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jeudi 8 janvier 2015

Autour du Mont Thou

Ce jeudi après-midi, j'ai effectué une sortie dans les Monts d'Or en ciblant plus particulièrement le Mont Thou que je souhaitais grimper par ses 4 faces. Je comptais intituler cette sortie "A l'assaut du Mont Thou", mais au vu des évènements en cours, je vais m'abstenir d'utiliser tout le vocabulaire militaire. Pour ma part, je ne prends aucun risque (ou presque) sur mon vélo et ma motivation est le plaisir. Pas de haine, pas de violence, pas de sang, pas d'arme, pas de familles brisées ... et une totale liberté de parole, évidemment.

Après 10 minutes d'échauffement sur les quais de Saône, j'ai commencé par l'ascension du col de la Croix de Presles en passant par Poleymieux. J'y ai effectué mon premier exercice du jour : j'avais prévu d'utiliser chacune des 4 montées pour y faire 20 minutes d'effort au seuil. J'ai bien géré mon effort, atteignant le col après 24 minutes à 218w de moyenne (pour une cible autour de 220w). J'ai poursuivi jusqu'au sommet du Mont Thou, mais à un niveau d'effort plus bas.

La descente sur Saint-Romain a été l'occasion de croiser 3 fous du volant. Je les avais vu arriver dans les virages en contre-bas, j'avais senti qu'ils n'allaient pas ralentir en me croisant sur la route étroite donc j'ai anticipé en m'arrêtant dans le fossé quelques mètres avant une épingle. Ca n'a pas manqué, le premier et le troisième sont passés proprement mais le deuxième s'est amusé à prendre l'épingle au frein à main et est parti dans le décor. Heureusement que personne n'arrivait en face, car dans un tel virage en aveugle et avec une telle vitesse, le choc aurait été violent.

La deuxième montée du jour a été celle surnommée "du Titan" (ou de la madone de Couzon). Le début est difficile (2,5km à 8%) mais la fin est plutôt roulante. J'y ai effectué mon deuxième bloc de travail au seuil : 24 minutes à 221w de moyenne cette fois. La descente en direction de Lyon / Vaise s'est faite sans encombres, j'en ai profité pour me ravitailler car je sentais la fatigue me gagner. J'avais déjà 800m de dénivelé en 25 kilomètres.

Après avoir grimpé par la route venant du nord (Poleymieux) puis celle venant de l'est (Couzon), il me restait une face à attaquer : celle venant du sud et passant par Saint-Cyr. J'ai voulu y faire mon troisième bloc de travail, mais je n'ai pas fait long feu. J'ai réussi à maintenir ma puissance sur une moitié de montée, avant qu'elle ne dégringole. Je m'en tire avec 22 minutes d'effort pour grimper jusqu'au Mont Cindre, à 189w de moyenne au lieu des 220w souhaités. La route des crêtes menant jusqu'à la jonction avec les 2 autres routes ne m'a pas apporté de signe de mieux. J'ai décidé que faire la 4ème montée prévue ne servirait à rien si j'étais incapable d'atteindre la zone de travail cible. Je risquais plus de générer une fatigue néfaste en voulant à tout prix effectuer une 4ème ascension.

J'ai fait l'effort pour grimper une seconde fois jusqu'au sommet, avant de descendre sur Poleymieux. J'ai ainsi grimpé et descendu une fois chacune des 3 faces. Cependant, à Poleymieux, j'ai rejoint la Croix Vitaise : j'ai voulu ajouter un peu de dénivelé pour atteindre les 1500m au cours de la sortie. La montée n'est pas très longue mais j'ai quand même du m'employer pour arriver en haut. Pour dire à quel point j'étais mal, j'ai mis 10 minutes pour grimper ces 2 kilomètres à 7%. En arrivant vers chez moi, comme il me manquait 40m de dénivelé pour dépasser les 1500m, j'ai effectué une boucle me permettant d'atteindre mon objectif.


Je termine ma sortie épuisé mais content. Avec 1518m de dénivelé en moins de 55 kilomètres, j'ai fait une belle sortie, sans avoir froid et sous un soleil timide mais présent. J'ai mal calibré mes exercices : j'aurai du soit me limiter aux 20 minutes prévues (et terminer les montées plus calmement) soit me fixer une cible à une puissance plus basse. Ca m'aura tout de même fait plus d'une heure de travail au seuil, c'est pas si mal pour un 8 janvier !

Consultez mon parcours.

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