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mardi 26 mars 2013

Un long mardi de grisaille

Ce mardi, je suis allé rouler dans le Beaujolais en compagnie de Guillaume et de Julien. Nous avions pris rendez-vous depuis une dizaine de jours afin de rouler ensemble sur une longue distance (aux alentours des 180km). Si nous étions tous les 3 au rendez-vous, le soleil lui n'est pas venu. La grisaille, le froid et l'humidité, que nous n'avions pas invité, se sont incrustés de force

Ayant passé une très mauvaise nuit, malade comme un chien probablement en raison d'un coup de froid pris la veille, j'ai mis du temps à émerger. Les premiers kilomètres n'ont pas été faciles ... les derniers seront difficiles. Le parcours que j'avais tracé était ambitieux et digne de mes meilleurs jours. J'avais clairement sur-évalué mes capacités du jour, surtout au vu des conditions météorologiques pas spécialement favorables.

J'ai fait les 85 premiers kilomètres au train avec mes compagnons de galère. J'avais parfois quelques bons passages qui me permettaient de venir au relais, et souvent de mauvais passages qui me faisaient décrocher du groupe. Par l'arrière, évidemment. La punition était double une fois derrière : non seulement je perdais mon lièvres, mais en plus je me prenais le vent en pleine figure. Les 85 premiers kilomètres, comprenant 4 cols (le col de la croix du ban, le col des cassettes, du pilon et celui de la croix des fourches), ont été fait avec un vent défavorable.

Au vu de la température fraiche (1° en haut du dernier col) et de mon état de forme, mes compagnons ont souhaité rentrer directement. Je crois qu'ils en avaient marre de m'attendre, et ont refusé de me laisser finir la sortie seul. Leur esprit de camaraderie et leur gentillesse à mon égard est flatteur, mais je déteste couper une sortie. J'avais tout ce qu'il me fallait (boisson, nourriture, matériel) pour finir à mon rythme la sortie prévue. Sauf que je déteste encore plus faire attendre les gens, et comme ils ne voulaient pas m'abandonner, on est rentré directement sans passer par les 4 autres cols que je souhaitais grimper. Ce n'est que partie remise, j'attends avec impatience les beaux jours pour pouvoir enchaîner les cols dans de bonnes conditions.

On est rentré par la vallée de l'Azergues. Des kilomètres de faux plat descendant, avec un léger vent favorable. J'ai retrouvé un second souffle dans les 10 premiers kilomètres et ai pris de bons relais. Puis j'ai explosé sous des débuts de crampe et le retour des douleurs aux genoux. Ce n'était pas une fringale, j'avais fait très attention à mon alimentation tout au long de la sortie. J'ai fini un peu comme j'ai pu.

Je suis déçu par la sortie. Déçu de ne pas avoir pu mener mon raid jusqu'au bout. Déçu de ne pas avoir été à la hauteur physiquement. Cependant, je relativise : j'ai fait 225km en 26h, avec plus de 3500m de dénivelé, et avec un seul repas pris au cours de ce laps de temps. Tout n'est pas à jeter, mais j'espérais mieux. Je souhaitais et voulais faire mieux.


Consultez les détails de notre parcours.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.

2 commentaires:

  1. Voilà de belles sorties qui permettront de profiter pleinement des cyclosportives lorsque le beau temps aura décidé d'arriver!

    Un compagnon de route du championnat de France et coureur du VC Limas...

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  2. Salut Julien,

    en effet, j'ai hâte que le beau temps arrive de manière durable. On a quelques belles journées, mais la pluie revient trop souvent ...

    PS : nous portions également le même maillot lors du championnat Rhône-Alpes en Ardèche ;-)

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