Je vais vous faire vivre au quotidien ma passion pour le cyclisme à travers mes entraînements, les compétitions auxquelles je participe, mes différents défis, ...
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dimanche 30 novembre 2008
Le col de la Forclaz (Valais Suisse)
Dans mon article de jeudi consacré au Barrage d'Emosson, j'indique qu'avant d'accéder au pied de la montée du barrage, il faut préalablement grimper le Col de la Forclaz si on vient de Suisse.
Dans les alpes, il n'existe que 3 routes pour passer de France en Suisse :
- la route reliant Chamonix à Martigny via les cols des Montets et de la Forclaz
- la route reliant Abondance à Monthey, via le Pas de Morgins
- la route longeant le Lac Léman
Le col de Forclaz est situé à 1526m d'altitude, en Suisse, dans le canton du Valais. Il y a deux possibilités pour y monter :
- depuis Martigny (et la vallée du Rhône), c'est la face la plus dure : 16km pour 1050m de dénivelé
- depuis Le Chatelard (village frontière avec la France), face relativement facile : 7.5km pour 434m de dénivelé
J'ai franchi ce col à 4 reprises, deux fois dans chaque sens :
- en aout 2007 dans un périple "Chamonix - Col du grand St Bernard - Chamonix" (176km)
- en aout 2008 dans un périple "Chamonix - Col du Sanetsch - Chamonix" (206km)
La grimpée depuis Martigny est très rude : elle dure 16km à 6.6% de moyenne, dont un long passage de 7km à 8.2% ! L'ayant placé à chaque fois en fin de sortie après des cols redoutables, j'ai été obligé d'y mettre pied à terre ! C'est humiliant, surtout pour un grimpeur comme moi, mais il faut savoir accepter qu'on est plus faible que la nature, et que notre corps n'est pas une machine capable de tout franchir sans broncher ...
samedi 29 novembre 2008
Sortie en Beaujolais
Aujourd'hui je suis allé rouler avec David dans le Beaujolais. Il faisait moins froid que les 2 semaines précédentes, mais il fallait tout de même sortir avec plusieurs épaisseurs ! Le soleil, qui a fait de belles apparitions, nous a permis de découvrir de jolis paysages ... le beaujolais en hiver est différent de l'été : les vignes n'ont plus aucune feuille, l'ambiance visuelle est différente, les arbres sont nus ...
On s'est échauffés sur les quais de Saône jusqu'à Anse, on est ensuite montés à Lachassagne "au train" (18km/h environ), on a rejoint Frontenas par les routes en creux et bosses, on est montés jusqu'à Oingt (par la route présentant des creux et bosses avec des pentes très raides par moments). Je ne me sentais pas en grande forme dans les montées. A Oingt on est redescendus jusqu'à la vallée de l'Azergues (la longue descente a été rafraichissante !), puis on est rentrés en suivant la vallée d'Azergues puis les quais de Saône. Dans la vallée je me sentais beaucoup mieux ...
Mon compteur m'affichait 76km à la fin de la sortie, et un peu plus de 800m de dénivelé. Ca peut sembler beaucoup pour cette période de l'année, mais ca nous a vraiment changés des sorties en Dombes qui deviennent lassantes à la longue ... et ça nous a permis de voir le Beaujolais sous un autre jour, comme je l'expliquais au début de cet article.
On s'est échauffés sur les quais de Saône jusqu'à Anse, on est ensuite montés à Lachassagne "au train" (18km/h environ), on a rejoint Frontenas par les routes en creux et bosses, on est montés jusqu'à Oingt (par la route présentant des creux et bosses avec des pentes très raides par moments). Je ne me sentais pas en grande forme dans les montées. A Oingt on est redescendus jusqu'à la vallée de l'Azergues (la longue descente a été rafraichissante !), puis on est rentrés en suivant la vallée d'Azergues puis les quais de Saône. Dans la vallée je me sentais beaucoup mieux ...
Mon compteur m'affichait 76km à la fin de la sortie, et un peu plus de 800m de dénivelé. Ca peut sembler beaucoup pour cette période de l'année, mais ca nous a vraiment changés des sorties en Dombes qui deviennent lassantes à la longue ... et ça nous a permis de voir le Beaujolais sous un autre jour, comme je l'expliquais au début de cet article.
mercredi 26 novembre 2008
Le barrage d'Emosson
Le barrage d'Emosson n'est pas un grand lieu du cyclisme comme le sont les cols et monts prestigieux que j'évoque régulièrement dans mon blog (voir les articles sur le Mont Ventoux, le Col du Galibier, le Col du Tourmalet, le Col de l'Izoard, ...). En revanche, c'est un lieu qui, en plus de présenter un véritable intérêt sportif, me tient à coeur depuis cet été ! Rassurez-vous, bien que ce soit mon blog (et donc ma vie), je ne vais pas revenir sur mon aventure estivale, mais bien vous présenter l'intérêt sportif de cet endroit.
Tout d'abord, il faut savoir que l'accès en vélo au pied de la montée implique :
- soit d'avoir grimpé le col de la Forclaz depuis Martigny (16km à 6.6% de moyenne, dont 7km à 8.2%)
- soit d'avoir grimpé le col de Montets depuis Chamonix (11.7km à 3.3%, montée assez facile)
- soit d'être monté en train ou en voiture jusqu'au village du Chatelard
Si vous choisissez les 2 premières options (et particulièrement la première), vous arriverez bien échauffés (voir fatigués) pour attaquer la montée vers le barrage.
Cette fameuse montée du barrage d'Emosson se fait depuis le village du chatelard, village frontière entre la Suisse et la France. La montée dure 13.8km avec une pente moyenne de 5.9%, mais attention les 7 derniers kilomètres sont eux à 9.4% en moyenne ! Vous avez intérêt à avoir un développement adapté et à être entrainé, sinon vous passerez un mauvais moment !
La vue tout au long de la montée est magnifique : on a une vue dégagée sur le massif du Mont Blanc, on grimpe la plupart du temps face au toit de l'Europe ... et de temps à autres, lorsque la route se décide à faire une épingle, on peut observer les montagnes du valais ! Le spectacle est magnifique, et "grâce" aux fortes pentes qui nous empêchent d'aller vite, on a vraiment tout notre temps pour le contempler !
Tout d'abord, il faut savoir que l'accès en vélo au pied de la montée implique :
- soit d'avoir grimpé le col de la Forclaz depuis Martigny (16km à 6.6% de moyenne, dont 7km à 8.2%)
- soit d'avoir grimpé le col de Montets depuis Chamonix (11.7km à 3.3%, montée assez facile)
- soit d'être monté en train ou en voiture jusqu'au village du Chatelard
Si vous choisissez les 2 premières options (et particulièrement la première), vous arriverez bien échauffés (voir fatigués) pour attaquer la montée vers le barrage.
Cette fameuse montée du barrage d'Emosson se fait depuis le village du chatelard, village frontière entre la Suisse et la France. La montée dure 13.8km avec une pente moyenne de 5.9%, mais attention les 7 derniers kilomètres sont eux à 9.4% en moyenne ! Vous avez intérêt à avoir un développement adapté et à être entrainé, sinon vous passerez un mauvais moment !
La vue tout au long de la montée est magnifique : on a une vue dégagée sur le massif du Mont Blanc, on grimpe la plupart du temps face au toit de l'Europe ... et de temps à autres, lorsque la route se décide à faire une épingle, on peut observer les montagnes du valais ! Le spectacle est magnifique, et "grâce" aux fortes pentes qui nous empêchent d'aller vite, on a vraiment tout notre temps pour le contempler !
dimanche 23 novembre 2008
Je ne suis pas encore au point ...
Le temps était frais en fin de matinée, mais un splendide ciel bleu m'a convaincu d'aller m'entraîner ... je suis sorti bien couvert (encore une fois, j'ai eu bien chaud avec mes 2 couches de protection) sur un parcours vallonné dans les Dombes.
Dès le début de la sortie je rattrape un gars qui se colle dans ma roue, puis vient me prendre des relais de temps en temps. Il me quitte à St Germain, je me recale à ma vitesse de croisière et tourne les jambes. Il fait beau, autant en profiter ! Après Quincieux, je rattrape 2 autres cyclistes, qui veulent à priori faire la course : je rentre dans leur jeux, et on prend des relais très appuyés ... ça décrasse le moteur. A Anse je les abandonne et pars en direction de la Dombes, pour aller dans la partie bosselée. Les jambes répondent bien, c'est agréable de rouler. J'enchaine les bosses sans forcer, mais sens que mes forces déclinent à vue d'oeil !
Vers Rancé, je commence à prendre du plomb dans les jambes : j'ai les jambes qui me tirent, j'ai plus de mal à tourner en douceur mais ne réussis pas à appuyer. Je commence à sentir que la sortie va virer en galère. Comme tout bon cycliste de mauvaise foi, je commence alors à chercher ce qui ne va pas : "merde, j'aurais du m'étirer hier soir", "mais pourquoi ais-je oublié d'huiler ma chaine ?", "rah, sans ce vent de face, j'irai vachement mieux" ...
La fin sur les quais de saône a été mon chemin de croix : j'avancais à 25km/h, je maudissais le vent de face, je maudissait ces foutues lignes droites qui n'en finissent jamais, ... Je rentre chez moi avec une 60aine de kilomètres au compteur, et une grosse fatigue dans les jambes !
Dès le début de la sortie je rattrape un gars qui se colle dans ma roue, puis vient me prendre des relais de temps en temps. Il me quitte à St Germain, je me recale à ma vitesse de croisière et tourne les jambes. Il fait beau, autant en profiter ! Après Quincieux, je rattrape 2 autres cyclistes, qui veulent à priori faire la course : je rentre dans leur jeux, et on prend des relais très appuyés ... ça décrasse le moteur. A Anse je les abandonne et pars en direction de la Dombes, pour aller dans la partie bosselée. Les jambes répondent bien, c'est agréable de rouler. J'enchaine les bosses sans forcer, mais sens que mes forces déclinent à vue d'oeil !
Vers Rancé, je commence à prendre du plomb dans les jambes : j'ai les jambes qui me tirent, j'ai plus de mal à tourner en douceur mais ne réussis pas à appuyer. Je commence à sentir que la sortie va virer en galère. Comme tout bon cycliste de mauvaise foi, je commence alors à chercher ce qui ne va pas : "merde, j'aurais du m'étirer hier soir", "mais pourquoi ais-je oublié d'huiler ma chaine ?", "rah, sans ce vent de face, j'irai vachement mieux" ...
La fin sur les quais de saône a été mon chemin de croix : j'avancais à 25km/h, je maudissais le vent de face, je maudissait ces foutues lignes droites qui n'en finissent jamais, ... Je rentre chez moi avec une 60aine de kilomètres au compteur, et une grosse fatigue dans les jambes !
samedi 22 novembre 2008
Le retour du froid
Ca y est, je crois qu'on est en train de rentrer dans la période la plus pénible de l'année pour les cyclistes : aujourd'hui la température était à peine supérieure à 0, et un petit crachin venait mouiller les habits. Heureusement, grâce à une double épaisseur j'avais légèrement chaud ...
Je suis parti m'entraîner avec Julien et Lionel. A l'origine nous voulions faire la boucle de Lozanne (cf mon récit du dimanche 9 novembre), mais un crachin est venu nous décourager de faire ce parcours au bout de 10km. Afin d'éviter d'aller droit vers la pluie, on a choisis de raccourcir la sortie et de rejoindre Trévoux. Ca ne nous a pas sauvés (on est rentrés bien humides), mais je pense qu'on est quand même rentrés plus secs que si on avait fait le parcours initialement prévu.
Le problème de la pluie en hiver, c'est qu'on a le visage mouillé, qu'avec le froid et la vitesse cette eau se met à geler sur le visage ... et pour ceux qui ne s'en souviennent plus, le contact de la glace sur la peau entraîne une sensation de brulure fort désagréable !
Au final, on a fait 45km en 1h30. On est rentrés humides et frais, mais pas trempés et gelés ... l'hiver est encore long, on aura largement le temps de faire connaissance avec des conditions météorologiques extrêmes !
Je suis parti m'entraîner avec Julien et Lionel. A l'origine nous voulions faire la boucle de Lozanne (cf mon récit du dimanche 9 novembre), mais un crachin est venu nous décourager de faire ce parcours au bout de 10km. Afin d'éviter d'aller droit vers la pluie, on a choisis de raccourcir la sortie et de rejoindre Trévoux. Ca ne nous a pas sauvés (on est rentrés bien humides), mais je pense qu'on est quand même rentrés plus secs que si on avait fait le parcours initialement prévu.
Le problème de la pluie en hiver, c'est qu'on a le visage mouillé, qu'avec le froid et la vitesse cette eau se met à geler sur le visage ... et pour ceux qui ne s'en souviennent plus, le contact de la glace sur la peau entraîne une sensation de brulure fort désagréable !
Au final, on a fait 45km en 1h30. On est rentrés humides et frais, mais pas trempés et gelés ... l'hiver est encore long, on aura largement le temps de faire connaissance avec des conditions météorologiques extrêmes !
mercredi 19 novembre 2008
Cols et cyclisme
Comme chaque année, en cette période creuse de la chasse aux cols, je vais en profiter pour ajouter de nouveaux modules sur mon site dédié aux cols en cyclisme. J'en vois déjà sauter de joie "cool, il va enfin le rendre plus joli, son site au graphisme vieillissant qui donne envie de partir" ! Malheureusement pour eux, étant programmeur et non graphiste, mes améliorations vont être essentiellement techniques et non pas esthétiques !
J'envisage d'améliorer le site sur les points suivants :
- refonte des pages de détail des cols (exemple sur le Col du Tourmalet), car celles-ci sont illisibles lorsqu'il y a trop de commentaires ! Le but sera de rendre les différentes parties (informations, commentaires des membres, photos) plus visibles.
- mise en place d'une géolocalisation des membres via GoogleMaps : le but sera de pouvoir rechercher les membres habitant à proximité de chez soi, pour éventuellement aller rouler avec eux !
- mise en place d'une géolocalisation des cols via GoogleMaps : le but sera de pouvoir situer précisément les cols sur une carte
- mettre une notion d'historique : le but sera d'afficher les années de passage des grands tours (Tour de France, d'Italie et d'Espagne) sur chacun des cols ...
Enfin, je vais tenter (j'ai bien dit tenter) d'améliorer le graphisme, et profite de ce message pour lancer un appel aux graphistes fréquentant mon site : j'accepte volontiers toute proposition graphique, même une simple ébauche ... merci aux personnes intéressées de me contacter soit sur le site, soit via ce blog !
Ces modifications ne vont pas se faire en quelques jours, mais vont s'étaler durant tout l'hiver. J'espère pouvoir terminer tout ceci avant la reprise des courses, soit fin février !
J'envisage d'améliorer le site sur les points suivants :
- refonte des pages de détail des cols (exemple sur le Col du Tourmalet), car celles-ci sont illisibles lorsqu'il y a trop de commentaires ! Le but sera de rendre les différentes parties (informations, commentaires des membres, photos) plus visibles.
- mise en place d'une géolocalisation des membres via GoogleMaps : le but sera de pouvoir rechercher les membres habitant à proximité de chez soi, pour éventuellement aller rouler avec eux !
- mise en place d'une géolocalisation des cols via GoogleMaps : le but sera de pouvoir situer précisément les cols sur une carte
- mettre une notion d'historique : le but sera d'afficher les années de passage des grands tours (Tour de France, d'Italie et d'Espagne) sur chacun des cols ...
Enfin, je vais tenter (j'ai bien dit tenter) d'améliorer le graphisme, et profite de ce message pour lancer un appel aux graphistes fréquentant mon site : j'accepte volontiers toute proposition graphique, même une simple ébauche ... merci aux personnes intéressées de me contacter soit sur le site, soit via ce blog !
Ces modifications ne vont pas se faire en quelques jours, mais vont s'étaler durant tout l'hiver. J'espère pouvoir terminer tout ceci avant la reprise des courses, soit fin février !
dimanche 16 novembre 2008
Sortie de samedi
Samedi j'ai fait mon entrainement en compagnie de Julien, David, Sébastien P et de Bébert. Comme d'habitude on est allé rouler dans la Dombes, mais on a changé des parcours classiques : on est allé du côté de Ste croix et Le montellier afin de se planquer dans les bois. En effet un petit vent (frais) soufflait du Nord-Est, et cette zone boisée nous a permis de rouler sans trop le prendre de face (bien qu'on en ai quand même eu par moments).
Au final on a fait 70km, j'ai bien tourné les jambes comme d'habitude, par contre je n'ai pas été très constant : par moments je me sentais bien ... et subitement j'avais des gros coups de moins bien, sans raison évidente ! Les prochaines courses sont dans plus de 3 mois, j'ai donc largement le temps de résoudre ce genre de problèmes.
Ce dimanche le temps n'était pas terrible, il a plu une partie de la matinée, je ne suis donc pas allé rouler.
Au final on a fait 70km, j'ai bien tourné les jambes comme d'habitude, par contre je n'ai pas été très constant : par moments je me sentais bien ... et subitement j'avais des gros coups de moins bien, sans raison évidente ! Les prochaines courses sont dans plus de 3 mois, j'ai donc largement le temps de résoudre ce genre de problèmes.
Ce dimanche le temps n'était pas terrible, il a plu une partie de la matinée, je ne suis donc pas allé rouler.
vendredi 14 novembre 2008
Incroyables Velo'V
En cherchant des vidéos de cyclisme, je suis tombé sur une vidéo incroyable : des mecs ont eu l'idée de grimper le Mont Ventoux avec des ... Velo'V !
Pour les lecteurs non-lyonnais de ce blog, il s'agit d'un système de location de vélos mis en place dans la communauté urbaine de Lyon. Ces vélos sont équipés de moyeux à vitesses intégrées (3 vitesses, pas de dérailleur ni pignons).
Deux personnes ont donc grimpés au sommet du Mont Ventoux avec ces vélos vraiment pas adaptés. Pour pimenter leur périple, ils ont gravis les derniers kilomètres dans la neige ! Vous pourrez remarquer que leur équipement laisse à désirer : ils sont en shorts, en pull, en baskets ... bref, ils ne mettent vraiment pas toutes les chances de leur côté ! Et pourtant ils sont montés en haut, comme quoi le matériel ne fait pas tout, le mental tient une part (très) importante dans le sport.
La vidéo de la descente, en accéléré, montre que les Velo'V semblent tenir la route ...
Pour les lecteurs non-lyonnais de ce blog, il s'agit d'un système de location de vélos mis en place dans la communauté urbaine de Lyon. Ces vélos sont équipés de moyeux à vitesses intégrées (3 vitesses, pas de dérailleur ni pignons).
Deux personnes ont donc grimpés au sommet du Mont Ventoux avec ces vélos vraiment pas adaptés. Pour pimenter leur périple, ils ont gravis les derniers kilomètres dans la neige ! Vous pourrez remarquer que leur équipement laisse à désirer : ils sont en shorts, en pull, en baskets ... bref, ils ne mettent vraiment pas toutes les chances de leur côté ! Et pourtant ils sont montés en haut, comme quoi le matériel ne fait pas tout, le mental tient une part (très) importante dans le sport.
La vidéo de la descente, en accéléré, montre que les Velo'V semblent tenir la route ...
mardi 11 novembre 2008
Le col du Verdun
Le col du Verdun est le col le plus connu des Monts d'Or : il culmine à 602m d'altitude, ce qui en fait le plus haut col des Monts d'Or (c'est pas trop compliqué car il ne sont que deux ! Le second col est le Col de la Croix de Presles, situé à 1,8km).
Le col du Verdun est un point de passage de nombreuses épreuves sportive : trail, course de côte, épreuves de vtt, longboard, ... et évidement c'est le sommet de la Polymultipliée Lyonnaise !
Il est intéressant de noter que la montée est fermée aux voitures tous les dimanches et jours fériés, de mars à octobre ! La vue au sommet offre un magnifique panorama sur la ville de Lyon, les Monts du Lyonnais, et les Monts du beaujolais !
dimanche 9 novembre 2008
Le retour du classique
Le parcours du jour était un grand classique : la boucle de Lozanne ! Je ne sais pas combien de fois j'ai fait ce parcours, mais en général je la fais 2 à 3 fois par mois ...
Aujourd'hui le vent soufflait du Sud et m'a poussé jusqu'à Anse : je roulais entre 35 et 40km/h, sans trop forcer ... un vrai régal ! Après Anse, je tourne en direction de Lozanne et prends le vent de face : cette fois il me faut vraiment laisser des forces sur le goudron pour péniblement atteindre les 28km/h ! J'ai senti passer cette longue suite de faux plats montants et descendants ... j'avais l'impression que la route ne se terminait jamais ! Après Lozanne j'ai retrouvé un vent favorable jusqu'à St germain, ou j'ai de nouveau eu à batailler contre le vent. Le retour vent de face sur les quais était terrible : entre le vent de face et la fatigue, j'avais l'impression d'être collé au goudron.
Je termine bien fatigué, mais content de ma sortie.
Aujourd'hui le vent soufflait du Sud et m'a poussé jusqu'à Anse : je roulais entre 35 et 40km/h, sans trop forcer ... un vrai régal ! Après Anse, je tourne en direction de Lozanne et prends le vent de face : cette fois il me faut vraiment laisser des forces sur le goudron pour péniblement atteindre les 28km/h ! J'ai senti passer cette longue suite de faux plats montants et descendants ... j'avais l'impression que la route ne se terminait jamais ! Après Lozanne j'ai retrouvé un vent favorable jusqu'à St germain, ou j'ai de nouveau eu à batailler contre le vent. Le retour vent de face sur les quais était terrible : entre le vent de face et la fatigue, j'avais l'impression d'être collé au goudron.
Je termine bien fatigué, mais content de ma sortie.
samedi 8 novembre 2008
54km en Dombes
La sortie du jour s'est faite en comité restreint : Julien, Lionel, et moi ... il faisait beau et un peu frais, mais le temps était propice à faire des kilomètres. Malheureusement, pour le moment ce n'est pas l'heure de faire des sorties de 100km donc on n'a pas trop roulés : 54km en rythme de ballade, aux alentours de 30km/h.
Pendant la sortie, je n'ai pas eu de difficultés particulières. En revanche, quelques heures après l'arrêt de la sortie, j'ai les jambes qui tirent ... je vais devoir faire des étirements si je ne veux pas avoir trop de courbatures demain !
PS : sur les derniers kilomètres, nous avons eu l'agréable surprise de rattraper Bertrand, avec qui je n'ai pas roulé depuis de nombreux mois ! On a ainsi terminé la sortie avec lui, en discutant.
Pendant la sortie, je n'ai pas eu de difficultés particulières. En revanche, quelques heures après l'arrêt de la sortie, j'ai les jambes qui tirent ... je vais devoir faire des étirements si je ne veux pas avoir trop de courbatures demain !
PS : sur les derniers kilomètres, nous avons eu l'agréable surprise de rattraper Bertrand, avec qui je n'ai pas roulé depuis de nombreux mois ! On a ainsi terminé la sortie avec lui, en discutant.
lundi 3 novembre 2008
Le fan de cyclisme
Voici une vidéo liée au cyclisme traitant non pas des exploits sportifs ... mais des supporters !
Tout le monde pourra reconnaître ce supporter, présent dans toutes les étapes de montagne du Tour de France ... il ne manque que le camping-car et le chien !
Tout le monde pourra reconnaître ce supporter, présent dans toutes les étapes de montagne du Tour de France ... il ne manque que le camping-car et le chien !
dimanche 2 novembre 2008
46km malgré les inondations
Contrairement à hier où le temps était menaçant et où j'ai profité de l'après-midi pour aller faire du shopping (je vous en reparlerai dans le courant de la semaine), je suis allé m'entraîner aujourd'hui.
Le soleil était de retour, la température était un peu fraiche (16°C) mais avec une tenue longue ça allait très bien ! Je descends à Bocuse et commence à remonter les quais de Saône : je vois 2 voitures garées sur un parking en contrebas de la route, le long de la Saône, qui sont prisonnières de la rivière à cause de la montée des eaux. Je rigole en pensant aux pauvres propriétaires qui vont devoir passer plusieurs jours sans leur véhicule (le temps que la Saône stoppe sa crue, puis que le garagiste répare les dégâts des eaux).
Je continue à remonter les quais de Saône en contemplant à 30km/h les champs qui sont partiellement recouverts par l'eau ... les jambes tournent bien, je me sens bien, je place quelques accélérations sur 200 ou 300m puis reprends mon rythme de croisière à 30km/h. Arrivé à proximité de Anse, je me fais stopper par des barrières qui coupent la route : "danger inondations" indiquent des panneaux. Je franchis les barrières, traverse une petite zone inondée qui coupe la route (10cm d'eau sur 30m, rien de gênant) et poursuis ma route. Un peu plus loin je me retrouve face à de nouvelles barrières, mais cette fois ce sont les pompiers qui me stoppent : je suis face à une véritable rivière qui coupe la route ... selon les pompiers il y a 3km de route complètement impraticables avec plus de 60cm d'eau ! Impossible de passer en vélo !
Je me lance donc, au hasard, sur des routes que je ne connais pas et qui serpentent au milieu des champs de maïs ... tout le long, je vois des panneaux qui barrent les routes qui partent sur ma droite (en direction de la rivière) ! Je vois encore des champs recouverts par l'eau ...
Je remonte ainsi en direction des chères puis de Chasselay, où je décide de rentrer. J'étais parti pour faire 60km mais vu que toutes les routes menant au beaujolais sont fermées à la circulation, je ne peux pas faire la sortie que j'avais prévue. Après Chasselay je décide d'accélérer le rythme et rentre à la maison en sueur : je fais les 10 derniers kilomètres entre 35 et 40km/h. Ca me décrasse les jambes ! Je suis un peu fatigué mais n'ai pas mal ni musculairement ni articulairement !
Le soleil était de retour, la température était un peu fraiche (16°C) mais avec une tenue longue ça allait très bien ! Je descends à Bocuse et commence à remonter les quais de Saône : je vois 2 voitures garées sur un parking en contrebas de la route, le long de la Saône, qui sont prisonnières de la rivière à cause de la montée des eaux. Je rigole en pensant aux pauvres propriétaires qui vont devoir passer plusieurs jours sans leur véhicule (le temps que la Saône stoppe sa crue, puis que le garagiste répare les dégâts des eaux).
Je continue à remonter les quais de Saône en contemplant à 30km/h les champs qui sont partiellement recouverts par l'eau ... les jambes tournent bien, je me sens bien, je place quelques accélérations sur 200 ou 300m puis reprends mon rythme de croisière à 30km/h. Arrivé à proximité de Anse, je me fais stopper par des barrières qui coupent la route : "danger inondations" indiquent des panneaux. Je franchis les barrières, traverse une petite zone inondée qui coupe la route (10cm d'eau sur 30m, rien de gênant) et poursuis ma route. Un peu plus loin je me retrouve face à de nouvelles barrières, mais cette fois ce sont les pompiers qui me stoppent : je suis face à une véritable rivière qui coupe la route ... selon les pompiers il y a 3km de route complètement impraticables avec plus de 60cm d'eau ! Impossible de passer en vélo !
Je me lance donc, au hasard, sur des routes que je ne connais pas et qui serpentent au milieu des champs de maïs ... tout le long, je vois des panneaux qui barrent les routes qui partent sur ma droite (en direction de la rivière) ! Je vois encore des champs recouverts par l'eau ...
Je remonte ainsi en direction des chères puis de Chasselay, où je décide de rentrer. J'étais parti pour faire 60km mais vu que toutes les routes menant au beaujolais sont fermées à la circulation, je ne peux pas faire la sortie que j'avais prévue. Après Chasselay je décide d'accélérer le rythme et rentre à la maison en sueur : je fais les 10 derniers kilomètres entre 35 et 40km/h. Ca me décrasse les jambes ! Je suis un peu fatigué mais n'ai pas mal ni musculairement ni articulairement !