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samedi 31 mai 2008

Sortie en fractionné

Comme annoncé jeudi, j'ai décidé de reprendre sérieusement les entraînements. Les 15 jours de coupure m'ont fait du bien au physique comme au mental ...

Ce matin, je me lève et regarde la météo : le temps devrait être nuageux la matinée puis se dégrader progressivement pour se transformer en pluies puis en orages ! N'ayant pas spécialement envie de me faire tremper je me suis dit que j'allais changer mes habitudes et aller rouler après le petit déjeuner plutôt que l'après-midi.

A 10h je saute sur le vélo direction Bocuse et remonte les quais de Saône en direction d'Anse. Je m'échauffe puis commence à faire du fractionné : je roule "au train" à 32 km/h, et fais régulièrement des accélérations sur une minute à 38 km/h. Je sens les muscles des jambes et des bras très durs probablement à cause de la musculation que j'ai faite toute la semaine !
Je roule ainsi jusqu'à Limas où je quitte les quais de Saône pour m'enfoncer légèrement dans le Beaujolais. Je fais la longue montée jusqu'à Pommiers en me mettant à la limite du rouge, mais sans rentrer dans la zone critique. En haut, le coeur à du mal à redescendre et bat très vite même quand je relâche un peu mon effort ! Peu importe : les jambes sont dures depuis le début ... le coeur peu bien lui aussi faire des caprices, je m'en fous !

Après Pommiers commence la route des crêtes qui mène à Lachassagne puis à Charnay. Je reprends mon fractionné mais le modifie légèrement : je monte à fond chaque petite bosse, puis reprends mon rythme jusqu'à la petite bosse suivante. Après Charnay la route descend en direction de la vallée de l'Azergues. Un long faux plat montant de 500m coupe la descente, je le passe en me livrant à fond : le compteur affiche plus de 50km/h en haut du faux plat ! Je replonge alors dans la descente et en profite pour faire une pointe de vitesse à 71 km/h.

Dans la vallée de l'Azergues je prends une averse ! Heureusement, celle-ci ne me poursuit que 10 minutes puis s'arrête. Je suis un peu mouillé mais rien de bien méchant, ouf ! Je rentre en roulant à un bon rythme en continu : cette fois il n'est plus question de fractionné, je roule à 35 km/h tout le long, ne voulant pas me faire prendre par une nouvelle averse. Les derniers kilomètres mes jambes ne répondent plus : non seulement elles me font mal mais en plus je me sens sans forces.

Je suis également très satisfait sur un autre point : la confiance. Le matin, craignant une température fraîche, je suis parti avec mon coupe-vent sur les épaules. Au bout de quelques kilomètres j'avais trop chaud et l'ai enlevé et plié tout en roulant à plus de 30 km/h dans la circulation ! Ca devait faire environ 3ans que je n'avais pas osé enlever un vêtement en roulant ... et c'était sur une route déserte. De même, lorsqu'il s'est mis à pleuvoir je l'ai sorti puis ai retourné les manches avant de l'enfiler en roulant à 35 km/h ... pour l'enlever à la même vitesse après l'averse ! Je suis content de moi car je n'ai pas eu peur et j'étais à l'aise.

1 commentaire:

  1. Salut Florent,

    Content de voir que le moral remonte.
    Merci pour ton blog très intéressant et bon courage pour tes entrainements.

    Seb.

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