Dimanche je suis allé rouler avec Mickael et Rémy. Etant malade depuis un moment, je voulais faire une petite sortie de plat : j'avais pour idée de rouler 1h30 tranquillement, histoire de m'aérer les poumons et l'esprit.
Quand on part rouler avec mes 2 compagnons du jour, il faut s'attendre à tout : la sortie paisible d'une heure trente que je comptais faire s'est transformée en une sortie de 83km avec un peu moins de 1000m de dénivelé ! Quand on aime, on ne compte pas ...
La sortie s'est plutôt bien passé : on a fait plus de distance et de dénivelé que prévu, mais on a roulé tranquillement. J'ai un poil plus de 25km/h de moyenne sur cette sortie, c'est donc qu'on a roulé à un train de sénateur. Il faisait relativement doux, le vent était léger, et le soleil faisait ressortir à merveille les fantastiques couleurs de la région. On en a pris plein les yeux une nouvelle fois.
Comme toujours avec eux, la sortie a été rythmée par les sprints intermédiaires à chaque panneau d'entrée dans un village ou un hameau. La répartition a été assez équitable : ils se sont disputés à deux les panneaux en côte (pour lesquels je n'ai pas cherché à rivaliser, ayant déjà du mal à rester accroché dans les roues) et m'ont laissé quelques panneaux sur le plat plus tous ceux en descente.
Je suis rentré content de ma sortie : pas trop fatigué tout en ayant fait un parcours agréable. Un grand merci à mes compagnons de route qui m'entraînent dans de belles sorties, acceptent de freiner leurs ardeurs dans les montées afin que je puisse suivre et qui, grâce à leur mentalité toujours prête à déconner, les rendent agréable. C'est une bonheur de rouler avec vous les gars, merci.
Consultez notre parcours.
Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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lundi 31 octobre 2011
vendredi 28 octobre 2011
Haute Route 2012
Il y a quelques semaines, j'ai reçu un mail des organisateurs de la Haute Route m'invitant à m'inscrire à l'édition 2012. Je précise qu'ils ont envoyé les invitations à tous les participants de l'édition 2011.
Le parcours et les modalités exactes de participation devraient être publiées début novembre par les organisateurs, et les inscriptions devraient être ouvertes à tout le monde à partir du 15 novembre.
Pour tous les inscrits de 2011, il est possible de se pré-inscrire afin de bénéficier d'une priorité (et d'une réduction du coût d'inscription) lors de l'ouverture définitive des inscriptions. Je me suis pré-engagé hier pour l'édition 2012.
Je n'ai pas grand chose à vous communiquer sur l'édition 2012, peu d'informations ont filtrées :
Le prix est assez élevé et devrait en refroidir un grand nombre ! On sent qu'à l'image de la moyenne d'âge de cette année (une quarantaine d'années), les organisateurs visent plutôt une cible de cadres quarantenaires aisés bien plus que les étudiants (ou jeunes actifs) ... c'est un choix de leur part.
Au niveau de ma préparation, j'ai retenu les leçons de cette année et ne compte pas reproduire les mêmes erreurs. Je n'ai pas encore défini complètement mon calendrier, mais je suis certain de m'aligner sur quelques cyclosportives de haute montagne en juin et juillet afin de m'habituer aux hauts cols le plus tôt possible. Ca m'apportera bien plus que les courses de clocher, complètement plates, que j'ai faites cette année.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
Le parcours et les modalités exactes de participation devraient être publiées début novembre par les organisateurs, et les inscriptions devraient être ouvertes à tout le monde à partir du 15 novembre.
Pour tous les inscrits de 2011, il est possible de se pré-inscrire afin de bénéficier d'une priorité (et d'une réduction du coût d'inscription) lors de l'ouverture définitive des inscriptions. Je me suis pré-engagé hier pour l'édition 2012.
Je n'ai pas grand chose à vous communiquer sur l'édition 2012, peu d'informations ont filtrées :
- la course se déroulera du 19 au 25 aôut 2012
- l'épreuve partira de Genève et se terminera à Nice comme en 2011
- le prix de participation, hors hébergement, sera compris entre 1200 et 1600€
- le parcours sera modifié par rapport à cette année
- les multiples catégories de duo seront supprimées
- il n'existera plus que 2 classements : l'individuel et le team (à partir de 3 coureurs)
Le prix est assez élevé et devrait en refroidir un grand nombre ! On sent qu'à l'image de la moyenne d'âge de cette année (une quarantaine d'années), les organisateurs visent plutôt une cible de cadres quarantenaires aisés bien plus que les étudiants (ou jeunes actifs) ... c'est un choix de leur part.
Au niveau de ma préparation, j'ai retenu les leçons de cette année et ne compte pas reproduire les mêmes erreurs. Je n'ai pas encore défini complètement mon calendrier, mais je suis certain de m'aligner sur quelques cyclosportives de haute montagne en juin et juillet afin de m'habituer aux hauts cols le plus tôt possible. Ca m'apportera bien plus que les courses de clocher, complètement plates, que j'ai faites cette année.
Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à la Haute Route.
mardi 25 octobre 2011
Un petit coup de Beaujolais
A un mois de la sortie du Beaujolais nouveau, je suis allé rouler au milieu des vignes avec Julien et Mickael. La température était légèrement fraiche donc la tenue de mi-saison était de rigueur, mais il y avait un grand soleil (et un vent constant).
On s'est échauffé sur les quais de Saône puis dans la plaine de l'Azergues. Je ne me sentais pas très bien : mon coeur montait très haut des les tours et j'avais un point de côté récurrent. Bref, ce n'était pas la grande forme. Dans la vallée de l'Azergues Mickael a accéléré l'allure : j'ai participé au mouvement en prenant quelques relais.
On est monté à Oingt puis au Saule d'Oingt. J'ai réussi à me maintenir avec mes 2 compagnons sur les parties roulantes, en revanche dès que ça se raidissait je me retrouvais directement à fond et était contraint de les laisser filer. Ils se sont disputés comme des chiffonniers à chaque panneau d'entrée ou sortie de village, tout panneau rectangulaire blanc encadré de rouge était prétexte à un sprint.
La vue était magnifique. On s'est régalé. Bon, j'avoue que sous l'effet de l'effort et de la sueur, je n'ai pas tout très bien vu : la sueur coulait sur les lunettes et me brouillait la vue ... mais j'en ai quand même bien profité.
Dans la descente, le sifflement de mon vélo, apparu pendant la Haute Route, s'est reproduit. Il s'est reproduit en quasi continu : dès que j'étais en roue libre ça sifflait ! C'était particulièrement agaçant, surtout que du coup je n'osais pas lâcher les chevaux.
Le retour ne s'est pas trop mal passé : j'ai pu prendre des relais sauf pendant un (très) gros coup de mou dans la montée de Charnay. Je suis resté collé au bitume et ai été obligé de passer le 30x21 sous peine de poser pied à terre ! Heureusement, la montée est courte ... enfin, quand on ne se sent pas bien, elle est toujours trop longue.
La suite a été bien plus fringante. Mes 2 compagnons m'ont raccompagné jusque chez moi avant de filer se livrer un duel dans les Monts d'Or. Je suis rentré entamé mais pas KO. C'était une bonne sortie, à refaire ! Merci les gars, c'est toujours un plaisir de rouler avec vous.
Consultez notre parcours.
On s'est échauffé sur les quais de Saône puis dans la plaine de l'Azergues. Je ne me sentais pas très bien : mon coeur montait très haut des les tours et j'avais un point de côté récurrent. Bref, ce n'était pas la grande forme. Dans la vallée de l'Azergues Mickael a accéléré l'allure : j'ai participé au mouvement en prenant quelques relais.
On est monté à Oingt puis au Saule d'Oingt. J'ai réussi à me maintenir avec mes 2 compagnons sur les parties roulantes, en revanche dès que ça se raidissait je me retrouvais directement à fond et était contraint de les laisser filer. Ils se sont disputés comme des chiffonniers à chaque panneau d'entrée ou sortie de village, tout panneau rectangulaire blanc encadré de rouge était prétexte à un sprint.
La vue était magnifique. On s'est régalé. Bon, j'avoue que sous l'effet de l'effort et de la sueur, je n'ai pas tout très bien vu : la sueur coulait sur les lunettes et me brouillait la vue ... mais j'en ai quand même bien profité.
Dans la descente, le sifflement de mon vélo, apparu pendant la Haute Route, s'est reproduit. Il s'est reproduit en quasi continu : dès que j'étais en roue libre ça sifflait ! C'était particulièrement agaçant, surtout que du coup je n'osais pas lâcher les chevaux.
Le retour ne s'est pas trop mal passé : j'ai pu prendre des relais sauf pendant un (très) gros coup de mou dans la montée de Charnay. Je suis resté collé au bitume et ai été obligé de passer le 30x21 sous peine de poser pied à terre ! Heureusement, la montée est courte ... enfin, quand on ne se sent pas bien, elle est toujours trop longue.
La suite a été bien plus fringante. Mes 2 compagnons m'ont raccompagné jusque chez moi avant de filer se livrer un duel dans les Monts d'Or. Je suis rentré entamé mais pas KO. C'était une bonne sortie, à refaire ! Merci les gars, c'est toujours un plaisir de rouler avec vous.
Consultez notre parcours.
vendredi 21 octobre 2011
Fin de saison ?
Ce week-end, je ne participerai pas aux gentleman que j'avais prévu : la maladie que je traine depuis une dizaine de jours persiste ... elle ne m'aura laissé tranquille que le week-end dernier.
J'avais prévu de mettre fin à ma saison dimanche soir à l'issue de la course de Jardin (près de Vienne), mais au vu des circonstances il est fort probable que le Gentleman Caladois restera ma dernière course de la saison. Selon l'évolution de ma santé ce week-end et le début de semaine prochaine, je choisirai de m'aligner ou non sur une dernière épreuve le week-end du 29 / 30 octobre.
J'avais prévu de mettre fin à ma saison dimanche soir à l'issue de la course de Jardin (près de Vienne), mais au vu des circonstances il est fort probable que le Gentleman Caladois restera ma dernière course de la saison. Selon l'évolution de ma santé ce week-end et le début de semaine prochaine, je choisirai de m'aligner ou non sur une dernière épreuve le week-end du 29 / 30 octobre.
mercredi 19 octobre 2011
Vélo de contre-la-montre
Voici quelques photos du vélo de contre-la-montre que j'utilise. Ce vélo est dans sa version définitive et ne devrait plus recevoir de modifications sur les composants.
mardi 18 octobre 2011
Un test en beauté
Dimanche je suis allé m'entraîner dans les Monts d'Or, avec le vélo de route normal. Je suis parti rouler sans but précis, à part profiter du beau temps et me relaxer.
Au fil de mon avancée vers le pied du parcours de la course de côte, une idée m'est venue : et si je me testais sur cette montée ? En ce moment, je n'ai pas vraiment de repères sur ma condition physique car je réalise des efforts soutenus dans l'aspiration de Rémy sur les gentleman ... mais qu'est-ce que je vaux seul ? J'ai donc rejoint Limonest en veillant à m'échauffer correctement en vue de réaliser un véritable test ...
Je me suis mis à bloc du début à la fin. Je ne me suis pas relâché, je ne me suis pas déconcentré, j'ai toujours veillé à donner le meilleur de moi-même. Etant donné qu'il faisait beau j'ai croisé pas mal de promeneurs qui se sont demandés ce qui se passait pour que je tire une telle tronche ... le bouche grande ouverte, le souffle bruyant, le regard rageur ... j'ai même été applaudi par un jeune couple ! Le verdict du chronomètre a été clair : 7'49" ... soit mon record en solitaire ! J'ai déjà grimpé plus vite cette montée, 2 fois, mais j'étais avec des "lièvres".
Je suis redescendu en direction de Chasselay. Une fois sur le plat, j'ai effectué 8km sur le 52x12 en travaillant spécifiquement la souplesse de la cheville et le fait de tirer sur la pédale lors de la remontée de celle-ci. Sur les 5 derniers kilomètres, j'ai travaillé les mêmes choses mais en vélocité à plus de 100 tr/min.
Bilan de la sortie : me forme n'est pas trop mauvaise visiblement. Je suis content de moi, et je crois que je vais devoir l'année prochaine reproduire ce genre d'efforts maximum au cours des entraînements : j'aurai du faire ce genre de séances bien plus tôt dans la saison ...
Consultez mon parcours.
Au fil de mon avancée vers le pied du parcours de la course de côte, une idée m'est venue : et si je me testais sur cette montée ? En ce moment, je n'ai pas vraiment de repères sur ma condition physique car je réalise des efforts soutenus dans l'aspiration de Rémy sur les gentleman ... mais qu'est-ce que je vaux seul ? J'ai donc rejoint Limonest en veillant à m'échauffer correctement en vue de réaliser un véritable test ...
Je me suis mis à bloc du début à la fin. Je ne me suis pas relâché, je ne me suis pas déconcentré, j'ai toujours veillé à donner le meilleur de moi-même. Etant donné qu'il faisait beau j'ai croisé pas mal de promeneurs qui se sont demandés ce qui se passait pour que je tire une telle tronche ... le bouche grande ouverte, le souffle bruyant, le regard rageur ... j'ai même été applaudi par un jeune couple ! Le verdict du chronomètre a été clair : 7'49" ... soit mon record en solitaire ! J'ai déjà grimpé plus vite cette montée, 2 fois, mais j'étais avec des "lièvres".
Je suis redescendu en direction de Chasselay. Une fois sur le plat, j'ai effectué 8km sur le 52x12 en travaillant spécifiquement la souplesse de la cheville et le fait de tirer sur la pédale lors de la remontée de celle-ci. Sur les 5 derniers kilomètres, j'ai travaillé les mêmes choses mais en vélocité à plus de 100 tr/min.
Bilan de la sortie : me forme n'est pas trop mauvaise visiblement. Je suis content de moi, et je crois que je vais devoir l'année prochaine reproduire ce genre d'efforts maximum au cours des entraînements : j'aurai du faire ce genre de séances bien plus tôt dans la saison ...
Consultez mon parcours.
samedi 15 octobre 2011
Gentleman caladois : une victoire par catégories
Cet après-midi à Gleizé se tenait le Gentleman Caladois. Ce gentleman est majoritairement couru par des coureurs du VC Caladois qui accompagnent les sponsors de leur club afin de leur permettre de se plonger chaque année dans l'univers de l compétition cycliste. L'initiative est plaisante : impliquer les sponsors est une bonne idée et leur permet de pratiquer le sport pour lequel ils injectent de l'argent en compagnie de ceux à qui profite cet argent. En revanche, sur le plan sportif, les classements ne reflètent pas vraiment le niveau réel de la compétition dans la région : sur les 90 équipes classées (environ), je pense qu'un tiers d'entre-elles étaient composées de sponsors qui n'étaient pas là pour jouer un quelconque classement. Cependant, je pense que ça reflète bien l'esprit des gentleman : le but de ces épreuves, comme les cyclosportives, est de permettre à tout le monde de s'affronter quel que soit son niveau, son âge et son entraînement.
La météo était fort agréable : le ciel était d'un bleu très pur, il n'y avait pas le moindre souffle de vent, et la température était relativement douce (bien que fraîche dès qu'on se mettait à l'ombre). C'était de très bonnes conditions pour rouler. Quelques degrés de plus auraient été souhaitables, mais une fois chaud on était très bien en tenue courte.
J'ai effectué à vélo les 25 kilomètres séparant mon domicile du départ de la course, en compagnie de Rémy : nous nous sommes échauffés progressivement tout au long du trajet. La montée en température a été progressive jusqu'au maximum, afin de préparer nos corps à l'effort qui nous attendais, avant qu'on ne relâche la pression sur les derniers kilomètres.
On a pris un départ correct, les premiers kilomètres se sont bien passés. Rémy roulait devant à un rythme régulier, les routes étaient en lignes droites larges et dégagées, le goudron était bon ... je n'avais qu'à me concentrer sur mon effort, notamment ma cadence de pédalage et le fait de rester "collé" à la roue arrière de mon partenaire. Aux alentours du 5ème kilomètre, en haut du faux plat montant avant la courte descente menant au pied de la bosse, Rémy a accéléré et je n'ai pas été en mesure de le suivre. J'ai pris 3m en une seconde, puis 5m supplémentaires en une nouvelle seconde. J'ai crié, il m'a attendu, juste au moment où nous devions plonger dans la descente.
Nous avons effectué la courte descente prudemment mais rapidement : celle-ci comportait 3 virages à angle-droit dans lesquels on a assuré nos trajectoires (un vélo de chrono est moins maniable qu'un vélo traditionnel) et avons en revanche maintenu une bonne vitesse dans les lignes droites entre les virages.
La montée de la bosse, longue d'un peu plus d'un kilomètre, s'est faite au train sur le petit plateau. Dans la montée, nous avions 2 équipes en point de mire : nous avons d'abord doublé Benjamin (parti 4 minutes avant nous en compagnie d'un sponsor) qui m'a encouragé de la voix (merci à lui) dans le dernier tiers de la montée. Nous avons ensuite doublé, au moment de la bascule au sommet, l'équipage de Julien R, parti 2 minutes avant nous, et avec qui nous avions un challenge implicite afin de déterminer lequel de nos 2 duos était le meilleur ...
On s'est lancé tête baissée dans le faux plat descendant menant vers l'arrivée : le compteur oscillait aux alentours de 55km/h. L'équipage de Julien R s'est glissé quelques kilomètres dans nos roues (enfin dans celle de Rémy car c'est lui qui a fait tout le boulot), nous a doublé et débordé pendant une centaine de mètres, avant de relâcher son effort et de nous laisser filer. Dans la descente, j'ai été encouragé par Geofffrey (qui a filmé la vidéo ci-dessous). A la faveur de 2 légers ralentissements de Rémy, j'ai voulu passer au relais mais les 2 fois quand j'ai commencé à remonter il a ré-accéléré ... j'aurai du insister et me faire plus violence pour passer, car dans cette descente j'étais à un niveau élevé mais je pouvais me livrer un peu plus je pense.
Je passerai finalement un relais à environ 1 kilomètre de l'arrivée, à la faveur d'un ralentissement plus franc. On reprends alors l'équipe parti 6 minutes avant nous ... avant de filer plein gaz vers l'arrivée. La montée finale est gérée sur le petit plateau, je me fais violence pour résister et ne pas lâcher la moindre seconde avant d'avoir entièrement passé la ligne d'arrivée. Les cinq minutes qui suivirent cette arrivée furent assez désagréable, je toussais et étais à peu de choses de recracher mes repas.
Au final, on se classe en 8ème position au classement total, et on remporte le classement dans notre catégorie d'âge. Ca faisait 1497 jours que je n'avais plus figuré en tête d'un classement ... une éternité ! Depuis septembre 2007, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts ...
Certes le niveau n'était pas des plus relevés, certes je n'ai pas fait beaucoup de travail en tête pour mériter cette victoire par catégorie, mais recevoir des honneurs fait toujours du bien au moral. Surtout que c'était plutôt inattendu, nous avons tous les deux été malade cette semaine et n'étions donc pas dans notre meilleur jour.
Le retour chez moi, en vélo, après la remise des récompenses s'est bien passé. J'ai tourné les jambes sur les 25km, sauf pendant 5km où j'ai volontairement travaillé en force sur le 53 x 12, en essayant de ne faire QUE tirer sur les pédales.
Consultez le parcours de la course.
La météo était fort agréable : le ciel était d'un bleu très pur, il n'y avait pas le moindre souffle de vent, et la température était relativement douce (bien que fraîche dès qu'on se mettait à l'ombre). C'était de très bonnes conditions pour rouler. Quelques degrés de plus auraient été souhaitables, mais une fois chaud on était très bien en tenue courte.
J'ai effectué à vélo les 25 kilomètres séparant mon domicile du départ de la course, en compagnie de Rémy : nous nous sommes échauffés progressivement tout au long du trajet. La montée en température a été progressive jusqu'au maximum, afin de préparer nos corps à l'effort qui nous attendais, avant qu'on ne relâche la pression sur les derniers kilomètres.
On a pris un départ correct, les premiers kilomètres se sont bien passés. Rémy roulait devant à un rythme régulier, les routes étaient en lignes droites larges et dégagées, le goudron était bon ... je n'avais qu'à me concentrer sur mon effort, notamment ma cadence de pédalage et le fait de rester "collé" à la roue arrière de mon partenaire. Aux alentours du 5ème kilomètre, en haut du faux plat montant avant la courte descente menant au pied de la bosse, Rémy a accéléré et je n'ai pas été en mesure de le suivre. J'ai pris 3m en une seconde, puis 5m supplémentaires en une nouvelle seconde. J'ai crié, il m'a attendu, juste au moment où nous devions plonger dans la descente.
Nous avons effectué la courte descente prudemment mais rapidement : celle-ci comportait 3 virages à angle-droit dans lesquels on a assuré nos trajectoires (un vélo de chrono est moins maniable qu'un vélo traditionnel) et avons en revanche maintenu une bonne vitesse dans les lignes droites entre les virages.
La montée de la bosse, longue d'un peu plus d'un kilomètre, s'est faite au train sur le petit plateau. Dans la montée, nous avions 2 équipes en point de mire : nous avons d'abord doublé Benjamin (parti 4 minutes avant nous en compagnie d'un sponsor) qui m'a encouragé de la voix (merci à lui) dans le dernier tiers de la montée. Nous avons ensuite doublé, au moment de la bascule au sommet, l'équipage de Julien R, parti 2 minutes avant nous, et avec qui nous avions un challenge implicite afin de déterminer lequel de nos 2 duos était le meilleur ...
On s'est lancé tête baissée dans le faux plat descendant menant vers l'arrivée : le compteur oscillait aux alentours de 55km/h. L'équipage de Julien R s'est glissé quelques kilomètres dans nos roues (enfin dans celle de Rémy car c'est lui qui a fait tout le boulot), nous a doublé et débordé pendant une centaine de mètres, avant de relâcher son effort et de nous laisser filer. Dans la descente, j'ai été encouragé par Geofffrey (qui a filmé la vidéo ci-dessous). A la faveur de 2 légers ralentissements de Rémy, j'ai voulu passer au relais mais les 2 fois quand j'ai commencé à remonter il a ré-accéléré ... j'aurai du insister et me faire plus violence pour passer, car dans cette descente j'étais à un niveau élevé mais je pouvais me livrer un peu plus je pense.
Je passerai finalement un relais à environ 1 kilomètre de l'arrivée, à la faveur d'un ralentissement plus franc. On reprends alors l'équipe parti 6 minutes avant nous ... avant de filer plein gaz vers l'arrivée. La montée finale est gérée sur le petit plateau, je me fais violence pour résister et ne pas lâcher la moindre seconde avant d'avoir entièrement passé la ligne d'arrivée. Les cinq minutes qui suivirent cette arrivée furent assez désagréable, je toussais et étais à peu de choses de recracher mes repas.
Au final, on se classe en 8ème position au classement total, et on remporte le classement dans notre catégorie d'âge. Ca faisait 1497 jours que je n'avais plus figuré en tête d'un classement ... une éternité ! Depuis septembre 2007, beaucoup d'eau a coulé sous les ponts ...
Certes le niveau n'était pas des plus relevés, certes je n'ai pas fait beaucoup de travail en tête pour mériter cette victoire par catégorie, mais recevoir des honneurs fait toujours du bien au moral. Surtout que c'était plutôt inattendu, nous avons tous les deux été malade cette semaine et n'étions donc pas dans notre meilleur jour.
Le retour chez moi, en vélo, après la remise des récompenses s'est bien passé. J'ai tourné les jambes sur les 25km, sauf pendant 5km où j'ai volontairement travaillé en force sur le 53 x 12, en essayant de ne faire QUE tirer sur les pédales.
Consultez le parcours de la course.
jeudi 13 octobre 2011
Malade
Depuis mardi je suis malade : ce que je pensais être un simple refroidissement léger semble plus compliqué : j'ai de la fièvre depuis 48 heures et me sens diminué.
J'espère que ça va vite passer et que je serai opérationnel samedi pour une de mes dernières courses de la saison.
J'espère que ça va vite passer et que je serai opérationnel samedi pour une de mes dernières courses de la saison.
mardi 11 octobre 2011
Gentleman de Saint-Vulbas
Dimanche j'ai participé à un gentleman à Saint-Vulbas avec Rémy. Le temps était maussade : il faisait frais, gris et humide ... heureusement, la pluie et le vent se sont retenus jusqu'au passage des derniers concurrents. Les conditions météo auront donc été relativement similaires pour l'ensemble des compétiteurs, ce qui a permis à la course de se disputer de manière équitable.
On s'est échauffé en tenue longue, afin de ne pas prendre froid, pendant une bonne demi-heure. On a suivi à peu près le même protocole d'échauffement, sauf dans les 10 dernières minutes où pour ma part j'ai continué à roulotter afin de rester chaud.
On s'est mis en place pour le départ, le long décompte a commencé : 1 minute, 30 secondes, 15 secondes, 5, 4, 3, 2 ... et voilà que Rémy s'en va ! J'étais parfaitement concentré sur l'épreuve, dans ma bulle, prêt à me faire violence pour ralentir du moins possible Rémy ... et voilà que son faux-départ me perturbe. Que faire ? Y aller aussi pour ne pas avoir à mener une chasse éprouvante derrière lui ? Attendre le vrai départ afin de respecter les règles ? Finalement le temps que je réalise ce qui se passe, les 2 secondes s'étaient écoulées et le TOP m'était donné : je fonçais tête baissé pour rejoindre mon compagnon de route.
Notre stratégie était simple : étant donné que Rémy était largement supérieur et que le vent était légèrement défavorable dans les derniers kilomètres, je devais rester dans la roue sans prendre de relais jusque dans le final, afin d'éventuellement pouvoir lui prendre quelques relais s'il se sentait moins bien et qu'il souhaitait que je lui coupe le vent quelques secondes.
Le départ a été rapide : bien échauffé je n'ai pas eu de problèmes pour rester dans sa roue et je sentais que j'en avais encore sous la pédale. Je veillais à ma position, à rester bien en ligne, à me coucher vers l'avant, à conserver une cadence élevée. Je me suis concentré sur mon effort, à bien adapter mon braquet et ma position en fonction du terrain, et sur le fait de rester le plus près possible de la roue arrière de mon "lièvre".
Au fil des kilomètres, les jambes sont devenues de plus en plus lourdes mais je me suis arraché : je me répétais "tiens encore une seconde de plus, tiens encore une seconde de plus, chaque seconde où tu résiste c'est des places de gagnées" ... aux alentours du 10ème kilomètre, j'ai été obligé de lui demander de lever un peu le pied afin de pouvoir souffler. Il suffit parfois de quelques secondes à 1km/h de moins pour se refaire une santé et pouvoir repartir de plus belle.
On a viré au rond point au 11ème kilomètre afin d'aborder la ligne droite finale longue de ... 8 kilomètres. J'étais limite mais je me suis fait violence pour rester dans la roue et me protéger du mieux que je pouvais. Mes jambes me brulaient, mes poumons me brulaient, mon cerveau était en ébullition, mon coeur pompait le sang au maximum de ses capacités ... encore une fois, je ne pensais qu'à tenir une seconde de plus, une petite seconde qui ferait toute la différence.
Je sentais que Rémy commençait à faiblir, j'avais envie de passer prendre ne serait-ce qu'un relais pour le soulager mais dès que je me décalais de 30cm de l'abri du vent qu'il me procurait j'étais incapable de le remonter et devais fournir un effort toujours plus violent pour reprendre ma place dans son aspiration.
J'ai failli tomber dans le dernier virage, à 300 ou 400m de l'arrivée : j'étais à fond et n'avais pas vu que le virage se fermait. J'ai foncé droit sur le terre-plein et ai été à quelques centimètres d'une belle gamelle dans la pelouse. Cette frayeur m'a énervé et j'ai foncé droit sur la ligne d'arrivée. J'ai remonté Rémy, donnant le meilleur de moi-même jusqu'à la ligne d'arrivée. Ca aurait été con de m'être fait violence pendant 18km700 pour ne pas perdre de temps, et de lâcher 3 secondes dans les 20 derniers mètres ! Je n'ai relâché mon effort qu'après que ma roue arrière ait complètement franchi la ligne ...
J'ai roulé un moment ensuite avant de retrouver mon souffle. J'avais la nausée, je n'étais vraiment pas bien. Je crois que si jamais je m'arrêtais ne serait-ce que 10 secondes, je vomissais. On a effectué le parcours en 26'21", ce qui aurait du nous placer en 33ème position mais nous avons écopé de 5 minutes de pénalité donc on est classé à la 92ème place. Nous n'avions pas lu le règlement qui interdisait les voitures suiveuses, c'est notre faute, ... c'est dommage mais on ne peut s'en prendre qu'à nous mêmes. Les règles sont les mêmes pour tout le monde, et elles se doivent d'être appliquées.
Si le parcours était sympa, je mettrai en revanche un bémol à l'organisation : ça manquait cruellement de signaleurs aux intersections ! Plusieurs équipes se sont fait piéger et n'ont pas pris la bonne direction soit car il n'y avait personne, soit car la seule personne présente ne pouvait pas à la fois bloquer les voitures et indiquer la route à suivre. Pourtant ces personnes avaient fait un repérage, mais dans l'effort elles se sont trompées ...
Si le fait qu'il y ait eu des erreurs d'aiguillage est dommage pour le bon déroulement sportif de l'épreuve, elle est moins grave qu'un accident qui aurait pu se produire à cause de ce manque ! Le côté sportif n'est qu'un temps marqué sur un papier, en revanche si des cyclistes avaient été blessés ça aurait été catastrophique. Je sais qu'il est compliqué de trouver des signaleurs et de les motiver, mais la sécurité est un point avec lequel il ne faut pas rigoler ! Il en va de nos vies.
Consultez le parcours de l'épreuve.
On s'est échauffé en tenue longue, afin de ne pas prendre froid, pendant une bonne demi-heure. On a suivi à peu près le même protocole d'échauffement, sauf dans les 10 dernières minutes où pour ma part j'ai continué à roulotter afin de rester chaud.
On s'est mis en place pour le départ, le long décompte a commencé : 1 minute, 30 secondes, 15 secondes, 5, 4, 3, 2 ... et voilà que Rémy s'en va ! J'étais parfaitement concentré sur l'épreuve, dans ma bulle, prêt à me faire violence pour ralentir du moins possible Rémy ... et voilà que son faux-départ me perturbe. Que faire ? Y aller aussi pour ne pas avoir à mener une chasse éprouvante derrière lui ? Attendre le vrai départ afin de respecter les règles ? Finalement le temps que je réalise ce qui se passe, les 2 secondes s'étaient écoulées et le TOP m'était donné : je fonçais tête baissé pour rejoindre mon compagnon de route.
Notre stratégie était simple : étant donné que Rémy était largement supérieur et que le vent était légèrement défavorable dans les derniers kilomètres, je devais rester dans la roue sans prendre de relais jusque dans le final, afin d'éventuellement pouvoir lui prendre quelques relais s'il se sentait moins bien et qu'il souhaitait que je lui coupe le vent quelques secondes.
Le départ a été rapide : bien échauffé je n'ai pas eu de problèmes pour rester dans sa roue et je sentais que j'en avais encore sous la pédale. Je veillais à ma position, à rester bien en ligne, à me coucher vers l'avant, à conserver une cadence élevée. Je me suis concentré sur mon effort, à bien adapter mon braquet et ma position en fonction du terrain, et sur le fait de rester le plus près possible de la roue arrière de mon "lièvre".
Au fil des kilomètres, les jambes sont devenues de plus en plus lourdes mais je me suis arraché : je me répétais "tiens encore une seconde de plus, tiens encore une seconde de plus, chaque seconde où tu résiste c'est des places de gagnées" ... aux alentours du 10ème kilomètre, j'ai été obligé de lui demander de lever un peu le pied afin de pouvoir souffler. Il suffit parfois de quelques secondes à 1km/h de moins pour se refaire une santé et pouvoir repartir de plus belle.
On a viré au rond point au 11ème kilomètre afin d'aborder la ligne droite finale longue de ... 8 kilomètres. J'étais limite mais je me suis fait violence pour rester dans la roue et me protéger du mieux que je pouvais. Mes jambes me brulaient, mes poumons me brulaient, mon cerveau était en ébullition, mon coeur pompait le sang au maximum de ses capacités ... encore une fois, je ne pensais qu'à tenir une seconde de plus, une petite seconde qui ferait toute la différence.
Je sentais que Rémy commençait à faiblir, j'avais envie de passer prendre ne serait-ce qu'un relais pour le soulager mais dès que je me décalais de 30cm de l'abri du vent qu'il me procurait j'étais incapable de le remonter et devais fournir un effort toujours plus violent pour reprendre ma place dans son aspiration.
J'ai failli tomber dans le dernier virage, à 300 ou 400m de l'arrivée : j'étais à fond et n'avais pas vu que le virage se fermait. J'ai foncé droit sur le terre-plein et ai été à quelques centimètres d'une belle gamelle dans la pelouse. Cette frayeur m'a énervé et j'ai foncé droit sur la ligne d'arrivée. J'ai remonté Rémy, donnant le meilleur de moi-même jusqu'à la ligne d'arrivée. Ca aurait été con de m'être fait violence pendant 18km700 pour ne pas perdre de temps, et de lâcher 3 secondes dans les 20 derniers mètres ! Je n'ai relâché mon effort qu'après que ma roue arrière ait complètement franchi la ligne ...
J'ai roulé un moment ensuite avant de retrouver mon souffle. J'avais la nausée, je n'étais vraiment pas bien. Je crois que si jamais je m'arrêtais ne serait-ce que 10 secondes, je vomissais. On a effectué le parcours en 26'21", ce qui aurait du nous placer en 33ème position mais nous avons écopé de 5 minutes de pénalité donc on est classé à la 92ème place. Nous n'avions pas lu le règlement qui interdisait les voitures suiveuses, c'est notre faute, ... c'est dommage mais on ne peut s'en prendre qu'à nous mêmes. Les règles sont les mêmes pour tout le monde, et elles se doivent d'être appliquées.
Si le parcours était sympa, je mettrai en revanche un bémol à l'organisation : ça manquait cruellement de signaleurs aux intersections ! Plusieurs équipes se sont fait piéger et n'ont pas pris la bonne direction soit car il n'y avait personne, soit car la seule personne présente ne pouvait pas à la fois bloquer les voitures et indiquer la route à suivre. Pourtant ces personnes avaient fait un repérage, mais dans l'effort elles se sont trompées ...
Si le fait qu'il y ait eu des erreurs d'aiguillage est dommage pour le bon déroulement sportif de l'épreuve, elle est moins grave qu'un accident qui aurait pu se produire à cause de ce manque ! Le côté sportif n'est qu'un temps marqué sur un papier, en revanche si des cyclistes avaient été blessés ça aurait été catastrophique. Je sais qu'il est compliqué de trouver des signaleurs et de les motiver, mais la sécurité est un point avec lequel il ne faut pas rigoler ! Il en va de nos vies.
Consultez le parcours de l'épreuve.
samedi 8 octobre 2011
Test du vélo de chrono sous la pluie
Toute cette semaine, mon vélo était chez le vélociste afin de procéder à des changements. Jusqu'à présent, je roulais avec les périphériques de mon ami Rémy. Il avait laissé tout en place sur son ex-vélo, le temps que les pièces que j'ai achetées arrivent. Cette semaine, toutes les pièces étant arrivées, mon vélo de contre-la-montre a subi un lifting : changement du guidon et des prolongateurs, changement de la selle et changement du groupe (dérailleurs, freins, poignées de frein et poignées de dérailleur). Les réglages ont également été revus afin de mieux s'adapter à ma morphologie.
Ce matin je suis allé tester les réglages et m'habituer aux nouveaux composants. J'ai roulé une partie de la sortie avec Rémy, avec qui je vais faire la saison des gentleman : autant s'habituer à rouler ensemble sur nos nouveaux vélos de chrono.
Comme il a plu, ça a été un peu dur de travailler nos automatismes sur les relais et ça a été dur de trouver des sensations. J'ai roulé tout en vélocité, afin de retrouver mes réflexes d'autrefois. Je me suis également concentré sur ma position : les nouveaux réglages sont bien mieux et l'améliorent nettement.
Demain, je serai au départ du gentleman de Saint-Vulbas. J'espère qu'il ne pleuvra pas et que je réussirai à prendre plus d'un relai à Rémy (en 2009, lors de notre unique gentleman fait en commun, je n'avais pu lui prendre qu'un seul relais tant il m'était supérieur).
Consultez notre parcours.
Ce matin je suis allé tester les réglages et m'habituer aux nouveaux composants. J'ai roulé une partie de la sortie avec Rémy, avec qui je vais faire la saison des gentleman : autant s'habituer à rouler ensemble sur nos nouveaux vélos de chrono.
Comme il a plu, ça a été un peu dur de travailler nos automatismes sur les relais et ça a été dur de trouver des sensations. J'ai roulé tout en vélocité, afin de retrouver mes réflexes d'autrefois. Je me suis également concentré sur ma position : les nouveaux réglages sont bien mieux et l'améliorent nettement.
Demain, je serai au départ du gentleman de Saint-Vulbas. J'espère qu'il ne pleuvra pas et que je réussirai à prendre plus d'un relai à Rémy (en 2009, lors de notre unique gentleman fait en commun, je n'avais pu lui prendre qu'un seul relais tant il m'était supérieur).
Consultez notre parcours.
vendredi 7 octobre 2011
Sortie en Beaujolais
Dimanche j'ai fait une sortie avec Rémy, Mickael, Julien G et Eric (nouveau venu sur la région). Je pensais faire environ 80km, soit entre 2h30 et 3h d'efforts, sous un magnifique soleil, un vent très faible et une température très agréable.
On s'est retrouvé sur les quais de Saône, qu'on a remonté tous ensemble jusqu'à Anse. J'ai tout fait devant : Rémy, Julien puis Mickael se sont relayés à mes côtés pour me faire la conversation à tour de rôle. Je me sentais pas trop mal et n'avais pas trop de courbatures suite à la course effectuée la veille.
On a grimpé jusqu'à Lachassagne : je me suis retiré de la 1ère position du groupe dès le faux plat d'approche. J'ai suivi le rythme dans les deux premiers kilomètres mais quand le ton a été vraiment haussé j'ai lâché prise. J'étais au maximum : j'ai un peu relâché mon effort mais suis resté à un haut régime jusqu'au sommet. Après une pause suite à une crevaison, on a parcouru la route des crêtes jusqu'à Pommiers avant de redescendre sur Villefranche.
Après avoir traversé Villefranche, on a filé sur les routes du beaujolais. C'était calme et apaisant : aucune voiture, aucun bruit et un paysage magnifique. On a roulé en rigolant : il y avait des attaques, des tirages de maillot, les blagues fusaient ... malgré cette apparente décontraction, le rythme était soutenu, il ne s'agissait pas d'une ballade mais d'un vrai entraînement.
Sur ces routes bordées de vignes, j'ai bénéficié d'un ravitaillement de choc : Julien s'est arrêté à plusieurs reprises pour prendre quelques grappes de raisin laissées sur les vignes par les vendangeurs. Le raisin était vraiment bon ! Un régal ! Merci Ju'.
On s'est ensuite attaqué à la grimpée de la croix montmain, mon 42ème col de l'année. Dans la montée j'ai eu un coup de moins bien : je ne sais pas si c'est que je n'ai pas assez bu, si c'est la fatigue de la course de la veille ... mais je me suis progressivement écroulé. Les autres ont filé devant au train, jusqu'à ce que je le vois arrêtés sur le côté : Rémy avait crevé.
Le dépannage a été assez long car il a fallu aller chercher des outils au village précédent, le prolongateur de valve ayant cassé. L'attente m'a permis de me ravitailler et de me reposer. La descente sur la vallée de l'Azergues s'est très bien passée, la descente est belle et sans danger. Une fois dans la vallée, on s'est arrêté pour refaire le plein des bidons.
La descente de la vallée de l'Azergues a été laborieuse : 33km avalés en 48 minutes sur un gros faux plat descendant. Ils étaient devant à se relayer, j'étais derrière, à la limite de le rupture, et je subissais. Je me suis fait décrocher plusieurs fois, et n'ai pu rentrer que grâce à un léger ralentissement des autres ou grâce à l'aide de Rémy qui m'a poussé quelques mètres pour que je ne revienne dans l'aspiration. Arrivé à Lozanne, j'étais carbonisé !
A Lozanne je les ai laissé filer et suis rentré au plus court, à mon rythme. Ou plutôt je suis rentré au rythme que j'ai pu, je regardais mon compteur qui oscillait entre 20 et 25km/h sur des portions où je suis habituellement au delà de 30. Les sensations sont revenues dans les 10 derniers kilomètres : j'ai pu reprendre une vitesse à peu près normale, mais j'ai passé une vingtaine de minutes laborieuses. Pour vous dire à quel point j'étais mal, je me suis fait dépasser par deux cyclistes du dimanche en short / t-shirt qui roulaient en discutant.
J'ai malgré tout apprécié la sortie : on a formé une super équipe très solidaire, on a roulé dans des paysages splendides, et je me suis bien décrassé le moteur. Il y avait plus d'un mois que je n'avais pas fait une sortie de plus de 100km, ça m'a fait du bien de retrouver de la distance et de la bosse. J'aurai aimé être au niveau et pouvoir assurer mes relais comme les autres dans la vallée, mais je n'en avais pas les ressources physiques. Je vais devoir fournir un gros travail pour me remettre au niveau.
Consultez notre parcours.
On s'est retrouvé sur les quais de Saône, qu'on a remonté tous ensemble jusqu'à Anse. J'ai tout fait devant : Rémy, Julien puis Mickael se sont relayés à mes côtés pour me faire la conversation à tour de rôle. Je me sentais pas trop mal et n'avais pas trop de courbatures suite à la course effectuée la veille.
On a grimpé jusqu'à Lachassagne : je me suis retiré de la 1ère position du groupe dès le faux plat d'approche. J'ai suivi le rythme dans les deux premiers kilomètres mais quand le ton a été vraiment haussé j'ai lâché prise. J'étais au maximum : j'ai un peu relâché mon effort mais suis resté à un haut régime jusqu'au sommet. Après une pause suite à une crevaison, on a parcouru la route des crêtes jusqu'à Pommiers avant de redescendre sur Villefranche.
Après avoir traversé Villefranche, on a filé sur les routes du beaujolais. C'était calme et apaisant : aucune voiture, aucun bruit et un paysage magnifique. On a roulé en rigolant : il y avait des attaques, des tirages de maillot, les blagues fusaient ... malgré cette apparente décontraction, le rythme était soutenu, il ne s'agissait pas d'une ballade mais d'un vrai entraînement.
Sur ces routes bordées de vignes, j'ai bénéficié d'un ravitaillement de choc : Julien s'est arrêté à plusieurs reprises pour prendre quelques grappes de raisin laissées sur les vignes par les vendangeurs. Le raisin était vraiment bon ! Un régal ! Merci Ju'.
On s'est ensuite attaqué à la grimpée de la croix montmain, mon 42ème col de l'année. Dans la montée j'ai eu un coup de moins bien : je ne sais pas si c'est que je n'ai pas assez bu, si c'est la fatigue de la course de la veille ... mais je me suis progressivement écroulé. Les autres ont filé devant au train, jusqu'à ce que je le vois arrêtés sur le côté : Rémy avait crevé.
Le dépannage a été assez long car il a fallu aller chercher des outils au village précédent, le prolongateur de valve ayant cassé. L'attente m'a permis de me ravitailler et de me reposer. La descente sur la vallée de l'Azergues s'est très bien passée, la descente est belle et sans danger. Une fois dans la vallée, on s'est arrêté pour refaire le plein des bidons.
La descente de la vallée de l'Azergues a été laborieuse : 33km avalés en 48 minutes sur un gros faux plat descendant. Ils étaient devant à se relayer, j'étais derrière, à la limite de le rupture, et je subissais. Je me suis fait décrocher plusieurs fois, et n'ai pu rentrer que grâce à un léger ralentissement des autres ou grâce à l'aide de Rémy qui m'a poussé quelques mètres pour que je ne revienne dans l'aspiration. Arrivé à Lozanne, j'étais carbonisé !
A Lozanne je les ai laissé filer et suis rentré au plus court, à mon rythme. Ou plutôt je suis rentré au rythme que j'ai pu, je regardais mon compteur qui oscillait entre 20 et 25km/h sur des portions où je suis habituellement au delà de 30. Les sensations sont revenues dans les 10 derniers kilomètres : j'ai pu reprendre une vitesse à peu près normale, mais j'ai passé une vingtaine de minutes laborieuses. Pour vous dire à quel point j'étais mal, je me suis fait dépasser par deux cyclistes du dimanche en short / t-shirt qui roulaient en discutant.
J'ai malgré tout apprécié la sortie : on a formé une super équipe très solidaire, on a roulé dans des paysages splendides, et je me suis bien décrassé le moteur. Il y avait plus d'un mois que je n'avais pas fait une sortie de plus de 100km, ça m'a fait du bien de retrouver de la distance et de la bosse. J'aurai aimé être au niveau et pouvoir assurer mes relais comme les autres dans la vallée, mais je n'en avais pas les ressources physiques. Je vais devoir fournir un gros travail pour me remettre au niveau.
Consultez notre parcours.
mercredi 5 octobre 2011
Annulation du gentleman de Taponas 2011
IMPORTANT : le gentleman de Taponas, qui devait avoir lieu ce samedi 8 octobre 2011, est annulé !
Si j'ai bien compris, un des dirigeants du club organisateur est décédé. J'adresse mes condoléances à sa famille et à ses proches.
J'espère que tout le monde aura le message à temps, et que personne ne fera de déplacement "pour rien".
Je n'en sais pas plus, si j'ai d'autres informations je mettrai cet article à jour.
Si j'ai bien compris, un des dirigeants du club organisateur est décédé. J'adresse mes condoléances à sa famille et à ses proches.
J'espère que tout le monde aura le message à temps, et que personne ne fera de déplacement "pour rien".
Je n'en sais pas plus, si j'ai d'autres informations je mettrai cet article à jour.
dimanche 2 octobre 2011
CLM du tour du lac de Paladru
Hier se tenait le Tour du lac de Paladru, une épreuve contre-la-montre assez réputée dans la région. J'avais déjà participé à cette belle épreuve il y a 2 ans, et m'y étais classé en 107ème position en 21'25". En 2009 il avait fait un temps magnifique avec un vent léger ... cette année il faisait un temps magnifique et il n'y avait pas de vent. Les années se suivent et se ressemblent ...
Je suis arrivé, ai récupéré mon dossard, ai salué quelques connaissances avant de filer me changer pour m'échauffer. J'ai profité des 45 minutes qui me séparaient de l'heure de mon départ pour faire sur le vélo une reconnaissance du parcours. Je suis parti en compagnie de Richard Béraud (18ème au final), Grégory Cassini (5ème) et Dominique Briand (48ème). En leur compagnie j'ai fait un tour à vitesse quasi-réelle (on a mis 25 minutes pour faire le tour), en profitant de l'aspiration pour ne pas laisser trop de forces. J'ai ainsi pu trouver les braquets à utiliser sur les différentes portions et voir comment se passaient les différents virages et ronds-points.
Sur les 5 derniers kilomètres d'échauffement j'ai haussé le ton afin de me mettre en véritable situation de course : le coeur et les jambes n'ont pas appréciés, les jambes m'ont brulées pendant plusieurs minutes ... j'ai profité des 20 minutes restantes pour rouler tranquillement, ce qui a fait passer les douleurs aux jambes. J'ai changé de maillot afin de récupérer celui sur lequel j'avais épinglé le dossard, et me suis rendu au départ.
Mon départ a été confus : la personne chargée de dire le "TOP" a eu un moment d’inattention et n'a pas fait attention au chrono. "- Vous êtes bien le 310 ? - Oui - Ah, et bien vous êtes déjà parti, allez vite, partez" ... un peu surpris je suis parti. A fond. J'ai à peu près appliqué les braquets trouvés pendant l'échauffement, suis revenu au bout de 10km sur le coureur parti 30 secondes devant moi, avant de me faire dépasser 1km plus loin par le coureur parti 30" derrière moi.
Au bout du lac, à Charavines, j'ai eu une petite frayeur à cause d'une voiture plantée dans le rond point. Je me suis faufilé sans freiner et sans perdre de temps et suis reparti comme si de rien était. Sur le retour, soit 6km de faux plat montant, j'ai eu du mal à trouver le braquet adapté : j'alternais entre le 53x12 sur lequel je tirais comme un boeuf (ce dont je n'ai pas l'habitude, je suis habituellement véloce) et le 53x14. Je voulais descendre les pignons afin de pouvoir me servir de ma vélocité habituelle, mais quand je descendais les pignons je ne réussissais curieusement pas à augmenter ma cadence ! A l'échauffement j'étais passé avec le 14 sans problèmes, mais j'étais plus frais ...
J'ai donc tiré le 53 x 12 jusqu'à l'arrivée. J'écrasais les pédales de toutes mes forces, j'avais le coeur à bloc, et ce jusqu'au dernier mètre. Une fois l'arrivée franchie, j'ai cru que j'allais vomir pendant plusieurs minutes ... cette sensation est passée en roulottant plusieurs minutes afin de faire un retour au calme.
Je termine à la 100ème position, la 23ème dans ma catégorie, en 21'25", soit un temps identique à celui de 2009 ! Certes je gagne 7 places (mais il y avait 281 partants en 2009 contre 240 cette année), mais dans des conditions météo similaires je n'ai pas gagné de temps ...
Avec le recul, je pense que j'ai perdu du temps en tirant aussi gros : je me suis mis à plusieurs reprises en danseuse ce qui m'a à chaque fois perdre quelques secondes. Le temps de changer de position, et la perte d'aérodynamisme, m'ont surement fait perdre des secondes bêtement. Cependant je suis satisfait de moi car je me suis livré à fond de bout en bout et n'ai aucun regret.
Un grand bravo et merci aux organisateurs de l'épreuve, aux bénévoles, et tous ceux qui ont permis le bon déroulement de cette épreuve. J'espère revenir l'an prochain, pour signer un temps de ... 21'25" ? Merci également aux auteurs des photos, c'est très sympa de leur part (et en plus l'un d'entre eux est un fervent lecteur de mon blog, merci Franck).
PS : pour la statistique de Raph, j'ai fait le parcours à 39.2km/h de moyenne, sachant qu'il était vallonné (124m au tour mesurant 14km selon OpenRunner).
Je suis arrivé, ai récupéré mon dossard, ai salué quelques connaissances avant de filer me changer pour m'échauffer. J'ai profité des 45 minutes qui me séparaient de l'heure de mon départ pour faire sur le vélo une reconnaissance du parcours. Je suis parti en compagnie de Richard Béraud (18ème au final), Grégory Cassini (5ème) et Dominique Briand (48ème). En leur compagnie j'ai fait un tour à vitesse quasi-réelle (on a mis 25 minutes pour faire le tour), en profitant de l'aspiration pour ne pas laisser trop de forces. J'ai ainsi pu trouver les braquets à utiliser sur les différentes portions et voir comment se passaient les différents virages et ronds-points.
Sur les 5 derniers kilomètres d'échauffement j'ai haussé le ton afin de me mettre en véritable situation de course : le coeur et les jambes n'ont pas appréciés, les jambes m'ont brulées pendant plusieurs minutes ... j'ai profité des 20 minutes restantes pour rouler tranquillement, ce qui a fait passer les douleurs aux jambes. J'ai changé de maillot afin de récupérer celui sur lequel j'avais épinglé le dossard, et me suis rendu au départ.
Mon départ a été confus : la personne chargée de dire le "TOP" a eu un moment d’inattention et n'a pas fait attention au chrono. "- Vous êtes bien le 310 ? - Oui - Ah, et bien vous êtes déjà parti, allez vite, partez" ... un peu surpris je suis parti. A fond. J'ai à peu près appliqué les braquets trouvés pendant l'échauffement, suis revenu au bout de 10km sur le coureur parti 30 secondes devant moi, avant de me faire dépasser 1km plus loin par le coureur parti 30" derrière moi.
Au bout du lac, à Charavines, j'ai eu une petite frayeur à cause d'une voiture plantée dans le rond point. Je me suis faufilé sans freiner et sans perdre de temps et suis reparti comme si de rien était. Sur le retour, soit 6km de faux plat montant, j'ai eu du mal à trouver le braquet adapté : j'alternais entre le 53x12 sur lequel je tirais comme un boeuf (ce dont je n'ai pas l'habitude, je suis habituellement véloce) et le 53x14. Je voulais descendre les pignons afin de pouvoir me servir de ma vélocité habituelle, mais quand je descendais les pignons je ne réussissais curieusement pas à augmenter ma cadence ! A l'échauffement j'étais passé avec le 14 sans problèmes, mais j'étais plus frais ...
J'ai donc tiré le 53 x 12 jusqu'à l'arrivée. J'écrasais les pédales de toutes mes forces, j'avais le coeur à bloc, et ce jusqu'au dernier mètre. Une fois l'arrivée franchie, j'ai cru que j'allais vomir pendant plusieurs minutes ... cette sensation est passée en roulottant plusieurs minutes afin de faire un retour au calme.
Je termine à la 100ème position, la 23ème dans ma catégorie, en 21'25", soit un temps identique à celui de 2009 ! Certes je gagne 7 places (mais il y avait 281 partants en 2009 contre 240 cette année), mais dans des conditions météo similaires je n'ai pas gagné de temps ...
Avec le recul, je pense que j'ai perdu du temps en tirant aussi gros : je me suis mis à plusieurs reprises en danseuse ce qui m'a à chaque fois perdre quelques secondes. Le temps de changer de position, et la perte d'aérodynamisme, m'ont surement fait perdre des secondes bêtement. Cependant je suis satisfait de moi car je me suis livré à fond de bout en bout et n'ai aucun regret.
Un grand bravo et merci aux organisateurs de l'épreuve, aux bénévoles, et tous ceux qui ont permis le bon déroulement de cette épreuve. J'espère revenir l'an prochain, pour signer un temps de ... 21'25" ? Merci également aux auteurs des photos, c'est très sympa de leur part (et en plus l'un d'entre eux est un fervent lecteur de mon blog, merci Franck).
PS : pour la statistique de Raph, j'ai fait le parcours à 39.2km/h de moyenne, sachant qu'il était vallonné (124m au tour mesurant 14km selon OpenRunner).