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dimanche 14 novembre 2010

Visite des monts du lyonnais

Hier après-midi le temps était super pour rouler : 16 à 18° en plaine, un grand soleil, vent modéré du sud. J'ai pu aller rouler en tenue courte, avec des manchettes tout de même.

J'avais prévu depuis début Septembre d'aller grimper au col de la croix de part et au col des brosses, mais je n'en ai jamais eu la possibilité, tantôt à cause des mauvaises conditions météo, tantôt d'un emploi du temps qui ne me permettait pas de rouler assez longtemps pour faire un tel périple. A cause du changement d'heure, la nuit tombant plus tôt, j'ai été obligé de raccourcir ma sortie initialement prévu en enlevant la boucle via le col des brosses. Dommage, mais ce n'est que partie remise pour 2011 !

borne kilométrique du lyonnais

Avant de rejoindre les routes des monts du lyonnais, aux bornes kilométriques portant l'emblème de la région, j'ai traversé les monts d'or : mon coeur est monté rapidement dans les tours, m'obligeant à lever le pied par moments sous peine de me mettre dans le rouge dès le début de la sortie, ce qui n'est jamais bon. Dans la descente du casino de Charbonnières, au passage sur une sorte de ralentisseur, mon bidon s'est fait la malle : j'ai réussi (involontairement, je l'avoue) à le coincer sous mon genou, entre la cuisse et le mollet ... s'en est suivi un numéro de funambule pour le récupérer : si je dépliais la jambe le bidon tombait et je ne pouvais pas immédiatement lâcher une main car j'arrivais sur un rond-point à pleine vitesse (les mains sont plutôt utiles pour tourner dans les ronds point). J'ai su garder mon sang froid et ma lucidité pour récupérer le bidon une fois le rond-point franchi, et poursuivre ma route comme si de rien était.

vue sur les monts du matin

Je suis ensuite passé saluer mes grands parents dont la maison se situe le long de mon itinéraire. Pour une fois que je passe devant chez eux et qu'ils sont présent, autant en profiter pour leur dire bonjour ! Je ne me suis pas trop attardé pour ne pas rentrer de nuit, mais suffisamment pour refroidir mes muscles (juste avant d'attaquer un col, c'est pas une bonne idée). J'ai tenté de prendre en chasse un coureur du CycloTeam69 situé une centaine de mètres devant moi, mais sans succès : je n'ai jamais pu le rejoindre, il était trop fort pour moi.

vue sur l'agglomération lyonnaise

Peu après le pied du col de la Luère, je double un cycliste fort mal équipé : un jean, un pull en laine, des baskets, une grosse sacoche sur le côté gauche uniquement. Je lui ai souhaité bon courage, car il en aura besoin : déjà avec une tenue adaptée ce col n'est pas marrant, alors avec une tenue inadaptée et un vélo déséquilibré (une sacoche que d'un côté !) ...

Je fais la montée à un gros tempo, je grimpe en permanence entre 165 et 170bpm. La montée m'a semblé plus courte et un peu moins pénible que dans mes souvenirs, est-ce que j'aurai progressé depuis ? C'est fort probable.

vue sur l'agglomération lyonnaise

Arrivé sur la route des crêtes, je cale un peu. Je lève le pied et en profite pour me ravitailler tout en profitant de la vue : j'ai d'un côté la ville de Lyon avec en toile de fond le Mont Blanc (et de manière générale les alpes aux sommets enneigés), de l'autre côté les verdoyants et vallonnés Monts du Matin.

Après avoir franchi le col de la croix de part, j'ai entamé la descente sur Courzieu : la première partie est large et roulante, c'est un régal. En revanche, une fois sur la partie étroite et sinueuse je suis complètement passé au travers : je n'étais jamais sur la bonne trajectoire, je sortais toujours trop large, je ne freinais jamais au bon moment ... bref, je n'étais pas à l'aise du tout ! Je me suis crispé, virage après virage, ce qui n'a rien arrangé. J'ai néanmoins fait une descente prudente : la route était étroite, gravillonneuse, humide et avec des feuilles mortes, ... soit le cocktail parfait pour déchirer son cuissard sur le bitume.

vue sur les monts du matin

Après quelques kilomètres plein tube dans la vallée de la Brévène, je me suis attaqué à la montée de Chevinay, que je n'avais jamais empruntée. J'ai eu l'impression que cette montée était interminable alors qu'elle n'est pas si longue que ça. J'étais bien dans le rythme au début, mais petit à petit je suis rentré dans un faux train. Je soupçonne également la pente d'être de plus en plus rude au fil des kilomètres, hypothèse confirmée par le profil de la sortie, ce qui expliquerait ma baisse de régime au fil des kilomètres.

coucher de soleil

J'ai ensuite rejoint Lentilly puis la Tour de Salvagny : poussé par un vent 3/4 favorable j'ai retrouvé mes jambes et j'ai avalé les coups de cul plein tube, m'amusant à faire la course avec les voitures. J'ai même rattrapé une voiture de gendarmerie, qui a semblé plutôt agacée de voir revenir un vélo dans ses rétroviseurs et a accéléré comme une brute sans raison ...

J'ai rejoint les Monts d'Or au soleil couchant, et ai même terminé ma sortie de nuit. Au cours de la descente sur St Cyr j'ai eu un accident insolite : j'ai été percuté par un OVNI ! Un gros truc est venu me percuter le sternum avant de rebondir et de finir sa course dans le fossé. J'ai d'abord cru que j'avais été percuté par une balle de tennis, mais après quelques secondes de pause (pour reprendre mon souffle, le choc m'avait coupé la respiration) j'ai découvert dans le fossé une chauve-souris !

la nuit tombe


J'ai repris la route pour les derniers kilomètres, appuyant très fort sur les pédales à la fois à cause de l'énervement et de la petite frayeur causé par ce fait insolite, et à la fois pour passer le moins de temps possible à rouler dans l'obscurité. J'ai fini la sortie en boulet de canon, c'était assez surprenant.

Je suis amplement satisfait de ma sortie. Mis à part dans 2/3 passages, je me suis senti plutôt bien. J'ai l'impression que cette sortie aura été conforme à l'ensemble de mes sorties de l'année 2010 : globalement je me sens bien mais j'ai des gros coups de mou qui arrivent sans crier gare et que je n'arrive pas à gérer autrement qu'en levant le pied et en attendant quelques minutes que ça passe.

profil de la sortie du jour

Voici le lien pour consulter le parcours.

3 commentaires:

  1. Bonsoir,
    Les coups de mou ne seraient ils pas dus à un problème d'alimentation voir de légère deshydratation ?
    N'est il pas trop dangereux de rentrer dans l'obscurité ?
    Les automobilistes lyonnais sont ils raisonnables ?
    Moi je n'oserai pas le faire; même avec des tenues adaptées et une lumière.
    Pour le reste du post, c'est toujours agréable de lire tes articles, tu ne paux pas savoir ce que cela fait du bien après une journée de taf très stressante
    Salut
    Guy

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  2. Salut,

    Je ne pense pas que ce soit un problème d'hydratation ni d'alimentation : dans ce genre de cas, manger ou boire ne permet pas de remettre la machine en route durablement et de repartir comme si de rien était. Quand les réserves sont à sec, tu as beau boire un peu et manger une barre, ça ne remplit pas vraiment le stock pour enquiller des kilomètres et des kilomètres.

    Pour rentrer dans l'obscurité, c'est plus dangereux qu'en pleine lumière, c'est évident ! Déjà qu'en plein jour les automobilistes n'ont aucun respect pour nous, alors quand ils ne nous voient pas c'est encore pire ! Je choisis avec soin mes routes : larges et rectilignes pour qu'on me voit de loin et qu'on puisse me doubler y compris en s'écartant au dernier moment, peu ombragées afin de laisser passer un maximum de lumière ... et puis surtout j'évite au maximum cette phase de la sortie.

    Les automobilistes lyonnais sont des citadins, donc loin d'être raisonnables : ils sont pressés par le temps en permanence, même le week-end ils sont agressifs. Ils se doivent d'être les premiers à la plage (ou au bistro, ou je ne sais-où) et perdre 15secondes est impensable ... le soir c'est pareil, ils sont tous pressé de rentrer chez eux et s'énervent pour un rien, tu pense bien que louper les premières minutes du JT de 20h serait un véritable drame !

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  3. Salut Florent,

    Tu es encore drolement motivé pour te taper des sorties de 100 bornes en plein mois de novembre. Même si la météo est encore clémente, la saison est encore loin, perso je profite de cette période pour oublier au maximium le vélo et m'entretenir par d'autres activités.

    Concernant tes passages à vide, ne sont-ce pas simplement des moments de récupération que ton corps t'impose après un effort soutenu.

    bonne continuation.

    @nonyme01

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