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dimanche 25 août 2013

Grand Prix d'Echalas

Cet après-midi se tenait le 6ème Grand Prix d'Echalas, (bien) organisé par l'ECDOullins. Le parcours tracé sur les contreforts du massif du pilat était sélectif : une montée usante de 3,4km à 3,1%, présentant un passage de 150m autour des 10%. Les 3,6km de descente n'étaient pas de tout repos : il y avait quelques virages serrés à négocier et de légères remontées en cours de route. Bref, le circuit de 8 kilomètres était exigeant et changeait des circuits plats en zone industrielle.

Je me suis échauffé en compagnie de mes amis de l'ACLyonVaise : Maxime, Jean (qui a réussi à crever au moment de descendre le vélo de la voiture) et Elie ont découvert le circuit en même temps que moi. On a fait un tour de reconnaissance pour repérer les virages et voir l'impact du vent. Après l'échauffement, on est revenu à proximité de la ligne de départ. On a patienté 25 minutes sans bouger, ce qui nous a fait perdre tout le bénéfice de l'échauffement.

Le premier tour a été marqué par quelques attaques, vouées à l'échec vu la vitesse du peloton. Ma fréquence cardiaque moyenne de ce premier tour a été de 180, pour un maximum de 188. Musculairement ça allait, mais cardiaquement ça n'allait pas du tout. J'avais Maxime dans ma roue, j'ai vu qu'il n'était pas mieux que moi. On a échangé quelques mots pour râler contre la rapidité du départ ... un premier tour de chauffe, comme en Formule 1, nous aurait mieux plu.

Le deuxième tour a été un peu mieux : ma fréquence cardiaque moyenne a été de 173. Une vitesse moyenne en baisse de 0,7km/h, ça change beaucoup de choses ! Mais bon, mon seuil étant à 172, j'ai quand même bien souffert tout au long du tour notamment car une personne a laissé un trou dans la descente et qu'il m'a fallu le combler ... 2 fois.

J'ai craqué dans le 3ème tour. Dans la partie à 10% le peloton a filé sans moi. Musculairement ça allait, mais mon coeur est resté planté. Incapable de suivre l'accélération du peloton, j'ai été lâché. J'ai tenté de revenir au contact à la faveur d'une portion roulante, mais la suite de la montée avec un léger vent de face m'a cloué sur place. Bye bye cher peloton, on se reverra à l'arrivée. Dans la descente, je me suis relevé pour attendre d'autres coureurs. Maxime et mon équipier Sylvain avaient craqué quelques minutes auparavant. Je n'ai retrouvé aucun des deux, en revanche j'ai retrouvé Mathis (coéquipier du futur vainqueur) avec qui j'ai discuté pendant 2 tours.

J'ai ainsi passé les tours 4 et 5 à discuter. On s'est fait reprendre par le peloton des coureurs de 3ème catégorie, on s'est glissé dans leurs roues le temps d'un tour. J'avoue qu'à ce moment, je n'avais aucune motivation et j'ai laissé le peloton filer dans le 6ème tour sans chercher à m'accrocher. J'ai fait la majorité du 6ème et le 7ème tour seul, comme si j'étais à l'entraînement : je n'abandonne jamais de course, même lâché j'en profite pour m'entraîner. Sur un circuit usant et bien sécurisé, ça ne peut qu'être bénéfique !

Je me suis fait prendre un tour à 4 kilomètres de l'arrivée. Ca m'a fait un sacré choc : ça faisait plusieurs années que ça ne m'était pas arrivé, à fortiori sur un circuit de 8 kilomètres ! J'ai vu les autres passer à côté de moi. Comme c'était le dernier tour et que le peloton était explosé en petits groupes, je ne me suis pas accroché dans les roues. J'ai rallié l'arrivée à mon rythme.

Je ne suis pas très content de ma prestation. Je suis compétiteur, et me faire lâcher au bout de 20 kilomètres est frustrant. Me faire prendre un tour l'est encore plus. Non seulement je n'étais pas au niveau, mais j'en étais loin. Très loin. Le seul point positif est lié au fait que je sois resté 28 minutes globalement au dessus de mon seuil. C'est bon signe en vue des chronos, ou il faut y rester le plus longtemps possible. Samedi, j'attaque la saison des chronos, je verrai où j'en suis.

Consultez le parcours et mes données.

1 commentaire:

  1. Le Tour mine de rien t'as sans doute habitué à rouler avec un cardio assez bas, sans trop de changement de rythme et là le retour direct à la compétition sans trop d'entraînement spécifique entre-temps ça a du faire mal.
    Après pour une course, à priori en 1ère caté, tenir 3 tour sur un circuit vallonné pour une reprise c'est pas si mal. Ça ne peut aller qu'en s'améliorant !

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