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dimanche 17 janvier 2010

Foncier ensoleillé

Aujourd'hui le soleil était généreux, quelques petits nuages blancs tâchaient le ciel bleu, une petite brise orientée Nord/Sud soufflait mais rien de méchant, la température était toute proche des 10°C ... une belle journée comme on en souhaite beaucoup plus au cours de l'hiver ! J'ai donc pris une tenue sèche et suis parti rouler : ayant appris qu'il ne fallait jamais faire des sorties d'entraînement spécifique 2 jours consécutifs, j'ai été obligé d'aller faire une sortie de foncier amélioré. Pour améliorer cette sortie de foncier, j'ai fait des petits sprints en danseuse (mais sans forcer, sur le petit plateau) à intervalles à peu près réguliers.

Toute la phase aller, vent défavorable jusqu'à Ars, j'avais du mal : le coeur était haut, à l'inverse de la vitesse qui elle était basse. J'avais l'impression de tracter une caravane derrière moi ! Ce qui est bizarre, c'est que mon coup de pédale était fluide, à plus de 100tr/min, mais j'étais incapable de mettre d'écraser les pédales d'autant plus que ma séance de musculation sur le vélo d'hier à fait sortir de leur sommeil quelques muscles qu'habituellement je ne sens pas.

Sur le retour, vent favorable, je me sentais mieux mais ce n'était pas la grande forme pour autant, d'autant plus que je commençais à fatiguer. J'ai quand même continué mes petits sprints à intervalles réguliers, jusqu'à la longue descente permettant d'arriver à Neuville. Mes jambes me tiraient déjà bien, alors j'ai décidé de me finir en effectuant la descente à bloc jusqu'à la ligne de sprint lors de l'entrée dans la ville. J'ai réussi à y atteindre la vitesse de 55km/h mais en allant puiser dans mes réserves notamment dans le dernier kilomètre en faux plat descendant. Constatant qu'il me restait encore quelques réserves, j'ai effectué un autre gros sprint tout en force dans les rues de Couzon, au cours duquel j'ai péniblement atteint les 48km/h ... pas bien brillant en temps normal, mais vu ma fatigue c'est plutôt bon ! J'ai regretté mes efforts tout au long des 2km de montée entre les quais et la maison de mes parents : j'avais l'impression d'être collé au goudron notamment dans la partie la plus pentue (400m à 8% je crois).

Au cours de la sortie, j'ai eu le privilège de voir de très près 2 biches qui courraient long de la route en attendant de pouvoir la traverser. Je me suis évidemment écarté du fossé afin de ne pas leur faire peur et de garder une marge de sécurité, au cas-où elles décident subitement de traverser malgré ma présence. J'ai également vu 2 pères qui roulaient en compagnie de leurs enfants (2 enfants pour le 1er, un seul pour le second), ce qui m'a rappelé ma propre enfance quand mon père m'emmenait avec lui faire de petits tours de vélo. Ce "retour en enfance" a été d'autant plus vrai que le second groupe père/fils que j'ai rencontré s'est arrêté dans le but de regarder passer les TGV, tout comme je le faisais avec mon propre père.

Consultez le parcours ici. 

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