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dimanche 8 décembre 2013

Passage au Tubeless en 2014

Cet après-midi, j'ai reçu une nouvelle paire de roues : des DT Swiss RR 1450 Tricon. Pourquoi ce modèle ? Car je souhaitais tester des roues tubeless et que j'ai eu l'opportunité d'acquérir cette paire. Il faut dire que quand on veut passer au tubeless, il faut s'accrocher : peu de documentation, peu de marques et peu de modèles ! Bon courage pour faire votre choix.


Ensuite, pour trouver des informations, c'est un parcours du combattant dans lequel il faut se méfier des informations piégeuses datant de la décennie précédente et des messages pessimistes de la part de forumeurs n'ayant jamais testé ce matériel mais dont l'avis est tellement tranché qu'il semble universel et non négociable. Enfin, au milieu de cette marre flaque d'eau d'informations, il faut trier les informations concernant le VTT, un domaine dans lequel le tubeless est plus répandu.

Remontons le cours de ma pensée : pourquoi le tubeless ? Mon expérience personnelle lors du Paris-Roubaix Challenge en 2011 m'a montré que la plupart des crevaisons étaient liées au pincement sur les pavés. Je n'avais pas eu de crevaison, ni pendant la reconnaissance 3 semaines avant l'épreuve, ni pendant l'épreuve elle-même, car j'étais resté gonflé à une pression normale mais c'était mon corps qui avait encaissé toutes les secousses. Mes 60 kilos de chair et d'os avaient été secoués dans tous les sens sur chaque secteur et j'avais fini démoli au niveau de toutes les articulations. Il faut avouer que l'absence de crevaison est aussi liée à de la chance.


En 2014, beaucoup de pavés m'attendent. Je suis déjà inscrit au Tour des Flandres cyclo et au Paris-Roubaix Challenge. Le Tour des Flandres c'est 18 kilomètres de pavés, le PRC c'est 52 kilomètres de pavés. Ajoutez à cela ceux du Het Volk, d'A travers la Flandres et de Gand-Welvelgem, et vous comprendrez que je ne tiens pas à solliciter la chance trop longtemps. Je préfère réserver mon "capital chance" afin d'éviter les chutes et les problèmes de santé.

J'espère que l'utilisation de roues tubeless me permettra de profiter pleinement de mes aventures, en m'évitant les galères liées aux crevaisons et en me permettant de moins gonfler afin de gagner en confort. Je dispose de 2 mois et demi (le Het Volk cyclo se tiendra le 2 mars) pour tester ces roues afin de voir si elles répondent à mes attentes.

Maintenant que ces roues sont chez moi, que les pneus sont montés, le plus dur commence : changer mes habitudes. Quand je pars m'entraîner, je met dans mes poches une chambre à air, des démonte-pneu et une pompe. Que prendre avec moi pour rouler désormais ? Comment réparer en cas de pépin ? Comment réaliser leur entretien ? Bref, comment bien les utiliser ?

Affaire à suivre ...


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

5 commentaires:

  1. Pour info : Tu peux continuer à prendre une CAA et des démontes pneus. Si tu crèves, tu mets la CAA et tu repars. En rentrant, tu peux réparer avec des rustines spéciales qui se mettent à l'intérieur. Parfois un coup de super glue à l'extérieur et le liquide de réparation à l'intérieur ça suffit pour des tout petit trous. Il faudra bien entendu mettre du liquide préventif à l'intérieur.

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  2. Salut,

    J'ai mis du liquide préventif quand j'ai monté les pneus. Niveau quantité par contre, je ne sais pas trop comment le doser, j'espère avoir mis la bonne quantité.

    Pour le fait de réparer via une chambre à air, c'est ce que je comptais faire. Mais ça ne me semble pas être la meilleure utilisation du tubeless, si ? J'aurai plutôt imaginé une solution avec une micro-rustine autocollante et une cartouche d'air pour regonfler rapidement avec beaucoup de pression.

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  3. Salut Florent,
    Super cette idée ! Pas toujours évident de découvrir les nouvelles technologies dans le vélo ! Je suis néanmoins d'accord avec toi, le tubeless semble être la meilleure solution pour ce que tu entreprends en 2014.
    N'hésite pas à nous (et moi aussi) faire part de tes commentaires sur la tenue de route, les prix, les avantages et inconvénients mais également ton sentiment personnel.
    J'ai essayé une fois sur une portion de pavés de 800mètres. C'est tout bonnement la plus dure expérience sur le vélo, pire que le vent et je pense qu'un entrainement sur les bras est nécessaire mais tu dois déjà le savoir !
    A bientot !

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  4. Comme je n'ai pas trouvé de "guide de passage au tubeless", tels que ceux qu'on trouve dans le domaine de l'informatique pour passer de Windows à Mac, de MS Office à Open Office, de Joomla à Wordpress, ... je pense le réaliser moi-même, afin que d'autres puissent trouver les informations que j'ai longuement cherché et jamais trouvé. Ou difficilement.

    Le renforcement des bras et du dos est au programme de l'hiver, comme je l'expliquais dans un article le mois dernier : http://blog.ligney.com/2013/11/gainage-preparation-physique-generale.html

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  5. Bonsoir Florent,

    je n'ai pas de retour pour la route, mais ce que l'on fait en VTT est effectivement de partir avec une chambre et de la placer au cas où le liquide préventif n'a pas réussi à vulcaniser la section de pneumatique entamée. Sur la route, les pneus étant plus fins, les coupures seront probablement plus fréquentes mais aussi peut-être moins grandes, donc le liquide devrait faire son office.

    Pense également qu'il te faudra supprimer la valve, normalement pas d'outil nécessaire, mais à valider sur les DT et prévoir à l'avance où on la range, ça se perd ces petites bêtes (mais cela se trouve dans le commerce aussi ;) )

    Il existe des rustines tubeless qui se placent à l'intérieur du pneumatique, mais il faut alors attendre la vulcanisation et surtout disposer d'une pompe capable de fournir d'un coup assez de pression pour clipser le pneu sur les lèvres de la jante. Sinon, le CO2 sera ton ami et ensuite contrôle de la fin de pression à la pompe et au toucher.

    Enfin, le liquide préventif sèche au fil du temps, il récupère également toutes les impuretés qui entrent dans le pneu, donc pense tous les 3 mois en gros à démonter, nettoyer le fond de la jante et refaire le niveau. Les pneus se montant à la main, c'est bien plus simple qu'avec une chambre. Attention aux qualités de liquide préventif, tous ne se valent pas, il faudra un peu de retour d'expérience pour en juger.

    Bonne route. Alex.

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