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dimanche 3 août 2014

Sortie de foncier entre les orages

Cet après-midi, j'ai effectué une sortie de foncier sur le plateau de la Dombes. Que je me prépare pour les contre-la-montre ou les cyclocross, je dois effectuer quelques sorties de foncier pour me reconstruire un socle sur lequel je pourrai construire mes séances de spécifique.


J'ai passé la première heure à tempérer mes ardeurs : seul, j'ai tendance à partir un peu trop rapidement par rapport à l'intensité prévue de l'exercice, et à terminer en dessous. Si la moyenne à la fin de l'exercice est bien dans la zone cible de l'exercice, celui-ci n'est est pas bien éxécuté pour autant car il n'a pas forcément sollicité les bonnes zones musculaires et cardiaques.



Le parcours que j'ai choisi empruntait une succession de petits vallons qui rompaient la monotonie des longues lignes droites qu'offre cet endroit. L'objectif a été parfaitement rempli, je ne me suis pas du tout ennuyé, j'ai profité des paysages et du calme : les poissons dans les étangs ne font pas plus de bruits que les oiseaux qui nagent à la surface, les vaches et les moutons sont aussi sages qu'une tortue en train de dormir.


Après 1h30 à pédaler au soleil, je suis passé à Saint Nizier le désert, un village où je me rendais régulièrement quand j'étais petit pour aller à la pêche avec mes grands parents, ma grande soeur et mon cousin. La région regorge d'étangs, ma grand-mère rédigeait une thèse sur l'acclimatation d'un poisson américain dans les eaux françaises ... en traversant le village, je me suis rendu compte que j'avais collaboré à une publication scientifique dès mon enfance.


Au bout de deux heures, je me suis retrouvé au devant de violents orages. J'en avais un devant, un sur le côté droit et un sur le côté gauche. J'ai bifurqué pour passer devant celui en face tout en contournant celui de gauche. Je me suis retrouvé pendant une heure à rouler sous la pluie, avec des éclairs sur le côté et un roulement de tambour constant derrière. J'ai forcé l'allure pour distancer l'orage dans mon dos pendant que celui sur le côté s'éloignait de lui-même en poursuivant son propre chemin. Je m'en suis plutôt bien tiré avec seulement une heure de pluie.


J'ai retrouvé le soleil et un grand ciel bleu dans les derniers kilomètres. Le vent a rapidement séché la route et ma tenue. Je suis rentré chez moi au bout de 106 kilomètres, fatigué et avec l'unique envie de prendre une bonne douche, pourtant je me suis forcé à tourner dans mon village dans le but de passer les 110 kilomètres. En effectuant cette boucle, je me suis dit que ces quelques kilomètres seraient ceux qui me feraient gagner quelques places dans les classements.



Consultez mon parcours.

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