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mercredi 11 juillet 2012

Un tour sur le Tour, l'histoire dans l'Histoire

Ce mercredi j'ai fait une sortie pour aller voir le passage du Tour de France. La sortie n'a rien eu de particulier sur le plan sportif, en revanche elle a eu son lot d'évènements surprenants. Je vais passer sous silence la partie cycliste de la journée et ne vais raconter que l'histoire dans l'Histoire.

Tout a commencé vers 11h30, quand après avoir fait le tour de tout mon village, Maxime et Matthieu ont fini par trouver ma maison. Je suis sorti de ma tanière, me suis avancé pour leur serrer la main quand d'un coup Maxime s'est affalé sur le sol. Suis-je si renversant ?

Un peu plus loin, à la sortie de St andré de Corcy, on est passé à côté d'une voiture en flammes. On est passé naturellement à côté, comme si de rien était, pendant que 2 personnes tentaient d'éteindre l'incendie avec des extincteurs. Visiblement, il n'y a pas que le prix de l'essence qui flambe !


Arrivée à Villars, alors qu'on arrivait sur l'itinéraire du Tour, on a assisté à la chute de Matthieu : tomber n'est jamais agréable, mais alors tomber devant beaucoup de monde ... heureusement, pas de bobo à priori. Finalement, grâce à lui, on a assuré le spectacle !

Après le passage du Tour, on a discuté avec des gens devant une boulangerie : un quarantenaire bedonnant est venu nous expliquer qu'il a déjà grimpé le grand-colombier mais par l'autre côté, "bien plus dur, tellement dur que les pros n'osent pas y passer ... mais moi je l'ai fait !" nous as-t-il confié tout souriant. Que Contador se rassure, cet aigle des hautes cimes a raccroché son vélo au clou il y a quelques années ...


Un marseillais est ensuite venu nous raconter à quel point il était persécuté à chaque fois qu'il portait son maillot de l'OM. Au vu de sa passion débordante pour le foot et pour le club phocéen, je suppose qu'il porte tous les jours un maillot marseillais ... à priori, quelle que soit la ville, il se fait critiquer. En foot, ceux qui sont le plus fiers de leur club et mouillent le plus le maillot, serait-ce les supporters ?


Beaucoup de gens nous ont fait remarquer qu'on était en retard sur le reste du peloton. Je répondais à chaque fois qu'on est en charge du ravitaillement et qu'on leur laisse prendre un peu d'avance. Ca faisait rire (ou pas) les passants. On a aussi eu le droit à quelques questions plus techniques, mais aucune liée au dopage. Les mentalités du grand public à ce sujet seraient-elles en train de changer ?


Rémy a trouvé un coin super sympa pour pic-niquer. Nous étions au milieu de gens organisés : tables de camping, parasols, vieux vélos avec des ballons accrochés, ... une ambiance top ! Ils nous ont proposé de boire le café et un coup de rouge. On a décliné poliment : on est des sportifs de haut-niveau, on ne bois pas et on ne mange n'importe quoi. On s'est contenté d'un simple kebab. Avec des frites, s'il vous plait ! On a bien discuté avec ces gens charmants, très accueillants, très simples et très intéressants. Le Tour, c'est aussi de superbes rencontres.


On est rentré avec un certain nombre de souvenirs en tête. Ca ne sera jamais la sortie la plus dure, la plus rapide, la plus longue (...) de ma vie, mais ça restera un super souvenir. Merci à mes 3 accompagnateurs du jour.


Consultez les données de la sortie.

1 commentaire:

  1. Merci Florent pour ce récit... amusant, poétique, touchant... -)

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