Aujourd'hui je n'ai pas roulé : il y a eu un orage dans l'après-midi et je ne tenais pas spécialement à me faire mouiller après l'orage de samedi ! Je n'ai rien contre la pluie ... mais 2 orages en quelques jours, ce serait trop !
J'ai donc profité de la soirée pour tracer les grandes lignes des 15 jours que je vais passer à Chamonix, et j'ai ainsi pu définir les objectifs qui m'intéressent :
- le barrage de Mauvoisin (1970m), en Suisse
- le barrage de la Grande Dixence (2141m), en Suisse
- le col du Sanetsch (2251m), en Suisse
- le barrage d'Emosson (1932m), en Suisse
- le col de Joux verte (1760m)
- la station d'Avoriaz (1800m)
- le col des Saisies (1657m)
- le signal de Bisanne (1930m)
- le col de la Forclaz de Queige (871m)
- le col de la Croix Fry (1467m)
Si le temps me le permet, je compte également m'attaquer à d'autres cols ... mais je n'en fais pas un objectif prioritaire ! L'an dernier, le mauvais temps m'avait empêché de faire toutes les sorties que je voulais ...
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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mercredi 30 juillet 2008
mardi 29 juillet 2008
Récupération active
Aujourd'hui j'ai effectué une sortie de récupération active, afin de tenter de décoincer mes jambes qui me font souffrir depuis dimanche matin !
J'ai donc remonté les quais de Saône à 30km/h en maintenant une bonne cadence de pédalage ... et en ai profité pour faire 2 sprints en hypervélocité. J'ai ensuite effectué la montée "du boulodrome" de Neuville : je l'ai montée sur un bon rythme, en serrant fort mon guidon et en pensant à la fois à tourner les jambes et à tirer les pédales vers le haut ! Le geste commence petit à petit à rentrer ...
En haut, je récupère tranquillement jusqu'à Civrieux, puis entame la descente pour revenir sur les quais de Saône : je me met à bloc et fais la descente à 50km/h ... en gardant tout le long une cadence élevée (entre 115 et 130 tours par minutes). De retour sur les quais, je reprends mon allure de récupération : 30km/h ... et 2 nouveaux sprints en hypervélocité !
Les vacances se rapprochent, je commence à songer aux nombreux cols qui m'attendent dans les alpes ... j'ai hâte d'y être, car au vu de ma forme actuelle je vais vraiment pouvoir me régaler ! J'ai encore une dizaine de jours pour affiner mon coup de pédale ...
J'ai donc remonté les quais de Saône à 30km/h en maintenant une bonne cadence de pédalage ... et en ai profité pour faire 2 sprints en hypervélocité. J'ai ensuite effectué la montée "du boulodrome" de Neuville : je l'ai montée sur un bon rythme, en serrant fort mon guidon et en pensant à la fois à tourner les jambes et à tirer les pédales vers le haut ! Le geste commence petit à petit à rentrer ...
En haut, je récupère tranquillement jusqu'à Civrieux, puis entame la descente pour revenir sur les quais de Saône : je me met à bloc et fais la descente à 50km/h ... en gardant tout le long une cadence élevée (entre 115 et 130 tours par minutes). De retour sur les quais, je reprends mon allure de récupération : 30km/h ... et 2 nouveaux sprints en hypervélocité !
Les vacances se rapprochent, je commence à songer aux nombreux cols qui m'attendent dans les alpes ... j'ai hâte d'y être, car au vu de ma forme actuelle je vais vraiment pouvoir me régaler ! J'ai encore une dizaine de jours pour affiner mon coup de pédale ...
lundi 28 juillet 2008
Entrainement sur les quais
Ce soir, j'ai de nouveau roulé seul : je suis descendu à Vaise en faisant progressivement monter le coeur et en travaillant la vélocité. Une fois sur les quais, j'ai accéléré le rythme tout doucement en veillant à maintenir une haute cadence de pédalage.
Je place une première grosse accélération entre St Rambert et Bocuse : je me lance à 50km/h et tente de maintenir la vitesse le plus longtemps possible sans baisser la cadence de pédalage ! A Bocuse j'effectue un sprint en hypervélocité (comme me l'avais conseillé Sébastien samedi) puis je récupère jusqu'au pont de Fontaines, où je me remets à bloc jusqu'à St romain. Cette fois j'ai plus de mal à tenir la cadence ...
Dans les rues de Couzon, j'effectue un nouveau sprint en hypervélocité puis reprends mon rythme "de récupération". J'effectue de nouveau une grosse accélération entre les deux ronds points sur les quais ... puis part m'attaquer aux gorges d'enfer. Dans la montée, je me remémore les conseils que j'ai retenu de samedi : tirer sur le guidon, tirer sur les pédales, maintenir la cadence ... je fais la montée tambour battant jusqu'au dernier virage dans lequel j'explose !
Je retourne sur les quais en passant par Curis (et son sprint en bosse, dans lequel je ne faiblis pas) et recommence à alterner les accélération soutenues, les sprints en hypervélocité et les phases de récupération.
Malgré un mal de jambes du début à la fin, j'ai effectué un bon entraînement. Demain, il faudra remettre ça ...
Je place une première grosse accélération entre St Rambert et Bocuse : je me lance à 50km/h et tente de maintenir la vitesse le plus longtemps possible sans baisser la cadence de pédalage ! A Bocuse j'effectue un sprint en hypervélocité (comme me l'avais conseillé Sébastien samedi) puis je récupère jusqu'au pont de Fontaines, où je me remets à bloc jusqu'à St romain. Cette fois j'ai plus de mal à tenir la cadence ...
Dans les rues de Couzon, j'effectue un nouveau sprint en hypervélocité puis reprends mon rythme "de récupération". J'effectue de nouveau une grosse accélération entre les deux ronds points sur les quais ... puis part m'attaquer aux gorges d'enfer. Dans la montée, je me remémore les conseils que j'ai retenu de samedi : tirer sur le guidon, tirer sur les pédales, maintenir la cadence ... je fais la montée tambour battant jusqu'au dernier virage dans lequel j'explose !
Je retourne sur les quais en passant par Curis (et son sprint en bosse, dans lequel je ne faiblis pas) et recommence à alterner les accélération soutenues, les sprints en hypervélocité et les phases de récupération.
Malgré un mal de jambes du début à la fin, j'ai effectué un bon entraînement. Demain, il faudra remettre ça ...
dimanche 27 juillet 2008
Un dimanche sans course
Ce dimanche a dérogé à la règle "un dimanche = une course" : je n'ai pas couru aujourd'hui ... je suis resté chez moi bien sagement, à trier mes affaires !
Grâce au déménagement de ma chambre, j'ai pu retrouver plein de choses dont j'avais oublié l'existence : du matériel de pêche, une bombe d'équitation, du gel pour les cheveux, des rasoirs manuels, un drap de dessus de lit assorti à mes rideaux, des disquettes informatiques, des cassettes audio, ... bref, tout plein de trucs majoritairement inutiles qui étaient stockés depuis des années et qui ne faisaient que prendre la poussière !
Demain, en principe, ma chambre sera prête afin d'accueillir à nouveau mes affaires : je pourrai donc réaménager ! Enfin ... je transfèrerai mes affaires après l'entraînement, car j'ai une course à préparer dimanche prochain : le prix de St Trivier de Courtes.
Grâce au déménagement de ma chambre, j'ai pu retrouver plein de choses dont j'avais oublié l'existence : du matériel de pêche, une bombe d'équitation, du gel pour les cheveux, des rasoirs manuels, un drap de dessus de lit assorti à mes rideaux, des disquettes informatiques, des cassettes audio, ... bref, tout plein de trucs majoritairement inutiles qui étaient stockés depuis des années et qui ne faisaient que prendre la poussière !
Demain, en principe, ma chambre sera prête afin d'accueillir à nouveau mes affaires : je pourrai donc réaménager ! Enfin ... je transfèrerai mes affaires après l'entraînement, car j'ai une course à préparer dimanche prochain : le prix de St Trivier de Courtes.
samedi 26 juillet 2008
Quand le temps s'en mêle
Ma matinée à été consacrée à vider ma chambre de tout ce qu'elle contenait : les meubles et leur contenu, les étagères, le lit, ... il ne restait à la fin que des murs (avec des posters et des cadres accrochés) et la moquette ! Le but de l'opération n'est non pas de quitter la maison mais simplement de changer la moquette actuellement en place afin de la remplacer par un parquet (de marque Quick-Step ... précision importante pour les cyclistes).
L'après-midi, comme chaque samedi après-midi, a été consacrée à ma passion : le cyclisme ! Au départ de l'entraînement nous étions cinq : Julien, Sébastien (2 fois), Christian et moi. Comme il y a 15 jours, on est allé s'attaquer au col de la croix de presles depuis Albigny : dès le début Sébastien (un des deux) et Christian craquent ... tandis que Julien, Sébastien (le second) et moi montons au train en discutant à propos de ... moi ! Et oui, j'ai été au centre de la conversation toute la sortie : "tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, tu devrais tenter telles choses ...". Si avec tous ces conseils je ne finis pas par gagner une course il faudra que je me pose des questions ! Malheureusement il y en a tellement eu que je suis sur d'en avoir oublié la moitié, mais je vais déjà tenter d'améliorer la moitié que j'ai retenue.
Au col, le groupe se sépare en deux : les deux attardés ayant peur de se faire mouiller rentrent chez eux tandis qu'on continue notre route à trois. La conversation sur mes aptitudes de cycliste repart de plus belle mais avec des conseils concrets cette fois : Sébastien me guide en permanence avec ses consignes et veille à ce que je les respectes à la lettre. Les jambes brûlent ... ça fait mal de s'entraîner correctement !
A Quicieux, sur le retour, on se fait prendre dans un violent orage de grêle : les voitures sont toutes arrêtées, et nous, cyclistes, continuons notre route malgré le vent et la grêle ... la route est transformée en piscine (il y a des flaques d'eau de plus de 10 cm de haut) et la grêle vient taper avec violence sur les bras et sur le casque. On s'abrite 10 minutes sous un abri bus puis on repart. Quelques kilomètres plus loin, à St Germain, on est obligés de passer dans une vrai piscine : pendant près d'un kilomètre il y a 60cm d'eau ... je ne voyais même plus mes chaussures quand je pédalais ! Le courant dans cette "piscine géante" est assez fort au point d'emmener une Golf V et de la basculer ...
Après 10km sous la grêle et dans l'eau, on retrouve un sol complètement sec ! C'est fou comme la météo est localisée : en quelques kilomètres on passe de la tempête au calme plat ! Cette sortie restera dans les annales et on en reparlera pendant quelques temps je pense. Bon, le mauvais temps n'a pas été si insupportable que ça, contrairement à la fois ou on avait pris des averses de grêle et de neige ...
L'après-midi, comme chaque samedi après-midi, a été consacrée à ma passion : le cyclisme ! Au départ de l'entraînement nous étions cinq : Julien, Sébastien (2 fois), Christian et moi. Comme il y a 15 jours, on est allé s'attaquer au col de la croix de presles depuis Albigny : dès le début Sébastien (un des deux) et Christian craquent ... tandis que Julien, Sébastien (le second) et moi montons au train en discutant à propos de ... moi ! Et oui, j'ai été au centre de la conversation toute la sortie : "tu devrais faire ci, tu devrais faire ça, tu devrais tenter telles choses ...". Si avec tous ces conseils je ne finis pas par gagner une course il faudra que je me pose des questions ! Malheureusement il y en a tellement eu que je suis sur d'en avoir oublié la moitié, mais je vais déjà tenter d'améliorer la moitié que j'ai retenue.
Au col, le groupe se sépare en deux : les deux attardés ayant peur de se faire mouiller rentrent chez eux tandis qu'on continue notre route à trois. La conversation sur mes aptitudes de cycliste repart de plus belle mais avec des conseils concrets cette fois : Sébastien me guide en permanence avec ses consignes et veille à ce que je les respectes à la lettre. Les jambes brûlent ... ça fait mal de s'entraîner correctement !
A Quicieux, sur le retour, on se fait prendre dans un violent orage de grêle : les voitures sont toutes arrêtées, et nous, cyclistes, continuons notre route malgré le vent et la grêle ... la route est transformée en piscine (il y a des flaques d'eau de plus de 10 cm de haut) et la grêle vient taper avec violence sur les bras et sur le casque. On s'abrite 10 minutes sous un abri bus puis on repart. Quelques kilomètres plus loin, à St Germain, on est obligés de passer dans une vrai piscine : pendant près d'un kilomètre il y a 60cm d'eau ... je ne voyais même plus mes chaussures quand je pédalais ! Le courant dans cette "piscine géante" est assez fort au point d'emmener une Golf V et de la basculer ...
Après 10km sous la grêle et dans l'eau, on retrouve un sol complètement sec ! C'est fou comme la météo est localisée : en quelques kilomètres on passe de la tempête au calme plat ! Cette sortie restera dans les annales et on en reparlera pendant quelques temps je pense. Bon, le mauvais temps n'a pas été si insupportable que ça, contrairement à la fois ou on avait pris des averses de grêle et de neige ...
jeudi 24 juillet 2008
Fractionné sur les quais
Comme je n'avais pas fait de vrai séance de fractionné depuis quelques semaines, j'ai décidé d'en faire une ce soir : je me suis échauffé sur les quais de Saône comme d'habitude ... un peu avant Albigny je place une accélération progressive, en position de Contre-La-Montre (les coudes posés sur le guidon). Les jambes répondent parfaitement ... je sens que je vais faire une bonne sortie !
J'effectue la montée des gorges d'enfer au train, puis accélère sur les 500 derniers mètres pour finir au sprint, à fond. L'accélération en bosse n'est pas vraiment franche : je ne réussis toujours pas à gicler ! Je monte à fond les petites bosses suivantes en relâchant mon effort une fois le sommet de la bosse franchie.
Sur la route entre Les Chères et Anse, je m'impose 3km à fond en position de Contre-La-Montre : les jambes me brûlent et le petit vent de face me gène. Je sens que je faiblis et décide de couper le vent en passant par des petites routes transversales. Je récupère jusqu'à Quincieux puis commence une série de fractionné : chaque kilomètre je m'impose une vive accélération poursuivie sur 500m. De nouveau, j'ai du mal à accélérer mais une fois lancé à pleine vitesse ça va.
A Couzon, je stoppe la série et rentre tranquillement : je suis plutôt satisfait de mon entraînement. Demain c'est repos ... et ce week-end je ne pense pas courir car des travaux sont prévus chez moi.
J'effectue la montée des gorges d'enfer au train, puis accélère sur les 500 derniers mètres pour finir au sprint, à fond. L'accélération en bosse n'est pas vraiment franche : je ne réussis toujours pas à gicler ! Je monte à fond les petites bosses suivantes en relâchant mon effort une fois le sommet de la bosse franchie.
Sur la route entre Les Chères et Anse, je m'impose 3km à fond en position de Contre-La-Montre : les jambes me brûlent et le petit vent de face me gène. Je sens que je faiblis et décide de couper le vent en passant par des petites routes transversales. Je récupère jusqu'à Quincieux puis commence une série de fractionné : chaque kilomètre je m'impose une vive accélération poursuivie sur 500m. De nouveau, j'ai du mal à accélérer mais une fois lancé à pleine vitesse ça va.
A Couzon, je stoppe la série et rentre tranquillement : je suis plutôt satisfait de mon entraînement. Demain c'est repos ... et ce week-end je ne pense pas courir car des travaux sont prévus chez moi.
mercredi 23 juillet 2008
Entrainement dans les monts d'or
Aujourd'hui j'ai effectué mon entraînement seul. Je me suis échauffé en remontant les quais, puis ai tourné à Couzon afin d'effectuer la difficile montée de la madone (également nommée "montée du Xyphos").
D'entrée je me suis imposé un rythme très soutenu et relançait dans chaque virage ! J'écrasais les pédales du plus fort que je pouvais dans cette pente qui est en permanence supérieure à 8% ... j'ai doublé un cycliste (qui semblait pourtant affûté) sans lui laisser la possibilité de se mettre dans ma roue ! Dans le dernier kilomètre avant la partie plus facile menant jusqu'au Mont Thou, je commençais à avoir des crampes mais continuais néanmoins à écraser les pédales avec énergie.
Arrivé sur la partie roulante, je récupère sur une centaine de mètres puis me remet à la limite de la zone rouge : je tourne les jambes et joue du braquet pour maintenir une vitesse supérieure à 25km/h ... jusqu'au dernier kilomètre ou je place une vive accélération. Je double à pleine vitesse un cycliste qui zigzaguait sur la route : je pense qu'en me voyant passer comme un TGV il a du jeter son vélo dans le fossé, par dégoût !
Je relâche mon effort et file en direction du Mont Verdun. Dans la descente, je récupère un groupe de 4 cyclistes qui veulent en découdre en pleine descente ! L'explication à très vite tourné à mon avantage : 4 coups de pédales pour relancer sur le 52x15 ... il n'y avait plus personne dans ma roue ! J'ai horreur de ces types qui se prennent pour des champions et qui ne savent pas s'écarter quand un type plus rapide qu'eux veut les doubler ... je suis énervé et du coup je fais la descente à fond jusqu'à Chasselay !
De retour sur les quais de Saône, je réenclenche la machine : je roule entre 40 et 45km/h, à fond, jusqu'à Couzon. Je termine tranquillement l'entraînement, satisfait de ma sortie.
D'entrée je me suis imposé un rythme très soutenu et relançait dans chaque virage ! J'écrasais les pédales du plus fort que je pouvais dans cette pente qui est en permanence supérieure à 8% ... j'ai doublé un cycliste (qui semblait pourtant affûté) sans lui laisser la possibilité de se mettre dans ma roue ! Dans le dernier kilomètre avant la partie plus facile menant jusqu'au Mont Thou, je commençais à avoir des crampes mais continuais néanmoins à écraser les pédales avec énergie.
Arrivé sur la partie roulante, je récupère sur une centaine de mètres puis me remet à la limite de la zone rouge : je tourne les jambes et joue du braquet pour maintenir une vitesse supérieure à 25km/h ... jusqu'au dernier kilomètre ou je place une vive accélération. Je double à pleine vitesse un cycliste qui zigzaguait sur la route : je pense qu'en me voyant passer comme un TGV il a du jeter son vélo dans le fossé, par dégoût !
Je relâche mon effort et file en direction du Mont Verdun. Dans la descente, je récupère un groupe de 4 cyclistes qui veulent en découdre en pleine descente ! L'explication à très vite tourné à mon avantage : 4 coups de pédales pour relancer sur le 52x15 ... il n'y avait plus personne dans ma roue ! J'ai horreur de ces types qui se prennent pour des champions et qui ne savent pas s'écarter quand un type plus rapide qu'eux veut les doubler ... je suis énervé et du coup je fais la descente à fond jusqu'à Chasselay !
De retour sur les quais de Saône, je réenclenche la machine : je roule entre 40 et 45km/h, à fond, jusqu'à Couzon. Je termine tranquillement l'entraînement, satisfait de ma sortie.
lundi 21 juillet 2008
Sortie "de décrassage"
Au lendemain du Prix de St Denis les Bourgs, je voulais faire une sortie de décrassage, c'est à dire 1h30 à 30km/h ... sans forcer ! Je retrouve Julien après mon travail comme d'habitude ... on remonte tranquillement les quais de Saône et on récupère David au passage. Ca discute un peu, puis ça commence à accélérer tout doucement : on passe de 27/28 km/h à 30/31km/h ... puis 32/33 ... 35/36 ... les relais se mettent en place et sont de plus en plus appuyés ! Pour une sortie de décrassage, ce n'est pas vraiment l'optimal.
Dans la bosse après lozanne, Julien manifeste son intention d'en découdre : je le suis sans aucun problème alors je décide de placer une attaque à mi-pente ! Enfin, entre l'envie et la réalité il y a souvent un fossé ... sur mon attaque j'ai l'impression d'être un gros sac de 150kg qui ne réussis pas à accélérer : je suis complètement scotché au goudron et ai beau secouer mon vélo il n'y a rien à faire ! Je craque une cinquantaine de mètres avant le sommet de la bosse ... il y avait de la volonté mais pas de résultat ! La prochaine fois peut-être ...
Les relais se remettent en place à 35km/h : j'ai du mal mais je continue d'assurer les miens. J'ai l'impression que mes jambes sont creuses, je n'arrive pas à écraser les pédales. A Anse, on tourne et prends le vent dans le dos. La vitesse de croisière grimpe au dessus des 40km/h, et augmente progressivement. A St germain, après avoir terminé mon relais à 48km/h, je me fais décrocher. Je n'ai ni les jambes ni l'envie de résister : je continue à mon rythme ...
Sur la fin, j'ai mal aux jambes et commence de plus en plus à avoir faim ! Je rentre chez moi avec une fringale ... ça faisait un moment que ça ne m'étais pas arrivé ! Demain, je pense faire une journée de repos.
Dans la bosse après lozanne, Julien manifeste son intention d'en découdre : je le suis sans aucun problème alors je décide de placer une attaque à mi-pente ! Enfin, entre l'envie et la réalité il y a souvent un fossé ... sur mon attaque j'ai l'impression d'être un gros sac de 150kg qui ne réussis pas à accélérer : je suis complètement scotché au goudron et ai beau secouer mon vélo il n'y a rien à faire ! Je craque une cinquantaine de mètres avant le sommet de la bosse ... il y avait de la volonté mais pas de résultat ! La prochaine fois peut-être ...
Les relais se remettent en place à 35km/h : j'ai du mal mais je continue d'assurer les miens. J'ai l'impression que mes jambes sont creuses, je n'arrive pas à écraser les pédales. A Anse, on tourne et prends le vent dans le dos. La vitesse de croisière grimpe au dessus des 40km/h, et augmente progressivement. A St germain, après avoir terminé mon relais à 48km/h, je me fais décrocher. Je n'ai ni les jambes ni l'envie de résister : je continue à mon rythme ...
Sur la fin, j'ai mal aux jambes et commence de plus en plus à avoir faim ! Je rentre chez moi avec une fringale ... ça faisait un moment que ça ne m'étais pas arrivé ! Demain, je pense faire une journée de repos.
dimanche 20 juillet 2008
Prix de St Denis les Bourg
A 14h s'est tenu le Prix de St Denis les Bourg : l'an dernier cette course avait été la dernière course de l'été ... et surtout la dernière course avec mon ancien vélo !
Cette année, je ne suis pas tombé malade pendant la course (bien que je ne sois pas arrivé avec une préparation optimale) ce qui m'a permis de faire une bonne course. Nous étions 95 au départ, je termine en 43ème position et en pleine forme ! J'aurais pu sans aucun soucis faire encore quelques tours.
Les premiers tours je ne me sentais pas très bien et devais batailler pour ne pas descendre dans le peloton. Les premiers tours ayant été effectués tambours battants, le peloton s'est réduit petit à petit ... Le 5ème tour est effectué extrêmement rapidement, sans temps mort : je suis à la limite de la rupture mais m'accroche une vingtaine de mètres derrière le peloton, je refuse d'abdiquer ! Heureusement, le peloton finit par se relever ce qui me permet de le réintégrer ... jusqu'à la ligne d'arrivée ! La seconde moitié de course est un peu plus calme (ou alors je suis mieux en forme) : je me sens vraiment bien et n'ai absolument aucun soucis. Je remonte plusieurs fois au milieu du paquet, souhaitant aller à l'avant placer des attaques ... mais à chaque fois je ne réussis pas à remonter en tête.
Comme je savais que les derniers kilomètres sont dangereux et que les chutes sont fréquentes, j'ai préféré rester à l'arrière du peloton lors du sprint final afin d'éviter les chutes.
Je suis vraiment content de ma prestation, j'ai effectué une bonne course. Je regrette juste de ne pas avoir osé frotter un peu plus ... même si j'ai plus frotté que d'habitude !
Cette année, je ne suis pas tombé malade pendant la course (bien que je ne sois pas arrivé avec une préparation optimale) ce qui m'a permis de faire une bonne course. Nous étions 95 au départ, je termine en 43ème position et en pleine forme ! J'aurais pu sans aucun soucis faire encore quelques tours.
Les premiers tours je ne me sentais pas très bien et devais batailler pour ne pas descendre dans le peloton. Les premiers tours ayant été effectués tambours battants, le peloton s'est réduit petit à petit ... Le 5ème tour est effectué extrêmement rapidement, sans temps mort : je suis à la limite de la rupture mais m'accroche une vingtaine de mètres derrière le peloton, je refuse d'abdiquer ! Heureusement, le peloton finit par se relever ce qui me permet de le réintégrer ... jusqu'à la ligne d'arrivée ! La seconde moitié de course est un peu plus calme (ou alors je suis mieux en forme) : je me sens vraiment bien et n'ai absolument aucun soucis. Je remonte plusieurs fois au milieu du paquet, souhaitant aller à l'avant placer des attaques ... mais à chaque fois je ne réussis pas à remonter en tête.
Comme je savais que les derniers kilomètres sont dangereux et que les chutes sont fréquentes, j'ai préféré rester à l'arrière du peloton lors du sprint final afin d'éviter les chutes.
Je suis vraiment content de ma prestation, j'ai effectué une bonne course. Je regrette juste de ne pas avoir osé frotter un peu plus ... même si j'ai plus frotté que d'habitude !
jeudi 17 juillet 2008
Dans la douleur ... 2
Contrairement à la majorité des autres blogs liés au cyclisme, je ne donne pas mon analyse et mon avis sur le sujet qui occupe la sphère médiatique actuellement : les cas de dopage sur le tour de France. Ma position sur ce sujet est claire : tout est déjà dit ... et surtout car parler de ces tricheurs c'est rentrer dans leur jeu ! Alors je ne parle pas d'eux, ils ne partagent pas les mêmes valeurs que moi ...
Aujourd'hui j'ai eu pour compagnons de souffrance David et Julien. Après un échauffement ponctué d'un bonne et d'une mauvaise nouvelle annoncées par David (je ne donnerai pas ces fameuses nouvelles, afin de ne pas casser son effet de surprise quand il l'annoncera aux personnes qui le connaissent et qui auraient pu lire mon blog avant de le voir), nous avons enclenchés le turbo à ma demande. En ce moment j'ai décidé de rouler alors je met la machine en route peu importe avec qui je suis ...
On a donc tourné les relais tous les trois jusqu'à Anse : j'étais bien au début puis au fur et à mesure je faiblissais au point d'être à la peine sur mes derniers relais, que j'ai tout de même assuré du mieux que j'ai pu ! La montée sur Lachassagne en revanche ne s'est pas bien passée : vu que j'étais dans le rouge sur les derniers kilomètres avant la montée, j'ai perdu du terrain dès le début. Je me suis fait violence le premier kilomètre afin de tenter de revenir ... mais en vain : je ne perdais pas de terrain mais n'en gagnais pas non plus ! Quand ils sont sortis de ma vue, j'avoue avoir levé un peu le pied ... mais en gardant tout de même un niveau d'effort élevé !
Vexé de ne pas avoir réussi à les accompagner jusqu'en haut, je me mets à prendre de gros relais ! Je me sens bien et enrage de ne pas avoir résisté dans la montée ... alors je me rattrape en faisant le gros du travail. David ne prends plus de relais, seul Julien m'aide à maintenir la vitesse ... mais bon, la course est dimanche et ce n'est pas à l'entraînement, avec mes propres coéquipiers, qu'il faut que je fasse bonne impression !
On rentre tranquillement, Julien ayant attrapé une grosse fringale. Moi je sais que je suis en forme, j'ai vraiment bien travaillé ces derniers jours ... vivement la course de dimanche, que je puisse (me ?) prouver les immenses progrès réalisés ces derniers temps !
Aujourd'hui j'ai eu pour compagnons de souffrance David et Julien. Après un échauffement ponctué d'un bonne et d'une mauvaise nouvelle annoncées par David (je ne donnerai pas ces fameuses nouvelles, afin de ne pas casser son effet de surprise quand il l'annoncera aux personnes qui le connaissent et qui auraient pu lire mon blog avant de le voir), nous avons enclenchés le turbo à ma demande. En ce moment j'ai décidé de rouler alors je met la machine en route peu importe avec qui je suis ...
On a donc tourné les relais tous les trois jusqu'à Anse : j'étais bien au début puis au fur et à mesure je faiblissais au point d'être à la peine sur mes derniers relais, que j'ai tout de même assuré du mieux que j'ai pu ! La montée sur Lachassagne en revanche ne s'est pas bien passée : vu que j'étais dans le rouge sur les derniers kilomètres avant la montée, j'ai perdu du terrain dès le début. Je me suis fait violence le premier kilomètre afin de tenter de revenir ... mais en vain : je ne perdais pas de terrain mais n'en gagnais pas non plus ! Quand ils sont sortis de ma vue, j'avoue avoir levé un peu le pied ... mais en gardant tout de même un niveau d'effort élevé !
Vexé de ne pas avoir réussi à les accompagner jusqu'en haut, je me mets à prendre de gros relais ! Je me sens bien et enrage de ne pas avoir résisté dans la montée ... alors je me rattrape en faisant le gros du travail. David ne prends plus de relais, seul Julien m'aide à maintenir la vitesse ... mais bon, la course est dimanche et ce n'est pas à l'entraînement, avec mes propres coéquipiers, qu'il faut que je fasse bonne impression !
On rentre tranquillement, Julien ayant attrapé une grosse fringale. Moi je sais que je suis en forme, j'ai vraiment bien travaillé ces derniers jours ... vivement la course de dimanche, que je puisse (me ?) prouver les immenses progrès réalisés ces derniers temps !
mercredi 16 juillet 2008
Dans la douleur ...
L'entraînement du jour a été assez douloureux : j'ai fait la majeure partie en tête, notamment la remontée des quais de Saône vent dans le nez ...
Avec Julien on est descendus à Vaise et on a remonté les quais de Saône : je me suis tout de suite mis à la limite de la zone rouge et ai prolongé mon effort jusqu'à Albigny ! Julien à plusieurs fois relancé l'allure notamment sur la fin, où j'ai vraiment dû me faire violence pour rester dans sa roue ! On est ensuite allé en direction de Chasselay, puis à Quincieux en passant par les petites routes boisées sur lesquelles on a relâché l'allure.
De retour sur les quais de Saône, je me suis replacé en tête et ai remis le couvert : cette fois je me suis mis dans le rouge et pédalais à fond ... le but était de résister le plus possible à la douleur de l'acide lactique provoqué par l'effort. Julien me donnait les consignes et m'encourageait "Allez, accroche toi ! Ne craque pas ! Mets plus de braquet ! Enroule ton coup de pédale ! ..." Arrivés à Couzon, je m'écroule : il était temps que ça se termine, j'avais vraiment mal aux jambes !
On termine la sortie tranquillement, je me sens bien assez rapidement ... c'est bon signe car ça veut dire que je récupère vite des efforts ! Il va falloir compter sur moi au Prix de St denis les bourgs.
Avec Julien on est descendus à Vaise et on a remonté les quais de Saône : je me suis tout de suite mis à la limite de la zone rouge et ai prolongé mon effort jusqu'à Albigny ! Julien à plusieurs fois relancé l'allure notamment sur la fin, où j'ai vraiment dû me faire violence pour rester dans sa roue ! On est ensuite allé en direction de Chasselay, puis à Quincieux en passant par les petites routes boisées sur lesquelles on a relâché l'allure.
De retour sur les quais de Saône, je me suis replacé en tête et ai remis le couvert : cette fois je me suis mis dans le rouge et pédalais à fond ... le but était de résister le plus possible à la douleur de l'acide lactique provoqué par l'effort. Julien me donnait les consignes et m'encourageait "Allez, accroche toi ! Ne craque pas ! Mets plus de braquet ! Enroule ton coup de pédale ! ..." Arrivés à Couzon, je m'écroule : il était temps que ça se termine, j'avais vraiment mal aux jambes !
On termine la sortie tranquillement, je me sens bien assez rapidement ... c'est bon signe car ça veut dire que je récupère vite des efforts ! Il va falloir compter sur moi au Prix de St denis les bourgs.
lundi 14 juillet 2008
Prix de Charvieu-Chavagneux
Ce matin se tenait le 44ème prix cycliste de Charvieu-Chavagneux, en Isère. Une course le matin en plein été, ça change des courses sous la canicule qu'on dispute habituellement ! Ce matin, au départ, il faisait 11°C ... rien à voir avec la fournaise qu'on avait au Prix de Romanèche-Thorins où le goudron fondait sous l'effet de la chaleur !
Nous sommes 150 coureurs à prendre le départ de la course : heureusement les routes sont assez larges et le parcours est parfaitement sécurisé ! Je n'avais jamais pris le départ d'une course avec autant de coureurs ... mais tout s'est bien passé : il n'y a eu "que" 3 chutes au cours de 95km de course. Bon, un des coureurs qui a chuté était salement amoché au point d'avoir été emmené directement aux urgences ... mais au vu du nombre de coureurs et de la facilité du parcours, ça aurait pu être bien pire !
D'un point de vue sportif la course a été encourageante : j'ai réussi à faire 9 des 11 tours dans le peloton ... je regrette vraiment d'avoir craqué à la fin du premier tour, car je suis sur que j'aurais pu faire toute la course dans les roues ! Il faut tout de même noter qu'il s'agit d'une course de 3ème catégorie et que je suis en 4ème catégorie, que le parcours complètement plat n'était pas fait pour m'avantager, et que la distance de 95km était plus longue que la distance des courses de 4ème catégorie (qui se situe plutôt entre 60 et 70km).
Je suis également satisfait car j'ai frotté et que je n'ai pas eu peur ... plusieurs fois j'ai été touché par des coureurs à côté de moi (il y en a même un qui est venu mettre un coup dans mon guidon) j'ai sauté sur des ronds points sans aucun complexe, ai osé venir au contact des autres et remonter dans des trous de souris ! Je ne me suis jamais senti aussi à l'aise dans un peloton : d'habitude je me sens oppressé et pas en sécurité ... pour une fois je me sentais bien.
La prochaine course aura lieu dimanche prochain à St denis les bourgs : le parcours me convient plutôt bien, et cette fois je courrai dans ma catégorie. J'ai vraiment envie de faire une bonne course afin de confirmer tous les progrès effectués ces derniers temps !
Nous sommes 150 coureurs à prendre le départ de la course : heureusement les routes sont assez larges et le parcours est parfaitement sécurisé ! Je n'avais jamais pris le départ d'une course avec autant de coureurs ... mais tout s'est bien passé : il n'y a eu "que" 3 chutes au cours de 95km de course. Bon, un des coureurs qui a chuté était salement amoché au point d'avoir été emmené directement aux urgences ... mais au vu du nombre de coureurs et de la facilité du parcours, ça aurait pu être bien pire !
D'un point de vue sportif la course a été encourageante : j'ai réussi à faire 9 des 11 tours dans le peloton ... je regrette vraiment d'avoir craqué à la fin du premier tour, car je suis sur que j'aurais pu faire toute la course dans les roues ! Il faut tout de même noter qu'il s'agit d'une course de 3ème catégorie et que je suis en 4ème catégorie, que le parcours complètement plat n'était pas fait pour m'avantager, et que la distance de 95km était plus longue que la distance des courses de 4ème catégorie (qui se situe plutôt entre 60 et 70km).
Je suis également satisfait car j'ai frotté et que je n'ai pas eu peur ... plusieurs fois j'ai été touché par des coureurs à côté de moi (il y en a même un qui est venu mettre un coup dans mon guidon) j'ai sauté sur des ronds points sans aucun complexe, ai osé venir au contact des autres et remonter dans des trous de souris ! Je ne me suis jamais senti aussi à l'aise dans un peloton : d'habitude je me sens oppressé et pas en sécurité ... pour une fois je me sentais bien.
La prochaine course aura lieu dimanche prochain à St denis les bourgs : le parcours me convient plutôt bien, et cette fois je courrai dans ma catégorie. J'ai vraiment envie de faire une bonne course afin de confirmer tous les progrès effectués ces derniers temps !
dimanche 13 juillet 2008
Sortie de récupération
Aujourd'hui j'ai fait une sortie "de récupération" afin de ne pas perdre d'énergie la veille d'une course. Au début les jambes étaient lourdes à cause de la sortie d'hier dans les mont d'or. Avec Julien, on a fait une grosse prise de relais dans la descente menant de Civrieux à Massieux histoire de dérouiller les jambes ... puis on est rentrés tranquillement.
On a fait 40km en 1h20 ... je pense que c'était la sortie idéale avant le Prix de Charvieu-Chavagneux qui à lieu demain ...
On a fait 40km en 1h20 ... je pense que c'était la sortie idéale avant le Prix de Charvieu-Chavagneux qui à lieu demain ...
samedi 12 juillet 2008
Sortie dans les monts d'or
Une fois n'est pas coutume, nous étions 5 coureurs au départ de l'entraînement collectif : Julien (comme d'habitude), Sylvain, Sébastien et Manu. Une fois n'est pas coutume (non plus) nous sommes partis en direction des Mont d'Or et des Monts du Beaujolais ! Ca change des routes plates et monotones de la Dombes ...
On est donc partis effectuer la longue montée du col de la Croix de Presles depuis Albigny : un grand classique de la région. Sous le tempo de Sébastien puis de Julien le groupe perds des unités au fil de la montée : Sylvain craque rapidement, Manu et Seb craquent dans la partie la plus dure, tandis que je me fais lâcher à la sortie de Poleymieux. Je tente plusieurs fois d'accélérer le rythme pour revenir sur Julien mais n'y parviens pas ... je termine 2ème au col, pas très loin de lui ...
A l'origine, nous voulions effectuer la montée de Lachassagne, mais comme nous étions plusieurs à courir dans 48h nous avons décidés de ne pas trop en faire et de rentrer par les Quais de Saône. Nous avons mis en place des relais : à 4 c'est plaisant de tourner des relais à 40km/h ...
Sur la fin je me sens beaucoup moins bien et ne suis plus en mesure d'assurer mes relais. Tant pis : j'ai fait une bonne sortie, j'ai bien grimpé dans les monts d'or et ai assuré ma part de relais ... vivement lundi et la course de Charvieux !
On est donc partis effectuer la longue montée du col de la Croix de Presles depuis Albigny : un grand classique de la région. Sous le tempo de Sébastien puis de Julien le groupe perds des unités au fil de la montée : Sylvain craque rapidement, Manu et Seb craquent dans la partie la plus dure, tandis que je me fais lâcher à la sortie de Poleymieux. Je tente plusieurs fois d'accélérer le rythme pour revenir sur Julien mais n'y parviens pas ... je termine 2ème au col, pas très loin de lui ...
A l'origine, nous voulions effectuer la montée de Lachassagne, mais comme nous étions plusieurs à courir dans 48h nous avons décidés de ne pas trop en faire et de rentrer par les Quais de Saône. Nous avons mis en place des relais : à 4 c'est plaisant de tourner des relais à 40km/h ...
Sur la fin je me sens beaucoup moins bien et ne suis plus en mesure d'assurer mes relais. Tant pis : j'ai fait une bonne sortie, j'ai bien grimpé dans les monts d'or et ai assuré ma part de relais ... vivement lundi et la course de Charvieux !
jeudi 10 juillet 2008
EPO, Te Quiero
L'été dernier, pendant le tour de France, une chanson humoristique a circulé afin de dénoncer les pratiques de certains coureurs ... Cette chanson est évidement à prendre sur le ton de l'humour !
EPO, Te Quiero,
Grâce à toi je serai numéro uno,
EPO, Te Quiero,
Grâce à toi j'aurai le plus beau des maillots ...
Et quand vient la fin de l'étape,
on m'acclame comme un héros,
le champagne moi je m'en tape,
je préfère mon EPO ...
EPO, Te Quiero,
Grâce à toi je serai numéro uno,
EPO, Te Quiero,
Grâce à toi j'aurai le plus beau des maillots ...
Et quand vient la fin de l'étape,
on m'acclame comme un héros,
le champagne moi je m'en tape,
je préfère mon EPO ...
mardi 8 juillet 2008
Sortie sur les quais
La sortie du jour a été effectuée avec un inconnu que j'ai rattrapé sur les quais de Saône. Je l'ai rattrapé un peu après Bocuse, et il s'est accroché dans ma roue. J'ai tout de suite imposé le train : 37/38 km/h malgré un petit vent de face ... au bout de quelques kilomètres il est venu me prendre des relais ce qui m'a surpris ! Avec ses poils aux jambes et son coupe-vent il ressemblait plus à un cyclotouriste qu'à un compétiteur ...
On a rejoint Julien et Florentin, et nous sommes allés tous les 4 grimper les" gorges d'enfer" : je me sentais bien au début, moins bien au milieu et pas très bien à la fin ! Malgré ma volonté de m'accrocher, je ne réussissais pas à accélérer pour résister aux assauts que se donnaient Julien et Florentin. Le sprint sur la bosse de Curis se passe plutôt bien : je réussis à accélérer mais tarde à réagir lors du démarrage de Julien ... et ne suis pas assez fort pour reprendre les longueurs que je viens de perdre ! Je limite vraiment bien la casse au sommet ...
Le retour par les quais se passe plutôt bien au début : je me sens bien et prends ma part de relais ... jusqu'à la panne ! D'un coup, les jambes se bloquent et ne veulent plus pédaler ! Je me fais violence pour prendre des relais puis suis obligé d'en sauter.
On a rejoint Julien et Florentin, et nous sommes allés tous les 4 grimper les" gorges d'enfer" : je me sentais bien au début, moins bien au milieu et pas très bien à la fin ! Malgré ma volonté de m'accrocher, je ne réussissais pas à accélérer pour résister aux assauts que se donnaient Julien et Florentin. Le sprint sur la bosse de Curis se passe plutôt bien : je réussis à accélérer mais tarde à réagir lors du démarrage de Julien ... et ne suis pas assez fort pour reprendre les longueurs que je viens de perdre ! Je limite vraiment bien la casse au sommet ...
Le retour par les quais se passe plutôt bien au début : je me sens bien et prends ma part de relais ... jusqu'à la panne ! D'un coup, les jambes se bloquent et ne veulent plus pédaler ! Je me fais violence pour prendre des relais puis suis obligé d'en sauter.
lundi 7 juillet 2008
Sortie à haute vitesse
Malgré un ciel maussade et peu encourageant, nous sommes 3 téméraires à aller nous entraîner : Julien et Lionel m'accompagnent en ce début de soirée. D'entrée je décide de donner le ton : je roule en tête à 37/38 km/h et ne sollicite pas de relais ! J'ai décidé de rouler, je ne suis pas venu pour m'amuser et le montre d'entrée ...
Après Albigny les relais se mettent en place : chacun effectue sa part de travail afin de maintenir un tempo supérieur à 40km/h jusqu'à Anse. Quand je vous dis qu'on n'était pas venu pour rigoler ...
Julien fais le plein d'eau à Anse, et nous voilà parti pour les 4km de montée menant à Lachassagne. Il fais le tempo (ses bidons pleins ne semblent pas trop le ralentir) mais Lionel tente à plusieurs reprises de relancer une allure déjà très élevée : on monte tout le long à plus de 20km/h ! Je craque dans l'entrée du village ... c'est dommage car je m'étais bien battu jusque là. Lionel craquera un peu plus loin ...
En haut, sur la route en faux-plat menant à Pommiers, les relais reprennent jusqu'à ce que Julien place une attaque à 800m du sommet. Je saute dans sa roue et m'accroche en me disant "tu es en course, il ne faut rien lâcher" : je le déborde à moins de 100m du sommet, il tarde à réagir ... et voilà comment je gagne un sprint face à Julien, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis 1an et demi ! Que ça fait du bien au moral de remporter un sprint en bosse après avoir pris de gros relais ... qui plus est face à notre meilleur sprinteur !
Le retour est plus dur : Julien et Lionel prennent de gros relais, j'ai du mal à assurer les miens et en saute quelques-uns. Sur chaque relance je perds des longueurs et dois fournir un gros effort pour revenir dans les roues, mais le sport est ainsi fait : on ne peut pas être bien tout le long !
Je termine la sortie très content de moi : je n'ai pas rechigné à la tâche même quand mes jambes me brûlaient ... j'ai une super forme, et je sens que je peux réussir de bonnes choses dans les courses à venir ! En travaillant les relances et les accélérations, je devrais pouvoir faire de belles courses ...
Après Albigny les relais se mettent en place : chacun effectue sa part de travail afin de maintenir un tempo supérieur à 40km/h jusqu'à Anse. Quand je vous dis qu'on n'était pas venu pour rigoler ...
Julien fais le plein d'eau à Anse, et nous voilà parti pour les 4km de montée menant à Lachassagne. Il fais le tempo (ses bidons pleins ne semblent pas trop le ralentir) mais Lionel tente à plusieurs reprises de relancer une allure déjà très élevée : on monte tout le long à plus de 20km/h ! Je craque dans l'entrée du village ... c'est dommage car je m'étais bien battu jusque là. Lionel craquera un peu plus loin ...
En haut, sur la route en faux-plat menant à Pommiers, les relais reprennent jusqu'à ce que Julien place une attaque à 800m du sommet. Je saute dans sa roue et m'accroche en me disant "tu es en course, il ne faut rien lâcher" : je le déborde à moins de 100m du sommet, il tarde à réagir ... et voilà comment je gagne un sprint face à Julien, chose qui ne m'étais pas arrivée depuis 1an et demi ! Que ça fait du bien au moral de remporter un sprint en bosse après avoir pris de gros relais ... qui plus est face à notre meilleur sprinteur !
Le retour est plus dur : Julien et Lionel prennent de gros relais, j'ai du mal à assurer les miens et en saute quelques-uns. Sur chaque relance je perds des longueurs et dois fournir un gros effort pour revenir dans les roues, mais le sport est ainsi fait : on ne peut pas être bien tout le long !
Je termine la sortie très content de moi : je n'ai pas rechigné à la tâche même quand mes jambes me brûlaient ... j'ai une super forme, et je sens que je peux réussir de bonnes choses dans les courses à venir ! En travaillant les relances et les accélérations, je devrais pouvoir faire de belles courses ...
dimanche 6 juillet 2008
Récit du Prix de Romanèche-Thorins
Finalement, en raison de la pluie, je ne suis pas allé courir aux Abrets comme je le souhaitais.
J'en ai donc profité pour écrire le traditionnel récit du Prix de Romanèche-Thorins. Le texte est disponible sur mon site consacré aux courses que j'effectue : récit du Prix de Romanèche-Thorins.
Julien, qui pas couru non plus, m'a encadré une photo prise pendant la course :
J'en ai donc profité pour écrire le traditionnel récit du Prix de Romanèche-Thorins. Le texte est disponible sur mon site consacré aux courses que j'effectue : récit du Prix de Romanèche-Thorins.
Julien, qui pas couru non plus, m'a encadré une photo prise pendant la course :
samedi 5 juillet 2008
60km bien menés
Le samedi est le jour réservé aux entraînements collectifs. La notion de collectif commence à partir du moment où au moins deux personnes sont réunies ... nous étions trois, on peut donc effectivement parler d'entraînement collectif ! Etaient présents : Julien, Bébert et moi. Dire que cet hiver nous étions entre 15 et 20 aux entraînements ...
On est partis en direction du Beaujolais mais on n'est pas allé se frotter aux bosses de la région : on les a contournées via les longs faux-plats. Avec Julien on a fait une grosse prise de relais (35 à 40km/h tout le long) : je me sentais plutôt bien, et j'ai retenu le message de David "En vélo, pour progresser, il faut se faire mal à la gueule à l'entraînement". On a terminé la sortie tranquillement afin de ne pas trop se cramer les jambes avant la (possible) course de demain.
Demain, si la météo le permet, j'aimerais aller courir au Prix des Abrets, une course de 90km en 3ème catégorie. La forme est bonne : j'ai une bonne vitesse "de base" mais j'ai encore besoin de travailler les accélérations. Les semaines à venir il faut que je me programme des séances de fractionné !
Pour les semaines à venir, le programme des courses est :
- 14 juillet, Prix de Charvieu-Chavagneux, 90km en 3ème catégorie
- 20 juillet, Prix de St Denis les Bourgs, 70km en Pass'Cyclisme
On est partis en direction du Beaujolais mais on n'est pas allé se frotter aux bosses de la région : on les a contournées via les longs faux-plats. Avec Julien on a fait une grosse prise de relais (35 à 40km/h tout le long) : je me sentais plutôt bien, et j'ai retenu le message de David "En vélo, pour progresser, il faut se faire mal à la gueule à l'entraînement". On a terminé la sortie tranquillement afin de ne pas trop se cramer les jambes avant la (possible) course de demain.
Demain, si la météo le permet, j'aimerais aller courir au Prix des Abrets, une course de 90km en 3ème catégorie. La forme est bonne : j'ai une bonne vitesse "de base" mais j'ai encore besoin de travailler les accélérations. Les semaines à venir il faut que je me programme des séances de fractionné !
Pour les semaines à venir, le programme des courses est :
- 14 juillet, Prix de Charvieu-Chavagneux, 90km en 3ème catégorie
- 20 juillet, Prix de St Denis les Bourgs, 70km en Pass'Cyclisme
mardi 1 juillet 2008
Sortie de récupération
Mes jambes étaient encore bien lourdes 48h après le Prix de Romanèche-Thorins. Un décrassage était donc nécessaire afin d'évacuer toutes les toxines accumulées durant la course.
Je suis allé rouler avec Lionel : lui avait déjà roulé 1h30 avant de me rejoindre, puis nous sommes allés sur le plateau de la Dombes emprunter des petites routes désertes sur lesquelles je n'étais pas passé depuis très longtemps ! Les jambes ne répondaient pas trop mal au début, mais dès que je tentais un effort un peu prolongé je coinçais. On a fait 1h30 ensemble ce qui nous a permis de faire 45km en discutant des courses et de se tenir informé des résultats des uns et des autres ... c'était bien sympa !
Justement, à propos de résultats, l'ASBM à réalisé un joli week-end :
- David remporte le Prix de Romanèche-Thorins en catégorie Pass'Cyclisme
- Alain termine 6ème du Prix de Romanèche-Thorins en 3ème catégorie
- Fabrice termine 8ème de la course Pass'Cyclisme de St trivier de courtes
- Sébastien termine 14ème de la course Pass'Cyclisme de St trivier de courtes
- Lionel termine 14ème de la course Pass'Cyclisme de St marcel les valence
- Je termine 15ème du Prix de Romanèche-Thorins en catégorie Pass'Cyclisme
On a réussi un joli tir groupé. C'est vraiment dommage que Julien ait eu un incident mécanique qui l'a forcé à l'abandon, car il aurait pu ajouter une belle place d'honneur à ce tableau !
Je suis allé rouler avec Lionel : lui avait déjà roulé 1h30 avant de me rejoindre, puis nous sommes allés sur le plateau de la Dombes emprunter des petites routes désertes sur lesquelles je n'étais pas passé depuis très longtemps ! Les jambes ne répondaient pas trop mal au début, mais dès que je tentais un effort un peu prolongé je coinçais. On a fait 1h30 ensemble ce qui nous a permis de faire 45km en discutant des courses et de se tenir informé des résultats des uns et des autres ... c'était bien sympa !
Justement, à propos de résultats, l'ASBM à réalisé un joli week-end :
- David remporte le Prix de Romanèche-Thorins en catégorie Pass'Cyclisme
- Alain termine 6ème du Prix de Romanèche-Thorins en 3ème catégorie
- Fabrice termine 8ème de la course Pass'Cyclisme de St trivier de courtes
- Sébastien termine 14ème de la course Pass'Cyclisme de St trivier de courtes
- Lionel termine 14ème de la course Pass'Cyclisme de St marcel les valence
- Je termine 15ème du Prix de Romanèche-Thorins en catégorie Pass'Cyclisme
On a réussi un joli tir groupé. C'est vraiment dommage que Julien ait eu un incident mécanique qui l'a forcé à l'abandon, car il aurait pu ajouter une belle place d'honneur à ce tableau !