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mercredi 13 novembre 2019

50 000 kilomètres

Il y a quelques jours, pour la 2ème fois, un de mes vélos a franchi la barre des 50 000 kilomètres.


Avec un peu moins de 6 500 kilomètres cette année au lieu de 11 000 à la même période les années précédentes, ce chiffre aurait dû être atteint beaucoup plus tôt. Mon vélo Time, qui réside désormais en Belgique et ne me sert plus que pour quelques sorties chaque année, devrait perdre en 2020 sa place de numéro 1 au classement des vélos sur lesquels j'ai effectué le plus de kilomètres.

En revanche, dans la liste de mes vélos toujours actifs, le vélo de contre-la-montre et celui de cyclocross sont très loin d'atteindre ce chiffre. Leur utilisation étant limitée à quelques mois dans l'année, leur compteur augmente nettement moins vite que mes vélos de route.

dimanche 15 septembre 2019

Sortie au col de la Loze

En mai, un nouveau col a été goudronné à 2300 mètres d'altitude afin de relier les stations de Courchevel et de Méribel. L'inauguration officielle était le 12 mai, j'avais prévu de m'y rendre mais mon accident mi-avril m'ayant mis complètement hors de forme, je n'ai pas pu être l'un de premiers cyclistes à grimper jusqu'à ce nouveau col. Fin juin quand la forme est revenue, j'ai enchaîné plusieurs mariages qui m'ont occupé les week-ends ... puis j'ai eu une grosse maladie début juillet qui a entraîné une seconde période de méforme jusqu'à ces derniers jours.



La météo ce week-end s'annonçait parfaite pour une sortie en altitude : pas trop frais le matin (21° à 10h quand on a enfourché notre vélo), pas trop frais en haut à midi (25° au col à 2300m). Accompagné par Rémy pour cette sortie, on s'est garé à Brides-les-bains. Cette petite station thermale de 500 habitants était bien calme, les touristes estivaux ayant quitté les lieux quelques semaines plus tôt.


La route de la vallée permettant de rejoindre le pied de l'ascension a constitué un bon échauffement. 3,8 kilomètres à 6,4% de moyenne : on est rentré directement dans le vif du sujet ! Malgré une route à l'ombre des arbres et en fond de vallée étroite, il ne faisait pas froid. Le gilet coupe-vent a très vite été mis dans les poches et n'en sera sorti que pour la descente. On s'est fait doubler par quelques voitures, mais globalement il y avait peu de circulation.


Au rond point des carreys, on a tourné à droite pour quitter la vallée et poursuivre l'ascension en direction de Courchevel. Un panneau directionnel nous a confirmé la direction à suivre tandis qu'une première borne kilométrique nous annonçait l'altitude actuelle, la distance restant à parcourir et le pourcentage moyen du kilomètre à venir. En sortant du fond de vallée, on a eu le droit aux premiers beaux paysages, un petit aperçu de ce qui nous attendait plus tard. La pente était plutôt régulière, on a traversé différents hameaux et villages : le Petit-Carrey (j'y ai eu une pensée pour Pierre Carrey, fondateur de Direct Vélo), le Fontanil, Saint-Bon-Tarentaise, le Praz (où un court replat permet de récupérer) et la Choulière. Puis enfin, Courchevel 1550 ...


mercredi 17 juillet 2019

Fin d'une nouvelle année d'encadrement des minimes

Mercredi il y a deux semaines, le 3 juillet, j'étais présent pour mon 21ème et dernier encadrement de l'année scolaire. Il était temps que l'année se termine pour moi, car les minimes que j'encadre étaient à leur meilleur niveau tandis que je peine à retrouver le mien.



Depuis le mois de mars, j'enchaîne les ralentissements et les arrêts : entre un planning chargé et les incidents / maladies, les possibilités pour m'entraîner sont très fluctuantes et ne me permettent pas de retrouver la forme que j'avais les années précédentes. Le vélo est un sport ingrat : dès qu'on ne peut plus (ou moins) s'entraîner pendant plusieurs semaines, la forme descend vite. En revanche, même en enchaînant plusieurs bonnes semaines, elle ne remonte que doucement.

Evolution de ma forme, en bleu, entre début janvier et début juillet

Il y a environ 10 ans, quand je débutais la vingtaine et que j'effectuais régulièrement des courses le week-end, j'avais remarqué que le peloton comportait un trou démographique : il y a beaucoup de coureurs de moins de 25 ans, beaucoup de quadragénaires et quinquagénaires, mais beaucoup moins de coureurs dans la tranche 25-39 ans que dans la population "normale". Quand j'étais au début de la vingtaine, je me demandais où passait cette tranche de la population ... maintenant que je suis dedans, je comprends nettement mieux. Entre mon mariage, la construction d'une maison, l'arrivée de notre enfant, les mariages au sein de nos familles et parmi nos amis, les baptêmes (, ...) les week-ends ne permettent pas vraiment de courir. Et encore, j'ai la chance d'avoir une femme qui me pousse à faire du vélo et ne me freine absolument pas dans ma passion ; Au contraire, elle a hâte que je m'y remette pour venir m'encourager avec notre fils depuis le bord de la route.

On m'a toujours dit qu'il était plus facile de retrouver une compétence que de l'acquérir. Dans une vision utopique, je me dis que cette année 2019 plus légère va permettre à mon corps de retrouver de la fraicheur, qu'en ayant plus de disponibilité l'année prochaine je retrouverai mon niveau ... et pourquoi pas le chemin des courses ? Enfin, de ce qu'il reste des courses, car chaque année des épreuves disparaissent que ce soit en FFC ou dans les fédérations affinitaires / délégataires. J'ai appris récemment que le prix du Moulin à vent de Romanèche-Thorins fêtait cette année sa 80ème et dernière édition, l'organisation décidant de jeter l'éponge. C'est une course que j'appréciais énormément. Je pense que c'est loin d'être la seule épreuve qui manquera au calendrier l'année prochaine ...

mercredi 1 mai 2019

Reprise de l'encadrement des minimes

En mars et début avril, après 3 mois de pause pour m'occuper de mon fils, j'ai repris l'encadrement des sorties des minimes du Lyon Sprint Evolution. La météo ne nous aura pas épargné, puisqu'au cours de ces 2 mois 2 sorties ont été annulées à cause du mauvais temps.


Pour mon retour, avec une répartition modifiée de l'effectif et quelques absents, je n'ai eu que quatre jeunes avec moi. Les quatre plus forts, avec un niveau homogène. Ca a été un régal : vérifier la bonne application des consignes et assurer la sécurité est nettement plus facile quand tout le groupe est ensemble que quand il est étalé sur une centaine de mètres. Pas besoin de gérer un circuit d'attente (ou des demi-tour sur route ouverte) afin que les plus forts attentent les plus faibles.

Un groupe aussi restreint offre des avantages, mais a l'inconvénient de ne pas permettre beaucoup de choses sur le plan tactique. Pour les séances suivantes, des absents sont revenus et pour travailler les relais plus efficacement mon groupe a retrouvé sur la route le groupe des jeunes féminines du club. En début de séance, à l'abri du vent, les relais passaient plutôt bien ... en fin de séance, avec de la fatigue et un vent poussant de 3/4 dos, ça a été plus laborieux. Ces erreurs ont pu servir de support pour améliorer le travail ensuite.



On a fait du travail technique couplé à du travail physique. Ca a été un travail physique pour moi aussi : j'ai refait avec eux mes premières séries de 30/30 depuis très longtemps. Depuis le mois de juillet pour être plus précis. Les séries étant adaptées pour des minimes, donc plus courtes, j'ai pu donner les GO et STOP toutes les 30 secondes jusqu'au bout ... mais ça m'a mis dans le rouge. Quand on entretient pas régulièrement ses capacités, on ne peut pas espérer de miracle.

Les séances se sont bien déroulées, sans incident particulier à signaler. Quelques jours avant la trêve des vacances scolaires, une terrible nouvelle nous a affecté : mon "serre-file", celui qui veille sur l'arrière du groupe, est décédé. Sur son vélo, au cours d'une sortie avec des amis. Ca a été un choc puisqu'on le côtoyait tous les mercredis (depuis 5 ans pour moi mais depuis bien plus longtemps pour certains des jeunes). Un choc d'autant plus grand qu'il était la plupart du temps affecté dans mon groupe, surtout depuis septembre et le départ d'Hervé, qui m'accompagnait en général les années précédentes.


Les sorties du club n'ont pas lieu pendant un mois : il y a eu les 2 mercredis des vacances scolaires, il y a désormais 2 mercredis fériés (1er et 8 mai). Une trêve bienvenue puisque j'ai percuté une voiture à l'entraînement pendant les vacances, et que quelques petites complications dans mes soins m'obligent à un repos plus long qu'espéré. Je reprendrai avec plaisir mon rôle dans une dizaine de jours, à la reprise des entraînements du club, si mes pépins de santé sont rentrés dans l'ordre évidemment.

mercredi 3 avril 2019

Paris-Nice Challenge

Le samedi 16 mars j'ai participé au Paris-Nice Challenge, une épreuve comme aime organiser ASO : le même parcours (ou presque) que les professionnels, la veille de leur passage. Après Paris-Roubaix Challenge et Liège-Bastogne-Liège Challenge tous deux lancés en 2011, Paris-Nice Challenge a été lancé en 2016.

Arrivé tard dans la nuit sur Nice, la nuit a été courte, très courte, trop courte. A peine 3 heures pour récupérer d'une journée bien usante, le réveil ayant sonné 20 heures plus tôt. Pas idéal pour battre des records, mais l'épreuve étant une randonnée sans réel classement ça n'avait pas vraiment d'importance.

A 8 heures, j'ai voulu récupérer mon dossard. Venu en pull-jean-basket, le vigile n'a pas voulu me laisser entrer dans la zone de retrait car ... je n'avais pas de vélo. Pas de vélo, pas de dossard. J'ai montré ma confirmation d'inscription, il m'a répondu "je peux faire la même chose sur internet !". Oui mais avoir un vélo ne veut pas dire qu'on est inscrit pour autant ! Bref, après 5 minutes de négociation, j'ai enfin pu rentrer et récupérer mon dossard.


J'ai préparé mes affaires et je me suis rendu sur la zone de départ, prêt à partir, un quart d'heure avant l'heure d'appel prévue. En fonction de mon numéro de dossard, j'étais convié à 9h pour un départ à 9h10, dans le deuxième sas ... mais en réalité il n'y avait pas de sas, juste une zone bordélique où tout le monde s'agglutinait et où l'ordre de départ n'était pas en fonction du dossard mais en fonction de l'heure d'arrivée sur place. Premiers arrivés, premiers à partir. Bon, niveau horaire, pour moi ça n'a pas changé grand chose car en m'insérant dans la file j'ai pu partir à 9h10 comme prévu initialement. 25 personnes étaient lâchées toutes les minutes, c'est bien pour les automobilistes afin d'éviter le troupeau de cyclistes dans la ville qui bloque toute la circulation, et c'est pas mal pour les cyclistes car ça ne fait pas un peloton de 1000 personnes prenant toute la largeur de la route avec des cyclistes qui tentent de remonter par tous les moyens (y compris les trottoirs).


dimanche 10 mars 2019

Accumulation de dénivelé

Depuis mon dernier article il y a 3 semaines, j'ai continué à accumuler progressivement du dénivelé. De 1000m de dénivelé le 4 janvier je suis passé à 1200m le 22 janvier, puis 1500m le 26 janvier (puis à nouveau 1500m le 9 février). J'ai poursuivi ma progression avec 2000m les 16 et 27 février, avant de dépasser les 2500m le 3 mars.


Mercredi 27 février, j'ai effectué une belle sortie d'une centaine de kilomètres dans le Beaujolais en compagnie de Julien P et de Paul. Le beau temps était de la partie, les jambes tournaient à la perfection, j'ai pu enchaîner les ascensions à un bon rythme et me faire plaisir. La météo était douce, le ciel était dégagé mais la vue au loin était brouillée par un nuage de pollution pas très sympathique. Ce qui est curieux, c'est que la pollution se voit toujours au loin mais ne se voit pas de près. Comme si elle était toujours la-bas et jamais la où on est. C'est peut-être pour ça que le sujet n'est pas prioritaire pour certains : le problème semble au loin et ne semble jamais près de soi.


Mais avant d'aller admirer la vue dans le Beaujolais, à quelques kilomètres de la maison une voiture distraite a essayé de m'envoyer à l'hôpital. Dans un rond-point, la conductrice discutait avec sa passagère ... j'ai eu beau crier, heureusement que je me suis arrêté au milieu du rond-point car le véhicule a fini par s'immobiliser avec la portière de la conductrice pile devant moi. Si je ne m'étais pas arrêté, j'aurai admiré son capot de près. Evidemment, elle m'a demandé pourquoi je criais, m'a demandé d'où je venais et a prononcé le très classique "je ne vous avais pas vu". Habillé en rouge et blanc, avec un ciel clair, le problème ne venait pas de ma visibilité. N'ayant vu que ses cheveux jusqu'à l'immobilisation de son véhicule, il était évident qu'elle n'avait même pas regardé avant de s'engager dans le rond-point. Heureusement pour elle que je n'étais pas un 33 tonnes et heureusement pour moi que j'étais vigilant.

J'ai poussé la sortie jusqu'aux 2000 mètres de dénivelé en ajoutant la croix vitaise en fin de sortie, en plus des ascensions des col de la croix de Thel et du chêne (et des innombrables petites bosses en cours de route). Le goudron était en cours de réfection, sur certaines portions il fallait passer sur le concassé ou sur la terre ... j'avais de bonnes jambes mais je ne risquais pas de m'approcher de mon temps record. Ce n'était pas le but de toute façon, je cherchais plutôt à accumuler du temps en endurance haute et tempo (i2/i3) alors que pour un record sur cette portion il faut se mettre à PMA (i5).


Quelques jours plus tard, le dimanche 3 mars, je suis parti pour une sortie de 2500m de dénivelé. Je n'avais pas envie de rentrer avec moins que ça. J'ai tourné dans les monts d'or en compagnie des 2 Julien et de Loïs. J'aime bien tourner en étoile dans le massif : par exemple une montée au nord, puis une montée à l'ouest, puis une au sud, puis une à l'est et c'est reparti pour un tour ... il y a tellement d'ascensions possibles qu'on peut varier les plaisirs à volonté. Et surtout les varier en fonction du vent, certaines ascensions étant plus exposées que d'autres, on peut en profiter pour l'avoir le moins possible de face et le plus possible dans le dos.


Jusqu'à 2000m de dénivelé ça a été, mais la dernière ascension a été difficile. Seul pour la dernière ascension, j'avais choisi de ne pas prendre la plus facile : Saint-Romain - Mont Thou. J'ai fini un peu comme j'ai pu, les forces commençaient à manquer. D'une part je ne suis pas un robot, donc soumis à la fatigue, mais je pense aussi avoir fait quelques petites erreurs dans la gestion de mon alimentation. J'ai atteint les 2500 mètres au sommet, et comme j'étais un peu cuit et que je n'avais plus qu'à descendre pour rentrer chez moi, j'ai évidemment décidé ... de rajouter une petite ascension dans Poleymieux et l'ascension de la croix vitaise, les travaux étant terminés. J'ai ainsi pu atteindre 2700 mètres de dénivelé, pas facilement et sans énergie sur la fin.


Mercredi dernier, je devais reprendre mon traditionnel encadrement des minimes du Lyon Sprint Evolution mais la météo en a décidé autrement. Le vent violent et les recommandations de la préfecture ont poussé la direction du club a annuler l'entraînement.


J'ai envie d'accumuler du dénivelé en ce début d'année, afin d'éventuellement tenter de devenir un cinglé du ventoux ou un félé du grand colombier. Avec respectivement 4400m et 4800m de dénivelé en moins de 140 kilomètres, mieux vaut avoir l'habitude de grimper. Je verrai en fonction de l'évolution de ma préparation si je tente ou non un de ces défis.

mardi 19 février 2019

Préparation pour le Paris-Nice Challenge

Ma préparation en prévision du Paris-Nice Challenge se déroule bien le moment. Le week-end dernier, un premier test à un mois de l'épreuve est venu me confirmer que l'épreuve devrait bien se passer physiquement.


Depuis le mois de janvier, j'effectue des sorties avec du dénivelé dès que j'en ai la possibilité. J'ai augmenté les valeurs petit à petit : 1000 mètres, puis 1200 mètres, puis 1500 mètres ... jusqu'à ce samedi où j'ai grimpé un peu plus 2100 mètres en un peu moins de 80 kilomètres. Avec 3 premières ascensions en endurance (i2) puis une 4ème ascension au tempo (i3), j'ai déroulé mon parcours sans peine. J'avais les jambes pour effectuer un dénivelé plus important, mais je n'en avais pas le temps ... et ça n'aurait pas respecté ma logique de progressivité. Je tenterai les 2500 mètres de dénivelé un peu plus tard dans le mois, un jour où j'aurai plus de temps devant moi.

Le parcours de Paris-Nice Challenge faisant une centaine de kilomètres pour 1800 mètres de dénivelé, je n'ai pas de doutes sur ma capacité à franchir les différentes ascensions. Bon, j'avoue ne jamais avoir eu trop de doutes à ce sujet, 100 kilomètres et moins de 2000 mètres de dénivelé ne me font pas peur et j'ai toujours pu les passer, à fortiori en mode randonnée.

Sur la promenade des anglais, à l'arrivée de la Haute-Route 2011

L'objectif restera de prendre un maximum de plaisir et de découvrir le paysage de la région, que je connais peu. Mes deux passages lors de la dernière étape des Haute-Route 2011 et 2012 m'ont donné un petit aperçu mais il me reste encore beaucoup de choses à voir dans cette région. Je vais continuer mon entraînement afin d'améliorer ma forme, mais avec des objectifs à plus long terme même s'ils ne sont pas encore clairement définis.

lundi 21 janvier 2019

C'est reparti pour une nouvelle année (2019)

L'année 2019 débute et les kilomètres s'accumulent petit à petit. Le rythme de croisière de ces dernières années, 5 sorties par semaine et 1000 kilomètres par mois, a bien baissé depuis l'arrivée de mon fils. Mais je n'ai pas stoppé le vélo pour autant.



Ne sachant pas encore comment vont se passer les premiers mois de l'année, entre les nuits agitées et les journées à m'occuper de lui, je ne me suis pas fixé d'objectif particulier cette année. J'ai bien quelques idées en tête mais je roule sans avoir d'objectif à atteindre, sans échéance à une date précise et donc sans échelons à gravir semaine après semaine pour atteindre mon but. La motivation n'est donc pas tout à fait la même que les années précédentes.

Pour changer et pour découvrir de nouvelles choses, j'ai quand même décidé de participer au Paris-Nice Challenge. 110 kilomètres, 1900 mètres de dénivelé, en randonnée, je sais que je pourrai le faire sans préparation au préalable. Ca me donnera l'occasion de découvrir l'arrière-pays niçois, que j'ai parcouru deux fois lors des Haute-Route mais j'avais un peu trop la tête dans le guidon pour en profiter pleinement.



Pour m'aider à passer l'hiver, et à rester motivé pour sortir malgré des conditions météorologiques pas toujours faciles, je roule régulièrement avec un groupe composé à l'origine de copains, puis qui a grossi avec les copains des copains, et grossit encore avec les copains des copains des copains. Samedi, nous n'étions pas loin de la quarantaine de cyclistes dans le groupe malgré une température proche de -5° et une visibilité très réduite à cause de la brume.



J'ai profité des sorties en solitaire pour continuer mes explorations et découvertes de nouvelles routes. Malgré 132 000 parcourus à vélo, majoritairement sur les routes du coin, je suis surpris de découvrir encore de nouvelles possibilités et de les intégrer dans des enchaînements permettant de couper le vent selon sa direction. Parfois mes tentatives d'exploration se soldent par des échecs mais c'est en échouant qu'on mesure pleinement la valeur du succès. Et l'un de mes derniers échecs, à Poleymieux du côté de la Tour Rissler et de la Croix Rampeau, m'a permis de découvrir un très beau point de vue. Tout n'est pas perdu !



Enfin, Julien m'a proposé le week-end dernier de changer mes habitudes et d'aller faire une sortie VTT avec lui dans les Monts d'Or. C'était plaisant de changer de discipline. J'ai senti que j'avais perdu en aisance dans la boue et que mes réflexes de cyclocrossman s'étaient partiellement évaporés. Trois hivers consécutifs sans compétition de cyclocross, peut-être que je reviendrai l'hiver prochain ? Il me faudra retravailler la technique d'ici la. A suivre ...