samedi 15 août 2015

Fractionné entre Saône et Dombes

Samedi, une séance de fractionné était au programme. Au menu du jour j'avais 3 séries de 30/30 à effectuer en plat principal, après un échauffement en entrée et un retour au calme en dessert.

Avant de partir, j'ai changé mes pneus pour en mettre de nouveaux. Michelin m'a transmis des pneus Pro4 "Endurance" en 28 pouces, que je compte utiliser lors des 24 heures du Mans. Leur poids de 285g (contre 200g pour la version "normale") ne devrait pas être trop handicapant sur le circuit du Mans. Une semaine avant le départ, je voulais les tester sur quelques sorties afin de m'habituer à leur comportement ... et à gonfler des pneus à 4,5 bars. Une pression particulièrement basse par rapport à mes habitudes (entre 6,5 et 7 bars), mais qui à l'utilisation ne change rien sur ces pneus.

J'ai retrouvé Julien sur les quais de Saône. On s'est échauffé pendant 30 minutes avant d'attaquer les exercices du jour. On s'est échauffé à la fois au niveau des muscles, du coeur et de la vision; des bouteilles de verres avaient été cassées à divers endroits et il fallait les éviter. De manière pragmatique, éviter les morceaux de verre permet d'éviter les crevaisons.

La montée que j'avais retenue pour l'exercice du jour est celle du boulodrome de Neuville. Il me fallait trouver une bosse de 8 minutes (au moins), présentant un peu de résistance pour faciliter les périodes de 30 secondes d'effort (sur le plat, c'est dur de maintenir une puissance élevée constante), mais ne présentant pas trop de résistance afin de pouvoir récupérer sur les 30 secondes de contre-exercice. Une montée plutôt régulière et sans virages en épingle est un vrai plus pour faciliter les exercices : dans une épingle il faut parfois cesser de pédaler trois secondes ce qui ne convient pas à l'exercice demandé. Le choix des parcours n'a rien de hasardeux, il faut tenir compte des exercices à effectuer.

Les 3 séries se sont bien passées. Bien calibrées grâce à Alban Lorenzini, elles m'ont fait moins mal que les séries que je faisais "seul" pourtant je suis certain qu'elles seront plus efficaces. Le gros point positif, c'est que je ne me suis pas écroulé sur la fin de l'exercice. Ca n'a pas été facile pour autant, comme me l'a confirmé à la fin Julien : ses jambes tiraient et son corps semblait également réagir à la sollicitation.


On a ensuite roulé une heure tranquillement, en discutant. A basse intensité, on a consommé les calories ingurgitées la veille au soir lors d'une soirée crêpes chez lui. C'était aussi l'occasion d'éliminer le Nutella, qui accompagne inévitablement les crêpes dans mon alimentation. Bien que le chocolat ne soit pas recommandé aux sportifs selon certaines études, selon ma propre expérience un sportif qui est bien dans sa tête (grâce à l'absorbtion de chocolat par exemple) est un sportif plus performant. Si on me privait totalement de chocolat, mes performances baisseraient à coup sûr. De plus, ayant visité le musée du chocolat de Bruxelles (que je ne vous recommande pas, c'est tout petit et pas très intéressant, seule la fontaine de chocolat a sauvé cette visite de la médiocrité) en juillet, j'ai découvert que le chocolat était un antioxydant naturel. Je vais désormais emporter une tablette de chocolat dans mes poches lors de chaque sortie, pour éviter les crampes ;-)

On est rentré après 2 heures d'efforts sous le soleil et une température douce. Après la canicule, avoir une température autour de 20° est nettement plus agréable pour s'entraîner. Pourvu que cette fraicheur dure.

Consultez notre parcours.

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