Ne sachant pas encore comment vont se passer les premiers mois de l'année, entre les nuits agitées et les journées à m'occuper de lui, je ne me suis pas fixé d'objectif particulier cette année. J'ai bien quelques idées en tête mais je roule sans avoir d'objectif à atteindre, sans échéance à une date précise et donc sans échelons à gravir semaine après semaine pour atteindre mon but. La motivation n'est donc pas tout à fait la même que les années précédentes.
Pour changer et pour découvrir de nouvelles choses, j'ai quand même décidé de participer au Paris-Nice Challenge. 110 kilomètres, 1900 mètres de dénivelé, en randonnée, je sais que je pourrai le faire sans préparation au préalable. Ca me donnera l'occasion de découvrir l'arrière-pays niçois, que j'ai parcouru deux fois lors des Haute-Route mais j'avais un peu trop la tête dans le guidon pour en profiter pleinement.
Pour m'aider à passer l'hiver, et à rester motivé pour sortir malgré des conditions météorologiques pas toujours faciles, je roule régulièrement avec un groupe composé à l'origine de copains, puis qui a grossi avec les copains des copains, et grossit encore avec les copains des copains des copains. Samedi, nous n'étions pas loin de la quarantaine de cyclistes dans le groupe malgré une température proche de -5° et une visibilité très réduite à cause de la brume.
J'ai profité des sorties en solitaire pour continuer mes explorations et découvertes de nouvelles routes. Malgré 132 000 parcourus à vélo, majoritairement sur les routes du coin, je suis surpris de découvrir encore de nouvelles possibilités et de les intégrer dans des enchaînements permettant de couper le vent selon sa direction. Parfois mes tentatives d'exploration se soldent par des échecs mais c'est en échouant qu'on mesure pleinement la valeur du succès. Et l'un de mes derniers échecs, à Poleymieux du côté de la Tour Rissler et de la Croix Rampeau, m'a permis de découvrir un très beau point de vue. Tout n'est pas perdu !
Enfin, Julien m'a proposé le week-end dernier de changer mes habitudes et d'aller faire une sortie VTT avec lui dans les Monts d'Or. C'était plaisant de changer de discipline. J'ai senti que j'avais perdu en aisance dans la boue et que mes réflexes de cyclocrossman s'étaient partiellement évaporés. Trois hivers consécutifs sans compétition de cyclocross, peut-être que je reviendrai l'hiver prochain ? Il me faudra retravailler la technique d'ici la. A suivre ...