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dimanche 19 avril 2015

Sortie en Dombes en bonne compagnie

Dimanche matin, je voulais effectuer une sortie vallonnée en compagnie de Stéphane et de Julien. Si je m'attendais à un parcours vallonné samedi à Fleurie, je ne m'attendais pas à ce qu'il le soit autant. Du coup, pour la sortie du jour, je me suis reporté sur un parcours au milieu des étangs de la Dombes : les quelques insignifiantes bosses qui ont émaillé notre circuit m'ont confirmé que j'ai bien fait de ne pas vouloir m'engager dans le Beaujolais avec mes compères, car j'aurai fini en miettes.


Pendant la première moitié de la sortie, j'ai discuté en première ligne avec Stéphane. Les sujets allant d'une idée à une autre, nous avons abordé le sujet des plateaux ovales : en 2012, porté par un ambassadeur tout de jaune vêtu au mois de juillet, ils constituaient un objet de convoitise ... 3 ans plus tard, j'ai l'impression que plus personne n'en utilise. Cette ellipse devait révolutionner le pédalage mais visiblement elle n'a fait qu'un tour de plateau avant de dérailler ! Le cyclisme étant régi par une succession de modes, et les plateaux ovales n'en étant pas à leur première percée, nul doute qu'on les reverra surgir au premier plan dans quelques années avec un nouvel ambassadeur, avant de disparaître à nouveau une décennie tel Nessie (le monstre du Loch Ness).


Notre parcours a été globalement bucolique, à travers les étangs de la Dombes qui reprennent une vie agitée après un hiver très calme. On n'a pourtant pas échappé à quelques longues lignes droites dont la monotonie n'avait d'égale que la grisaille du ciel. Quand on est en gros groupe et qu'on tourne des relais, ces lignes droites sont géniales puisque rien ne vient rompre la cohésion du groupe ... quand on est à trois, c'est beaucoup moins drôle. J'ai remarqué que Julien, Stéphane et moi-même tenions chacun notre cintre d'une manière différente : Stéphane pose sa paume sur la pointe des cocotes, Julien tient son cintre par le plat sous le creux du cintre, tandis que ma paume enserre les cocotes, mon pouce et mon index reposant sur le levier de dérailleur.


Au cours de notre sortie, plutôt bien rythmée (près de 30km/h de moyenne sur 3 heures), nous avons aperçu de nombreux animaux : hérons, canards, cygnes, rats musqués ou castors, daims, chiens, vaches, chevaux ... certains citadins s'offrent des safaris très loin pour observer des animaux, alors qu'aux portes de Lyon un safari européen est disponible gratuitement. Certes, un lion ou un éléphant est plus atypique qu'un héron, mais combien de lyonnais en ont approché d'aussi près que nous aujourd'hui ?


Je termine avec un bon mal de jambes, 85 kilomètres et 3 heures de selle supplémentaire. Les dernières côtes du parcours m'ont mis dans le dur, m'obligeant à puiser dans mes réserves, ce qui sera bénéfique dans quelques semaines sur des sorties plus longues.

Consultez notre parcours.

1 commentaire:

  1. Il y a deux semaines j'avais fait 140 km dans les dombes par un temps genial
    La faune obligeant a s'arreter souvent pour prendre des photos n'aide pas a la moyenne
    Le plus marquant ce sont signes qui à l'instar des faisans se laisse approcher en revanche pour les herons c'est plus dur^^
    Le lendemain matin le plus gros souvenir que j'en ai garder c'est la dizaine de piqure de moustique qui m'irritait
    Le temps est venu de fabriquer des combinaisons moustiquaires pour les equimentier! Lol

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