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dimanche 13 octobre 2013

Gentleman de Saint Georges d'Espéranche

Ce dimanche se tenait le gentleman de Saint Georges d'Espéranche, auquel je prenais part pour la première fois. Les conditions météo étaient nettement plus favorables que la veille : le vent était toujours présent mais il ne pleuvait pas et la température était meilleure.

Le parcours est plus long que les gentleman auquel j'ai pris part jusqu'à présent : il fait 26 kilomètres, au lieu d'une dizaine habituellement. Le tracé commence par 13 kilomètres de faux plat descendant, poursuit par une bosse de 2 kilomètres, 1.5 kilomètre de plat, 2 kilomètres de descente avant 7 kilomètres de faux plat montant pour rejoindre l'arrivée. L'effort (pour moi) dure environ 40 minutes au lieu de 20 minutes habituellement.

Je me suis échauffé pendant 40 minutes avant de rejoindre la zone de départ. L'échauffement au capteur de puissance est bien plus précis qu'en utilisant un cardio : on peut jouer de manière bien plus fine sur l'effort qu'on produit. Si à l'heure actuelle je n'ai pas assez d'expérience pour pouvoir utiliser cet outil en cours d'épreuve, pour l'échauffement c'est un vrai régal.

Une fois le départ donné, je me suis calé dans la roue de Rémy. A 2 centimètres de sa roue arrière, j'étais parfaitement à l'abri du vent. Si hier j'ai passé 95% de l'épreuve en dehors de son aspiration, aujourd'hui la courbe était inversée : j'ai passé 95% du temps dans son sillage. Pour donner un aperçu chiffré : sur la portion de faux-plat descendant du début d'épreuve, de 7.5km à 42km/h de moyenne, j'ai consommé 28% d'énergie en moins que lui ! Nous faisons le même poids (à 500g près), la même taille (à 1cm près) et avons sensiblement le même matériel.

L'épreuve s'est mieux passée que d'habitude. Rémy ayant fait 2 fois le gentleman la veille et étant à son deuxième passage aujourd'hui, il a fait 2 heures d'effort en course ce week-end là où je n'en ai fait qu'une. Il était émoussé en fin de parcours, nos niveaux étaient ainsi plus proches. Dans les derniers kilomètres, je lui ai indiqué que je me sentais bien et qu'il pouvait accélérer un peu s'il en avait les moyens. Il a légèrement accéléré, je me suis rendu compte que finalement, j'étais incapable d'aller plus vite. On a fini très loin des premiers, à plus de 5 minutes, mais avec un écart proportionnel par rapport aux écarts habituels. Quand on perd 2 minutes sur une dizaine de kilomètres, il est normal d'en perdre 5 sur une vingtaine.

Le week-end prochain, je pense que je mettrai fin aux compétitions pour cette année. Je ne suis pas au niveau et c'est frustrant. Je n'ai pas le temps de m'entraîner depuis plusieurs semaines, donc aucun espoir que ma condition physique s'améliore.

Consultez notre parcours.

1 commentaire:

  1. Entièrement d'accord, coupure non obligatoire dans 90% des cas. Je suis un vélotafeur (54 km / jour en semaine), donc pas de nécessité (du point de vue physiologique) de couper. Mais je dois reconnaître qu'assez naturellement il m'arrive à peu près tous les six mois d'avoir une période d'une semaine un peu à vide qui précède souvent les vacances. Donc résultat, en vacances, je coupe partiellement : toujours un peu de vélo et surtout de la course à pied.

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