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samedi 14 mars 2015

GP de Saint Romain de Popey

Ce samedi midi, j'ai débuté ma saison de courses sur route pour l'année 2015. Je l'ai entamé à l'occasion du Grand Prix de Saint Romain de Popey, une épreuve que j'avais déjà courue en 2008 (année où la course s'est installée dans cette localité, alors qu'elle avait lieu les années précédentes à Tarare), 2009 et 2012. Mes précédentes participations s'étaient soldées par 2 abandons et une 25ème place.

Le circuit de cette épreuve n'est pas très exigeant en soi, mais la répétition de l'ascension roulante provoque une usure lente mais régulière des organismes. Les 13 ascensions au programme de la course Pass'Cyclisme provoquent la sélection petit à petit, une sélection par l'arrière assez impitoyable : quand on est pas bien, on a beau tenter de repousser l'échéance de tour en tour en revenant dans les roues pendant les phases de récupération du peloton, le couperet finit toujours par tomber. Cependant, le petit vent présent de dos dans l'ascension permettait de moins souffrir que d'habitude, en revanche une fois en haut mieux valait rester à couvert car le vent de face faisait payer chaque erreur de placement.

Après un échauffement raccourci, la récupération du dossard et de la puce de chronométrage ayant pris une éternité, je me suis rendu au départ. La température étant fraiche, d'importants écarts étaient à noter au niveau vestimentaire sur la ligne de départ : certains étaient en tenue courte avec manchettes tandis que d'autres étaient équipés de gros gants et de vêtements épais. Pour ma part, j'ai opté pour un mix entre ma tenue hivernale et ma tenue de mi-saison ... j'ai eu un peu frais dans les descentes mais j'étais très bien dans les ascensions et sur le plat.

J'ai effectué 3 tours dans le peloton principal. Placé en queue de peloton, comme j'en ai toujours eu la mauvaise habitude, j'étais aux premières loges pour voir des mecs exploser un par un. J'ai géré mes ascensions au train, revenant à chaque fois sans m'affoler sur l'arrière du peloton quand il y avait un petit écart. Après le troisième tour, sur la partie finale de l'ascension, une petite chute s'est produite dans le dernier tiers du peloton. Cinquante coureurs ont filé devant, on s'est retrouvé en petits groupes derrière. J'ai fait l'effort pour revenir sur les groupes devant moi, jusqu'au premier groupe de lâchés, mais sans trop y croire. Je crois que personne n'y a vraiment cru, la chasse n'a pas été menée tambour battant et le peloton a filé doucement.

Notre groupe s'est ensuite renforcé au fil des tours : on a récupéré d'autres lâchés petit à petit. Notre groupe perdait également quelques unités de temps en temps. Si au début j'ai pris des relais, les ascensions étaient toujours un peu trop rapide pour moi et me mettaient en difficulté, j'ai donc cessé ma collaboration pour ne pas me faire décrocher de ce deuxième peloton. De l'arrière, après avoir vu des mecs s'écarter et rester planté dans la pente les premiers tours, j'ai ensuite vu des tubes de gels voler et rester planté sur le bas côté dans les tours qui ont suivi. Ce genre de comportement a le don de m'énerver, c'est quand même incroyable de se délester en pleine nature de ce qui n'a plus d'utilité. A fortiori quand l'épreuve fait 65 kilomètres et qu'on n'est plus du tout en mesure de jouer une bonne place, j'ai du mal à comprendre l'utilité de prendre un gel et d'en balancer l'emballage ensuite.

J'ai laissé faire jusqu'à l'arrivée, en subissant la course sans en être acteur. Je n'ai jamais été mis totalement dans le rouge, mais n'étais pas dans le vert pour autant : j'ai alterné 50 nuances d'orange. Dans les derniers tours, le groupe s'est désintégré : les plus forts ont filé devant, quelques éléments ont baissé les bras, on s'est retrouvé à 6 ou 7. J'ai de nouveau pris quelques relais, il ne restait plus qu'une poignée de kilomètres et même si j'explosais dans la montée suivante ça me faisait toujours un bon entraînement. Finalement, je n'ai pas explosé et je dois en terminer autour de la 50ème place.


Je tiens à féliciter le club organisateur, l'AC Tarare Popey, pour la qualité de son organisation. En tant que coureur, on s'y sent à l'aise et en sécurité grâce aux nombreux signaleurs et à la déviation des véhicules. Le circuit est rude mais il est plaisant, il n'a manqué que quelques degrés et un peu de soleil mais les organisateurs n'y sont pour rien. Enfin, un petit mot sur le vainqueur, mon ami Rémy : les deux fois où j'ai pris le départ de cette épreuve dans la même catégorie que lui, en 2012 et cette année, il s'y est imposé ...

Consultez mes données.

2 commentaires:

  1. Bonsoir à tous, quand Florent dit que le circuit n'est pas très exigeant, je vous invite à le faire, car il y a un tronçon avec un pourcentage à deux chiffres qui casse les pattes affreusement. Voilà pourquoi, je ne me suis pas aligné au départ ! Bravo à toi Florent et à tous ceux qui ont eu le courage d'affronter ce tracé terrible pour les jambes surtout par temps frais.

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    1. Le tronçon en question fait 200m à 10,5% ... sachant qu'on y arrive lancé à pleine vitesse et avec l'aspiration du peloton, il se passe bien mieux que seul à l'entraînement.

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