Pour moi, et malgré tout ce qui a été dit sur lui et les affaires de dopage, il reste un grand champion doté de beaucoup de classe. Oui son panache dans les cols était aidé par des substances interdites, oui ses attaques étaient truquées et non je ne cautionne pas le dopage, mais il n'empêche qu'à mon goût il était tout de même au dessus du lot.
Ce qui me fais mal au coeur, c'est que 7ans après cette terrible fin d'un homme victime du système de dopage organisé à l'époque, rien n'a changé. Marco Pantani, José Maria Jimenez et Franck Vandenbroucke sont tous les 3 indirectement décédés d'une addiction aux substances dopantes, mais cela n'a semble-t-il pas servi aux générations suivantes. Quand je vois que Riccardo Ricco a failli a son tour passer l'arme à gauche lui aussi à cause du dopage, je me demande à quoi a servi la mort pathétique des coureurs talentueux de la génération précédente ? Car oui, pour moi, mourir à cause de l'absorption de médicaments dans une chambre d'hotel est une fin pathétique. Mourir d'une auto-transfusion l'est tout autant.
Certains n'ont toujours rien compris, et sont prêt à n'importe quoi pour obtenir un peu de gloire ... mais dois-t'on seulement blâmer les coureurs ? C'est certes eux qui prennent les produits, mais pour moi ce sont les victimes. Les dirigeants, qui étaient en place à l'époque de Pantani et sont toujours en place sont pour moi les vrais responsables du dopage ! Quand je vois que le président de la fédération italienne traite d'imbécile Riccardo Ricco, j'ai envie de dire que c'est lui l'idiot dans l'histoire : celui qui a le pouvoir de faire changer les choses c'est le dirigeant (surtout quand il est haut placé comme ici), pas le coureur !
Messieurs les dirigeants, prenez vos responsabilités et faites vos valises. Dégagez de ce système pourri que vous avez instaurés, et laissez la place à ceux qui aiment le cyclisme. A ceux qui aiment le cyclisme en tant que sport, comme moi, et non à ceux qui aiment le cyclisme en tant que moyen de s'enrichir, comme vous ! Combien de scandales et de morts faut-il encore avant que vous ne dégagiez ?
Entièrement d'accord!!!
RépondreSupprimerPour ma part les "dirigeants" comme tu les appelles ont tués les cyclisme en le rendant malsains avec pour crédo la performance à tout prix quelqu'en soit les conséquences.Le cyclisme a été éclaboussé et sali avec toutes ces histoires de dopage.
C'est vraiment dommage car depuis, pour moi, il a perdu tout son intérêt.
Je suis nostalgique de l'époque Virenque et depuis je regarde plus le tour de France!
Quel monde pourri!
Tu as raison , Pantani est et restera un grand champion, le dopage n'explique pas tout, sinon nous aurions des coureurs de la classe de Pantani tous les jours. Je pense comme Landis qu'il faut légaliser le dopage, un dopage encadré et contrôlé par des médecins professionnels. Il est bien évident qu'un cycliste de haut vol dispose naturellement de paramètres physiologiques hors normes, il est tout aussi évident que des volumes d'entraînement élevés et un calendrier chargé de courses à étapes impliquent un traitement "spécifique" de la douleur, des seuils de tolérance et d'endurance; Si vous refusez cela, il faut renoncer aux tours, et aux courses qui font la légende du vélo et vous aurez des courses de kermesse, l'histoire du cyclisme s'arrêtera et nous n'aurons plus d'"idoles" à aduler.C'est la loi du monde professionnel, inutile de se comporter en professeur de morale ou de jouer les écoeurés, Anquetil avait tout dit honnêtement et publiquement, il a aussi gagné ses courses honnêtement et écrit les plus belles pages du tour. Forza Cobra.
RépondreSupprimer@Jessica : Nostalgique de l'époque Virenque ? Ce n'est pas franchement l'époque qui me serait venue à l'esprit ;)
RépondreSupprimerDésoler d'être aussi directe, c'est pas de la méchanceté, mais le fait qu'un homme soit mort c'est triste, mais pour le coureur j'ai aucun regret pour moi c'est loin d'être un grand champion !! et je plein pas ce qui sont partis dans les mêmes condition que lui.
RépondreSupprimerUn grand champion que Marco, je me souviens encore du jour où il a lâché Ulrich, sous la pluie, pour s'envoler vers les sommets !
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