Le 9 avril 2008, après ma première sortie dans les Yvelines, j'ai enclenché les pédales afin d'aller rendre visite au seul col de la région parisienne : le col du manet.
Le parcours, toujours au départ de St nom la bretèche, passe par Chavenay, St germain de la grange, Neauphle le chateau, Jouars pontchartrain, Les mousseaux, Maurepas, Coignières, Lévis st nom, Le mesnil saint denis, Montigny le bretoneux, col du manet, Buloyer, col du manet, Montigny le bretoneux, Guyancourt, St cyr l'école, Bailly, Noisy le roi et reviens à St nom.
Consultez mon parcours.
Le parcours au départ de St nom est très bosselé : ça monte et ça descends sans arrêt ! Je double de nouveau un cycliste local, mais celui-ci reste bien sagement dans ma roue et ne m'embête pas.
Après Jouars-Pontchartrain, la route devient plane un long moment ce qui me permet de récupérer. Je me fais piéger par la route nationale à Maurepas et suis obligé de faire un gros détour (que je n'ai pas restitué sur la carte ci-dessus) car un gros terre plein central m'empêche de traverser la route ! Je réussis à faire demi-tour à un rond point 3 ou 4 km plus loin, et reviens sur l'itinéraire initialement prévu.
Je m'enfonce dans la forêt afin d'éviter la circulation. Je rejoins le col du manet en passant par la zone industrielle de Montigny le Bretoneux. Le dimanche matin, il n'y a aucune circulation, je suis vraiment tranquille !
Je passe au col sans le voir et continue sur un chemin cyclable quelques kilomètres, avant de revenir sur mes talons. En revenant, je découvre le panneau du col que je n'avais pas vu à l'aller. Encore un détour pour rien (non répertorié sur la carte), et une perte de temps ... mais cette fois j'étais dans les champs alors c'était moins dérangeant que sur une route nationale à 2 x 2 voies interdite aux vélos !
Pour rentrer à St nom, je suis obligé de traverser l'agglomération de Versailles. Aucun panneau ne m'indique la direction que je dois suivre, alors j'avance "au pif" ... j'emprunte même une bretelle d'autoroute pour retomber à St cyr l'école. Faire du vélo en agglomération n'est pas marrant, mais quand on ne connait pas c'est vraiment piège !
La route à partir de St cyr l'école m'était connue donc j'ai pu rejoindre sans encombre la maison. Le goudron était super, le vent était favorable, j'ai pu faire les 10 derniers kilomètres à plus de 40km/h de moyenne ... via des routes dont je ne suis pas certain (voir même certain pour les portions sous les mini tunnels) qu'elles soient autorisées aux cyclistes.
Je rentre avec 69km au compteur, et 564m de dénivelé. De plus, j'ai ajouté le seul col de la région parisienne à mon tableau de chasse.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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mardi 30 décembre 2008
lundi 29 décembre 2008
Sorties en Yvelines - sortie 1
Le 8 avril 2007, j'ai effectué mon premier parcours dans les Yvelines lors d'un bref séjour chez mes grands parents.
Le parcours, au départ de St nom la bretèche, passe par Feucherolles, Crespières, Mareil sur mauldre, Maule, Epone, Goussonville, Arnouville, Hargeville, Thoiry, Maule, Bazemont, Les alluets le roi, St gemme et reviens à St nom.
Au passage, deux longues côtes étaient au programme : la côte de Goussonville et "le raidard" de Bazemont.
Au départ de St nom, la route est en creux et bosses (ça descends 300m, ça remonte 300m, ...) jusqu'à Crespières. Le vent était favorable et j'avançais très vite. A Mareil sur Mauldre, dans la longue descente sur Maule, je rattrape 2 cyclosportifs locaux qui ne semblent pas très heureux de me voir les doubler : ils s'accrochent dans ma roue, j'ai beau forcer le rythme ils ne décrochent pas, mais viennent régulièrement m'attaquer sans raison ! La guerre continue ainsi pendant près de 10km, jusqu'à Epône où nos routes se séparent.
Je tourne en direction de Goussonville : la route est raide au début puis s'adoucit un peu. Au bout de 2km, la route se met à faire de longs creux et bosses sur 15km jusqu'à Thoiry (célèbre pour son Zoo). A Thoiry je bifurque en direction de Maule : la descente est étroite et traverse quelques zones pavées ...
A Maule, je grimpe le fameux "raidard de Bazemont", une côte très pentue sur 2km. En haut, je me retrouve sur un plateau, fortement exposé au vent ... défavorable ! La route ne présente aucun abri pendant 10km, je suis seul dans un fort vent et peste contre dame nature qui ne m'offre aucun répit. A Sainte Gemme je m'enfonce dans la forêt afin de revenir abrité jusqu'à la maison !
Au final, cette première sortie m'aura permis de rouler 63km et m'aura fait grimper 610m de dénivelé. Ca fait du bien de rouler sur des routes qu'on ne connait pas, ça change ...
Consultez mon parcours.
Le parcours, au départ de St nom la bretèche, passe par Feucherolles, Crespières, Mareil sur mauldre, Maule, Epone, Goussonville, Arnouville, Hargeville, Thoiry, Maule, Bazemont, Les alluets le roi, St gemme et reviens à St nom.
Au passage, deux longues côtes étaient au programme : la côte de Goussonville et "le raidard" de Bazemont.
Au départ de St nom, la route est en creux et bosses (ça descends 300m, ça remonte 300m, ...) jusqu'à Crespières. Le vent était favorable et j'avançais très vite. A Mareil sur Mauldre, dans la longue descente sur Maule, je rattrape 2 cyclosportifs locaux qui ne semblent pas très heureux de me voir les doubler : ils s'accrochent dans ma roue, j'ai beau forcer le rythme ils ne décrochent pas, mais viennent régulièrement m'attaquer sans raison ! La guerre continue ainsi pendant près de 10km, jusqu'à Epône où nos routes se séparent.
Je tourne en direction de Goussonville : la route est raide au début puis s'adoucit un peu. Au bout de 2km, la route se met à faire de longs creux et bosses sur 15km jusqu'à Thoiry (célèbre pour son Zoo). A Thoiry je bifurque en direction de Maule : la descente est étroite et traverse quelques zones pavées ...
A Maule, je grimpe le fameux "raidard de Bazemont", une côte très pentue sur 2km. En haut, je me retrouve sur un plateau, fortement exposé au vent ... défavorable ! La route ne présente aucun abri pendant 10km, je suis seul dans un fort vent et peste contre dame nature qui ne m'offre aucun répit. A Sainte Gemme je m'enfonce dans la forêt afin de revenir abrité jusqu'à la maison !
Au final, cette première sortie m'aura permis de rouler 63km et m'aura fait grimper 610m de dénivelé. Ca fait du bien de rouler sur des routes qu'on ne connait pas, ça change ...
Consultez mon parcours.
dimanche 28 décembre 2008
Footings
Je vous ai parlé vendredi du fait que j'ai fait un footing dans l'après-midi. J'ai refais le même parcours ce matin ...
J'ai emprunté un parcours que je ne connais pas trop mal car j'avais l'habitude de l'effectuer (presque) chaque année avec ma famille. Nous marchions en discutant, en regardant l'évolution des bois et des habitations aux fils des ans ...
Lors de mon séjour chez mes grands parents en avril 2007, j'avais eu l'idée de le faire seul en courant, et ça m'avais bien plu !
Voici la carte du parcours
La longueur est d'environ 5km, le dénivelé est de 40m. La distance me convient bien : elle n'est pas trop courte afin de m'obliger à utiliser mon endurance (faire un sprint d'1km ne me servirait à rien), mais pas trop longue afin de ne pas trop heurter mes articulations (notamment ma hanche qui est fragile et n'aime pas les chocs répétés).
3 bosses sont réparties au cours du circuit : 2 assez courtes (150m environ) et une longue (environ 500m), ce qui permet de faire monter le coeur ... et de regarder ce qu'il reste en haut ! A chaque fois je montais au train et tentait d'accélérer en haut, comme si j'étais en course. Je prolongeais l'accélération sur une centaine de mètres puis relâchait.
En avril 2007, il me semble que j'avais mis environ 28 minutes (mais je n'ai pas conservé les chiffres à l'époque). Vendredi après-midi, j'ai mis 25'36", et dimanche matin j'ai mis 26'20" ... si j'avais couru un marathon à cette vitesse là, j'aurais mis 3h34 ! C'est loin des meilleurs marathoniens, mais c'est pas mal pour une personne qui ne fait jamais de course à pieds.
Je suis rentré avec des ampoules aux pieds, des courbatures, des douleurs aux articulations, beaucoup de sueur stockée dans les habits ... mais content. J'ai senti que je n'avais pas l'habitude de courir aussi longtemps : mes articulations étaient rouillées (notamment mes chevilles), et les muscles de mes cuisses (notamment mes ischios-jambiers) sont devenus très raides !
J'ai emprunté un parcours que je ne connais pas trop mal car j'avais l'habitude de l'effectuer (presque) chaque année avec ma famille. Nous marchions en discutant, en regardant l'évolution des bois et des habitations aux fils des ans ...
Lors de mon séjour chez mes grands parents en avril 2007, j'avais eu l'idée de le faire seul en courant, et ça m'avais bien plu !
Voici la carte du parcours
La longueur est d'environ 5km, le dénivelé est de 40m. La distance me convient bien : elle n'est pas trop courte afin de m'obliger à utiliser mon endurance (faire un sprint d'1km ne me servirait à rien), mais pas trop longue afin de ne pas trop heurter mes articulations (notamment ma hanche qui est fragile et n'aime pas les chocs répétés).
3 bosses sont réparties au cours du circuit : 2 assez courtes (150m environ) et une longue (environ 500m), ce qui permet de faire monter le coeur ... et de regarder ce qu'il reste en haut ! A chaque fois je montais au train et tentait d'accélérer en haut, comme si j'étais en course. Je prolongeais l'accélération sur une centaine de mètres puis relâchait.
En avril 2007, il me semble que j'avais mis environ 28 minutes (mais je n'ai pas conservé les chiffres à l'époque). Vendredi après-midi, j'ai mis 25'36", et dimanche matin j'ai mis 26'20" ... si j'avais couru un marathon à cette vitesse là, j'aurais mis 3h34 ! C'est loin des meilleurs marathoniens, mais c'est pas mal pour une personne qui ne fait jamais de course à pieds.
Je suis rentré avec des ampoules aux pieds, des courbatures, des douleurs aux articulations, beaucoup de sueur stockée dans les habits ... mais content. J'ai senti que je n'avais pas l'habitude de courir aussi longtemps : mes articulations étaient rouillées (notamment mes chevilles), et les muscles de mes cuisses (notamment mes ischios-jambiers) sont devenus très raides !
dimanche 21 décembre 2008
50km ... pour terminer 2008 ?
Je crois qu'aujourd'hui j'ai mis mes derniers coups de pédale de l'année 2008. Le week-end prochain je serai à Paris, sans mon vélo donc sans la possibilité d'augmenter mon compteur kilométrique !
Il faisait un peu moins froid que les jours derniers, mais le vent du Nord soufflait. J'ai remonté les quais de Saône de Bocuse jusqu'à St Germain avec le vent de face. J'ai rejoint Les chères puis Morancé par les petits chemins, ce qui m'a permis de prendre le vent de travers. A Morancé j'ai retrouvé le vent de face jusqu'à Anse, où j'ai tourné et suis rentré par les quais ... poussé par le vent !
Sur les quais de Saône, vent dans le dos, j'ai pu lâcher les chevaux et me suis donné ... le compteur oscillait en permanence entre 35 et 40km/h, avec une petite pointe finale à 44.5 km/h juste avant de passer en mode "récupération de fin de sortie".
Cette sortie de 50km vient donc s'ajouter à toutes les autres de l'année, ce qui me donne un total kilométrique pour l'année 2008 de 7652,1 km ! C'est assez peu à première vue, mais il faut tenir compte du fait qu'à cause de ma chute je n'ai pas pu rouler pendant 2 mois ... et qu'en juin je n'ai pas trop roulé en raison d'un gros manque de motivation.
Il faisait un peu moins froid que les jours derniers, mais le vent du Nord soufflait. J'ai remonté les quais de Saône de Bocuse jusqu'à St Germain avec le vent de face. J'ai rejoint Les chères puis Morancé par les petits chemins, ce qui m'a permis de prendre le vent de travers. A Morancé j'ai retrouvé le vent de face jusqu'à Anse, où j'ai tourné et suis rentré par les quais ... poussé par le vent !
Sur les quais de Saône, vent dans le dos, j'ai pu lâcher les chevaux et me suis donné ... le compteur oscillait en permanence entre 35 et 40km/h, avec une petite pointe finale à 44.5 km/h juste avant de passer en mode "récupération de fin de sortie".
Cette sortie de 50km vient donc s'ajouter à toutes les autres de l'année, ce qui me donne un total kilométrique pour l'année 2008 de 7652,1 km ! C'est assez peu à première vue, mais il faut tenir compte du fait qu'à cause de ma chute je n'ai pas pu rouler pendant 2 mois ... et qu'en juin je n'ai pas trop roulé en raison d'un gros manque de motivation.
samedi 20 décembre 2008
77km dans la Dombes
Le groupe du jour était assez nombreux : Julien, Bébert, le chef, Alain, Damien, David et moi ! Voilà bien longtemps que je n'ai pas roulé dans un groupe de 7 personnes ...
On est montés sur le plateau de la Dombes via la longue montée de Neuville, puis nous avons commencés à tourner les relais : chacun prenait son relais, plus ou moins long selon sa forme physique du moment.
Sur la route entre St andré de Corcy et St jean de Thurigneux, on a doublé un groupe d'environ 25 cyclistes de Meximieux, qui s'est un long moment calé dans nos roues. Le groupe était trop gros à mon gout, et nous mettait tous en danger ... mais eux ça ne semblait pas les déranger, ils faisaient les cons à rouler n'importe comment ! Après une quinzaine de kilomètres à se faire trainer, nos itinéraires ont finis par diverger, ouf !
Au bout d'une 40aine de kilomètres, j'arrête un petit moment de prendre des relais car je me sens moins bien. Je reviens en prendre après avoir récupéré, puis stoppe de nouveau quand le groupe décide d'accélérer le tempo. Je m'accroche péniblement derrière mais ai du mal !
De retour sur les quais de Saône, on rentre tranquillement à la maison : 77km au compteur. Je suis fatigué, notamment car j'ai peu dormi ces derniers temps !
On est montés sur le plateau de la Dombes via la longue montée de Neuville, puis nous avons commencés à tourner les relais : chacun prenait son relais, plus ou moins long selon sa forme physique du moment.
Sur la route entre St andré de Corcy et St jean de Thurigneux, on a doublé un groupe d'environ 25 cyclistes de Meximieux, qui s'est un long moment calé dans nos roues. Le groupe était trop gros à mon gout, et nous mettait tous en danger ... mais eux ça ne semblait pas les déranger, ils faisaient les cons à rouler n'importe comment ! Après une quinzaine de kilomètres à se faire trainer, nos itinéraires ont finis par diverger, ouf !
Au bout d'une 40aine de kilomètres, j'arrête un petit moment de prendre des relais car je me sens moins bien. Je reviens en prendre après avoir récupéré, puis stoppe de nouveau quand le groupe décide d'accélérer le tempo. Je m'accroche péniblement derrière mais ai du mal !
De retour sur les quais de Saône, on rentre tranquillement à la maison : 77km au compteur. Je suis fatigué, notamment car j'ai peu dormi ces derniers temps !
dimanche 14 décembre 2008
Visite des cretes du Beaujolais
Aujourd'hui je suis monté sur la route des crêtes du pré-Beaujolais.
Comme d'habitude, je descends à Bocuse et remonte les quais de Saône jusqu'à Anse. Les muscles sont encore courbaturés de la sortie de la veille, du coup je m'attache à bien tourner les jambes mais à tout de même "taper un peu dedans" : on est mi-décembre et il faut commencer à réveiller le corps, pas question de trainasser ! A Anse, contrairement à d'habitude où je pars soit vers Lozanne soit vers la Dombes, je continue tout droit jusqu'à Villefranche. Je prends la route qui passe à Limas puis grimpe jusqu'à Pommiers. Je grimpe au taquet au début, mais arrive asphyxié en haut. Je ne me souvenais pas que la grimpée était aussi longue et il me semblait que la pente était plus douce !
Arrivé à Pommiers, je prends la route des crêtes menant jusqu'à Charnay via Lachassagne. Je fais du pseudo-fractionné : 5 minutes soutenues puis 5 minutes tranquilles ... ca dégourdit les jambes ! Les derniers kilomètres avant l'entrée dans Charnay sont dans les bois et la route est bordée par une belle épaisseur de neige. Je suis prudent dans la descente, j'assure bien les virages ...
Je rentre via Les chères, Chasselay puis les quais de Saône. 65km très vallonnés au compteur. Il va falloir que je commence à accélérer progressivement le rythme et que j'allonge les sorties ... le but est d'être au top dès le mois de mars !
Comme d'habitude, je descends à Bocuse et remonte les quais de Saône jusqu'à Anse. Les muscles sont encore courbaturés de la sortie de la veille, du coup je m'attache à bien tourner les jambes mais à tout de même "taper un peu dedans" : on est mi-décembre et il faut commencer à réveiller le corps, pas question de trainasser ! A Anse, contrairement à d'habitude où je pars soit vers Lozanne soit vers la Dombes, je continue tout droit jusqu'à Villefranche. Je prends la route qui passe à Limas puis grimpe jusqu'à Pommiers. Je grimpe au taquet au début, mais arrive asphyxié en haut. Je ne me souvenais pas que la grimpée était aussi longue et il me semblait que la pente était plus douce !
Arrivé à Pommiers, je prends la route des crêtes menant jusqu'à Charnay via Lachassagne. Je fais du pseudo-fractionné : 5 minutes soutenues puis 5 minutes tranquilles ... ca dégourdit les jambes ! Les derniers kilomètres avant l'entrée dans Charnay sont dans les bois et la route est bordée par une belle épaisseur de neige. Je suis prudent dans la descente, j'assure bien les virages ...
Je rentre via Les chères, Chasselay puis les quais de Saône. 65km très vallonnés au compteur. Il va falloir que je commence à accélérer progressivement le rythme et que j'allonge les sorties ... le but est d'être au top dès le mois de mars !
samedi 13 décembre 2008
Sortie de Lozanne
C'est sous un ciel maussade et un froid assez vif que nous nous sommes lancés à l'assaut du parcours "classique" de Lozanne.
Avec Julien on descend à Bocuse où on retrouve Sébastien. La remontée des Quais de Saône jusqu'à Albigny est super : le vent nous pousse et on roule à 33km/h sans faire d'efforts ! A Albigny on fait un crochet par Neuville afin d'aller récupérer David chez lui. On retraverse la Saône et on file en direction d'Anse avec le vent dans le dos pour compagnon de route.
A Anse, on prend la route menant à Lozanne : jusqu'à présent nous prenions nos relais "deux par deux", et on roulait en discutant. Une fois passé Anse on met en place de vrais relais : 200m chacun à tour de rôle. Les relais sont déséquilibrés par Sébastien qui ne les appuie pas assez, ce qui ralentit l'allure et nous force à relancer en permanence.
Un peu avant Lozanne je me dégourdis les jambes dans une bosse : ça romp immédiatement la bonne ambiance qu'il y avait jusqu'à présent. Julien accélère à son tour ... David mènera grand train à un moment ... Sébastien tentera lui aussi sa chance à 2 reprises dans les rues de Lozanne !
Sur le trajet du retour les relais sont complètement déséquilibrés par Sébastien : les accélérations qui suivent ses ralentissement me font un peu plus mal aux jambes à chaque fois. Le vent de face n'arrange rien : je donne vraiment de ma personne pour continuer à passer mes relais, et me fais distancer 2 fois par Julien et David qui ont fait preuve d'une grande aisance tout le long de la sortie.
David nous quitte à Albigny. On rentre tranquillement jusqu'à la maison : on vient de faire une bonne sortie, avec de nombreuses accélérations et une grosse prise de relais. Ca fait du bien au mental de retrouver cette ambiance "course" (des gros relais, des accélérations, des attaques, ...) qui commence à me manquer.
Avec Julien on descend à Bocuse où on retrouve Sébastien. La remontée des Quais de Saône jusqu'à Albigny est super : le vent nous pousse et on roule à 33km/h sans faire d'efforts ! A Albigny on fait un crochet par Neuville afin d'aller récupérer David chez lui. On retraverse la Saône et on file en direction d'Anse avec le vent dans le dos pour compagnon de route.
A Anse, on prend la route menant à Lozanne : jusqu'à présent nous prenions nos relais "deux par deux", et on roulait en discutant. Une fois passé Anse on met en place de vrais relais : 200m chacun à tour de rôle. Les relais sont déséquilibrés par Sébastien qui ne les appuie pas assez, ce qui ralentit l'allure et nous force à relancer en permanence.
Un peu avant Lozanne je me dégourdis les jambes dans une bosse : ça romp immédiatement la bonne ambiance qu'il y avait jusqu'à présent. Julien accélère à son tour ... David mènera grand train à un moment ... Sébastien tentera lui aussi sa chance à 2 reprises dans les rues de Lozanne !
Sur le trajet du retour les relais sont complètement déséquilibrés par Sébastien : les accélérations qui suivent ses ralentissement me font un peu plus mal aux jambes à chaque fois. Le vent de face n'arrange rien : je donne vraiment de ma personne pour continuer à passer mes relais, et me fais distancer 2 fois par Julien et David qui ont fait preuve d'une grande aisance tout le long de la sortie.
David nous quitte à Albigny. On rentre tranquillement jusqu'à la maison : on vient de faire une bonne sortie, avec de nombreuses accélérations et une grosse prise de relais. Ca fait du bien au mental de retrouver cette ambiance "course" (des gros relais, des accélérations, des attaques, ...) qui commence à me manquer.
jeudi 11 décembre 2008
Rosas : Sortie vallonée
A mon grand regret, les circuits les plus intéressants ne sont pas traçables car il manque de nombreuses routes sur la cartographie espagnole.
Je vous propose un circuit très vallonné dans les contreforts des Pyrénées : il fait une centaine de kilomètres et tourne autour de Darnius.
Le début et la fin de ce parcours sont identiques à la sortie que j'ai présentée jeudi dernier, mais le circuit s'enfonce beaucoup plus nettement dans la montagne. Ce circuit est typique des circuits qu'on effectue chaque matin : une centaine de bornes plus ou moins vallonnées, afin de rentrer à temps pour le repas du midi !
Consultez le parcours.
Je vous propose un circuit très vallonné dans les contreforts des Pyrénées : il fait une centaine de kilomètres et tourne autour de Darnius.
Le début et la fin de ce parcours sont identiques à la sortie que j'ai présentée jeudi dernier, mais le circuit s'enfonce beaucoup plus nettement dans la montagne. Ce circuit est typique des circuits qu'on effectue chaque matin : une centaine de bornes plus ou moins vallonnées, afin de rentrer à temps pour le repas du midi !
Consultez le parcours.
mardi 9 décembre 2008
Rosas : Le col de Banyuls
Je voulais effectuer le tracé complet de la fameuse sortie du bord de mer, mais malheureusement la cartographie espagnole n'est pas aussi riche que la cartographie française, et les routes qu'on emprunte (il manque notamment la route lorsqu'on franchit le col de Banyuls et qu'on redescend sur Espolla) ne sont pas recensées sur les cartes espagnoles !
Je vous propose donc uniquement LA bosse du parcours, celle que tous les cyclistes redoutent : le Col de Banyuls ! Mais avant de passer au sport, il vous faut savoir à propos du col de Banyuls que ce n'est pas qu'une route très raide, c'est également aussi un lieu historique :
- c'est un des points de passage d'Hannibal (et de ses éléphants !) lorsqu'il est parti à la conquête de Rome
- en 1793, lors de l'invasion espagnole, le col a été l'un des derniers points de résistance face aux soldats ennemis
Revenons-en à l'aspect cycliste du col : on part de la plage, on grimpe sur une route en faux plat montant pendant presque 8 kilomètres avant que l'enfer ne se déchaine. Après ces 8 kilomètres de mise en jambes, un énorme plat de résistance vient nous rappeler que le cyclisme est un sport physique : la pente y est extrêmement raide sur certaines portions, et la route ne propose jamais de zone de repos ! Les personnes ayant tracées cette route n'ont pas du se rendre compte que la route la plus courte pour monter à un col était également la plus raide !
Consultez le parcours
Arrivé en haut du col, après avoir maudit son braquet "10 fois trop gros", la vue n'est malheureusement pas extraordinaire : on voit de jolies montagnes mais on ne voit pas la mer ! C'est dommage, car quand on réussit à monter tout la haut on mérite largement de voir la mer sous ses pieds !
Je vous propose donc uniquement LA bosse du parcours, celle que tous les cyclistes redoutent : le Col de Banyuls ! Mais avant de passer au sport, il vous faut savoir à propos du col de Banyuls que ce n'est pas qu'une route très raide, c'est également aussi un lieu historique :
- c'est un des points de passage d'Hannibal (et de ses éléphants !) lorsqu'il est parti à la conquête de Rome
- en 1793, lors de l'invasion espagnole, le col a été l'un des derniers points de résistance face aux soldats ennemis
Revenons-en à l'aspect cycliste du col : on part de la plage, on grimpe sur une route en faux plat montant pendant presque 8 kilomètres avant que l'enfer ne se déchaine. Après ces 8 kilomètres de mise en jambes, un énorme plat de résistance vient nous rappeler que le cyclisme est un sport physique : la pente y est extrêmement raide sur certaines portions, et la route ne propose jamais de zone de repos ! Les personnes ayant tracées cette route n'ont pas du se rendre compte que la route la plus courte pour monter à un col était également la plus raide !
Consultez le parcours
Arrivé en haut du col, après avoir maudit son braquet "10 fois trop gros", la vue n'est malheureusement pas extraordinaire : on voit de jolies montagnes mais on ne voit pas la mer ! C'est dommage, car quand on réussit à monter tout la haut on mérite largement de voir la mer sous ses pieds !
dimanche 7 décembre 2008
Journée loupée
Aujourd'hui, pour la dernière journée de ma 21ème année, j'avais prévu d'aller skier à l'Alpe d'Huez avec des collègues ! Tout semblait parfait pour skier : une météo ensoleillée, pas de vent, une température pas trop froide, des chutes de neige les jours précédents assurant une neige fraiche ... Je me lève 5h30 le matin, prends mon petit déjeuner et pars sur le lieu de RDV du bus devant me mener à la station. Hors, sur place, je découvre que mon inscription n'a pas été prise en compte ! Le bus étant plein, il ne peut pas m'emmener ... je suis contraint d'annuler ma journée ski et de rentrer me coucher ! Voilà une journée qui débute vraiment mal : j'avais tellement envie d'aller skier, j'éprouve le besoin de glisser sur de la neige depuis plusieurs semaines, j'attendais ce moment depuis longtemps ...
A 11h30, je retrouve un coéquipier pour aller rouler 2h et me permettre d'évacuer ma déception : il fait beau alors autant en profiter pour faire du vélo, puisque je ne peux pas skier. Certes il faisait beau, mais il y avait aussi un vent fort désagréable : quand on est que deux les relais reviennent vite, et l'autre ne fais pas un gros écran pour nous protéger du vent ! Je me suis beaucoup employé pour maintenir une moyenne correcte. On a fait 60km dans le vent puis on est rentrés. Je suis bien physiquement, j'ai eu de bonnes sensations malgré ce vent qui m'a donné du fil à retordre.
Cette dernière journée de ma 21ème année a été à l'image de la première (où j'avais déménagé mon coéquipier, avait mangé un McDo, puis avait éprouvé du mal lors de l'entrainement) : très étrange !
A 11h30, je retrouve un coéquipier pour aller rouler 2h et me permettre d'évacuer ma déception : il fait beau alors autant en profiter pour faire du vélo, puisque je ne peux pas skier. Certes il faisait beau, mais il y avait aussi un vent fort désagréable : quand on est que deux les relais reviennent vite, et l'autre ne fais pas un gros écran pour nous protéger du vent ! Je me suis beaucoup employé pour maintenir une moyenne correcte. On a fait 60km dans le vent puis on est rentrés. Je suis bien physiquement, j'ai eu de bonnes sensations malgré ce vent qui m'a donné du fil à retordre.
Cette dernière journée de ma 21ème année a été à l'image de la première (où j'avais déménagé mon coéquipier, avait mangé un McDo, puis avait éprouvé du mal lors de l'entrainement) : très étrange !
samedi 6 décembre 2008
Sortie sous la pluie
Malgré des averses (pas bien méchantes) nous sommes partis à 5 nous entraîner : Julien, Bébert, Lulu, le chef et moi.
Le programme du jour : descente sur les quais de Saône, remontée de quais de Saône agrémentée par une jolie crevaison de Bébert (il faut bien rompre la monotonie de cette portion plate et sans intérêt), montée du boulodrome de Neuville (ou le groupe s'est séparé en 4 : Julien et le chef devant, moi un peu derrière qui me suis fait piéger par une cassure, Lulu puis Bébert en dernier de classe). On file en direction de St andré de corcy via la route granuleuse qui secoue les vélos : le vent est favorable et on roule à 35km/h sans nous en rendre compte ! A St andré de corcy, on prend une route dans les sous bois qui nous ramène à Civrieux, et on attaque la longue descente en prenant de bons relais. Cette descente je l'adore : elle n'a aucun piège, elle est roulante, on est en permanence en prise ... et on peut prendre des relais à plus de 50km/h sans se mettre dans le route ... ou bien "se faire la peau" et écraser les pédales à plus de 60km/h !
De retour sur les quais de Saône, Lulu a voulu nous montrer que malgré son âge avancé, il avait parfaitement gardé sa souplesse. En voulant rejoindre la piste cyclable le long de la route, sa roue à ripée contre la mini bordure de trottoir (rendue glissante par la pluie) et s'est étalé sur le sol. En fin connaisseur de l'exercice de style, je trouve que sa chute manquait de mouvement : il s'est simplement couché sur le côté sans faire de cabriole spéciale (type salto arrière). Heureusement, il se relèvera et repartira quelques minutes plus tard.
On rentre chez nous humides mais pas trempés. Le compteur affiche un peu moins de 45km.
Le programme du jour : descente sur les quais de Saône, remontée de quais de Saône agrémentée par une jolie crevaison de Bébert (il faut bien rompre la monotonie de cette portion plate et sans intérêt), montée du boulodrome de Neuville (ou le groupe s'est séparé en 4 : Julien et le chef devant, moi un peu derrière qui me suis fait piéger par une cassure, Lulu puis Bébert en dernier de classe). On file en direction de St andré de corcy via la route granuleuse qui secoue les vélos : le vent est favorable et on roule à 35km/h sans nous en rendre compte ! A St andré de corcy, on prend une route dans les sous bois qui nous ramène à Civrieux, et on attaque la longue descente en prenant de bons relais. Cette descente je l'adore : elle n'a aucun piège, elle est roulante, on est en permanence en prise ... et on peut prendre des relais à plus de 50km/h sans se mettre dans le route ... ou bien "se faire la peau" et écraser les pédales à plus de 60km/h !
De retour sur les quais de Saône, Lulu a voulu nous montrer que malgré son âge avancé, il avait parfaitement gardé sa souplesse. En voulant rejoindre la piste cyclable le long de la route, sa roue à ripée contre la mini bordure de trottoir (rendue glissante par la pluie) et s'est étalé sur le sol. En fin connaisseur de l'exercice de style, je trouve que sa chute manquait de mouvement : il s'est simplement couché sur le côté sans faire de cabriole spéciale (type salto arrière). Heureusement, il se relèvera et repartira quelques minutes plus tard.
On rentre chez nous humides mais pas trempés. Le compteur affiche un peu moins de 45km.
jeudi 4 décembre 2008
Rosas : petite sortie vallonnée
Je continue mon tour d'horizon des sorties effectuées en Espagne, et vous présente aujourd'hui une "petite" sortie (une cinquantaine de kilomètres) destinée à la récupération.
Le parcours permet de s'échauffer longuement sur des routes planes avant d'aborder une zone en creux et bosses ... ça monte et ça descends en permanence ! Le parcours en lui-même n'est pas bien difficile, mais effectué à fond il peut laisser des toxines dans l'organisme : les répétitions de montées et de descentes sans qu'il n'y ait de grosses pentes fait qu'on est en permanence en train de pédaler. Les portions descendantes sont très roulantes, les portions montantes sont également très roulantes ...
Consultez le parcours.
Le parcours permet de s'échauffer longuement sur des routes planes avant d'aborder une zone en creux et bosses ... ça monte et ça descends en permanence ! Le parcours en lui-même n'est pas bien difficile, mais effectué à fond il peut laisser des toxines dans l'organisme : les répétitions de montées et de descentes sans qu'il n'y ait de grosses pentes fait qu'on est en permanence en train de pédaler. Les portions descendantes sont très roulantes, les portions montantes sont également très roulantes ...
Consultez le parcours.
mercredi 3 décembre 2008
Rosas : sortie inaugurale
Je vais à présenter un parcours "classique" des entrainements à Rosas. Je qualifie ce parcours de "classique" car en 2 ans je l'ai fait 4 fois (2 fois dans chaque sens) ...
Pour la petite histoire, ce parcours est emprunté le samedi après-midi de notre arrivée. On arrive à l'hôtel vers 15h, on prends possession de nos chambres, on se change, puis on part faire un petit parcours avant que le soleil ne se couche ... en l'occurrence, ce parcours est parfait car il fait un peu moins de 50km et est assez accidenté afin de nous mettre directement dans le bain !
Le parcours (dans le sens que je vous présente) commence par les longues lignes droites menant de Rosas à Vilajuïga. Ces longues lignes droites sont avalées à (très) haute vitesse quand le vent est favorable. Je me souviens parfaitement de cette sortie, la toute première que j'ai effectuée sur le sol espagnol lors de mon premier stage : 5km après la sortie de l'hôtel, on roulait à 60km/h sur du faux plat montant ! Incroyable ...
Après Vilajuïga, on tourne sur la droite afin d'escalader la montagne : une première partie assez raide vient nous rappeler qu'on est encore situés dans les Pyrénées. Ensuite la pente se calme jusqu'à un premier col, redescends un long moment avant de remonter à un second col (très court, mais assez pentu). Une fois ce petit col franchi, on aperçoit la mer sous ses pieds et une immense ligne droite qui plonge jusqu'à la plage ! La descente est magnifique : on fonce droit sur la mer !
Une fois au bord de la mer, on emprunte une route, en creux et bosses sur 6km, qui longe la côte. Les villas le long de la route sont magnifiques, la route est sinueuse et passe d'une crique à une autre : on longe les plages, on remonte un talus, et on replonge sur la crique suivante ... jusqu'au Port de la Selva.
On quitte alors la mer afin de grimper ce que j'ai appelé hier la montée de Cadaquès. Je vous l'ai présentée hier et ne vais donc pas revenir sur cette portion. On descend ensuite jusqu'à Rosas et on rentre à notre hôtel. Fin de la sortie, on peut rentrer dans nos chambres défaire nos bagages ...
Consultez le parcours.
Pour la petite histoire, ce parcours est emprunté le samedi après-midi de notre arrivée. On arrive à l'hôtel vers 15h, on prends possession de nos chambres, on se change, puis on part faire un petit parcours avant que le soleil ne se couche ... en l'occurrence, ce parcours est parfait car il fait un peu moins de 50km et est assez accidenté afin de nous mettre directement dans le bain !
Le parcours (dans le sens que je vous présente) commence par les longues lignes droites menant de Rosas à Vilajuïga. Ces longues lignes droites sont avalées à (très) haute vitesse quand le vent est favorable. Je me souviens parfaitement de cette sortie, la toute première que j'ai effectuée sur le sol espagnol lors de mon premier stage : 5km après la sortie de l'hôtel, on roulait à 60km/h sur du faux plat montant ! Incroyable ...
Après Vilajuïga, on tourne sur la droite afin d'escalader la montagne : une première partie assez raide vient nous rappeler qu'on est encore situés dans les Pyrénées. Ensuite la pente se calme jusqu'à un premier col, redescends un long moment avant de remonter à un second col (très court, mais assez pentu). Une fois ce petit col franchi, on aperçoit la mer sous ses pieds et une immense ligne droite qui plonge jusqu'à la plage ! La descente est magnifique : on fonce droit sur la mer !
Une fois au bord de la mer, on emprunte une route, en creux et bosses sur 6km, qui longe la côte. Les villas le long de la route sont magnifiques, la route est sinueuse et passe d'une crique à une autre : on longe les plages, on remonte un talus, et on replonge sur la crique suivante ... jusqu'au Port de la Selva.
On quitte alors la mer afin de grimper ce que j'ai appelé hier la montée de Cadaquès. Je vous l'ai présentée hier et ne vais donc pas revenir sur cette portion. On descend ensuite jusqu'à Rosas et on rentre à notre hôtel. Fin de la sortie, on peut rentrer dans nos chambres défaire nos bagages ...
Consultez le parcours.
mardi 2 décembre 2008
Rosas : montée de Cadaquès
En cette période de froid où la date de la première course de l'année ressemble à un lointain point dans l'horizon, je vais tenter de vous réchauffer un peu en vous emmenant du côté de Rosas, en Espagne, où mon équipe part faire un stage d'une semaine chaque année.
Rosas est une des principales destinations pour les compétiteurs de France car elle est située à la fois au bord de la mer (avec donc la possibilité de faire des sorties à peu près planes le long de la côte), et à la fois dans les Pyrénées (avec la possibilité de faire des cols de plusieurs kilomètres) ... c'est donc un lieu parfait pour préparer la saison ! Chaque année, la dernière semaine de février et la première semaine de mars, de très nombreuses équipes s'y retrouvent afin de préparer les courses à venir.
Je vais commencer mon tour d'horizon des classiques de la région en présentant la célèbre "montée de Cadaquès", que tous les cyclistes du coin connaissent par coeur à force d'y grimper.
Au départ de la plage de Rosas, il faut rejoindre la route fort bien nommée "carretera de Roses a Cadaquès" (carretera = route en espagnol). Pour rejoindre le pied de la montée, il y a 5 kilomètres à peu près plat ...
La montée jusqu'au col dure un peu moins de 5km. La pente est assez rude durant les 4 premiers kilomètres (surtout sans échauffement !) puis se calme dans le dernier kilomètre. La montée est magnifique : on a l'impression d'avoir la mer à côté de soi, et la vue est sensationnelle ! La descente de ce côté est également un vrai régal pour les yeux, bien que la route très sinueuse n'incite pas vraiment à la contemplation du paysage. Vous pouvez consulter ce parcours sur cliquant sur le lien ci-dessous, je ne vous affiche ici que le profil :
De l'autre côté, en venant de "El port de la Selva" (un petit village centré autour de son port et de sa plage), la grimpée dure environ 11km et est plus douce, bien qu'un passage dans des falaises nous force à laisser des calories sur le goudron ...
De ce côté-ci, on ne voit jamais la mer : on monte dans une longue combe. Voici de nouveau le profil de la montée, qui comprends un lien pour consulter la carte :
J'espère avoir ravivé de bons souvenirs à tous ceux qui ont un jour mis leurs roues dans le coin (notamment à tous mes coéquipiers, qui ont laissés des litres de sueur sur ces pentes ...).
Consultez le parcours
Rosas est une des principales destinations pour les compétiteurs de France car elle est située à la fois au bord de la mer (avec donc la possibilité de faire des sorties à peu près planes le long de la côte), et à la fois dans les Pyrénées (avec la possibilité de faire des cols de plusieurs kilomètres) ... c'est donc un lieu parfait pour préparer la saison ! Chaque année, la dernière semaine de février et la première semaine de mars, de très nombreuses équipes s'y retrouvent afin de préparer les courses à venir.
Je vais commencer mon tour d'horizon des classiques de la région en présentant la célèbre "montée de Cadaquès", que tous les cyclistes du coin connaissent par coeur à force d'y grimper.
Au départ de la plage de Rosas, il faut rejoindre la route fort bien nommée "carretera de Roses a Cadaquès" (carretera = route en espagnol). Pour rejoindre le pied de la montée, il y a 5 kilomètres à peu près plat ...
La montée jusqu'au col dure un peu moins de 5km. La pente est assez rude durant les 4 premiers kilomètres (surtout sans échauffement !) puis se calme dans le dernier kilomètre. La montée est magnifique : on a l'impression d'avoir la mer à côté de soi, et la vue est sensationnelle ! La descente de ce côté est également un vrai régal pour les yeux, bien que la route très sinueuse n'incite pas vraiment à la contemplation du paysage. Vous pouvez consulter ce parcours sur cliquant sur le lien ci-dessous, je ne vous affiche ici que le profil :
De l'autre côté, en venant de "El port de la Selva" (un petit village centré autour de son port et de sa plage), la grimpée dure environ 11km et est plus douce, bien qu'un passage dans des falaises nous force à laisser des calories sur le goudron ...
De ce côté-ci, on ne voit jamais la mer : on monte dans une longue combe. Voici de nouveau le profil de la montée, qui comprends un lien pour consulter la carte :
J'espère avoir ravivé de bons souvenirs à tous ceux qui ont un jour mis leurs roues dans le coin (notamment à tous mes coéquipiers, qui ont laissés des litres de sueur sur ces pentes ...).
Consultez le parcours
lundi 1 décembre 2008
7312 jours
7312, c'est le nombre de jours séparant le 19 aout 1988 du 26 aout 2008. Pourquoi ces deux dates ?
Le 19 aout 1988 j'ai mis les pieds pour la première fois au Barrage d'Emosson ... deux photos ont immortalisé (sic) cet instant. A l'époque je suis monté la haut en voiture, j'ai un peu marché, j'ai roulé en poussette ... puis je suis redescendu intégralement en voiture !
Environ 20 ans plus tard (7312 jours exactement), le 26 aout 2008, je suis monté pour la deuxième fois de ma vie au barrage. Cette fois j'y suis monté en vélo, j'ai de nouveau fait quelques photos, puis ai entamé la descente en vélo. J'ai bien dit entamé, car comme 20ans plus tôt je l'ai terminé ... en voiture !
Je compte bien y retourner une troisième fois, en vélo encore, et faire l'intégralité de la sortie en vélo cette fois ... mais je ne compte pas attendre pas 20 ans avant d'y retourner.
Le 19 aout 1988 j'ai mis les pieds pour la première fois au Barrage d'Emosson ... deux photos ont immortalisé (sic) cet instant. A l'époque je suis monté la haut en voiture, j'ai un peu marché, j'ai roulé en poussette ... puis je suis redescendu intégralement en voiture !
Environ 20 ans plus tard (7312 jours exactement), le 26 aout 2008, je suis monté pour la deuxième fois de ma vie au barrage. Cette fois j'y suis monté en vélo, j'ai de nouveau fait quelques photos, puis ai entamé la descente en vélo. J'ai bien dit entamé, car comme 20ans plus tôt je l'ai terminé ... en voiture !
Je compte bien y retourner une troisième fois, en vélo encore, et faire l'intégralité de la sortie en vélo cette fois ... mais je ne compte pas attendre pas 20 ans avant d'y retourner.