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lundi 27 janvier 2014

Sortie ordinaire d'un dimanche de janvier

Dimanche matin, je suis allé rouler dans le beaujolais avec Rémy, Mickael et Marlène. C'était un dimanche matin ordinaire de janvier : il faisait gris et froid, une petite pluie-neige tombait, nous étions emmitouflés dans nos vestes thermiques, bonnets visés sous le casque, gants polaires et sur-chaussures d'esquimaux ... pour rouler sur des routes humides et glissantes.

Avec Rémy, on s'est échauffé mouillé jusqu'à Villefranche où nous avons rejoint nos deux compagnons de route du jour. La traversée de Villefranche a été légèrement complexifiée, à l'aller comme au retour, car le centre-ville était interdit à la circulation pour la fête des conscrits. Une fois sortis de la ville, on a pu rouler sur des routes que j'aime tant, qui offrent habituellement des points de vue magnifiques sur les alentours. Le beaujolais est vraiment un coin agréable pour rouler. Comme cette fois il faisait gris et brumeux, j'ai repassé dans ma tête les images que je vois l'été, mon cerveau agissant comme l'ordinateur d'un publicitaire retouchant des photos pour les améliorer. Même par temps pourri, ce coin reste sympa car les routes sont dans un état franchement correct et la circulation y est faible. Le tout dans un chouette cadre.

On a enchaîné les petites montées et les petites descentes. L'avantage de ce type de terrain, c'est qu'on se réchauffe bien dans les montées et que les descentes sont trop courtes pour y prendre froid. Avec le temps, je me rends compte que c'est plus efficace que rouler sur du plat. En parlant de plat, un problème de valve sur mes roues tubeless m'a mis ma roue arrière à plat. J'ai été agréablement surpris de constater que même dégonflé, on peut rouler sans problème grâce à la rigidité du pneu. J'ai fait toute la montée du Mont Brouilly, sa descente et une dizaine de kilomètres légèrement vallonnés sans ressentir de problème dans le maniement du vélo. Pourtant, faire une descente mouillée avec une roue dégonflée était osé ! J'ai fini par regonfler afin de retrouver un rendement correct, j'ai tout de même bien senti la différence.

J'ai pas mal subi sur la dernière demi-heure, et dans les dix dernières minutes il ne me restait plus grand chose. L'expression "pédaler avec les oreilles" s'appliquait bien dans mon cas, le hochement de tête à chaque coup de pédale étant toujours un signe de fatigue avancée. Au final, ça m'a fait un petit peu moins de 90 kilomètres. Il va falloir que j'améliore ma récupération : fin mars il faudra que j'enchaîne les 200 kilomètres de Gand-Wevelgem le samedi puis les 130 kilomètres du grand Prix E3 le dimanche. Mais j'ai encore 2 mois avant ça.


Après notre douche, nous avons fait prendre à nos vélos la leur. Le cycliste en hiver passe autant de temps à rouler qu'à s'équipier pour lutter contre le froid et laver son vélo.

Consultez notre parcours.

4 commentaires:

  1. salut,

    le froid fatigue bien les organismes aussi, exploser quand ça caille me parait pas forcément anormal.

    Sinon, le système tubeless vu comme tu le présente est assez intéressant. Pouvais tu finir sans regonfler ou cela aurait été dangereux?


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  2. Salut,

    effectivement, le froid sollicite l'organisme : l'énergie consommée pour se réchauffer n'est pas utilisée pour avancer ... mais en mars en Belgique, il est probable que je rencontre égalemen du froid. Il faut donc quand même que je progresse ;-)

    Pour le tubeless, j'aurai pu rentrer sans danger mais la perte de rendement m'aurait encore plus handicapée physiquement en fin de sortie.

    Florent

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  3. Bonjour Florent,

    Tout d' abord bravo pour ton blog que je vient de découvrir avec intérêt.
    C'est bien une paire de DT Tricon que tu a? J' ai les même mais montées en pneu classique et chambre latex. Je voulais savoir tes premières impressions sur le tubeless? Perso pour moi ça a été une grosse déception: la tringle des pneu tubeless est trop dur et en cas de coupure lors d'une sortie c'est presque impossible de le sortir de la jante pour mettre une chambre à air. De plus si tu y arrive il faut d' abord nettoyer toute la tartine de préventif du pneu avant de remettre une chambre. Bref pour moi, tu n' a ni le confort et le rendement du boyau ni la praticité du pneu classique et le tout pour un prix assez élevé.
    Dans l'attente de lire ton propre avis
    CDLT

    Flo

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  4. Salut Flo,

    J'ai effectivement une paire de Tricon (les 1450).
    Pour le moment, je ne me suis pas penché sur la mise en place d'une chambre dans un pneu tubeless, mais je te confirme que la rigidité de la tringle ne facilite pas le changement de pneus (j'utilise des hutchinson fusion 3). Je n'ai pas encore assez de recul pour avoir un avis suffisamment tranché sur le sujet, je vais rouler encore un peu pour véritablement me faire un avis.

    Florent

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