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samedi 13 juin 2015

Sortie calme en Dombes

Samedi matin, j'ai roulé 1h30 en compagnie de Julien. Lui souhaitait se décontracter avant de participer au Roc des Alpes le lendemain, je souhaitais évacuer la pression de ma folle semaine avant d'attaquer un week-end tout aussi fou (nerveusement et professionnellement).

48 heures plus tôt, des ouvriers ont goudronné l'entrée de mon habitation. En découvrant le prix du mètre carré de goudron, main d'oeuvre comprise pour préparer le sol puis mettre l'enrobé, j'ai mieux compris pourquoi les services départementaux préféraient balancer sommairement des milliards de gravillons dans l'espoir que 5% serviraient à combler les fissures du goudron grâce au passage répété des voitures. La facture écologique que représente les 95% de gravillons inutiles qui finissent en pleine nature a un poids bien faible par rapport à la facture financière. Sans compter le temps d'indisponibilité totale de la route quand il faut refaire une dizaine de kilomètres. Que la route soit en mauvais état, qu'elle soit remplie de gravillons ou qu'elle soit décaissée pour y poser du goudron neuf, le cycliste râlera.


On a rejoint le plateau de la Dombes en empruntant le chemin des fontaines, à fontaines-saint-martin, qui malgré son nom ne comporte aucune fontaine. Quand on emprunte les "rues du cimetière" ou "rues de l'église", on tombe sur un cimetière ou sur une église. Ici, le titre de la rue ressemble à une publicité mensongère.

Une fois sur le plateau, on a récupéré un cycliste qui s'est glissé dans nos roues sans dire un mot pendant une dizaine de kilomètres. Comme nous parlions d'ironman avec Julien, je pense qu'il n'a pas osé venir s’immiscer dans notre conversation ... j'espère que ce n'était pas un triathlète, sinon il a du bien rigoler en nous écoutant parler. J'avoue que personnellement, si nager 3,8 kilomètres ne me dérange pas (je faisais de la natation avant de faire du vélo), si rouler pendant 180km ne me pose pas de soucis, j'avoue que courir un marathon après ces deux premières épreuves ne me fait pas spécialement envie. Courir un marathon tout court ne me branche pas d'ailleurs, même sans nager ni pédaler avant. L'ironman est un beau sport, très complet, qui m'attire mais la course à pieds me rebute. Je préférerais faire du cheval (ce que j'ai fait avant de me mettre à la natation), ça me conviendrait mieux pour finir cette épreuve.

Sur le retour, alors que j'hésitais entre deux itinéraires pour rentrer, je me suis souvenu de l'existence d'une troisième route que j'ai rarement empruntée au cours de ma vie de cycliste. La dernière fois que j'y étais passé, j'avais failli être percuté par un âne qui s'était enfui de son enclos. Sur cette route, les rares fois où je l'ai empruntée, j'y ai vu un évènement peu commun. Cette fois, c'était un sportif en fauteuil roulant qui lui aussi s'entraînait dans le coin. Il faut dire que la route est déserte et qu'on a du être les seuls êtres vivants qu'il a croisé ce matin la.

Au final, ça nous a fait 1h30, tranquillement, à discuter et se changer les idées. Le soleil était de la partie, la température était douce et le vent était absent. Ca aurait pu être une belle journée pour une longue sortie, mais nos emplois du temps respectifs en ont décidé autrement.

Consultez notre parcours.

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