dimanche 16 août 2015

Un dimanche entraînant

L'entraînement de ce dimanche proposait de travailler 3 composantes différentes : la force maximale, le foncier et le rendement technique. Si la première composante n'est pas trop fatigante à travailler, les deux autres sollicitent le corps plus longuement.

Après avoir récupéré Julien sur les quais de Saône, nous avons commencé par nous échauffer pendant une quarantaine de minutes, jusqu'à Saint André de Corcy. Après avoir passé le marché dominical matinal, j'ai attaqué le premier exercice du jour : 10 sprints départ quasi arrêté, gros plateau et petit pignon. Lors d'une séance similaire jeudi j'avais exercé une poussée de 95kg par pédale. Aujourd'hui, ma poussée a été de 105kg, un chiffre qui me laisse imaginer la distorsion que doivent subir les pédaliers des sprinteurs (aussi bien sur piste que sur route) : si avec mon tout petit niveau j'obtiens une telle force, la violence subie par leur matériel à eux doit être phénoménale.

De Saint André de Corcy jusqu'à Chatillon sur Chalaronne, en passant par Villars les Dombes, notre sortie a été agrémentée de ces sprints réguliers. C'est fou comme le temps et les kilomètres passent vite quand on est concentré sur un exercice spécifique.


A la sortie de Chatillon, après avoir évité un nombre incalculable d'automobilistes ne sachant pas conduire (à croire qu'ils s'étaient donné rendez-vous la-bas !), le deuxième exercice a débuté. Pendant une heure, j'ai maintenu un niveau d'effort modérément élevé à une cadence plus basse que la normale. Il m'avait été demandé un parcours sans roue libre : avec 32 secondes sans pédaler sur une heure, je pense y être arrivé avec brio. L'exercice demandait également de rouler à un effort constant au lieu d'une vitesse constante, ce qui est toujours un peu délicat. Habituellement, à allure constante, quand ça descend un peu on pédale moins fort et quand ça grimpe un peu on appuie plus fort sur les pédales. Ici, la logique est inversée : on pédale aussi fort quelles que soient les circonstances, ce qui génère une vitesse élevée quand ça descend et une vitesse faible quand ça grimpe. C'est un peu déroutant au début, mais quand on s'habitue à l'utilisation d'un capteur de puissance on s'y fait.

On est rentré avec une belle vitesse moyenne après 3h15 d'efforts. Sans se prendre de relais puisque les exercices ne s'y prêtaient pas, on est revenu avec quasiment 30 de moyenne sans avoir eu l'impression de se mettre à fond. Ca faisait longtemps que je n'avais pas eu d'aussi bonnes sensations.

Consultez notre parcours.

2 commentaires:

  1. C'est bizarre tes chiffres de 95 et 145 kg pour la force max. Tu es sûr que ce ne sont pas des N.m ?

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    1. Ce sont des N.m vulgarisés en kg (j'ai arrondi à 9,8 mais les centièmes ne changent pas grand chose).

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