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dimanche 30 août 2009

Prix de Chavannes sur Reyssouze : du panache

C'est un parcours exigeant que nous propose le prix de Chavannes sur Reyssouze : ça monte et descends en permanence, ça tourne et retourne, il n'y a que des courbes et jamais de ligne droite, le vent souffle ... le parcours est sélectif et peut permettre de faire la différence, à condition que les coureurs veillent bien livrer bataille.

Le départ est rapide : je reste sagement dans les roues, très mal placé aux 2/3 du peloton ce qui fait que j'encaisse toutes les relances. Je reste en compagnie de Félix (qui effectue sa première course) et de Fabrice, mes 2 coéquipiers du jour. Dans le 2ème tour, je remonte petit à petit dans le peloton malgré une allure très rapide car je constate que des groupes sont en train de partir et que j'aimerai bien être de la fête ! L'allure ne faiblit pas dans le 3ème tour car les salves d'attaques sont continues en tête de peloton : je tente 2 fois ma chance, sans succès car mes accélérations ne sont pas assez incisives.

A l'entame du 4ème tour, j'entends qu'un groupe de tête comptant 6 unités possède 1 minute d'avance et qu'un groupe de contre de 4 coureurs est intercalé en chasse ... je remonte me placer en position idéale pour attaquer dans la 1ère bosse du circuit, la plus longue. Un coureur impose un train très soutenu sur les 300 premiers mètres : j'attaque alors que tout le monde est à fond ce qui me permet de prendre quelques longueurs d'avance. Je grimpe à très vive allure, entre 30 et 35km/h, mais n'ai pas l'impression de forcer outre-mesure ! Mon accélération me permet de rentrer seul sur le groupe intercalé, au sein duquel personne ne souhaite rouler et préfère laisser revenir le peloton ... Tout est à refaire !

Dans les 3 tours suivants (5 à 7), je décide de faire le forcing afin de sortir du peloton et de former un nouveau groupe de contre. Je multiplie les attaques et les longs relais appuyés, donnant vraiment de ma personne afin de provoquer une cassure qui malheureusement ne viendra jamais. Mon essorage permet d'écrémer le peloton mais pas autant que je ne l'aurais souhaité ... pourtant la vitesse était vraiment élevée, et j'ai absolument tout tenté !

Je paie mes efforts au cours des 3 derniers tours : je rétrograde dans le peloton jusqu'à la dernière place, m'accrochant comme je peux malgré des débuts de crampe ... je me retrouve plusieurs fois à la limite de la rupture ! Dans le dernier tour je rassemble mes dernières forces pour me replacer dans les premières positions et me glisser au sein de l'attaque d'un groupe de 6 coureurs ... mais on se fait reprendre très rapidement. Je reste bien placé jusqu'au bout, souhaitant participer à un sprint amplement mérité, mais des crampes m'écartent des premières positions à moins de 500m de la ligne !

Je termine finalement en 28ème position, mais cette place ne reflète pas du tout le rang que j'ai tenu au cours de la course ! La place n'est pas terrible, mais je retiens surtout la manière : je suis fier de moi car j'ai tenté des choses et ne me suis pas contenté de suivre les autres en attendant le sprint final. J'ai vraiment laissé des forces sur le bord de la route mais ne le regrette pas du tout car je sais qu'un jour ce comportement offensif sera récompensé !

Voici mes données cardiaques pendant la course : (j'étais tellement à fond dans la course que sur certains tours j'ai oublié de prendre la valeur intermédiaire)
tour 1 : 10'44" (38.59 km/h), 174bpm en moyenne
tours 2 + 3 : 21'18" (38.87 km/h), 175bpm en moyenne
tour 4 : 11'10" (37.08 km/h), 172bpm en moyenne
tour 5 : 11'19" (36.59 km/h), 185bpm en moyenne
tours 6 à 10 : 55'13 (37.50 km/h), 174bpm en moyenne

Découvrez le parcours. 

2 commentaires:

  1. Il me semble que le problème soit assez récurrent, les personnes qui attaquent payent leurs efforts et ne gagnent que peu souvent. Il y a-t-il aussi des courses par équipes à votre niveau? Félicitations.

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  2. Salut Olivier,

    à mon niveau il n'y a pas de réelle course d'équipe ... surtout que dans mon équipe nous sommes très peu de coureurs ! En général nous sommes 2 (vincent et moi) et nous réussissons à nous entendre en course afin de favoriser les dessins de l'un ou de l'autre selon comment on se sent au fur et à mesure de la course.

    Concernant ma stratégie d'attaquer, il est vrai que 2/3 des courses finissent au sprint massif mais en cette fin de saison les courses proposent des parcours plus rudes (ce qui permet aux échappées de partir) et la fatigue commence à se sentir dans les jambes donc il y a de moins en moins de gars qui souhaitent / qui sont capable de mener la chasse pour ramener le peloton sur les attaquants.

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