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jeudi 30 juillet 2015

Mont Ventoux par Malaucène, la troisième

Ce matin, j'ai retrouvé Nicolas au même endroit que dimanche pour effectuer le même parcours dans l'autre sens : Bédoin, col de la Madeleine, Malaucène, Mont Ventoux, chalet Reynard puis retour au départ à Bédoin. Par un curieux hasard, il n'y aura que 6 secondes et 10m de différence entre mes temps sur la boucle faite dans chacun des deux sens.




Pour cette troisième montée de la semaine du géant de provence, il était symbolique d'emprunter la 3ème route menant au sommet, celle de Malaucène. J'ai déjà gravi 5 fois ce mont par Bédoin, 1 fois par Sault, il ne me manquait donc que cette troisième face.




On a commencé par rejoindre Malaucène via le col de la Madeleine. Depuis Bédoin, la route est une succession de creux et de bosses pendant 7 kilomètres sur une route pas très large et sinueuse. Le décor y est sympa, on passe devant de la terre rouge, dans des portions boisées et d'autres plus rocailleuses. Ca change continuellement, on n'y éprouve pas de lassitude. L'approche de Malaucène se fait ensuite sur une route plus large, plate et rectiligne permettant de récupérer avant d'attaquer l'énorme morceau de la sortie.




Le Ventoux côté Malaucène, c'est un gros morceau. Il est à peine plus facile que côté Bédoin, le dénivelé et la longueur étant quasiment identiques. La différence vient principalement de la répartition de l'ascension. Par Bédoin, on a (grossièrement) un premier quart facile, une moitié difficile puis un dernier quart moins difficile (sauf quand le vent souffle très fort). Par Malaucène, la montée commence directement et le "quart facile" est dispersé tout au long de la montée afin d'offrir des paliers de récupération.




Comme à mon habitude, j'ai géré l'ascension de manière régulière. Un passage cependant m'a fait particulièrement mal : à mi-pente, trois kilomètres consécutifs présentent des pentes respectives de 12%, 11% et 11%. Mon sourire s'est évaporé pendant ce passage, mais il est revenu quand la pente s'est radoucie ... puis a repris encore un peu plus de vigueur quand le sommet s'est retrouvé sous nos yeux, ou plutôt juste au dessus de nos têtes. Les bornes kilométriques ayant disparues dans les derniers kilomètres, j'ai maintenu un effort constant ne sachant pas exactement la distance restant avant le point le plus haut du parcours.




Après 1h37 d'efforts, nous avons atteint le sommet. Il faisait frais, le soleil étant caché par les nuages et un léger vent soufflant volontairement pour abaisser la température ressentie. On a fait quelques photos supplémentaires, avant de se quitter : je voulais rentrer directement sur Bédoin tandis qu'il préférait descendre sur Malaucène pour rejoindre son logement. Après son départ, j'ai procédé à une autre série de photos avec un autre Nicolas, avec qui je suis également en contact via les réseaux sociaux, qu'on a rattrapé à 300 ou 400 mètres du sommet.



La descente sur Bédoin a été rapide mais tendue. Cette face est une autoroute à cyclistes. C'est un flot continu de vélos, parfois à trois ou quatre de front, parfois en train de zigzaguer dans la pente, parfois en train de rouler à côté de leur cycliste à pieds. Ajoutez à cela des voitures qui doublent les cyclistes qui zigzaguent, une route pas très large, et vous obtiendrez une descente sous tension.



Je suis content de ma sortie. J'ai enfin pu grimper cette troisième face qui manquait à mon tableau de chasse. C'est d'autant plus intéressant de l'avoir grimpé car je compte m'attaquer au défi des cinglés du Ventoux (grimper les 3 faces la même journée), donc j'ai pu prendre des repères et un peu d'expérience. Il est à noter qu'aucun cycliste ne nous a doublé lors de l'ascension, je reste donc sur 2 ascensions consécutives sans me faire doubler. J'hésite désormais à y retourner ;-)

Consultez notre parcours.

6 commentaires:

  1. Bonjour, je te suis depuis longtemps sur ton blog. Je suis content de voir un autre jeune qui aime la longue distance.
    Malaucène est mon côté préféré. Je l'ai monté cette année mais avec un très vieux et vélo et des sacoches.
    Pendant ton séjour, tu as peut-être aperçu des coureurs de la Transcontinental Race . Certains sont passé près des monts d'Or

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    1. Salut Nicolas,

      Je loge à Bédoin mais je suis en vadrouille dans les villages alentour. Je n'ai pas vu de coureurs de la Transcontinental Race. Il faut avouer que 175 cyclistes au milieu de milliers d'autres, c'est dur à repérer.

      En revanche, je suis impressionné par le temps des premiers : moins de 2 jours pour rallier le mur de Grammont au sommet du Ventoux ... les bras m'en tombent !

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  2. Salut Florent..

    Merci pour ces deux belles sorties, les photos et l'échange de vive voix qui est toujours plus sympa que le texte sur le Web...

    Nico

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  3. Salut Florent!

    Tu n'es pas tenté par une monté "au chrono", histoire de se faire la peau, et de se tester?

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    1. Salut Fred,

      C'est ce que j'ai fait sur l'ascension en semi-nocturne de mardi.
      Le chrono n'est pas au rendez-vous à cause du vent, mais l'effort "jusqu'aux dernières forces" était bien la.

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  4. tu es largement prêt pour faire les Cinglés du Ventoux, moi je le fais en mode cyclotouriste avec autonomie totale (donc sacoches) vu la vitesse que tu roules et ton âge tu peux déjà envisager la Bicinglette.

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