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mercredi 16 avril 2014

Le nettoyage post-classique

Après chacune des classiques flandriennes, mon vélo était sale. J'ai pris une grosse pluie lors des derniers kilomètres de Kuurne-Brussel-Kuurne, quelques averses lors d'A Travers les Flandres et beaucoup de poussière lors du Paris-Roubaix Challenge.


Il m'a à chaque fois fallu plus d'une heure pour que le tas de boue redevienne un vélo propre. Les professionnels ont de la chance d'avoir quelqu'un qui leur lave leur vélo à l'arrivée de ces classiques, à fortiori lorsqu'il y en a deux le même week-end (Kuurne-Brussel-Kuurne et le Het Nieuwsblad, puis le GP E3 et Gent-Wevelgem) donc que chaque heure de récupération est importante (sachant qu'eux en plus n'ont pas à conduire pour aller et revenir).


Sur chacune de ces épreuves, le nettoyage du vélo a été fait en profondeur car la saleté rentrait de partout. Sur les épreuves "sèches" du Het Nieuwsblad, de Gand-Wevelgem, du Grand Prix E3 et du Tour des Flandres, un simple coup de chiffon et une inspection détaillée des pneus a suffi.


Sur ces épreuves "sèches", la saleté était composée d'un simple filet de poussière, qu'un passage de chiffon permettait d'éliminer afin que ma monture retrouve de l'éclat.


Je ne suis pas du genre à laver mon vélo en permanence. Je ne suis pas de ceux qui estiment le niveau d'un cycliste en fonction du niveau de propreté de son vélo. En revanche, je suis impliqué dans l'entretien de mon vélo : j'aime rouler sans bruit mécanique (les couinements de chaine ou de pédale me rendent dingue) et j'aime éviter les problèmes mécaniques évitables. Un vélo régulièrement entretenu est un vélo qui dure.


Mon principal point d'attention vient des roues et des freins. Avoir des pneus en bon état permet d'éviter les crevaisons : je crève tous les 2500 kilomètres en moyenne. La piste de freinage sur la jante et les patins de freins méritent une attention régulière afin d'éviter tout problème en cas de freinage d'urgence. Une roue qui freine mal, c'est un risque de chute idiot.


Je ne suis pas mécontent que ces classiques ce terminent, je ne serai plus obligé de laver mon vélo 2 fois par week-end. Mais en même temps, c'est aussi ça qui marque ces classiques !


Vous pouvez consulter ici l'ensemble des articles consacrés aux classiques flandriennes.

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