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dimanche 29 janvier 2017

Remise des récompenses de la FSGT du Rhône

Vendredi soir s'est tenue la cérémonie de remise des récompenses de la FSGT du Rhône, dans la salle "Irène Joliot-Curie" de Vénissieux. Le hasard étant parfois taquin, cette salle porte le nom d'une femme ayant obtenu le prix Nobel de Chimie pour ses travaux liés à la radioactivité (dans la continuité de ceux de sa mère, Marie Curie) et ayant été membre du CEA (Commissariat à l'Energie Atomique). Alors que s'ouvre une ère de suspicion liée au vélo électrique, le clin d'oeil est assez fortuit.

Photo prise par Clémence

Ayant fini 4ème du challenge des contre-la-montre, mais le vainqueur étant déjà récompensé par une victoire à la Coupe du Rhône (récompensant le combiné des 3 disciplines : cyclocross, route et contre-la-montre), j'ai été invité à monter sur la 3ème marche du podium. J'y ai retrouvé Daniel et François, que pour une fois j'ai devancé en montant sur le podium plus rapidement qu'eux. Mais comme sur les parcours des épreuves, j'y serai resté plus longtemps qu'eux ...

Photo prise par J-P Odier

La cérémonie a duré près de deux heures, le nombre de personnes récompensées étant impressionnant. Entre la coupe du Rhône et les challenges spécifiques à chaque discipline, tous scindés en plusieurs catégories (y compris des catégories jeunes), j'ai compté 32 podiums. Soit environ 90 personnes récompensées, puisque les récompenses ne se cumulent pas pour une même personne.

C'était mon premier podium de l'année et j'espère que ça ne sera pas le seul.  Tant qu'à être dans les souhaits, j'espère monter un peu plus haut que la 3ème marche si possible ...

dimanche 22 janvier 2017

Entraînement hivernal

Cet hiver, je n'ai pas participé à la saison de cyclocross, comme je l'avais expliqué début novembre. Mon but était de récupérer physiquement, après une année marquée par plusieurs périodes de blessures (janvier, mai-juin, aout), afin de repartir en 2017 avec un corps en meilleure santé.


Jusque mi-janvier, les entraînements sont restés réguliers (4 à 5 fois par semaine) mais globalement sans intensité. Curieusement, après une phase progressive de baisse de mon niveau (baisse logique après la saison des chronos), sans faire d'intensités j'ai senti ma forme globale s'améliorer. Je peux rouler plus vite pendant plus longtemps quand je suis en endurance. Je récupère de chaque effort plus vite qu'avant, le coeur redescendant immédiatement après les relances et ponts à franchir.

La contre-partie de cet entraînement sans intensités s'est fait de plus en plus sentir : le moindre pont ou la moindre relance me met dans le rouge quelques secondes. Mais pas longtemps, puisque je récupère très vite.


Mi-janvier, j'ai attaqué un cycle un peu plus relevé. C'est l'heure de la reprise des choses plus sérieuses. La base est acquise, mon niveau d'endurance est excellent, je peux donc construire l'étage du dessus. Comme le montre le schéma ci-dessus, plus la base est large, plus les étages au dessus peuvent être larges donc plus la pyramide de performance peut être élevée.

En parallèle des sorties sur le vélo, j'ai attaqué en novembre un programme de gainage. Je le fais avec ma compagne, trois fois par semaine, ce qui permet de partager les courbatures. En renforçant l'ensemble de mon corps, j'espère éviter les blessures rencontrées l'an dernier. Ce n'est pas une garantie à 100%, mais ça met plus de chances de mon côté.

L'hiver sera encore long, la reprise des courses ne se fera que fin mars, j'ai donc le temps de monter chaque étage de ma pyramide et de le consolider avant de construire l'étage du dessus. Et ces étages, vu ce qui m'attend dans les mois à venir, j'en aurai bien besoin ... deux de mes objectifs seront longs, très longs, et solliciteront énormément mes capacités physiques. Je vous en parlerai prochainement.