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mercredi 26 juin 2013

TDFete : en route pour l'aventure

Aujourd'hui, j'ai fait le trajet afin de rejoindre Porto-vecchio, en passant par Nice où était fixé le rendez-vous avec le reste de l'équipe.

Tôt ce matin, mes parents m'ont conduit au coeur de Lyon. J'ai alors pris le tram en direction de l'aéroport. Mon sac étant parti dès lundi avec les véhicules d'assistance, j'ai voyagé léger : un sac à dos avec ma brosse à dents, mes papiers et mon ordinateur portable. Dans le tram, seul, j'ai vécu une dizaine de minutes assez stressantes. D'un coup, je me suis retrouvé avec la boule au ventre : "dans quoi me suis-je lancé ?", "pourquoi ai-je accepté ?" … pour la première fois depuis le démarrage du projet, je me suis retrouvé en plein doute.

Une fois à l'aéroport, après avoir passé les contrôles de sécurité, j'ai sorti l'ordinateur et ai regardé un sketch humoristique pour me changer les idées. Tous mes doutes se sont envolés en dix secondes. David Moncoutié est arrivé avec sa femme, sa présence a fini de me rassurer. Dans l'avion, j'étais assis à côté de deux des "jeunes" avec qui je vais pédaler : Mounir et Vincent. Faire tout le trajet à bavarder, ma spécialité, a permis de faire connaissance avec mes premiers compagnons de (future) galère. A la descente de l'avion, on s'est retrouvé à 6 (Jonathan était également dans le même vol que nous, mais isolé un peu plus loin dans l'appareil), ce qui a permis de continuer la série de questions "t'es qui ? tu fais quoi dans la vie ? quel niveau as-tu ?" et de rigoler. Ambiance détendue, le trajet commençait bien.


A Nice, on a rejoint les autres membres de l'équipe. Le groupe était d'une trentaine de personnes. Quand on s'est dit bonjour, j'avoue n'avoir retenu pratiquement aucun des prénoms. J'étais un peu comme un élève arrivant en classe de sixième avec seulement quelques copains issus de son école primaire : lors de la phase d'appel du professeur principal, les prénoms défilent trop vite pour pouvoir les retenir. On a bu un coup, on est allé manger, puis on a rejoint le ferry à pieds : pendant 6h avant l'embarquement, on a pu continuer à faire connaissance petit à petit. C'est un peu comme la première récréé lors de la rentrée : on essaie de communiquer avec les autres élèves de la classe pour se faire des amis, voir avec qui on a des affinités. Pour le moment, les encadrants, sorte de professeurs de notre "classe", sont sympa … on verra si ça se confirme quand on leur rendra nos premières copies !


Le trajet en ferry a été long, très long. La température était un peu fraiche, mais la mer était calme donc tout s'est bien passé. Le ferry avait 3h30 de retard, j'ai dormi un peu après le repas du soir, pendant que le ferry naviguait vers Bastia. Chaque opportunité pour récupérer est à saisir. On a débarqué vers 23h, on a pris le bus en direction de Porto-vecchio, avec un chauffeur assez plaisantin. Ambiance calme, tout le monde a essayé de dormir un peu pendant le trajet.

On est arrivé vers 2h du matin à Porto-vecchio. On a récupéré les clés de nos chambres, pris une douche et on a enfin pu dormir. La journée a été longue et j'ai fini avec pas mal de courbatures aux épaules : j'ai porté sur les épaules un lourd carton de l'organisation, en plus de mon sac-à-dos. J'étais bien content de pouvoir enfin m'allonger et me reposer.

Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

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