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mardi 31 juillet 2012

L'écologie ? Une question de point de vue ...

Je profite de ces quelques jours de repos, passés sans rouler à cause de genoux qui me font toujours souffrir, pour vous raconter une aventure qui m'est arrivé il y a environ 3 ans.


Cette histoire s'est passée un jour d'été, alors que je chevauchais seul mon fidèle destrier en carbone dans les monts du lyonnais. Après 3h de selle, à boire l'eau de mes bidons, me vint l'envie d'uriner. L'avantage des Monts du Lyonnais en pleine semaine l'été, c'est que le coin est désert. Des arbres, des champs, et pas un chat. Pas une vache, pas une chèvre, pas un cheval.

Fort naturellement, je me suis choisi une haie le long de la route. Je choisis toujours mes endroits avec soin : j'évite les endroits trop voyant afin de ne pas passer pour un exhibitionniste, j'évite le long des chemins pour éviter que les enfants de promeneurs ne viennent marcher dans la terre mouillée, j'évite les zones d'habitations (je n'aimerai pas qu'on vienne pisser contre ma haie) ...

Bref, ce jour là je me suis trouvé un coin qui me convenait, me suis arrêté et ai arrosé les buissons. Un couple d'automobilistes, m'apercevant au dernier moment, s'arrêta et fit une marche arrière. Je me suis dit que ça devait être des touristes qui allaient me demander leur route. Ou peut-être qu'ils allaient me demander si tout allait bien : un cycliste à côté de son vélo, le long de la route, est peut-être un cycliste qui s'est fait renverser.

Les braves gens ont baissé leur carreau pendant que je remontais sur mon vélo. Et la, je n'ai eu le droit ni à un "est-ce que vous allez bien ?" ni à un "savez-vous où se trouve tel village ?" ... j'ai eu le droit à un véritable sermon sur le fait que j'étais un pollueur de la pire espèce, que je n'avais qu'à me retenir, que la civilisation avait inventé les toilettes et que je devais me conformer aux us et coutumes ...

Un peu surpris, j'ai laissé parler le brave quarantenaire, et une fois son flot de paroles terminé, je lui ai fait remarquer en une seule phrase que l'essence de sa voiture était largement plus polluante que mon urine. Le gentil défenseur de la nature n'a pas aimé ma remarque, et est reparti en me couvrant d'insultes.


Voilà, je tenais à vous partager cette expérience qui m'a appris une bonne chose : l'écologie, dans le fond, ce n'est qu'une question de point de vue.

3 commentaires:

  1. je vois bien le genre de la personne. Et probablement, qu'il ne doit pas faire de vélo.
    Le bon vieux français,"respecter les régles mais pas ce que je fais"

    bien répondu !

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  2. En déplaise aux pseudos écologistes, l'urine est stérile !!!

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  3. Didier,

    L'urine est stérile, certes, mais uniquement quand elle est dans la vessie. Une fois passée par méat urinaire (dans le pénis), elle n'est plus stérile du tout ! Et de toute façon, l'urine est toxique, entre autres par la présence d'urée. Il ne faut pas oublier que l'urine, c'est de l'eau + tous les déchets qui n'ont pas été éliminés par le foie, dans la bile, puis par les selles. Il n'y a rien de très bon dans l'urine donc. Je me souviens, étant petit, d'avoir eu l'habitude d'aller uriner sur un arbuste, et je peux vous dire que maintenant, cet arbre fait la gueule, il ne poussera jamais.
    Mais bon, ce n'est pas en urinant une fois de temps en temps sur une haie qu'on la flingue... Bien répondu Florent !
    Gautier

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