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mercredi 15 janvier 2014

Sortie dans les Monts du Lyonnais

Quelques jours après avoir effectué ma première sortie de l'année dans le beaujolais, j'ai équilibré le compteur en allant rouler dans les monts du lyonnais. Nous avons été une quantité variable de cyclistes tout au long de cette sortie : j'ai rejoint Rémy, nous avons rejoint Mickael puis Lionel, nous nous sommes rendus au point de rendez-vous de l'ACTP, le groupe s'est scindé en deux, puis nous avons quitté ce groupe, j'ai raccompagné Rémy puis je suis rentré.

J'ai donc commencé par un quart d'heure d'échauffement sur les quais de Saône afin de rejoindre Rémy. Malgré une température fraiche, j'ai rapidement eu chaud grâce à ma tenue hivernale (logique) et aux rayons de soleil. Au rond-point avant d'arriver chez lui, la conductrice d'une voiture qui arrivait en face ne regardait pas la route mais son fils assis sur le siège à côté. Elle a coupé la route à un piéton qui a reculé alors qu'il était engagé (sans ce recul, il serait sous ses roues) puis m'a coupé la route dans le rond point, toujours sans regarder devant-elle. Je me suis arrêté au milieu du rond-point, ayant bien vu qu'elle fonçait tout droit sans regarder, sans quoi je serai également sous ses roues. Visiblement, pour certaines personnes, la note obtenue par un adolescent à son dernier contrôle est plus importante que la vie de deux personnes. Navrant !

Avec Rémy, après une brève discussion (les formalités d'usage), on s'est pris une série de relais afin de rejoindre Mickael dans les délais. Je me suis amusé à regarder la différence de puissance quand j'étais en tête et quand j'étais dans sa roue : en tête je développais environ 200w tandis qu'à l'abri je n'étais qu'autour de 120w. C'était sur du plat, sans vent et à vitesse constante. 40% d'écart, à confirmer avec d'autres tests car ce sujet est intéressant.

On a rejoint Mickael puis Lionel un peu plus loin. A 4, c'était top pour discuter : deux devant et deux derrière, comme dans une voiture sauf qu'on a de l'air frais sur le visage et que tout le monde doit rester vigilant. On a réglé notre allure afin d'arriver pile à l'heure du rendez-vous de l'AC Tarare Popey : on est arrivé à 14h28 pour un départ prévu à 14h30. Ca nous a laissé le temps de serrer toutes les mains et de s'informer sur l'itinéraire prévu. La voiture 4 places s'est transformée en bus, comportant une vingtaine de passagers/chauffeurs et sans l'écran de télévision (qui en général passe un film qu'on a déjà vu 35 fois où qu'on aime pas).


Je me suis calé dans les roues et j'ai fait comme toujours : j'ai bavardé pédalé. J'ai joué les suiveurs dans un groupe compact et homogène, avec une bonne ambiance. Quand on a attaqué la montée du col de la Luère, les discutions se sont progressivement arrêtées. Un peu avant que des attaques ne fusent, il y a eu quelques chambrages verbaux. Une fois le silence établi, la guerre a démarrée. Chacun a fait avec ses armes : du courage et de la sueur. On entendait le souffle court des camarades sonner comme le bruit des canons, le cliquetis des chaines et des dérailleurs imitait les balles des fusils. Mais une fois en haut, pas de vainqueur ni de vaincus, que des sourires : c'est ça la magie du sport !

J'ai joué le jeu jusqu'à mi-pente où une pause a été faite pour se regrouper. Pendant que les premiers restaient statiques et se refroidissaient, j'ai fait demi-tour pour aller chercher les derniers. Sur la deuxième moitié j'ai totalement lâché les chevaux pour me tester ... j'ai obtenu des valeurs intéressantes qui m'ont confirmé que la forme est bonne pour la saison. Nouveau demi-tour en haut pour récupérer les derniers et éviter de me refroidir avant la descente.

La descente et le retour se sont bien passés. En chemin, les membres de l'ACTP ont bifurqué afin de rentrer sur leurs terres. Avec Rémy, on a raccompagné Mickael quelques kilomètres avant de tourner pour rentrer chez nous. J'ai déposé Rémy puis j'ai poursuivi ma route en me testant de nouveau. Malgré 100 kilomètres au compteur, j'avais de bonnes sensations donc je voulais vérifier si c'était une simple apparence ou un fait réel. C'était bien réel : malgré la distance j'avais encore une grande partie de mes moyens.

Je suis rentré à la limite de la nuit, avec 110 kilomètres au compteur (j'ai allongé exprès ma sortie pour dépasser ce chiffre) et un peu plus de 1500 mètres de dénivelé. Je suis rentré content de moi, ma préparation pour les classiques printanières se déroule à peu près comme prévu.

Consultez notre parcours.

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