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mercredi 25 août 2010

Déformage de chaussée

chaussée déformée

Ce soir je suis allé m'entrainer sous des conditions météorologiques parfaites :
- une température de 27°C
- un ciel bleu pur
- un soleil sur le point de se coucher derrière les monts du Beaujolais
- pas le moindre petit souffle de vent

Si on ajoute à ceci une très faible circulation automobile et une forte envie de bien faire, ça donne des conditions idéales comme on en rencontre rarement !

Après 3km d'échauffement je me lance dans une course poursuite avec un bus sur les quais de Saône. Nos routes se quittent rapidement, je file en direction de la montée du boulodrome de Neuville. Dès le pied de la montée je roule à un train d'enfer : quand on vient de grimper Joux Plane et ses 11km à 9% de moyenne, ce n'est pas une côte de 3km à 6% de moyenne qui fait peur, bien au contraire ! Je fais l'ascension à 30km/h, en me livrant à fond jusqu'au sommet : je signe un temps canon, je n'ai jamais grimpé cette côte à une telle vitesse même quand je suis dans ma meilleure forme. Je peux affirmer que la vitesse était élevée, mais que le compteur de calories dépensées défilait encore plus vite, le chiffre de la dépense énergétique grimpant à une vitesse supersonique.

En haut, sur le plat, je récupère tranquillement à une vitesse inférieure à celle à laquelle je grimpais. Est-ce ça être grimpeur : rouler plus vite dans les bosses que sur le plat ? Dans la descente, très roulante, j'emmène du braquet et part en chasse avec une voiture. L'effort est une nouvelle fois important pendant les 4km de descente. Une fois sur les quais je prends un rythme de croisière qui me semblait décontracté du point de vue de l'effort ... mais pourtant le compteur m'indiquait une vitesse que j'aurais qualifiée de rapide en temps normal.

J'attaque la montée "facile" de cailloux : la pente étant assez faible et régulière, je passe le gros plateau et je me lance à bloc dans la montée. J'écrase les pédales tout en souplesse à 40 à l'heure, j'ai l'impression d'être sur un nuage et en viens à plaisanter en me demandant qui a bricolé mon vélo pour y ajouter un moteur tant je suis surpris par mes propres performances ! Arrivé en haut je suis frais comme un gardon, je suis vraiment étonné par ma forme. Dans la descente, je me remémore les paroles d'Armstrong à un de ses équipiers dont le père travaillait à la DDE : quand il survolait les CLM, il disait à son coéquipier "appèle ton père, il va falloir refaire le goudron, je viens de déformer la route". J'ai donc plaisanté moi aussi là-dessus tout le long de la descente. Sur les quais, je me suis offert un court plaisir : je me suis glissé dans l'aspiration des voitures et ai fait 800m à 65km/h, sans forcer, avant d'effectuer un court retour au calme dans les règles de l'art.

coucher de soleil

Le bilan de la sortie est excellent : j'ai fait une scéance de fractionné à un niveau extraordinaire. J'ai vraiment eu une impression de fluidité et de puissance, comme j'en ai rarement ressentie au cours des 5 années écoulées. Je garde néanmoins les pieds sur terre : la vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain : ce n'est pas parce qu'aujourd'hui j'ai eu des sensations extraordinaires que j'aurai la même réussite sur la course dimanche. En revanche, j'avoue que pour le moral c'est le genre de sortie fortement positive ... et le moral est important en course !


3 commentaires:

  1. T'as vu... ça met en forme les grands cols savoyards ;)

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  2. c'est le power balance ça c'est sur

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  3. Curieusement, il s'agissait de ma première journée sans le bracelet ... l'effet serait-il inverse pour moi ?

    Honnêtement, je doute qu'il y ait un lien de cause à effet ...

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