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samedi 29 juin 2013

TDFête étape 2 : Bastia - Ajaccio

© Mickael Bougouin

Ce matin, nous avons fait une liaison en bus afin de rejoindre le col de Teghime. Pendant le trajet, j'ai bénéficié d'un massage des épaules et de la nuque par Alex car j'avais de grosses contractures. Aujourd'hui, il n'était pas possible de partir du centre de Bastia : la gendarmerie commençait à bloquer les routes, la circulation aurait été compliquée et dangereuse. Le départ de notre étape a donc eu lieu 800m avant le col de Teghime, sur les hauteurs de Bastia.

© Mickael Bougouin

© Mickael Bougouin

J'ai été choisi pour commenter l'étape du jour dans le reportage quotidien diffusé sur le site du Tour de Fête (http://tourdefete.lequipe.fr/). Il a fallu faire plusieurs prises car je parlais (beaucoup) trop. Du coup, j'ai à peine eu le temps d'enfiler mes chaussures et mon casque avant de m'élancer pour les 800m de montée précédant la plongée dans la descente.

© Mickael Bougouin

La descente était sympa, la vue était magnifique. Cependant, il fallait rester très vigilant car le goudron était mauvais par endroits. On a eu la présence de chèvres sur le côté gauche de la route, mais elles n'ont pas traversé. Quelques participants se sont fait peur, du coup on a fait une longue pause au milieu de la descente, ils ont demandé à ce qu'on descende moins vite. La suite de la descente a été faite entièrement sur les freins, je déteste ça mais c'était pour la sécurité globale du groupe donc j'ai rongé utilisé mon frein.

© Mickael Bougouin

Le contournement de Bastia a été long et pénible nerveusement. Quand on vient de faire une descente magnifiquement sinueuse face à la mer, la traversée d'une zone industrielle sur une 4 voies rectiligne est particulièrement frustrant. Avec Mounir, on a pris les devants pour aller arroser un palmier : ayant été sollicité pour le reportage vidéo, je n'avais pas eu le temps avant de monter sur selle. On a biffurqué sur la droite afin de prendre la direction de Corte via une route très large qui remontait longuement les gorges d'une rivière.

© Mickael Bougouin

On a grimpé un premier col, avant Corte, en gardant un groupe compact. Dans le deuxième col, situé à la sortie de Corte, le groupe s'est scindé. J'ai grimpé au train en discutant avec les autres, un groupe de 6 est parti devant tandis qu'un autre groupe était un peu derrière. Au col, on a vu revenir une fusée dans notre dos : Ingrid, l'une des féminines du groupe, a monté à un rythme impressionnant car l'écart était important et elle l'a comblée seule. Chapeau.

Après une petite descente, nous avons mangé le midi sur un campement installé par l'équipe d'organisation. Des tables et des chaises nous attendaient sur la place du village. Les personnes de l'intendance avaient tout prévu pour nous, c'était impeccable. Quelques améliorations restent à faire pour que tout soit parfait, mais on est tous la pour progresser et les détails seront réglés dans les jours à venir. Le repas a encore été rapide, mais ça ne me dérange pas : je n'aime pas trop trainer en route, plus on arrive tôt à l’hôtel, plus on bénéficie de temps de récupération.

© Mickael Bougouin

Après le ravitaillement, on avait 2 cols à grimper qui s'enchaînaient. Près de 15km d'ascension continue. Le groupe s'est scindé en deux dès le pied : j'ai pris en charge le second groupe. J'ai fait le train, Meidhi et Michel se sont relayés pour me tenir la conversation en tête de groupe. On a maintenu un rythme qui permette à tout le monde de suivre, afin de ne laisser personne seul. J'ai motivé l'arrière garde, en donnant des infos sur la distance et le pourcentage. J'ai également fait des rappels classiques "pensez à manger, pensez à boire" : je sais par expérience que quand on est en difficulté on oublie ce genre d'automatismes, et on le paie cher derrière.

La pause en haut du col a été un peu trop longue à mon gout. Il faisait frais et il y avait du vent. On a fait trois pauses dans la descente : une sur chute (sans aucune gravité), une sur une erreur de direction (sans gravité non plus), une pour enlever les vestes mise pour ne pas attraper froid dans la descente. Après cette dernière pause, j'ai attendu Yanisse afin de faire la fin de la descente à deux : on s'est fait une courte partie de manivelles bien sympa, qui nous a permis de lâcher les chevaux dans la descente.

© Mickael Bougouin

On a filé sur Ajaccio à une bonne allure malgré le vent de face. A l'entrée de la ville, nous n'avons pas rejoint la ligne officielle d'arrivée : on a bifurqué à gauche afin de rejoindre à vélo le palace dans lequel nous allons passer la nuit. Le trajet s'est fait en longeant la mer, la vue était sympa mais l'étape ayant été usante, on a rejoint l’hôtel sans prendre trop de temps pour admirer le paysage. On a pu mieux en profiter après la douche et le repas.


Bilan : 168km, 6h25 de selle, 2100m de dénivelé, 127bpm en moyenne.
Consultez l'ensemble de mes données et le parcours.

Voici la vidéo dont je parle au début de l'article :



Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés au Tour de Fête.

2 commentaires:

  1. Super, bravo !^^ Par contre effectivement on se rend compte dans le reportage que, comme tu le dis, tu est assez bavard.

    Sinon j'ai créé un blog juste pour le tour, http://impressions-cyclistes.over-blog.com/

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  2. heureusement, le montage a coupé la grande majorité de tout ce que j'ai dit ! sinon, la vidéo aurait duré 4h30 ^^

    Bon courage pour la tenue de ton blog, c'est un exercice difficile à faire sur la durée.

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