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jeudi 31 juillet 2014

Sortie en-(tourne)-soleillée

Ce soir je suis allé rouler avec Julien, comme d'habitude, sous un soleil retrouvé.

J'ai commencé par le rejoindre chez le vélociste, son vélo ayant besoin de réglages. Après une vingtaine de minutes d'attente, on a pu débuter notre séance dans les Monts d'Or. On s'est échauffé tranquillement pendant une trentaine de minutes, en profitant du soleil tout en discutant.

Les conditions météo étant bonnes, j'ai voulu me tester dans une montée de référence : la course de côte du Verdun. J'ai effectué un test crescendo plutôt qu'un test linéaire : au lieu de me mettre à un niveau d'effort constant toute la montée, j'ai choisi de commencer "en dedans" et d'accélérer progressivement au fil de l'ascension. Je voulais regarder à quel moment j'exploserais, la difficulté augmentant exponentiellement au fil de l'ascension.

Le test a été concluant, d'une part sur ma capacité à produire un effort de plus en plus soutenu et d'autre part sur ma capacité à récupérer une fois cet effort terminé. Le verdict du chronomètre est en revanche moins bon sans être catastrophique, mais un chrono est aussi variable qu'une fréquence cardiaque : il dépend de nombreux paramètres extérieurs (température, vent, abri derrière un véhicule ou un autre cycliste, ...).


Sur la route du retour, je me suis arrêté dans un champ de tournesols. Eux aussi avaient la tête haute et semblaient content du retour du soleil après de longues journées pluvieuses et nuageuses. J'ai complété ma collection de photos en compagnie de plantes : après le blé et le maïs dimanche, j'ai pris la pose en compagnie des grandes fleurs jaunes.


J'ai effectué une descente propre jusqu'aux quais de Saône. Etant seul dans les grandes descentes des pyrénées, je n'avais pas vraiment de repères vis à vis de mon appréhension, ma chute ayant eu lieu en descente. Grâce à Julien, avec qui j'ai l'habitude de descendre, et sur une descente que je connais parfaitement, j'ai eu un point de repère me montrant que j'étais un peu crispé et que j'avais du mal à me relâcher. J'ai donc passé la descente à reprendre la base de cet exercice : chercher la sécurité et les bonnes trajectoires. La vitesse vient d'elle-même quand on est sur la bonne trajectoire : tout devient fluide, naturel.

On est rentré tranquillement par les quais de Saône. Je suis content de ma séance, content de voir que le corps répond aux sollicitations. A moi de le ménager intelligemment pour qu'il puisse livrer le meilleur lorsque je le choisirai.

Consultez notre parcours.

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