mercredi 24 février 2016

Voie(s) sans issue(s) ?

Ces derniers temps, les sorties s'enchaînent chaque semaine. Malgré un emploi du temps professionnel particulièrement chargé, je réussis à rouler entre 10 et 11 heures par semaine (week-end compris). La majorité de ces sorties se font à un rythme pas trop élevé, en endurance, avec quelques exercices un peu plus relevés mais sans rentrer dans de hautes intensités.


Je poursuis régulièrement mes explorations, sans regarder préalablement de carte. C'est une sorte de jeu, je m'engage dans une route que je ne connais pas et je prends tantôt à droite, tantôt à gauche, jusqu'à retomber sur une route que je connais. Bon, parfois, mon choix de direction est orienté afin de ne pas retomber sur une route que je n'ai pas envie d'emprunter. Je ne vous cache pas que plusieurs fois je suis tombé sur le fameux panneau T rouge sur fond bleu. Le C13a pour les spécialistes en signalisation routière. Sa nomenclature officielle indique qu'il signifie "impasse". Ce panneau est parfois complété (ou remplacé) par un écriteau indiquant "Voie sans issue".


En m'engageant dans plusieurs de ces voies sans issues, et en étant ressorti, j'ai pu vérifier que toute voie sans issue avait en réalité une issue. J'ai tenté de lister les vraies voies sans issues possibles : à part un trou noir ou un piège à souris, je ne vois pas comment il serait possible de rouler sur une route sans avoir la possibilité d'en sortir. J'ai imaginé l'amoncellement de cadavres de personnes qui se seraient engagées et y seraient resté coincées. Les panneaux "voie sans issue" devraient ajouter une * indiquant en dessous " * = sans autre issue que l'entrée". j'ai aussi remarqué que certaines des voies sans issues pourraient indiquer qu'il s'agit de voie goudronnée sans autre issue, car la route se poursuit ensuite sur un chemin qui finit par rejoindre une route goudronnée.


Ces sorties à intensité modérée sont d'excellentes sources de réflexion. Mon cerveau bouillonne d'idées, professionnelles comme personnelles, sportives comme extra-sportives. Il me faudrait plusieurs vies pour réaliser toutes mes envies. Il me faudrait aussi un budget illimité et du matériel qui n'a pas encore été inventé. J'ai justement des idées d'invention de matériel, défiant trop les lois de la physique pour être réalisables. Heureusement, de magnifiques paysages et l'observation des oiseaux (les migrateurs sont de retour avec plusieurs semaines d'avance par rapport aux années précédentes !) permettent à mon esprit de se reposer.

samedi 20 février 2016

Calendrier des courses 2016

Comme toutes les années, voici mon calendrier des courses et événements pour 2016.


Comme les années passées, il s'agit d'un calendrier provisoire qui sera mis à jour au fil de la saison, en fonction de mes envies, de ma forme, ...

samedi 6 février 2016

Sortie Pédaleur n°2

Ce samedi avait lieu la deuxième sortie organisée par la société Pédaleur (la box pour cyclistes dont je vous ai déjà parlé). Le parcours proposé ne faisant "que" 50 kilomètres et mon programme d'entraînement prévoyant 3h30 de selle, la sortie Pédaleur a occupé le milieu de la séance mais a été précédée et suivie par quelques kilomètres supplémentaires.


Rémy est venu me rejoindre chez moi à 8h30, alors que la température était déjà douce et que le vent n'était pas encore levé. Ensemble, nous avons retrouvé 4 autres participants de la sortie qui souhaitaient eux aussi rouler avant. C'était une sorte d'échauffement collectif. A mon aise sur les routes du coin, j'ai mené notre petit groupe sur un parcours permettant de rouler 1h jusqu'au point de départ prévu par Benjamin, le co-gérant de la société Pédaleur. Les dernières minutes de cet échauffement nous ont permis de constater que le vent se levait ... et visiblement, il ne s'était pas levé du bon pied.


Après un café / thé, une dégustation de produits énergétiques, quelques échanges autour du projet (et du cyclisme de manière globale), le groupe s'est élancé. Un pédaleur, ça pédale ! La douzaine de participants a montré un niveau assez homogène dans la première partie : les zones étaient boisées ou avec vent favorable, ce qui facilite la progression du groupe.


Nous avons eu le droit à la traditionnelle crevaison et au traditionnel "arrêt pipi" inhérents à toute sortie en groupe. Il faisait beau et doux (13° à 11h !), seul le vent était gênant. La cohésion physique s'est détériorée quand on a pris le vent de travers et de face, mais la cohésion humaine est restée bonne. C'est souvent le cas quand on réunit des passionnés d'un même sujet. Il faut également préciser que c'était une sortie de détente et non une sortie d'entraînement avec un objectif sportif commun.


Ca a été pour moi l'occasion de faire quelques rencontres et de découvrir de nouvelles choses. Comme le feu arrière Garmin qui adapte sa luminosité en fonction de la présence (ou l'absence) de véhicule en approche, tout en indiquant sur le compteur la présence plus ou moins lointaine d'un véhicule. Ca a également été l'occasion de découvrir les facettes de métiers que je ne connaissais pas, du moins seulement de nom. Derrière chaque cycliste il y a un homme (ou parfois une femme, mais ce n'était pas le cas sur cette sortie), derrière chaque homme il y a une vie / une histoire.


Après un retour au point de départ de la sortie, celle-ci s'est poursuivie avec une partie du groupe pour rentrer à la maison. Le petit groupe a perdu des éléments au fil des kilomètres, chacun rentrant chez lui. A proximité de la maison, alors qu'on remontait les quais de Saône en profitant d'un bon vent favorable, j'en ai profité pour organiser une photo "belge" avec mes 2 meilleurs amis : Julien était habillé en noir, j'étais habillé en jaune, Rémy était en rouge. L'occasion était trop belle. A nous trois, nous avons reconstitué le drapeau du pays des moules (noires) et des frites (jaunes) accompagnées de ketchup (rouge). C'est sur cette note que j'ai à mon tour quitté le groupe pour rentrer en ma demeure.

Consultez notre parcours.

vendredi 5 février 2016

Une préparation sur de bonnes bases

Ma préparation pour la saison 2016 se poursuit. Après 3 hivers d'utilisation et de collecte des données de puissance, je peux désormais comparer ma préparation par rapport aux années précédentes. Ci-dessous, la courbe violette de l'année 2016 montre mes meilleures valeurs de puissance depuis le premier janvier vis à vis de mes meilleures valeurs de puissance entre le 1er janvier et la première course de l'année.


L'outil est intéressant car il permet de voir les améliorations obtenues et les régressions. La préparation étant en cours, il est normal qu'il y ait encore des lacunes ... j'espère qu'elles seront comblées d'ici mi-mars (la période prévue pour ma reprise) et que l'ensemble sera consolidé. Sachant qu'en 2014 et en 2015 je me suis fait éjecter du peloton à mi-course lors de ma reprise, il sera important de progresser sur l'ensemble si cette année je veux me lancer sur de meilleurs rails.


Ces meilleurs rails, je pourrai les emprunter si (et seulement si) les autres usagers ne m'envoient pas dans le décor. J'ai repris mes statistiques des incidents de chaque sortie et je peux vous dire que c'est peu glorieux. Ce midi, un camion sans sa remorque a doublé un petit camion qui me doublait sur une route ou la largeur ne permet pas à deux voitures et un vélo de tenir côte à côte. J'ai roulé dans le fossé de ma propre initiative, tout en constant que le camion qui doublait le camion roulait aussi dans le fossé de l'autre côté. Mercredi, en encadrant la sortie des cadets du Lyon Sprint Evolution, je me suis positionné à un endroit clé du circuit sur lequel ils tournaient afin d'assurer plus facilement leur sécurité ... ce que j'ai vu en 20 minutes a de quoi donner des sueurs froides. Le virage n'a aucune visibilité et la pente y est à 15%. Les voitures y descendent à fond pour ne pas freiner, les voitures qui montent veulent profiter de leur lancée ... ajoutez à ceci des téléphones tenus en main pour 1/5ème des véhicules, des averses trempant le goudron et le rendant glissant, et vous obtiendrez un cocktail mortel. Certaines personnes ne se rendent pas compte des dégâts qu'infligent une tonne d'acier y compris sur une autre tonne d'acier.


En attendant, les conditions météo sont plutôt bonnes et permettent de rouler sans le bonnet et sans veste thermique. La température moyenne de mes sorties en janvier 2016 est de 9,4° contre 6,5° pour le mois de janvier 2015. C'est plus agréable de rouler avec 3° de plus ... sans compter que la DDE ne déverse pas des tonnes de sel corrosif pour nos montures. Bon, j'avoue qu'aujourd'hui j'ai vu des oiseaux que je ne vois jamais aussi tôt dans l'année ... pourtant, quand j'avais vu les oiseaux migrateurs descendre plus tôt que d'habitude, j'avais anticipé un hiver froid et rigoureux qui n'a finalement pas eu lieu. Si on ne peut plus se fier aux oiseaux migrateurs ...