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lundi 31 mars 2014

Les photos du week-end

J'ai mis en ligne sur la page fan Facebook les albums photo du week-end.



Photos de Gent-Wevelgem
Photos du Grand Prix E3

J'ai également ajouté un lien vers l'album respectif de chacune des épreuves sur la page de récapitulatif des épreuves flandriennes.


dimanche 30 mars 2014

Grand Prix E3 cyclo : récit

Aujourd'hui, je me suis rendu sur l'épreuve cyclo du Grand Prix E3 Harelbeke, une épreuve courue vendredi par les professionnels. Le parcours proposé aux cyclos ne faisait "que" 135 kilomètres et ne reprenait "que" 11 des bergs des professionnels. Au lendemain des 209 kilomètres de Gent-Wevelgem, j'avoue que je suis parti un peu dans l'inconnu : j'ai déjà enchaîné par le passé de longues étapes, bien plus longues que les 2 épreuves de ce week-end, que ce soit sur la Haute Route ou lors du Tour, mais ça n'a jamais été aussi tôt dans la saison.



Si Wevelgem était à quelques kilomètres à l'ouest de Courtrai (Kortrijk), Harelbeke est à quelques kilomètres à l'est de cette même ville. Harelbeke touche Kuurne, je commence donc à bien connaître l'autoroute qui mène dans ce coin. La encore, il faisait doux à 10 heures (9 heures ancienne heure) lorsque j'ai pris le départ. Les premiers kilomètres ont été faits tranquillement sur des routes que j'avais déjà prises (en partie) lors de Kuurne-Brussel-Kuurne. Il n'y avait pas de vent et du soleil, on a vite atteint les 20 degrés, ce qui était idéal pour rouler. En revanche, il y avait toujours ces petites routes étroites et sinueuses, offrant des centaines de virages soit autant d'occasions de faire des relances. Autant d'occasions de se lever de la selle.


J'ai roulé dans un petit groupe en compagnie de 5 néerlandais et d'un flamand parlant le français, ce qui m'a permis de discuter. Au bout d'une heure, on a grimpé l'Edelare, un berg bien goudronné et pas trop pentu sur une grosse route. Ca change des bergs étroits et pavés. On est resté assez longtemps sur un plateau, même s'il y a eu quelques vallons à franchir pour passer d'un morceau de plateau à l'autre. Ces deux premières heures pas trop compliquées m'ont permis de bien me mettre en jambes et d'éliminer la fatigue de l'épreuve de la veille.


La montée de La Houppe s'est bien passée, c'était une montée boisée et roulante, pas compliquée à grimper. Au pied de la montée, on a doublé un long cortège de marcheurs. J'en ai vu une bonne centaine, en file indienne, le long de la route. Entre eux et nous, la cohabitation s'est bien passée : on a deux modes de déplacement différent, mais on partage le même gout de la découverte des paysages et du calme de la nature.


Notre petit groupe s'est arrêté au ravitaillement de La Houppe. Au moment de repartir, on a commencé à se déplacer mais certains se sont rapidement arrêtés sur le côté pour soulager leur vessie. J'ai continué en roulant tranquillement, je me suis dit qu'ils me rattraperaient dans quelques minutes. Finalement, je vais passer 1 heure seul, ou presque (j'ai repris un petit groupe à l'approche du Berg-ter-Stene) avant qu'ils ne me rejoignent.


L'enchaînement du Berg-ter-Stene, du Boigneberg et de l'Eikenberg fait mal. Les 3 monts se succèdent en à peine 10 kilomètres. Les deux premiers sont bétonnés tandis que le troisième est pavé, mais la pente y est impressionnante dans chacun. On a vraiment l'impression d'être face à des murs. J'ai poursuivi ma route en solitaire via le Steenbeekdries puis le Taaienberg.


Le groupe avec qui j'ai fait les 50 premiers kilomètres m'a rejoint entre le Taaienberg et le Kapelberg. Ils n'avaient pas vu que j'avais filé devant donc ils m'ont attendu la-bas en se demandant où j'étais passé. Nos efforts se sont à nouveau joints afin de rallier l'arrivée tous ensemble. Enfin, pour être honnête, c'est surtout eux qui ont mené en tête car pour ma part plus les kilomètres défilaient et plus les jambes devenaient lourdes.



L'ascension du Paterberg (et ses 20% pavés) a été la plus compliquée à négocier, mais en gérant bien son effort ça passe. Même avec un 39x23 et de la fatigue accumulée, ça passe. Dans le Vieux Quarémont, j'ai doublé deux personnes et les deux fois j'ai bien compris l'importance de ne pas être gêné dans cette montée : dès qu'on s'écarte de la bande centrale, les pavés sont nettement moins bons et on perd une vitesse considérable. Dès qu'on revient sur la partie centrale, on peut reprendre de la vitesse. Le choix de la trajectoire est vraiment important.


Un second point de ravitaillement était placé un peu après le Vieux Quarémont. On y a fait une longue halte avant d'attaquer les 40 derniers kilomètres. Le Kluisberg et le Tiegemberg se sont relativement bien passés, notamment le dernier que j'empruntais pour la 3ème et dernière fois cette année. 15 kilomètres (et 150 virages) plus tard, on rejoignait l'arche d'arrivée.


Je suis très satisfait de ma journée. Les conditions météo étaient impeccables, c'était très agréable de rouler avec ce temps. Je suis également content d'avoir trouvé ce petit groupe avec qui rouler car l'allure me convenait parfaitement et que les mecs roulaient proprement, sans à-coups, en signalant bien les dangers. La présence de Bart, le flamand parlant français (en noir et blanc, à ma gauche sur la photo), m'a également permis de discuter pour faire défiler les kilomètres sans qu'on s'en rende compte.

Consultez le parcours.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

samedi 29 mars 2014

Gent-Wevelgem cyclo : récit

Ce matin se tenait l'épreuve cyclo de Gent-Wevelgem. Le parcours faisait 200 kilomètres (et même un peu plus en réalité), avec les principales difficultés traditionnelles de cette épreuve : le mont Cassel (Casselberg), le mont des Cats (Catsberg, Katsberg) et mont Kemmel (Kemmelberg). La température était clémente dès le départ, à 9h du matin il faisait déjà 15° avec un beau soleil et un léger vent. Une belle journée de vélo en perspective.

Cette épreuve a la particularité d'être franco-belge, ou belgo-française. Le premier et le dernier quart du parcours sont en Belgique, les deux quarts du milieu sont en France. Une particularité qui résume bien ma situation actuelle : une roue dans un pays, la seconde roue dans l'autre.


Après la traditionnelle inscription, que je remplis désormais sans soucis malgré l'utilisation unique du néerlandais, j'ai pris le départ. Un bip de déclenchement de la puce de chronométrage au passage sous l'arche et c'est parti ! Les barrières, les tribunes et les cabines des commentateurs étaient déjà en place pour les épreuves professionnelles masculines et féminines du lendemain. La peinture au sol était fraiche, elle avait dû être faite au petit matin.


Je me suis échauffé tranquillement, quelques cyclistes m'ont emboité le pas. Le circuit sortait directement de la ville, en 3 kilomètres on s'est retrouvé au milieu de vastes champs. Au bout de 7 ou 8 kilomètres, un petit groupe nous a repris. Je me suis glissé dans leurs roues.

J'ai ainsi fait une quarantaine de kilomètres en leur compagnie, jusqu'au premier point de ravitaillement. J'ai passé quelques relais mais c'était assez compliqué de maintenir l'allure : ils utilisaient des vélos de triathlon, les mains posées sur les prolongateurs, et écrasaient les pédales à plus de 40km/h par moments. Même si le vent était globalement favorable, il faut pouvoir tenir ensuite dans les roues après avoir pris son relais.


Jusqu'au premier point de ravitaillement, on a pris de petites routes sinueuses. Ca tournait dans tous les sens, comme toujours dans cette région. Après le ravitaillement, on est passé en France sur des routes nettement plus larges mais également plus fréquentées. Franchement, le passage d'un pays à l'autre s'est fait avec une facilité étonnante : je m'en suis rendu compte grâce au panneau d'entrée dans un village, les gros panneaux blancs avec un cadre rouge indiquant le retour dans mon pays de naissance. Je m'attendais à tomber sur un petit poste de frontière, ou au moins un panneau comme ceux qu'on voit à chaque fois qu'on change de région "Bienvenue en Rhône-Alpes" ou "la région Auvergne vous remercie de votre visite". Rien de tout ça, pas même une rupture dans le goudron. Ce sera la même chose au retour.

Revenons-en au côté sportif : après le ravitaillement, j'ai roulé avec deux cyclistes flamands qui parlaient un français impeccable. On a passé une heure à discuter vent de travers, on est revenu sur un duo composé d'un autre flamand parlant français et d'un italien parlant français. On s'est retrouvé à 5 au moment de bifurquer et de prendre le vent de face en direction du Mont Cassel. On a pris des relais sur une ligne droite interminable de 11 kilomètres, fonçant droit sur la première véritable difficulté du jour. Cassel était face à nous, la butte grossissait un peu plus à chaque coup de pédale qui nous menait vers elle.

La première ascension du Mont Cassel n'a pas été trop compliquée, même si elle était pavée sur la fin. Les pourcentages étaient standards. Une fois au sommet, une descente très large et bien goudronnée m'a mené au pied de la seconde ascension de ce mont. Une ascension bien plus raide comportant un passage à 24%. Sur le 39x23, ça passait sans avoir besoin de slalomer dans la pente. Des lignes indiquent le passage d'autres courses, dont des arrivées au sommet pour lesquelles je doute qu'il y ait besoin d'une photo-finish pour déterminer le vainqueur.


J'ai poursuivi ma route dans divers petits groupes de flamands et néerlandais. Les ascensions se sont poursuivies régulièrement : Mont des Cats (encore au delà des 20%) et chemin des Cats, Mont de Boeschepe, Kraaiberg, Gildeberg, Meseberg ... rien de bien compliqué, les ascensions étant entrecoupés par de longs morceaux de plaine exposée au vent. C'était usant, les kilomètres commençaient à s'accumuler mais les jambes tournaient bien et la prise de relais était efficace.

A l'approche du Mont Kemmel, j'ai retrouvé les camping-cars du Tour. Des dizaines de camping-cars, drapeau belge et/ou flamand flottant au vent. Avec une vingtaine de degrés, les barbecues étaient également de sortie, l'odeur de viande grillée venant me chatouiller le nez. J'aurai volontiers troqué une ou deux barres de céréales contre un morceau de pain et une merguez. Ca me faisait plus saliver que les biscuits proposés aux ravitaillements.


Le Monteberg et ses 23% m'a bien préparé au mont suivant, le plus célèbre de cette épreuve. Dans le Kemmelberg, je me suis fait doubler par un couple de quinquagénaires sur des vélos à assistance électrique. Je ne vous explique pas l'humiliation qu'on ressent quand on a déjà plus de 150 kilomètres dans les jambes, qu'on tente de hisser sa carcasse sur une pente pavée autour de 20%, et qu'on se fait doubler par des gens en jean+baskets qui pédalent sans forcer. Le mont Kemmel n'est finalement pas si dur que ça quand on a pris l'habitude de grimper d'autres monts pavés du même acabit : le Paterberg me semble plus dur que le Kemmel. C'est pentu, mais ce n'est pas monstrueux.


Après le Mont Kemmel, le parcours s'est poursuivi par une quarantaine de kilomètres à plat en direction d'Ypres puis de Wevelgem. Jusqu'à Ypres, j'ai tout fait en tête sans demander le moindre relais. Vent de travers sur une piste cyclable étroite et en mauvais état, avec 170 kilomètres au compteur, j'ai préféré être devant à voir chaque trou plutôt que derrière à voir les dangers au dernier moment. C'était plus sécurisant sans me couter trop d'énergie.


Le passage au centre de Ypres a été superbe, on est passé à l'intérieur de la ville. Ca a ajouté un long morceau pavé, du petit pavé de ville dans un état impeccable. Après Ypres, on a pris le vent de 3/4 pendant une trentaine de kilomètres jusqu'à l'arrivée. Le groupe s'est emballé, ça s'est mis à attaquer dans tous les sens et à faire des bordures en permanence. Je me suis fait violence pour rester dans les roues jusqu'au 195ème kilomètre, avant de lâcher prise et de laisser les 4/5 cyclistes restants filer devant. Je commençais à en avoir marre de faire chaque relance à fond, de devoir répondre aux attaques, de devoir me placer dans les éventails. Il me restait une dizaine de kilomètres, je les ai fait en duo avec un flamand et c'était mieux ainsi.

J'ai terminé l'épreuve avec 209 kilomètres au compteur et 7h25 de selle. J'étais fatigué mais il me restait encore de l'énergie. C'est de bon augure en vue des 250 kilomètres du Tour des Flandres qui aura lieu samedi prochain. Si la météo est aussi bonne ce sera parfait !

Consultez le parcours.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

vendredi 28 mars 2014

Changement de chaine avant les grandes classiques

Aujourd'hui j'ai effectué une sortie courte pour tester la nouvelle chaine, montée le matin même exprès avant d'enchaîner les grandes classiques. Gant-Wevelgem aura lieu demain, le Grand Prix E3 aura lieu dimanche, le Tour des Flandres cyclo se tiendra samedi prochain et Paris-Roubaix se disputera le week-end suivant. 4 épreuves en 15 jours, 765km dont une centaine pavés, près de 40 bergs à gravir. De quoi solliciter fortement une chaine.


J'ai profité de cette petite sortie pour faire quelques photos sur un secteur pavé à proximité de mon hébergement. Une trentaine d'allers-retours plus tard sur ce court secteur pavé, je suis rentré avec une centaine de clichés. Le secteur était pavé "à la française", c'est à dire avec de gros pavés très espacés, mal nivelés et qui tapent énormément. Les pavés "à la flamande" sont plus petits et plus serrés donc plus agréables (et moins dangereux).




Au retour, je me suis arrêté devant l'une des nombreuses petites chapelles qui grouillent dans ce pays. Ici, ils mettent des chapelles de partout, un peu comme nous mettons des croix de partout. Ici, il y en avait 2 espacées de 300 mètres. N'étant pas spécialement croyant, je n'ai pas prié pour la réussite de mon projet ... je me suis contenté de contempler l'architecture du lieu.


Le vélo est prêt, les vitesses passent parfaitement. Demain, les choses sérieuses commenceront vraiment. La météo devrait être très bonne pour ce week-end : 20° en journée et un vent relativement faible. Les conditions devraient me permettre de poursuivre sereinement ma campagne de classiques et de me faire pleinement plaisir.

mardi 25 mars 2014

L'origine des grandes classiques

Pour mon anniversaire, ma compagne a eu la bonne idée de m'offrir un livre sur l'histoire des grandes classiques. Le livre, rempli de belles images anciennes, traite des classiques mythiques comme Milan San Remo, Paris-Roubaix, le Tour des Flandres, Liège-Bastogne-Liège, Bordeaux-Paris, [...] avec des anecdotes assez insolites sur ces épreuves.


Dans l'introduction l'auteur revient sur l'origine de la création de ces grandes épreuves d'un jour. Voici quelques années de création :
  • Bordeaux-Paris en 1891
  • Paris-Brest-Paris en 1891
  • Paris Dieppe en 1891
  • Paris-Nantes-Paris en 1892
  • Paris-Clermont en 1892
  • Paris-Ostende en 1892
  • Montpellier-Marseille en 1893
  • Toulouse-Béziers en 1893
  • Paris-Bruxelles en 1893
  • Lyon-Paris-Lyon en 1894
  • Paris-Spa en 1894
  • Bordeaux-Toulouse en 1895
  • Paris-Roubaix en 1896
  • Paris-Tours en 1896
  • Marseille-Paris en 1902


Pourquoi autant de longues courses (des 1200 kilomètres de Paris-Brest-Paris ou de Marseille-Paris aux 340 kilomètres que comptait Paris-Tours à l'époque) se sont crées en si peu de temps ? L'une des principales raisons ne m'avait jamais traversée l'esprit : ces épreuves étaient subventionnées par l'Etat français qui souhaitait préparer les jeunes hommes à une revanche militaire sur l'Allemagne. Et oui, nous sommes dans les années suivant la défaite française lors de la guerre de 1870 face à l'Allemagne. Une défaite qui appelait une revanche.

Le fait de subventionner les épreuves et toute l'industrie du cycle a permis un développement rapide du cyclisme sur route à une époque où la piste était la seule discipline proposant des compétitions. Enfin, je dis "cyclisme sur route" mais à l'époque c'était plutôt du cyclisme sur chemins et pavés. Si les jeunes français sont entraînés à pédaler sur de longues distances et disposent d'un bon matériel, ils pourront rejoindre rapidement Paris puis le front en cas de mobilisation. La suite, tout le monde la connait : la revanche a débutée il y a 100 ans ...

Comme quoi, l'histoire de la bicyclette révèle bien des surprises. Ceci explique également pourquoi la majorité de ces épreuves ont disparues après la première guerre mondiale. Certes, le cyclisme a perdu une partie de ses coureurs dans les tranchées, mais il n'y avait plus besoin de préparer la jeunesse à cette revanche désirée.

Vous pouvez consulter ici toutes mes critiques de livres et BD liées au cyclisme.

dimanche 23 mars 2014

Test du bonnet Windster Cap de GripGrab

Début février, j'ai reçu un colis de la marque GripGrab contenant des équipements pour me protéger du froid lors des classiques, ainsi que lors des entraînements en vue des classiques. Dans ce colis, il y avait un bonnet nommé "Windster Cap" dont je vais vous parler dans cet article.


La première des choses à savoir est que pendant des années j'ai porté un gros bonnet de laine lors des sorties froides. Un bonnet rouge que j'avais reçu en cadeau sur une cyclosportive et qui doit probablement constituer l'unique cadeau textile que j'ai réellement utilisé. Ce bon gros bonnet de laine n'était pas prévu pour faire du vélo mais il avait le bon goût d'être assorti à mon vélo et avait l'avantage de ne pas trop mal me protéger du froid.

J'ai pu tester ce bonnet pendant 2 mois, dans 3 pays différents. Je m'en suis évidemment servi en France sur mes routes habituelles, mais également en Espagne lors de mon stage vers Gérone puis en Belgique lors du week-end d'ouverture (Kuurne-Brussel-Kuurne et Het Nieuwsblad).


Si le nombre de pays dans lequel je l'ai utilisé n'apporte rien au test, les différentes conditions météorologiques rencontrées sont intéressantes. La météo ayant été clémente cette fin d'hiver, je ne suis pas descendu en dessous des -2° et n'ai pas pris de neige ni de grosse pluie froide. A l'inverse, il m'a couvert la tête sous une petite pluie chaude et est monté jusqu'à 15°. Et j'ai pris du vent, beaucoup de vent. Du vent du sud, du vent du nord, du vent faible et du vent fort.

Lorsque la température dépasse les 10°, je vous conseille de le retirer. J'ai eu l'impression de surchauffer malgré un petit vent frais. En dessous de 5°, il est idéal : il offre une excellente protection et est très fin donc passe sous le casque sans le moindre soucis, en tout cas il y passe bien mieux que mon gros bonnet qui me forçait à desserrer les réglages de mon casque. Au niveau du confort, autant au niveau de la matière utilisée qu'au niveau de l'efficacité de la protection, le Windster Cap de GripGrab est bien meilleur que mon précédent bonnet.

Sauf si une pluie froide fait son apparition sur les prochaines épreuves, le bonnet ne devrait plus me servir avant l'automne. Mais dès que la température redeviendra fraîche, je le sortirai sans hésiter !

Pour plus d'informations, vous pouvez consultez le site de la marque.


Vous pouvez consulter ici la liste des tests que j'ai réalisés.

samedi 22 mars 2014

Sortie du vendredi midi

Hier midi, j'ai profité de la pause de midi pour aller rouler en compagnie de Julien. La pluie étant annoncée pour l'après-midi et pour le samedi, on a préféré aller rouler au sec le midi plutôt qu'attendre que le cycle de l'eau ne rentre dans sa 3ème phase (évaporation - déplacement - précipitation). Un gros vent du sud était en revanche bien présent dans une phase très active.

Ayant terminé ma réunion avant que Julien n'ait fini son chantier, je suis allé le récupérer chez lui. Ensemble, on a remonté les quais de Saône en profitant de l'aide du vent pour tourner les jambes sans forcer. Après deux entraînements particulièrement sollicitant musculairement mardi et mercredi, je voulais me décontracter sans forcer. La récupération active est une phase importante de l'entraînement, c'est elle qui permet de progresser en assimilant le travail effectué et en préparant le corps aux efforts à venir.

Quand on a pris le vent de travers, Julien s'est mis devant afin de me protéger. Il n'a malheureusement pas le gabarit d'un camion, j'ai donc quand même été freiné par le vent et ai été obligé d'appuyer un peu plus sur les pédales que lorsque nous avions le vent dans le dos. On est passé sur une route en zigzags, une route digne des Flandres : pas très large, pleine de virages et avec le vent tantôt d'un côté et tantôt de l'autre. Ca ne m'a pas dépaysé.


Pour rentrer, on s'est planqué dans la montée boisée permettant de rejoindre Limonest. L'effet de protection y est double : d'abord on est caché dans une combe et le vent à tendance à sauter par dessus, ensuite les arbres filtrent le vent qui décide quand même de faire une visite dans le coin. Malgré cette double protection, je suis resté collé au goudron. Pas de jambes, pas de sensations, l'horreur. Une horreur à me donner envie de jeter le vélo dans le fossé, à me demander ce que je faisais sur 2 roues alors que je pourrai être en train de manger tranquillement sur la table de ma cuisine. Une dépression mentale en écho à celle météorologique qui va traverser la France pendant 48 heures.

Heureusement, j'ai mon propre anticyclone des açores. Julien est venu me raconter des conneries, mes yeux ont fait le reste. Il m'a suffit de voir une piste de bicross, que j'ai renommé berg-cross car elle est composée d'une dizaine de petites bosses qui seules ne font rien mais dont la répétition fait mal aux jambes. Le passage devant une école dont 6 des 12 emplacements vélo étaient occupés par des trottinettes (cf photo ci-dessus) m'a également redonné le sourire.

Après une descente par Saint didier, on a repris les quais de Saône en profitant de l'aide du vent. On est rentré chez nous rapidement en tournant les jambes. Je suis rentré pile à l'heure, j'ai juste eu le temps de me changer et de manger en vitesse avant d'attaquer la réunion suivante.

Je vais prendre quelques jours de repos car mes muscles derrière les 2 cuisses sont fragilisés depuis mardi soir. Vu les échéances à venir, une blessure ne serait pas la bienvenue. Ca ne m'arrange pas, mais le repos est la meilleure chose à faire si je ne veux pas aggraver la gêne.

Consultez notre parcours.

mercredi 19 mars 2014

Endurance de force et encadrement des cadets du LSE

Cet après-midi j'ai effectué une séance d'endurance de force en compagnie de l'équipe des cadets du Lyon Sprint Evolution. Leur entraîneur habituel, Mickael Buffaz, ayant un empêchement il m'a transmis le contenu de la séance (parcours, explication de l'exercice) et m'a demandé d'encadrer la sortie à sa place. Me voila donc à encadrer 8 jeunes.

L'après-midi a commencé par un contre-la-montre pour arriver à l'heure au point de rendez-vous. Dans les derniers kilomètres, j'ai doublé un quadragénaire sur un vieux vélo avec changement de vitesses au cadre, en short + baskets logées dans des cale-pieds à l'ancienne, petit sac à dos et cheveux au vent ... il a sauté dans ma roue et est venu m'expliquer qu'il retournait au boulot après sa pause du midi puis il est revenu me remercier juste avant que nos routes ne se séparent pour "la grande aide et le gain de temps". Ni l'habit, ni le matériel ne font le cycliste.

La sortie de Lyon s'est faite par les pistes cyclables menant au Grand Parc de Miribel. Je ne les connaissais pas mais ce fut une bonne découverte : le goudron n'y est pas parfait, il y a quelques plots dangereux mis en plein milieu de la piste, mais on y est au calme vis à vis de la circulation automobile. Le long du Rhône, au milieu d'un léger rideau d'arbres, je n'avais pas l'impression d'être en périphérie de l'une des plus grosses agglomération de France.

On a rejoint le circuit de travail, à effectuer à 5 reprises. J'ai répété les consignes au pied et les ai laissé travailler tout en faisant de même. La première montée a servi d'étalon, ils sont tous partis trop fort et ont coincé dans la partie finale. Ils ont mieux géré leur effort dans les suivantes, afin d'être plus linéaire dans leur effort, en suivant mes quelques conseils.

Je n'en ai eu qu'un qui m'a fait n'importe quoi et qui était tantôt bien trop gros (tout à droite) ou tantôt bien trop petit (presque tout à gauche). Les autres ont bien travaillé, ils ont été studieux et sérieux, ce qui m'a permis de bien travailler également en restant concentré sur mon propre effort. Une fois l'exercice terminé, on est rentré calmement.

Consultez notre parcours.

mardi 18 mars 2014

Sortie dans les Monts d'Or

En fin d'après-midi, je suis allé m'entraîner dans les Monts d'Or en compagnie de Julien. Il est passé me prendre chez moi puis on s'est directement enfoncé dans le massif.


Sans échauffement, grimper la montée du Titan n'a pas été des plus simples mais j'ai adapté mon effort aux circonstances, quitte à laisser filer Julien un peu devant. A cette heure, s'échauffer sur les quais de Saône aurait été pénible en raison du fort trafic automobile : les animaux dans les bois sont aussi nombreux que les automobilistes sur les quais, mais ils sont nettement plus accueillants et nettement moins bruyants. En bonus, le paysage est plus sympa.

Après la montée du Titan, on a enchaîné deux montées du Verdun, l'une par la montée de la course de cote et l'autre par la base militaire. Dans la première ascension, j'ai retrouvé mon animal fétiche : un écureuil était en train d'ouvrir une noix en plein milieu de la route. Quand on est passé, il s'est juste décalé un peu sur le côté mais est resté sur le bitume sans trop se préoccuper de notre présence. Ca nous a fait sourire de voir ça. Lors de la première heure, on a donc aperçu sur le goudron 11 voitures, 12 cycliste, une poignée de joggeurs et ... un écureuil.


J'ai profité des ascensions pour travailler la rondeur de mon coup de pédale. J'ai remarqué que ces derniers temps j'ai tendance à beaucoup pousser sur les pédales et à tirer assez peu, ce qui provoque un micro point mort notamment quand je suis en danseuse à une cadence assez faible. Ma chaîne grinçant un peu, ce point mort s'entend nettement à l'oreille. J'ai donc profité des ascensions pour équilibrer mon pédalage. Ca me fera gagner en efficacité.

Une fois le pic de trafic passé, on est descendu sur les quais de Saône. On a retrouvé des automobilistes assez calmes qui ne nous ont pas traité comme des quilles de bowling. Les deux seules excités du volant qu'on a vu étaient en train de s'insulter au milieu de la route, leurs voitures étant arrêtées sur la file de droite sans bloquer la circulation.

Consultez notre parcours.

lundi 17 mars 2014

Parcours du Tour des Flandres cyclo

Le Tour des Flandres cyclo, Ronde van Vlaanderen voor wielertoeristen dans sa prononciation locale, proposera un parcours de 245 kilomètres au départ de Brugges (comme les pros) et avec une arrivée à Oudenaarde (comme les pros).



Le premier berg fera son apparition au 120ème kilomètre. Avant de voir la première difficulté répertoriée, il y aura donc 120 kilomètres à parcourir sur des routes typiques de la région : étroites, venteuses, sinueuses et bosselées. De quoi user l'organisme avec 4 bonnes heures d'efforts avant d'attaquer le vif du sujet.

Le parcours est similaire à celui des professionnels dans ses grandes lignes, mais n'est pas identique pour autant. Il est vrai que les pros font 2 boucles (différentes l'une de l'autre) dans la partie finale, ce qui serait compliqué à faire faire aux 16 000 participants car certains bergs seraient escaladés 2 voir 3 fois. Les 15 bergs seront répartis sur 110 kilomètres, soit un mont tous les 6 kilomètres si on tient compte de leur propre longueur. Leur enchainement va faire mal, surtout avec la fatigue accumulée au fil des kilomètres. Une fois le Paterberg franchi, il restera 15 kilomètres pour rejoindre la ligne d'arrivée et savourer un repos bien mérité.

Les 15 monts recensés :
  1. le Wolvenberg, 660m goudronnés à 6,8% avec un passage à 17,3%
  2. le Molenberg, 460m pavés à 7% avec un passage à 17%
  3. le Leberg, 700m goudronnés à 6,4% avec un passage à 14%
  4. le Valkenberg, 875m goudronnés à 6% avec un passage à 15%
  5. le Boigneberg, goudronné
  6. l'Eikenberg, 1250m pavés à 5,4% avec un passage à 10%
  7. le Koppenberg, pavé
  8. le Steenbeekdries, 800m pavés à 7,6% avec un passage à 12,8%
  9. le Taaienberg, 800m pavés à 7,1% avec un passage à 18%
  10. le Kaperij, goudronné
  11. le Kanarieberg, goudronné
  12. le Kruisberg, goudronné
  13. le Karnemelkbeek, goudronné
  14. le Oude Kwaremont, 2200m pavés à 4,2% avec un passage à 11,6%
  15. le Paterberg, 360m pavés à 12,9% avec un passage à 20,3%

J'aurai déjà franchi 10 des 15 monts lors des épreuves préparatoires, notamment lors du Het Nieuwsblad, de Dwars door Vlaanderen et du Grand Prix E3. Les 5 bergs que je n'aurai pas encore franchis seront les 5 bergs commençant par un K : Koppenberg, Kaperij, Kanarieberg, Kruisberg et Karnemelkbeek.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

samedi 15 mars 2014

Dwars door Vlaanderen cyclo : récit

Ce matin se tenait l'épreuve cyclo d'A Travers les Flandres (Dwars door Vlaanderen pour les puristes), une épreuve de 120 kilomètres comprenant 3 secteurs pavés et 11 bergs dont l'enchaînement du Vieux Quarémont (Oude Kwaremont) et du Paterberg, les 2 derniers monts du Tour des Flandres. Une bonne répétition à 3 semaines de la reine des classiques.


J'avais rendez-vous à 7h30 avec un groupe de français venus du Nord, dont mon ami Nicolas que j'avais rencontré lors du premier Paris-Roubaix Challenge en 2011. On s'est retrouvé comme convenu sur le lieu de départ, je me suis inscrit et on est parti rouler à 8.


J'ai fait les premiers kilomètres en tête en compagnie de Nicolas, à discuter de vélo (des épreuves belges, des pistes cyclables de la région, du comportement des cyclistes, ...) puis de choses diverses : politique, réseaux sociaux et autres sujets habituellement traités dans des bars, sur des sièges pas forcément meilleurs que nos selles de vélo et avec une difficulté d'audition liée au vent et non à l'alcool. Chacun ses lieux pour discuter, pour ma part je préfère le grand air.


On a grimpé notre premier berg du jour au bout de 20 kilomètres, le Kattenberg, une montée très large avec des mini pavés dans un état impeccable. En haut, on a enchaîné 2 secteurs pavés dans un moins bon état mais néanmoins très bons. Les ayant déjà franchis lors du Het Nieuwsblad cyclo, ils ne m'ont pas posé de problèmes et j'ai pu y prendre beaucoup de plaisir sans les subir. La connaissance du terrain n'est pas indispensable mais est tout de même intéressante pour profiter pleinement du charme de ces épreuves.


On a ensuite enchaîné les vallons pendant 20 kilomètres jusqu'au pied du Valkenberg en passant par l'Elverenberg. En 20 kilomètres, on a du prendre 200 virages et subir le vent de toutes les directions : droite, gauche, face, dos, 3/4, ... chaque partie du corps (et du matériel) a été soumise aux effets du vent. Des bordures se sont créées à la faveur du vent, de l'étroitesse des routes et des nombreux virages. Courir ici à un niveau élite ou pro doit être horrible, le positionnement dans les 10 premières places du groupe étant absolument indispensable.



Après un arrêt de 10 minutes au ravitaillement de Schorisse, pour refaire le plein des bidons et des poches, on a repris notre décoiffage au gré du vent. Les bosses se sont enchainées, seules une minorité d'entre-elles étant répertoriées comme étant de véritables bergs. On a enchaîné l'Eikenberg, le Steenbeekdries, le Hoogberg (côte de Hotond) et le Knokteberg (côte de Trieu). Leur enchaînement a été fatiguant, surtout à cause du vent qui empêchait une bonne récupération entre les bergs.


Les 2 bergs suivant ont été les plus célèbres : le Oude Kwaremont et le Paterberg. Si le premier n'est pas très compliqué, sa difficulté venant plutôt de sa longueur, le second est redoutable. 13% de moyenne avec un passage à 20%, sur des pavés certes en bon état mais dont le rendement n'est pas aussi bon que du goudron. Je l'ai bien passé, en danseuse sur le 39x23. Arrivé en haut, j'ai revu l'image de Fabian Cancellara lâchant Peter Sagan et Jurgen Roelandts lors du Tour des Flandres 2013. Comment peut-on passer ce mont à une telle vitesse ?


On est descendu en direction du deuxième ravitaillement à Berchem, où nous avons profité de nouveau de gaufres et de boissons au gout médicamenteux. Il restait encore 30 kilomètres pour rejoindre l'arrivée, on est parti ensemble mais dans le Tiegemberg le groupe s'est scindé en 3. Je me suis retrouvé dans le groupe du milieu, on s'est relayé efficacement jusqu'à se faire absorber par un groupe plus important. Ce groupe contenait l'une de mes idoles, Johan "Le lion des Flandres" Museeuw, triple vainqueur du Tour des Flandres, triple vainqueur de Paris-Roubaix, champion du monde et double vainqueur de l'ex coupe du monde. Une légende.


Les kilomètres en sa compagnie ont été peu nombreux : il a coupé pour faire le parcours intermédiaire tandis qu'on a poursuivi sur le grand. Après beaucoup de vent, beaucoup de virages et de nouvelles côtes non recensées, on a rejoint le Nokereberg. Dans ce dernier mont, j'ai manqué de vigilance et l'ai abordé sur le gros plateau. 53x21, c'est passé relativement bien. Moi qui me demandais comment faisaient les pros pour grimper sur le gros plateau, j'ai trouvé la réponse : ils ne touchent pas leur poignée et écrasent les pédales. Tout simplement.


Il restait alors 6 kilomètres à couvrir pour rejoindre l'arrivée. On s'est relayé à 4 puis à 5 grâce au renfort d'un belge qu'on a rattrapé et qui a collaboré avec nous. On s'est relevé à la flamme rouge pour finir tranquillement et se serrer la main. Une bonne chose de faite.


La troisième épreuve est réussie. Je l'ai terminée avec une légère fatigue mais bien moins que lors du Het Nieuwsblad, malgré une distance plus importante et un parcours plus difficile. L'entraînement porte ses fruits petit à petit, la condition physique s'améliore. Les deux prochaines épreuves auront lieu dans deux semaines, lors de Gand-Wevelgem et du Grand Prix E3. 330 kilomètres au programme du week-end, ça devrait être intense.

Consultez notre parcours.

vendredi 14 mars 2014

Sortie le long du canal de Bruxelles à Charleroi

Cet après-midi, je suis allé rouler sur la piste cyclable le long du canal de Bruxelles à Charleroi. Le but était de me dégourdir les jambes et de vérifier le réglage de mon dérailleur arrière, que j'ai du re-régler le matin car il a subi un choc latéral au cours du trajet hier.


Après avoir repéré un trajet d'une trentaine de kilomètres sur les cartes, je l'ai chargé dans mon GPS et je suis parti rouler. Au bout de 3 kilomètres, j'ai du faire un détour car il voulait me faire passer sur une piste en terre. Je sais que les Belges sont férus de cyclocross et que les routes pavées sont légion dans la région, les pistes en terre ne sont pas trop mon fort. Je suis retombé sur mes pieds sans trop de soucis et j'ai pu rejoindre l'itinéraire prévu après un petit détour.


J'ai rejoint le canal à Ronquières, célèbre pour son plan incliné à 2 bacs. J'ai alors emprunté le bord du canal, l'ex-chemin de halage ayant été goudronné et bétonné. La route était calme, j'y ai croisé une vingtaine de cyclistes, quelques joggers et des pécheurs. Et des animaux, beaucoup d'animaux. La route n'était pas en très bon état, par moments les racines des arbres déformaient tellement le goudron que c'en était un peu dangereux.


Après une dizaine de kilomètres le long du canal, je suis entré dans la partie flamande de la Belgique. Les instructions de navigation sont devenues beaucoup plus marrantes, "Tournez à gauche sur Klabbeeksesteenweg". Suivant aveuglément mon GPS, j'ai fini sur des chemins en terre ... 2 kilomètres de cyclo-cross plus tard, je retombais sur une grosse route bien plus propice à la pratique du vélo de route. Le vététiste que j'ai croisé m'a regardé étrangement.



Je suis rentré sans encombres avec un peu moins de 40 kilomètres au compteur. J'ai passé une belle après-midi, au soleil (même si le ciel était un peu laiteux), par 17°, sur un parcours sans circulation et sans vent. Le paysage était sympa, calme et apaisant, atypique, totalement champêtre. Le seul point noir, c'est le problème des "routes" qui n'en sont pas, je m'étais déjà fait avoir la dernière fois ce qui n'est pas rassurant.

 
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mercredi 12 mars 2014

intensités dans les Monts d'Or

Ce matin, j'ai effectué un entrainement avec des intensités dans les Monts d'Or. Mon premier week-end en Flandres m'a montré que je passais les bergs en 2 minutes environ, j'ai donc voulu travailler sur un temps d'effort autour de ce chrono.

Je me suis échauffé sur les quais de Saône afin de rejoindre Mickael et Allan. On a remonté les quais afin de prendre Hugo, puis on est parti grimper le Mont Cindre dans lequel j'ai effectué ma première série d'exercices. Du 2'/2' : 2 minutes à fond (ou presque) et 2 minutes plus calmes. La notion de "plus calme", dans une montée à 6%, reste toute relative car on est tout de même obligé d'écraser les pédales si on ne veut pas tomber.

Après une descente champêtre (et gravillonneuse, ce que je déteste) par Saint-Romain, on a attaqué la montée du Titan par Couzon, une montée courte mais raide (10% sur un kilomètre et demi). J'en ai de nouveau profité pour effectuer une série d'exercices. Sur les 2 dernières minutes de montée j'ai senti que j'étais en train de plafonner : la différence entre la phase de "repos" et celle d'exercice était assez maigre. J'avais de plus en plus de mal à maintenir ma puissance dans l'objectif fixé et les 30 dernières secondes m'ont parues interminables.

On a poursuivi par l'ascension des gorges d'enfer, puis par la montée de Montanay dans lesquels j'ai poursuivi mes séquences de travail. Les sections de descente et/ou de plat m'ont permis de bien récupérer, donc d'effectuer du travail de qualité. Mon effort dans la montée de Montanay se déroulait à merveille quand un automobiliste est venu nous emmerder. Le pauvre petit ne réussissait pas à doubler dans une route en virage sans visibilité, avec une belle bande blanche au milieu mise exprès pour bien lui montrer que c'est une section sur laquelle il ne faut pas doubler ... mais certains se sentent au dessus de tout et souhaitent se faire justice eux-même. Probablement vexé qu'on ait pas réagit à ses nombreux coups de klaxon, il a fini par nous doubler pour freiner une fois passé devant et nous bloquer. Puis il est reparti pour nous rebloquer cent mètres plus loin. Ce magnifique justicier en a également profité pour emmerder les autres voitures qui suivaient sans broncher, qui auraient pu doubler sans danger à cet endroit s'il n'avait pas été aussi con ... comme je le dis parfois à ceux qui s'arrêtent, si on était un bus ou un camion poubelle, ils ne réagiraient pas de la même manière et ne feraient pas tout ce cinéma.

J'ai laissé mes compagnons de route du côté de Rilleux pour rentrer chez moi. 75 kilomètres avec du travail de qualité, ça ne paiera probablement pas pour l'épreuve de ce samedi mais le travail effectué sera utile lors des épreuves suivantes.

Consultez notre parcours.

lundi 10 mars 2014

Vidéos du Het Nieuwsblad cyclo

J'ai mis en ligne une playlist avec les vidéos filmées par l'organisation du het Nieuwsblad cyclo dans le Taaienberg, le Leberg et le Molenberg.



Le style est loin d'être gracieux, je bouge énormément les épaules, on voit que je n'ai pas encore l'aisance et la fluidité d'un vrai flahute. Ca viendra petit à petit.


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

dimanche 9 mars 2014

Tempo et Sweet-spot

La séance d'entraînement du jour a été axée afin de travailler dans la zone i3 (appelée Tempo), une zone que je n'ai pas travaillée jusqu'à présent alors qu'elle devrait m'être très utile en vue des échéances à venir. J'en ai également profité pour rechercher le fameux Sweet-spot, située à cheval sur i3 et i4 (le Seuil), une zone d'entraînement particulièrement propice à l'amélioration des performances.

J'ai commencé par un échauffement de 30 minutes afin de décontracter les muscles de la longue sortie de la veille dans le Beaujolais. Cet échauffement m'a également permis de monter paisiblement sur le plateau de la Dombes, que j'ai choisi afin d'y trouver des routes relativement planes et roulantes, pas trop fréquentées, permettant de faire un travail de qualité. J'ai été agréablement surpris de découvrir que malgré les courbatures ressenties toute la soirée et toute la matinée, après quelques coups de pédale je me sentais comme neuf.


J'ai plutôt bien réussi à tenir mon objectif, puisque 70% de la séquence de travail (en dehors de l'échauffement et du retour au calme) a été fait dans la zone recherchée, dont pratiquement la moitié a été passé dans le Sweet-spot. Je me suis rendu compte qu'il était assez compliqué de maintenir une puissance constante, même dans une plage de 40w (entre 170 et 210w dans mon cas) car dès que le vent change un peu, qu'on passe de faut-plat montant à descendant, que le goudron devient plus lisse ou plus granuleux, la puissance varie beaucoup. Cependant, au fil de la sortie, j'ai trouvé mes points de repères et au fil des kilomètres je n'ai plus eu besoin de contrôler en permanence sur le compteur si j'étais toujours dans le bon ou non.

Après une bonne heure de travail simple, j'ai commencé mon retour au calme d'une demi-heure. J'ai volontairement fait une séance de travail simple pour me concentrer pleinement sur cette filière-ci. Des exercices sont possibles en sollicitant d'autres filières au cours de la séance, pour obtenir un travail plus complet de l'organisme (et plus proche de la réalité d'une course) mais ceci viendra en temps voulu.


J'ai passé une superbe après-midi au soleil et par 17°, le genre d'après-midi parfaite pour faire du vélo. J'ai croisé énormément de promeneurs (mais assez peu de cyclistes, curieusement), j'ai vu beaucoup de pêcheurs (les étangs de la Dombes ont une bonne réputation) ainsi que de nombreux insectes volants (vivement le retour des hirondelles, qui mangent chaque jour l'équivalent de leur poids en insectes volants !).

Consultez mon parcours.