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mardi 16 septembre 2014

Sortie du soir

Après un bloc de 3 semaines avec des entraînements spécifiques de plus en plus intensifs, je bénéficie cette semaine d'un repos relatif. La récupération, active et passive, est en effet importante dans l'amélioration des performances : se ménager des semaines plus légères pour permettre à l'organisme de récupérer et de s'adapter à l'effort (la fameuse "surcompensation") est la base d'une progression à long terme.

La sortie du jour prévoyait donc 1h30 de vélo tranquille, sur un parcours sans véritable difficulté permettant de tourner les jambes en souplesse. J'ai donc tracé un parcours sur le plateau de la Dombes, sur des routes sans trop de circulation, qui se prêtent mieux à la flânerie que des routes à fort trafic sur lesquelles on souhaite tout sauf s'éterniser.

Pour m'accompagner dans ce repos, j'ai eu le fidèle Julien (présent depuis tant d'années), ainsi que David et Patrick. Ces deux derniers étant chercheurs à l'INSA dans les domaines autour de la mécanique, la conversation a été intéressante : avec ses étudiants, David a réalisé des capteurs de puissance dans le pédalier d'une précision de 2%, ainsi que des tests d’aérodynamique particulièrement instructifs. Ca a l'air cool la recherche !

Alors qu'on discutait sur les petites routes, on a aperçu un autre type de chercheur : un type arpentait un champ avec un détecteur de métaux. Etait-ce l'agriculteur à la recherche d'une des pièces de son tracteur ? Etait-ce un chercheur de trésor ? Etait-ce un malfaiteur ayant enfoui son butin à cet endroit quelques années plus tôt ? On ne le saura jamais !


On a poursuivi notre route à travers champs, sur des routes plutôt calmes. Pourtant, on a beau tenter de s'isoler, on trouve toujours un con pour s'énerver sur son klaxon. Je reste également effaré par le nombre d'automobilistes qui doublent sans aucune visibilité, dans des courbes avec des haies masquant ce qui arrive en face. Ces gens ne manifestent aucun mécontentement, ils sont corrects vis à vis de nous, pourtant les risques qu'ils prennent me paraissent parfois franchement absurdes. C'est vrai que sur des routes où il n'y a personne, le risque d'avoir quelqu'un en face est quasi nul, mais il reste présent.

On est rentré en roulant rapidement, avant la nuit, via une prise de relais loin d'être parfaite au niveau de la répartition des efforts mais efficace physiquement. On est rentré à bon port sans incident (en dehors d'une crevaison), c'est le principal.

Consultez notre parcours.

2 commentaires:

  1. Salut,

    "David a réalisé des capteurs de puissance dans le pédalier d'une précision de 2%", ca ne serait pas plutôt la marge d'erreur qui est de 2% ? ;)

    Bonne continuation à ton blog !

    Thomas

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    1. Salut Thomas,

      Tu as raison, c'est bien la marge d'erreur qui est de 2% et non la précision.

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