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dimanche 10 août 2014

Sortie de foncier dans le Beaujolais

Ce dimanche, une sortie de foncier sur un terrain vallonné était au programme. Rémy est passé me prendre chez moi, il en a profité pour corriger certains réglages de mon nouveau vélo.


On a remonté les quais de Saône jusqu'à Anse pour s'échauffer. 30 minutes de plat, avec peu de circulation (vive le mois d'août !) mais pourtant on a eu le droit à 2 coups de klaxon. Les deux n'avaient strictement aucune raison d'avoir lieu, nous étions bien sagement sur la piste cyclable le long d'une route dont la largeur permet à 2 camions de se croiser tout en doublant des vélos. Quand je lis certains commentaires sur des forums du genre "La route c'est pour les véhicules motorisés, à ce compte la pourquoi ne pas rouler en rollers, trottinette, skateboard..." ou "un bon coup de klaxon (à 1,50m hors agglomération) leur fera faire la goutte dans leur cuissard" (et bien d'autres sornettes à lire ici) ou "j'ai un bon vieux gros patrol qui boit 15 litres de mazout au 100 et qui fume bien noir quand j'accelere sous le nez des troupeaux de cyclistes qui s'approprient nos petites routes de montagne. Qu'est ce que j'rigole quand y toussent" (à lire ici), je me dis que dans le fond il ne faut pas se poser de questions sur le comportement de certains automobilistes.


Une fois à Anse, on s'est enfoncé dans le Beaujolais sur des routes désertes toute l'année. Le ciel était couvert au début, mais il s'est vite dégagé en se faisant balayer par un vent du sud qui forcissait de plus en plus. J'ai eu du mal à effectuer le travail prévu : quand je suis dans la partie montante des vallons je me retrouve rapidement à des valeurs proche du seuil, quand je suis dans la partie descendante je suis plutôt en récupération active.


On a enchaîné les bosses en discutant et en profitant du paysage. Les vignobles traversés n'offrent aucune ombre (ce qui aurait été appréciable, la température dépassant rapidement les 30°) mais offrent une vue dégagée. D'un côté on voit les colines composant le Beaujolais, de l'autre on voit toute la plaine de la Dombe et de la Bresse.


Quand l'heure du retour à sonné, ça a été beaucoup moins drôle. Le pire, ça a été quand je me suis retrouvé seul (j'ai raccompagné Rémy chez lui) avec un fort vent de face et sans aucun abri (de longues lignes droites). Par 34°, j'ai été content de me ravitailler au point d'eau de Anse dont la fraicheur de l'eau a été appréciable.


Je suis rentré chez moi particulièrement fatigué, la lutte contre le vent m'ayant vidé de mes forces. J'ai pédalé pendant 4h20 pour une centaine de kilomètres.

Consultez notre parcours.

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