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samedi 1 juin 2013

Bordeaux-Paris, jour 2

Dimanche, après une bonne nuit de sommeil, nous avons effectué la deuxième partie de la reconnaissance de Bordeaux-Paris. [Vous pouvez lire ici le récit de la première journée].

Dès le réveil, je me suis senti bien. Je n'avais pas mal aux jambes et je ne me sentais pas fatigué. Le soleil et l'absence de nuages dans le ciel annonçaient une belle journée. Finalement, un voile blanc est venu couvrir le ciel pendant le petit déjeuner. Ce voile est resté toute la journée, mais nous n'avons pas eu de pluie et les routes étaient sèches.

Nous avons commencé la journée par un court transfert (50km) en voiture. Nous avons enfourché nos vélos au coeur de la Sologne, et nous nous sommes élancés dans une chevauchée de 180km jusqu'à l'arrivée. Ces 180km étaient nettement plus plat que les 255 kilomètres de la veille.

(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)

En traversant la Sologne et sa succession d'étangs et de bosquets, nous étions à l'abri du vent. Nous avons pu rouler deux par deux, ce qui m'a permis de discuter : j'étais plus serein que la veille, donc plus enclin à converser. Plusieurs personnes du groupe avaient déjà participé à cette épreuve (la vraie, pas la reconnaissance) par le passé, et m'ont raconté des anecdotes lorsqu'on passait devant un endroit qu'elles reconnaissaient. C'était intéressant et instructif, leur retour d'expérience m'a donné des pistes de réflexion sur mon propre avenir cycliste.

Après la Sologne, nous avons traversé la Beauce. Pendant des dizaines de kilomètres, nous avons vu jaune : du Colza à droite, du Colza à gauche, du Colza devant et du Colza derrière. Avec mon cuissard jaune, si j'avais chuté dans un champ ils auraient mis plusieurs heures avant de me retrouver ! Heureusement, ce n'est pas arrivé.

(Photo prise par David Boudin, photo non libre de droits)

Les champs de Colza ne protègent pas du vent aussi bien que les arbres. Pendant les 100km de traversée des champs, nous avons roulé en éventail. Me sentant bien, de mieux en mieux au fil des kilomètres, je suis monté en tête de groupe pour participer activement aux relais.

Après la Beauce, nous avons rejoint la région parisienne et la vallée de Chevreuse. Il aura fallu attendre le 400ème kilomètre du week-end pour entendre le premier coup de klaxon : les autochtones parisiens ont le sens de l'accueil et de la convivialité ! Je suppose qu'il s'agissait de sa manière de nous souhaiter la bienvenue, le son du klaxon étant accompagné d'un petit geste amical de la main (doigt central levé, probablement une coutume locale symbolisant le respect).

J'ai abordé prudemment les bosses de la vallée de Chevreuse : j'avais entendu des cyclistes parisiens m'en parler comme d'un truc difficile ... en fait, c'est du faux plat montant ! Moi qui m'imaginais des bosses comme dans le Beaujolais, j'ai été déçu. Bon, au bout de 600km et sans avoir dormi de la nuit, ces bosses doivent être autrement plus difficile à digérer ...


Bilan sportif du week-end : 433km, 3400m de dénivelé, 31km/h de moyenne. Les bonnes sensations ressenties sont encourageantes en vue du Tour de Fête. Je ne sais pas encore quels objectifs je me fixerai pour l'année 2014, mais j'avoue que participer à l'épreuve (dans son format d'origine, soit les 610km à effectuer d'une seule traite) me tente.

Bilan humain du week-end : j'ai rencontré des personnes attachantes, très sympathiques, que j'ai eu plaisir à cotoyer tout au long du week-end. Un grand merci à Charline, Christophe, David, Jean-François, Michel S, Michel Q, Mickael, Olivier, Pierre, Pierre-Henri et Philippe pour leur bonne humeur. Un autre grand merci à l'équipe d'organisation, dont le boulot a été Extra.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés à Bordeaux-Paris.

1 commentaire:

  1. Bonjour,

    "Moi qui m'imaginais des bosses comme dans le Beaujolais, j'ai été déçu."

    Heu, suffit de regarder les dénivelés et altitude... en vallée de Chevreuse tu as pas des cols entre 600 et 900m...

    A part ça pas mal ce week-end, prochaine étape: un vrai Paris-Bordeaux d'une traite et sans assistance ! ;)

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