un peu avant le sommet, alors que j'étais à la dérive, je m'y suis fait déposer par un cadet qui faisait du fractionné. Il était visiblement seul car personne m'a doublé dans les minutes qui ont suivi.


J'ai effectué la descente en tête : j'étais le dernier arrivé en haut mais le premier arrivé en bas. J'avoue que quand on s'y habitue, les freins à disque offrent une meilleure précision dans le freinage. Couplé avec le GPS, qui me permet de visualiser le virage avant de m'engager dedans, ça me permet de faire de belles descentes sans prendre de risques. En bas, j'ai parfaitement lancé le sprint pour mes équipiers malgré le vent de face.


On est rentré à l'hôtel, après avoir franchi une nouvelle bosse dans laquelle j'ai agonisé. Cependant, j'ai trouvé les ressources pour lancer un nouveau sprint. J'ai légèrement sous-estimé le vent de face, ou sur-estimé mes propres forces, du coup je me suis écarte légèrement trop loin du panneau. Quand il s'est retrouvé avec le vent dans le nez, celui qui était dans ma roue n'a pas fait long feu et s'est retrouvé asphyxié en quelques mètres. Quand j'aurai l'opportunité de lancer le sprint à mes équipiers de l'ASBM, ça devrait les mettre sur de bons rails pour aller décrocher des bouquets. Le travail effectué ici devrait payer dans quelques semaines.


En rentrant à l'hôtel, on s'est arrêté en bord de mer pour faire une photo de groupe. A 600 kilomètres de chez nous, le premier passant à qui on a demandé de nous prendre en photo était un habitant de la région lyonnaise, des monts d'or même. Au final, nous avons effectué 5 heures de vélo, pour 1930m de dénivelé.

Consultez notre parcours du matin
Consultez notre parcours de l'après-midi

2 commentaires:

  1. j'aime bien ce blog , ça me fait constater que j'ai encore beaucoup à apprendre :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai moi aussi encore beaucoup de choses à apprendre. J'essaie de partager mes découvertes, tant mieux si ça aide d'autres à progresser (ou à ne pas faire les mêmes erreurs).

      Supprimer